Douglas Laing XOP Highland Park 21 ans

48.3% alc./vol.
Single Refill Hogshead Cask #DL12546, Distilled September 1996, Bottled June 2018, Bottle #38 of 271

André 90%
Vagues citronnées maritimes, ananas, oranges, miel, poires, bois séché et chauffé, tourbe relativement puissante et terreuse surtout pour un HP. Un peu simpliste comme approche mais rien de désagréable. La bouche est costaude, poussée par la force de la fumée de tourbe terreuse et du bois brûlé et caramélisé, qu’adoucisent par la suite le mélange d’agrumes, de citrons et d’oranges et d’amoureuses tonalités mielleuses. L’influence maritime s’exprime avec des notes de sel de mer et de poivre frais moulu qui se marient de draps de tourbe bien relevés. Longue finale, super épicée, salée, poivrée et tourbée. Un embouteillage inhabituellement tourbé qui donne une autre vision sur cette distillerie chérie de bien des amateurs.

Patrick 88%
Nez : Un parfum floral comme j’ai rarement vu ça! En fait, un superbe mélange de fleurs, de fruits sucrés et de vanille. Bouche : Du bois épicé et brûlé, avec une grosse dose de fleurs, une touche de fumée de tourbe, quelques grains de sel, du miel… Délicieux! Finale : D’une belle longueur

Duncan Taylor Octave Highland Park 18 ans 2003

53.8% alc./vol.
Cask #5030943, 89 bottles.

André 92%
Rarement vu un Highland Park si tourbé. Au nez, les céréales Sugar Crisp dans une nuage diaphane de fumée de tourbe. Casseau de fruits secs et pot de miel frais de la ruche à proximité. Tout en douceur et ensemble très équilibré. En saveurs sous-jacentes j’ai des notes de melon au miel et de poires, une touche de citron et de mangue également. La bouche est très fumée. Mélange d’ananas, de fruits secs, mangue, bananes, caramel et miel, céréales séchées. Les notes de bois secs émergent au fil des gorgées et rendent la bouche très sèche. Finale d’oranges, mangue et bananes dans un nuage de tourbe grasse et végétale…. Et toujours les céréales Sugar Crisp. Superbe présentation, pas si loin de certains single cask de la distillerie.

Patrick 94%
Un whisky absolument délicieux, riche et complexe. Crime que c’est bon! Nez: Ça sent rudement bon ça! Un spectaculaire mélange de fruits mûrs, de fleurs, de miel, du chêne frais discret et un peu de vanille. Bouche: Spectaculaire, avec de la fumée de tourbe, des fruits mûrs, du miel, des fleurs, du chêne et de la vanille. La texture est superbe. Finale: D’une belle longueur, mielleuse, florale et boisée.

Gavin D. Smith – Stillhouse Stories Tunroom Tales

Angels’ Share – 2013

Patrick 71%
Un ouvrage livrant une douzaine de témoignages d’histoires vécues par des gens ayant travaillés à différents postes dans l’industrie du scotch. J’aime particulièrement lire le soir, avant de m’endormir. Ainsi, la meilleure mesure pour savoir si un livre est ennuyeux est le nombre de soirées que je vais prendre pour en compléter la lecture. Normalement, un livre de 102 pages comme celui-ci me prends donc un gros maximum de 3 soirées… Mais ici, j’ai eu besoin de plus d’un mois! J’étais incapable de lire plus que 3-4 pages par soirée tellement la quasi-totalité des histoires étaient soporifiques (il y a quelques exceptions, mais elles demeurent des exceptions). Au point que je me disais que les gens qui partageaient leurs histoires, malgré qu’ils faisaient un travail hors du commun, avaient eu une vie plutôt morne et monotone. Enfin, à titre de comparaison, après avoir complété la lecture de ce livre, j’ai entamé la lecture d’un ouvrage de 600 pages sur la naissance du système de « Common Law » au Moyen-Âge en Angleterre, que j’ai complété en 3 soirées à peine (mais je n’en parlerai pas plus ici, ce n’est pas la place)!

