Lagavulin Distillers Edition

43% alc./vol.
Double vieillissement en fûts de chêne américain de PX

Patrick 93%
Tiens, tiens, après avoir rajeuni le “DE” régulièrement ce dernières années (dans les années 2000, c’était un 18 ans, dans les années 2010 un 16 ans, et au début des années 2020, un 15 ans), Diageo a décidé de laisser tomber les millésimes pour ce produit, ce qui donnera plus de flexibilité à l’entreprise pour nous refiler du stock plus jeune tout en continuant de monter leur prix. Bon, il y a tout de même deux importants points positifs: ça demeure toujours un scotch exceptionnellement bon, et je vais économiser en n’ayant plus à m’en acheter une nouvelle bouteille à chaque nouveau millésime. Nez: Aaaah, l’incomparable tourbe de Lagavulin mariée aux arômes envoûtants du PX, c’est pas mal comme ça que le Paradis doit sentir selon moi! Bouche : Superbe, comme toujours ! Fumée de tourbe enveloppante, épices, bois brûlé, raisins sucrés séchés au soleil et chocolat noir. Le bonheur en bouche ! Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée, le bois brûlé, du poivre et une petite note de vin rouge.

Càrn Mòr Highland Park 7 ans Whitlaw 2014

47.5% alc./vol.
STR Finish – Embouteillé en 2022 – 1603 bouteilles

Patrick 93%
Highland Park, STR et Càrn Mòr, c’était une valeur sûre ! Mon fils étant né en 2014, l’année de distillation de ce scotch, j’en ai acheté une deuxième bouteille que j’ai bien hâte d’ouvrir avec lui quand il sera majeur! Nez : Ça, c’est dans ma “palette”! Le vin rouge déborde de raisins et de beaux petits fruits bien mûrs, avec du sel de mer, de la fumée de tourbe juste assez discrète (mais pas trop, justement) et du chêne brûlé. Yummy! Bouche : La fumée de tourbe et le sel de mer sont ici à l’avant-plan, suivi des épices du chêne craquant. Le vin rouge demeure tout de même bien présent, mais en arrière-plan. Finale: D’une belle longueur, fumée, salée et avec des notes de vin rouge.

Glengoyne 21 ans

43% alc./vol.
Embouteillage 2022

Patrick 93%
Un scotch superbe! Exactement ce qu’on est en droit d’attendre d’une telle distillerie et d’une telle mention d’âge, j’adore ! Nez : De riches et opulents fruits des champs très mûrs, avec du chocolat au lait et une note boisée très discrète. Wow! Bouche : Toujours les beaux fruits mûrs et opulents, avec du chocolat noir cette fois, et des notes de chêne épicé beaucoup plus présentes que ce que le nez laissait présager. Le tout est porté par une belle texture. Finale : D’une belle longueur, où les saveurs détectées en bouche s’entremêlent joyeusement.

Tomatin 12 ans 2008 Cognac Casks French Collection

46% alc./vol.

Patrick 87%
Les scotchs âgés en fûts de Cognac sont souvent décevants, mais ce n’est heureusement pas le cas ici. Nez : De beaux fruits mûrs et des fleurs fraîches, avec une goutte de lait au chocolat. Bouche: Boisée et épicée, avec des canneberges, du zeste d’orange, de l’eau de rose et une goutte de miel. Finale : D’une longueur moyenne, avec le zeste d’orange et une goutte de thé Earl Grey.

Tomatin 12 ans 2008 Sauternes Casks French Collection

46% alc./vol.

Patrick 86%
C’est toujours bon un whisky âgé dans le Sauternes ! Nez : Agrumes, j’aime tellement le parfum des scotchs âgés dans des fûts de Sauternes ! Des pêches encore vertes, du gingembre et du miel herbeux. Bouche : Du miel, des herbes, des noix et une bonne dose de chêne épicé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les herbes et le vin.

AnCnoc 8 ans Single Cask #624

68.4% alc./vol.
Distillé en 2009, fût #624

André 89%
Presque 69% d’alcool après 37 ans en fût? Wow. Au nez, probablement un fût de sherry de 2eme ou 3eme remplisssage. Le sherry est plutôt effacé mais relativement présent. Cerises éventées, réglisse, oranges et chocolat fourré au caramel. L’ensemble est doux et attirant, tout en lenteur et nuances. La bouche est soutenue, l’alcool tolérable même si les saveurs sont plutôt conservatrices niveau intensité. Cerises marasquin, pommes, oranges sanguines, caramel, terreau d’empotage humide. Texture un peu liquide mais plaisante. Finale extrêmement longue, léger tannins, oranges trempés dans le caramel, cerises et raisins de corinthe.

Patrick 89%
Une belle grosse bombe de xérès, hyper intense au niveau des saveurs. Un whisky de style contemplatif qui mérite qu’on lui accorde du temps. Nez : Un parfum de fruits des champs nappés de chocolat au lait et de vanille bien sucrée. Bouche : Du gros xérès intense, au point qu’à l’aveugle, j’aurais juré avoir plutôt affaire à un Aberlour A’bunadh ! Bref, même si je ne reconnais pas le style d’anCnoc, ça demeure rudement bon: de gros fruits mûrs, une goutte

AnCnoc 17 ans Single Cask #211

63.3% alc./vol.
Distillé en 2002, fût #211

André 87%
Ça tire plus du bourbon cask que du sherry cask au nez. Grosses notes d’ananas, sirop de poires, accents citronnés, vieilles cerises en toile de fond. La texture est tellement douce, c’est incroyable. Mélange de jus de citron et d’ananas fraichement coupé en tranches, bois sec, oranges, lointaines cerises marasquin et pincée de gingembre peut-être. L’alcool est complètement caché. Finale sur les fruits tropicaux, notes de coconut, citron et ananas sur un nuage diaphane de fumée.

