Masterson’s 12 ans Straight Wheat Whisky 2013

50% alc./vol.
Édition limitée à 12800 bouteilles.

André 86%
Très doux au nez, mélange de vanille boisée et de mie de pain, qui libèreront avec le temps quelques épices et odeurs de copeaux de bois de cèdre. En bouche, beaucoup de vanille, de la cannelle et des fruits mûrs à chair claire (poires ?). Le taux d’alcool demeure très discret tout au long des étapes de la dégustation même si l’on peut ressentir ses effets sur la langue. J’aurais pu aisément le confondre avec un rye whisky à quelques égards, surtout de par son apport en épices jumelées en alcool qui le rendent relativement costaud en bouche (ce que le nez cachait très bien) pour un wheat whisky. Finale fortement vanillée et sucrée, pâtisseries. Belle texture crémeuse mais un peu trop rectiligne.

Patrick 92%
Nez: Wow! Le blé dans toute sa splendeur! De belles épices à steak, les céréales et je-ne-sais-quoi me rappelant l’Ouest canadien. Toujours est-il qu’en y plongeant le nez et en fermant les yeux, j’ai l’impression de me retrouver au cœur d’un champ de blé des plaines infinies de cette région. Bouche : Impressionnante, surtout si on lui laisse le temps de « jouer sa game ». Le blé est toujours omniprésent avec ces épices, mais une subtile note fruitée vient lui donner une profondeur incomparable. Finale : Très longue, comme on les aime. Balance : Incomparable. Je ne pensais qu’on pouvait produire une telle qualité de whisky avec du blé. Encore une fois, la distillerie Alberta réinvente les standards!

Martin 85.5%
D’une pâleur presque sauvignon blanc, mais avec un rose-orangé tirant sur le coquillage de Floride. Nez: Aah, quelle douceur. Bois, vanille, blé et quelques épices. Si je n’avais pas su, j’aurais pu jurer avoir affaire à un rye whisky. Bouche: Vanille et raisins, beau poids en bouche, les épices reviennent et on voudrait encore croire au rye. Quelques fruits bien dosés ferment le cercle. Finale: Fruits, épices, vanille et crème pâtissière. Encore une impression de seigle, mais moins nette à ce stade-ci. Équilibre: Même si on sent qu’on reste en sol canadien, c’est une superbe expression d’autres céréales.

Canadian Club 15 ans

40% alc./vol.
Édition discontinuée, au départ destinée au marché asiatique et au duty-free puis ensuite distribué en Europe.

André 87%
Nez doux et effacé, avec beaucoup de caramel, une pointe de cèdre et un background de rye docile. La texture en bouche étonne dès le départ, le caramel crémeux et soyeux, le cèdre est toujours en place, un peu d’épices (gingembre, tout épices) et de fruits rouges associés au rye. J’aime le calme de la présentation et la douceur des saveurs, la texture crémeuse, le rye juste en sourdine. Finale un peu courte, un peu trop caramélisée à mon goût. Comme Canadian Whisky représentatif du style idéal pour initier aux Canadian whiskies, le rye est très approchable et bien dosé, les saveurs familières et agréables.

Patrick 87%
Nez : Parfum typiquement… Canadian Club : Un mélange de céréales agréable, une pointe de petits fruits rouges (mélange de fraises et cerises?), le tout assemblé par un soupçon de vanille et d’épices boisées. Bouche : Pas surprenant que cette marque soit si populaire, c’est si facile à boire!! Les fruits sucrés sont très présents, baignant dans le caramel et la vanille. Finale : D’une longueur moyenne, s’étirant sur les notes fruitées et, dans l’ensemble, agréable. Balance : Ce whisky a poussé le côté sucré-fruité à la limite de ce que j’aime, mais sans dépasser la dite limite grâce à un équilibre sans faute. Une bouteille que je viderais rapidement.

Martin 89%
Nez: Classique vent de whisky canadien. On comprend la règlementation qui dit « saveurs traditionnellement attribuées au whisky canadien ». Fruits rouges, grain, bois, touche d’acétone, mais vraiment une touche. Sirop de table, cèdre et pointe de seigle. Bouche: Ultra doux, l’expérience repose sur des notes de bois, de caramel, de vanille, de crème, de fruits mijotés dans leur sirop. Léger accent de poivre rose et de cannelle. J’adore. Finale: Sucre en poudre, vanille, sirop simple, chêne et rye. Framboises. Légère fumée boisée. Équilibre: Une belle réussite pour une marque à qui les gens attribuent habituellement des whiskys dits « bottom shelf ». Ce 15 ans d’âge marque une renaissance remarquable de la catégorie du whisky canadien.