Gordon & MacPhail Collection Highland Park 8 ans (40%)

40% alc./vol.

André 75%
Une version comme on est heureux de ne pas retrouver dans les embouteillages officiels de la distillerie… une pure perte de temps.

Patrick 77%
Fumée très douce et heather fleuri délicatement pierreux. Arrivée toujours aussi douce d’heather qui reste beaucoup trop stable, heureusement le miel et un blé se révèlent en finale, par contre beaucoup trop courte, et l’aftertaste est de son côté presqu’absent. Malgré sa délicatesse au nez, on s’attendrait à plus mais c’est une expérience qui sans être conclus par un verdict d’échec sera trop rapidement oublié. Un Buick Allure ca se chauffe bien, mais est loin d’être le meilleur char pour aller faire un tour un vendredi au Palace (bar de ginos).

RV 78%
Où est le nez??? L’arrivée en bouche est intéressante. Épices. Pain au gingembre. Gâteau aux carottes avec des noix dedans.

Martin 77%
Sa couleur est d’un jaune-chardonnay-doré-foncé. Aussi composé qu’un nom d’enfant de famille reconstituée. Nez: Des agrumes et du malt mielleux enferment une ultra-légère fumée de bruyère et de cuir. De subtiles notes de vanille et de mangue tentent de briller, mais ne parviennent pas tout-à-fait à percer l’épais brouillard d’alcool jeune. Bouche: Citron, malt grillé et poivre sont à l’arrivée, suivis d’un bois de chêne plus ou moins affirmé. C’est ici que la jeunesse de l’expression paraît le plus. Finale: C’est ici que le bât blesse dû au manque de maturité de ce whisky. Miel amer supporté par une petite fumée, mais noyé dans un torrent d’alcool juvénile. Équilibre: Un Highland Park à 40$, tout le monde voudrait ça, mais telle la faucheuse qui revient chercher son dû, il faut faire un sacrifice à quelque part. Un prix d’ami au détriment d’une maturation convenable. Il y a une raison pour laquelle la distillerie émet des embouteillages de minimum 10 à 12 ans. Le fait de laisser quelqu’un d’autre vendre des expressions inférieures nuit un peu à leur image.

Gordon & MacPhail Collection Highland Park 8 ans (43%)

43% alc./vol.

André 83%
Le nez est doux et mielleux, la paille séchées, la vanille, poires, mangues et nappé d’une fine fumée de tourbe très discrète. On a su conserver l’épine dorsale de la distillerie au niveau olfactif et c’est très bien. En bouche, le miel et les fruits sont bien assortis, la présence de sherry est indéniable, le miel est onctueux. Les grains de céréales trempées dans le miel montent en crescendo au fil des gorgées et les bouffées de fumées de tourbe s’accumulent aussi en strates à chacune des lapées. Le 3% d’alcool supplémentaire ajoutée à l’ancienne version fait toute une différence au final sur ce whisky. La finale est moyenne-courte, très portée sur le sherry et les céréales au miel avec une rétro-olfaction de fumée. J’aime la version revampée à 43% et pour le prix, intéressant de voir un HP en cours de maturation. Meilleur que le HP 10 ans mais n’a pas encore la maturité et l’équilibre du magnifique 12 ans.

Patrick 80%
Belle apparence, mais il y a un bug au niveau du contenu. Probablement qu’avec quelques points de pourcentage de plus au niveau du taux d’alcool, j’aurais un autre discours. Nez : Un beau mélange de miel, de poires, de mangues et une touche subtile de fumée de tourbe et de caramel. Bouche : Arrivée en bouche marquée par la fumée de tourbe, le miel et des fleurs. Le tout est complété par des notes épicées et poivrées. Un bel ensemble de saveurs ruiné par une texture en bouche très aqueuse et poussiéreuse. Finale : D’une longueur moyenne et fumée.