Patrick 90%
Dommage que je ne me souvienne plus d’où vient cet échantillon car j’en voudrais une pleine bouteille! Nez : Un beau parfum suave, avec de la confiture de cerise ainsi que quelques volutes de fumée de tourbe évanescente. Bouche : Porté par une texture très soyeuse, j’y retrouve de belles notes de liqueur aux fruits et de fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, marquée par tube fumée de tourbe à l’intensité bien mesurée.

Jura 10 ans Édition 2022

40% alc./vol.
Maturation initiale en Ex-Bourbon Casks et affinage en Ex-Oloroso Sherry Casks.

André 79%
Oranges sanguines, vieilles cerises et sirop de poires au nez. Composition de saveurs intéressante même si rien de singulier. Dentelle de fumée de tourbe en bouche, diaphane et légèrement terreuse, Fanta à l’orange, cerises, raisins secs enrobés de miel et de chocolat, compote de pomme et une touche maritime. La texture est diffuse et diluée, pas beaucoup de support aux saveurs. La finale est courte en longueur, les saveurs s’affadissent très rapidement sauf pour les oranges qui se drapent d’une étole de fumée lointaine.

Ardbeg Heavy Vapours

46% alc./vol.
Ardbeg Heavy Vapours a été distillé sans utiliser le purificateur d’Ardbeg. Typiquement, les vapeurs qui s’élèvent dans l’alambic sont capturées par cette pièce d’équipement, qui repose sur le ‘’lyne arm’’ de l’alambic d’Ardbeg. Il capture les composés plus lourds et les condense, les faisant retomber dans l’alambic. Les vapeurs retombant dans l’alambic, sont chauffées à nouveau, et ainsi remontent par la suite dans le lyne arm. On dit que ce processus de purification apporte un fruité floral qui équilibre la tourbe puissante du new spirit d’Ardbeg.

André 88%
La première fois que j’ai gouté à l’édition j’ai écrit à mes amis ‘’j’ai adoré’’. La seconde fois que j’y ait gouté c’était après un single cask de Laphroaig et j’ai dit ‘’merde, ça goûte bien l’eau fumée…’’ Le nez est terreux et s’exprime au travers de notes de fruits tropicaux et d’accents citronnés, d’ananas flambés sur le feu de plage goudronneux dans des nuages d’iode tiré de la Mer du Nord. J’ai aussi des notes de poires et de menthe verte, teintées de notes herbacées. Si le purifier était manquant, l’effet lourdeau du whisky est manquant et c’est plutôt doux comme rendu général. La bouche demeure crasseuse et herbacée, mentholé et saline, terroir maritime à l’honneur; citron, ananas, bananes, pommes vertes et miel. La texture n’est pas des plus grasse mais supporte bien les saveurs et arômes, particulièrement le côté crasseux de la tourbe et les céréales encore verdâtres sans prendre toute la place des fruits tropicaux. La finale est d’un bel équilibre entre la fumée de tourbe et les fruits tropicaux, le chocolat noir et les notes herbacées.

Patrick 85%
Un très bon whisky plaisant à boire. Cela étant dit, je n’y vois rien de vraiment spécial. Disons que ça vaut la moitié du prix, mais que le joli marketing comprendre un peu. Bref, je suis heureux de mon achat mais je ne ferai pas de recherches pour m’en trouver une deuxième bouteille. Nez: De la fumée de tourbe évanescente, du sel et une pincée de menthe. L’ensemble est frais et léger. Bouche : De l’eau de mer, de la fumée de tourbe, une touche de menthe fraîche, une pincée de cannelle et du bois sec. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et boisée.

Ardnamurchan 2017 Peated Single Cask #795

58% alc./vol.
Échantillon de la distillerie afin de déterminer le futur embouteillage du 15eme anniversaire de Québec Whisky.

André 84%
Beaucoup plus réservé au nez que le cask #702, la tourbe est presque propre. Vanille, pommes poires, zeste de citron, céréales au miel, sel de mer. La texture en bouche est légèrement pointue, céréales en avant plan, sensation minérale et céréales séchées. La bouche est très poivrée, la sensation d’alcool est décuplée par les épices, la fumée de tourbe est franche et sèche. La finale est sèche et poivrée, fumée et maritime.

Patrick 90%
Un délicieux Ardnamurchan, savoureux et très agréable à boire. Nez: De la belle fumée de tourbe, de la cendre de chêne ainsi que de subtils fruits du verger. Bouche : Porté par une belle texture, la fumée de tourbe est intense, accompagnée de fruits tropicaux, d’agrumes, de chêne et d’une pincée de sel. Finale : D’une belle longueur, boisée, épicée et évidemment fumée.

Martin 87%
Nez: Tourbe timide, légèrement cendreuse et saline. Vents de fruits et de vanille, de bois et de sucre en poudre. Bouche: La texture satisfait pleinement, la tourbe prend du poil de la bête. On saupoudre le tout de cannelle, de poivre blanc et d’agrumes. Finale: La force de l’alcool prend un peu plus d’importance ici, même si quelques saveurs persistent, elle sont prestement oubliées dans un maelstrom d’épices et de boisson. Chêne et poivre, fruits bien mûrs. Équilibre: Avec un bel avenir au départ, ce cask gagnera à être soit dilué ou marié avec un autre fût de la distillerie. Son agressivité mérite d’être tempérée par les whisky makers d’Ardnamurchan.