Collingwood 21 ans Canadian Rye Whisky

40% alc./vol.
Fait de 100% de seigle non-malté et distillé en 1991.

André 87%
Nez doux assaisonné d’arômes habituels de rye livré sur une texture un peu cireuse; les épices, le gingembre, les fruits et les raisins secs, pain aux céréales et raisins. Belle texture en bouche, crémeuse et délicate. Le rye est sans ambiguïté mais bien dosé, un peu floral, poudreux. Les épices offrent un bel équilibre et j’aime l’addition du poivre qui arrivera rapidement en début de bouche et qui s’étirera avec plus de force en finale. Le mélange du gingembre et du poivre est adouci par l’apport des fruits jumelés de caramel. Finale un peu pointue, le rye est bien senti et légèrement épicé, le caramel est encore plus présent également mais dans l’ensemble on reconnait en sa texture douce et soyeuse, un whisky d’un certain âge. Un rye whisky conventionnel et prudent mais bien présenté.

Patrick 77%
Nez : Sent le pet pis les fleurs. Yep. C’est pas chic, mais c’est ça. Bon, reprenons-nous. Parfum rappelant les flatulences d’une vache au milieu d’un champ regorgeant de fleurs. Bon. Bouche : Même affaire, mais avec des fruits pour aider à faire passer la gorgée. Finale : Fruitée, heureusement. Balance : Eh?

Martin 87%
Un riche roux foncé représentatif de son âge, avec de belles jambes veineuses. Nez: Le pourcentage élevé de rye est évident ici. Les épices et les fruits séchés se bousculent à travers le seigle et la crème pâtissière. Gingembre. Bouche: Fruits au sirop, gingembre, seigle, cerises. D’une belle douceur, le rye ne prend pas toute la place. Finale: Chaude et apaisante, sur des notes épicées et poivrées. Le seigle est toujours aussi omniprésent, mais partage bien la scène avec caramel, cerise et chocolat blanc. Léger cuir sur la fin. Équilibre: Le punch du rye allié à une maturation aussi vénérable font de ce canadian whisky un dram fort intéressant et complexe. Bravo.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #05

60.3% alc./vol.
Bouteille #5 de 169, exclusivité du marché américain.

André 84%
Nez inoffensif – où est l’alcool ? – soyeux, presque délicat. Raisins secs, vanille, un genre d’orange-nectarine un peu effacées. Globalement fruité et relativement amadoué. En bouche, il n’est pas si puissant qu’attendu, les fruits sont en ligne de front – oranges, raisins – puis un côté un peu sec du fût (bois sec), les épices dont le gingembre particulièrement et le poivre en finale de bouche. Il y a aussi un petit accent organique de céréales en toute finale de bouche avec un léger twist citronné. Cela m’a rappelé le Pemberton Single Malt, en plus réservé. Finale longue et c’est là que l’alcool sera le plus perceptible, un peu sèche et bien fruitée.

RV 84%
Si les barbus de la distillerie partent en tournée, pas celui à servir en clou de spectacle dégustatif. Au nez, le fond de grain qu’on retrouvait dans les autres barils y est toujours, mais avec une pointe de vodka bizarre. Très belle arrivée mais à mesure que l’alcool s’installe sur les papilles, le dentifrice revient, comme si on avait trop distillé ce whisky, et que lors d’un passage superflu dans la colonne le cuivre aurait pris une place qui ne lui revient pas. La finale est tout de même plus normale, ce qui conclut un beau verre mais loin d’être mon préféré de la gamme.

Patrick 90%
Nez: Agréable parfum de malt avec une pointe de fumée. Ajoutez une note de caramel et de chêne, et vous avez pas mal tous les ingrédients pour un whisky réussi. Bouche : Toute en douceur malgré le taux d’alcool, marquée par les sucres du malt et une pointe de chêne brûlé. J’aime. Finale : Aussi longue qu’on peut s’y attendre pour un whisky à ce taux d’alcool. Balance : Un « no fault ». More, please.

Pemberton Canadian Single Malt Whisky – Work in Progress

44% alc./vol.
Échantillon distillé en août 2010 et embouteillé en juillet 2013. Conçu à partir d’orge organique provenant de producteurs locaux situés à Armstrong à 4 heures de la distillerie. L’orge est cultivée dans les régions de Salmon Valley et de la Peace River pour être ensuite maltée dans la plus petite « malthouse » d’Amérique du Nord. L’eau, quant à elle, provient des montagnes Rocheuses situées derrière la distillerie. L’idée donnant naissance à la distillerie vient du désir d’utiliser les fameuses patates de cette région – ayant une réputation de qualité mondiale – afin de produire certains alcools. La distillerie, fondée en 2008 et construite à la main par les frères Tyler et Jonathan Schramm, fera ses premières distillations en juillet 2009. La recette originale de la Vodka Organic Schramm à base de patate s’est faite sur l’alambic utilisée dans la formation universitaire de Tyler. Tyler suivra sa thèse en « Brewing & Distilling » à l’université Heriot-Watt d’Édinbourg . Lui qui était auparavant un expert en ski extrême, a finalement trouvé la façon de jumeler deux de ses passions; le ski et la distillation. La distillerie se trouvant tout juste à 40km de Whistler, il n’a pas vraiment quitté ses pentes de ski…

André 85.5%
À la croisée de plusieurs single malts… Les saveurs et aromes du Glenmorangie Original, les céréales de certains Bruichladdich Organic et aussi le bois de certains Mackmyra. Nez très aromatique de tarte au citron frais avec meringue, le sucre et la vanille rapatriée du fût est assez impressionnante. On sent aussi quelque chose de bizarre que j’associerais avec les levures, mais c’est un single malt rural, rond et féminin mais excessif sur les arômes. Ça sent vraiment la préparation de tarte aux citron… La bouche est singulière; grains de céréales mouillés et jus de citron, vanille, un peu d’acidité aussi. L’alcool est relevé et légèrement astringent. C’est bizarre à dire mais le style est vraiment organique et rural, les saveurs et aromes excessives. L’effet du fût de bourbon est indéniable et on pourrait très bien prendre cet embouteillage pour le démontrer. Le sucre est aussi omniprésent du nez à la finale, avec une ambigüité douce-acérée intrigante. Un whisky dessert challengeant, plein de promesses et un Canadian single malt unique, loin de la copie que l’on aurait pu penser.

Patrick 75%
Nez: Intéressant… Très intéressant! Agrumes et meringue, avec un sac de champignons séchés asiatiques. Bouche : Agrume acide, sucre et planche de chêne. Finale : Courte. Balance : Je suis un peu insulté par les comparaisons avec Glenmorangie de mes collègues. Ce whisky n’offre aucune complexité et sa texture très aqueuse rappelle plus un gin que le scotch préféré des Écossais!

Martin 78%
Jaune doré et foncé proche d’un vin de glace ou d’un pineau des Charentes. Nez: Assez différent, pour être poli. Très vanillé et fruité. Devient rapidement une sorte de compote de fruits beurrée sur la paroi intérieure du fût. Un genre de grain de céréale ranci et mouillé reste en arrière-plan. Pas top, loin de là. Bouche: Biscuits de Noël, menthe poivrée, vanille, herbe et céréales. Le nez était décevant mais ici on voit un sincère désir de briller, qui monte en flèche vers la finale. Finale: Vent de céréales grillées au miel qui promet presqu’une rédemption, mais un petit goût métallique vient tout balancer ces efforts au purgatoire. Équilibre: Pas dans ma palette. C’est un whisky qui transpire la distillerie artisanale. Peut-être sera t-il mieux à force de vieillir, mais ce goût d’alambic de cuivre crotté doit disparaître.

RV 85%
Et dire que tous les barils sont uniquement de chêne construit. Champignons secs poussant sur un tronc sec d’orme ou de tilleul dans une forêt un peu lointaine, et en respirant, de la vanille. En bouche c’est d’abord le choc de l’alcool qui frappe comme scie avant de s’enfoncer dans le bois chaud, cette fois-ci beaucoup plus mouillé qu’au goût. La finale est toute aussi boisée, et le bois franc est devenu mou, l’épinette trônant au milieu de tout cela. Un bon whisky qui explore une palette restreinte mais diversifiée, avec des allures du Glenmorangie Artisan mais un peu moins de cohésion.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #12

63.2% alc./vol.

André 86%
Beaucoup de notes de céréales au miel, de vanille, nappé de salade de fruits et de pêches, de raisins verts. Aucunes traces de l’alcool et a plus de 63%, je m’attendais à une vague déferlante alcoolisée au nez, mais il se reprendra en bouche. En arrivée, la bouche offre une douce approche fruitée, les raisins verts, rien de brut ou d’austère, juste des saveurs fraiches. Jus de salade de fruits Del Monte, citrus et le retour des saveurs organiques qui ressemblent au Virgin Oak. Finale avec une belle texture en bouche, un peu sèche et brève, chocolat blanc.

Patrick 88%
Nez : Le nez, d’une belle intensité, me fait penser aux céréales « Honey Bunches of Oats », avec une planche de chêne qui tremperait dans le bol. Bouche : Fruits verts, chêne et agrumes, le tout avec une bonne dose de sucre rappelant un jeune rhum agricole. Balance : Un whisky vraiment agréable, dont on ne sent presque pas le fort taux d’alcool. Espérons qu’ils ont pris la recette en note!

Martin 85%
Un bon cran de richesse de plus au niveau de sa couleur que ses homologues plus dilués, mais on reste tout de même dans le jaune soleil. Nez: Une belle poignée de noix et de céréales nappées de miel dans un bol en bois. Quelques morceaux de poire et de cannelle se retrouvent dans la mixture. Aucune trace de son violent taux d’alcool. Bouche: Poire, miel et épices nous introduisent maintenant au dit solide taux d’alcool. Une vraie montagne russe de cannelle, de caramel salé et d’agrumes. Finale: On ralentit doucement la cadence en finale pour apprécier ses touches de chêne, de nougat et de pêche. Assez sèche, merci. Équilibre: Sans vouloir trop me plaindre, tous les Stalk & Barrel devraient rester cask strength, du moins avant d’atteindre un certain âge.

Crown Royal Black

45% alc./vol.
Le Crown Royal Black vieilli dans des tonneaux de chêne desséchés et son assemblage se fait à une teneur supérieure de 45% au lieu de l’habituel 40%.

André 86.5%
Nez prononcé à la Jack Daniel’s Single Barrel, sucres caramélisés et céréales Sugar Crisp. Moelleux et très collant en bouche, axée sur les divers éléments sucrés soutenus par une bonne présence d’alcool qui se sent par ailleurs plus en bouche qu’au nez. Finale plus rêche, cannelle et pain d’épice avec un léger feeling de savon à vaisselle en poudre en toute finale.

Patrick 93%
Je n’ai jamais senti un nez aussi intense dans un whisky canadien! Le chêne brûlé nous donne l’impression que c’est notre maison qui vient de passer au feu! Les céréales ne donnent pas leur place non plus, alors que le soupçon de fruits qui parvient à s’échapper du verre nous surprend agréablement. En bouche, le chêne brûlé partage l’avant scène avec le caramel, qui se font toutefois brasser la cage par un fruit sucré typiquement canadien! La finale offre une belle longueur et une belle richesse. Globalement, ce whisky offre une complexité et un équilibre rarement rencontrée chez un whisky canadien. Définitivement LE whisky canadien que j’ai eu le plus de plaisir à boire, boire et boire! En fait, son prix très raisonnable et son goût facile d’approche mais offrant tout de même une belle profondeur, en font un whisky de tous les jours qui saura satisfaire le connaisseur. En fait, pourquoi une si bonne note? Parce que ça fait longtemps que je n’ai pas eu autant de plaisir à boire un whisky sans prétentions! Je vais m’assurer d’en avoir toujours une bouteille, même si comme TOUJOURS, la SAQ boude un excellent produit canadien bon marché.

Martin 88%
Rouge aussi profond que le meilleur des fûts de xérès espagnols. Il y a juste une chose qui ne cadre pas, c’est un whisky canadien. Nez: Un solide départ qui évoque Forty Creek par moments. Vanille, maïs, seigle et poivre nous leurrent sur la curieuse piste que nous pourrions avoir affaire à un bourbon, mais la couronne finit par nous rappeler à l’ordre avec de la cerise noire et du bon vieux sirop d’érable canadien. Bouche: Poivre, seigle, orange, cassonade, cerise et noix. Le bourbon disparaît ici pour laisser briller l’âme d’un authentique Crown Royal. Finale: Encore seigle, poivre et orange, mais cette fois sur une trame de pamplemousse. Équilibre: Le bad boy de Crown Royal. Le dram que boit la reine quand elle est en tabarnac.

RV 86.5%
Un beau tour dans une belle Cadillac, mais sans courbe pas moyen de tester les vrais capacités de la machine. Avec un nez assez ordinaire canadien, l’ouverture est passable avec le cuir de Canadian Club, sans profondeur. Au goût, le bois se déclare, mais c’est vraiment en finale que le caramel, la vanille et le chêne sortent pour laisser une profonde empreinte en gorge. Un bon whisky, qui gagnerait peut-être encore plus à sortir davantage des sentiers battus.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #10

46% alc./vol.

André 84%
Nez très doux, les poires, la vanille sucrée, crémeux et agréable, agrumes. En bouche, les mêmes saveurs organiques citronnées retrouvées dans le cask 4, plus relevé que le nez le laissait supposer. Les effets du fûts sont très perceptibles. Finale encore plus forte en saveurs, le taux d’alcool semble s’être décuplé, kick de poires poivrées et épicées, sèche et persistante. Un whisky tout en crescendo mais dont l’éventail de saveurs est un peu trop limité, ce qui me déçoit.

Patrick 80%
Nez : Herbe verte, chêne fraichement coupé et poires vertes. Bouche : Agréables notes de céréales évoluant rapidement vers des notes de citron et d’agrumes en général. L’alcool semble plus fort que le taux indiqué sur la bouteille. Finale : Longue et poussiéreuse. Balance : Un bon whisky, mais pas dans mes goûts.

Martin 83.5%
On peine à faire une différence visuelle avec le cask #4. Nez: Un hybride vanille-mélasse plutôt prononcé nous assaille. La céréale et le bois humide vont bon train, main dans la main avec herbe et citron. Pommes et poires. Prometteur. Bouche: Miel, mélasse et vanille. Herbe, citron et poivre. Les saveurs sont beaucoup plus vibrantes et affirmées. Peu de variété mais ses quelques facettes offrent un remarquable contraste. Finale: Moyenne et fade sur des accents d’herbe, de poussière et de bois. Certaines saveurs durent plus en bouche que les autres, mais ce ne sont pas nécessairement celles qu’on voudrait. Équilibre: Somme toute une belle amélioration par rapport au cask #4, navré de comparer encore, c’est de même! On lâche pas, on est sur une pente montante!

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #04

46% alc./vol.
3 ans d’âge, 294 bouteilles exclusives au marché de l’Alberta.

André 83%
Grains de céréales, vanille et miel, boisé du fût, aves fruits et poires. Petit côté organique avec accents citronnés. La bouche est poivrée et soutenue, sucrée en avant-plan, avec ces mêmes saveurs de céréales au toffee et au miel. Je lui trouve des ressemblances avec certains embouteillages en Virgin oak. Le poivre sortira gagnant en finale de bouche, affinant l’effet de l’alcool. Je lui ai trouvé quelques accents d’herbe verte et de menthol en toute finale de bouche. Dans l’ensemble, un bon whisky mais qui, personnellement, manque de “wow factor”.

Patrick 76%
Nez : Léger parfum de céréales, de notes citronnés, notes quasi-agressives de métal et miel brut. Bouche : Citron, herbe verte et métal. Finale : Menthol, poivre. Balance : Pas leur meilleur.

Martin 79%
Chardonnay pâle, teinte de fût de bourbon et de citron. Nez: Vanille très fruitée, miel très riche, avec quelques notes de céréales flottant autour de belles touches de chêne humide et citronné. Un peu de réglisse rouge se démarque au fond du verre. Bouche: On commence sur un tango de poivre et citron pour passer agréablement aux Cheerios au miel et aux noix nappés de sauce caramel. Le rêve s’écroule rapidement par contre quand une sorte de menthe poivrée vient maladroitement souiller cette harmonie. Finale: La menthe poivrée casseuse de party poursuit ici son oeuvre en laissant sur son passage un infect arrière-goût de métal. Équilibre: Assez surévalué. On aimait bien le cask #2, mais là Still Waters nous effraie un peu. Attendons de voir ce que les autres fûts vont nous offrir.

Toronto Distillery Co. New Make 100% Organic Ontario Wheat

50% alc./vol.
Batch #1.

André 86%
Mélange de genièvre et de pain frais. Très doux en bouche, tout comme au nez. Background fruité assez prononcé, très agréable. La bouche me rappelle un new make spirit amadoué, plus fluide, avec des accents de Tequila, de nectarines ceinturées de fines épices allié d’une texture effervescente. Dans l’ensemble, cet embouteillage me rappelle les premiers embouteillages Preludium de Mackmyra avec un twist de céréales et d’agrume.

Patrick 85%
Nez: Blé un peu sucré avec une pointe de fruits des champs et quelques épices à steak. Bouche : Frais, sucré et fruité. Le blé aussi est toujours très présent. L’alcool semble plus fort que 50%. Finale : Courte, mais savoureuse et sucrée. Balance : Je ne suis pas un fan des « new makes »… Mais je me dois d’admettre qu’on découvre ici un produit promis à un bel avenir, pour autant qu’on puisse le faire vieillir quelques années dans un écrin de chêne approprié. Rappelez-moi lorsque vous y serez rendu!