Martin 84%
Jaune pâle avec une goutte diffuse de rosé. Nez: L’orge fumée au bruyère classique de HP nous accueille dès le départ. Miel, fleurs blanches,bois et légers fruits. Un peu de sel marin complète le tout. Bouche: Mielleux, sucré et fruité à souhait. Le petit côté orge fumée nous rattrape rapidement, accompagné d’épices, de cuir et de bois sec. Finale: Très courte, sur une avalanche de cuir et d’épices. Trop courte, diront certains. Équilibre: Bravo à Gordon & MacPhail pour leur respect de la ligne directrice de la distillerie. On commence très fort au niveau du nez, mais l’expérience s’essouffle rapidement. À 90$ c’est surévalué!

Gordon & MacPhail Highland Park 1970-1995 Centenary Reserve 25 ans

40% alc./vol.

André 88%
Très fruité – sherry, prunes – et chocolaté, miel caramélisé rehaussé d’une bonne dose de tourbe épicée. La tourbe est volatile et s’évapore par contre rapidement. La bouche est un peu sèche et corsée malgré le maigre 40% d’alcool, les fruits sont toujours aussi présents, l’utilisation des fûts de sherry est évident, avec une pulsion de miel vraiment forte suivie d’un nuage de tourbe à forte intensité mélangée de raisins secs. La texture est légèrement diaphane mais le whisky s’accroche bien en bouche surtout le sherry des fûts. En finale de bouche il y a un passage de bonbons Certs éventé un peu bizarre qui débalance la progression du whisky en bouche. Finale de belle longueur porté sur les fruits et le sherry bien puissant, bonne longueur et satisfaisante sensation de miel un peu fumé au bois de fût de sherry.

Patrick 92%
Un excellent dram, j’aurais définitivement souhaité en avoir plus qu’un simple échantillon dégusté à l’aveugle. Encore, encore, encore!! Nez : plutôt sucré, avec un parfum de caramel torréfié et de fruits mûrs. Bouche : Wow! La texture en bouche donne l’impression d’un whisky assez vieux, avec de belles notes de caramel chaleureux, de fruits mûrs et d’épices à steak savamment dosés. Le tout repose dans un délicieux écrin de chêne. Finale : Longue et suave.

Gordon & MacPhail Highland Park 2006 Cask Strength

58% alc./vol.
Distillé le 22/06/2006, embouteillé le 19/02/2015 depuis les fûts #4284-4285-4286-4287.

André 86.5%
Qu’on se le tienne pour dit, il ne faut pas évaluer ce whisky en ayant en tête les saveurs traditionnelles de la distillerie. On est complètement dans un autre monde avec cette présentation. Un peu herbeux, un peu tourbé, mais agréablement vanillé et mielleux. Le nez est fin et raffiné, bien doux malgré le fort taux d’alcool. Les poires, le miel, la vanille. En bouche, décevant. En ressent bien la douceur des 1st fill bourbon cask mais cela aplanit l’ensemble un peu trop à mon goût et ligote les arômes les plus fines. Saveurs de vanille et de miel, les poires nappées de chocolat au poivre, bananes. L’effet de l’alcool s’exprime à travers la finale qui est soutenue, poivrée et épicée, ce qui relève l’ensemble du whisky et de ses saveurs. Un whisky bien construit mais beaucoup trop rectiligne et réservé dans sa palette aromatique. Les amateurs de whisky apprécieront mais les fans de Highland Park seront un peu perdus.

Patrick 86%
Un très bon dram, offrant la complexité et la balance typique d’Highland Park. Toutefois, un parfum un peu drabe lui fait perdre quelques points. Nez : Nez rappelant un whisky de grain, avec quelques notes de vanille et de fruits exotiques. Bouche : La fumée subtile d’Highland Park s’affirme dès l’arrivée en bouche, avec des notes savoureuses de miel. De belles notes florales et herbeuses complètent agréablement le tout. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 86%
Pâle et croquant comme un vin blanc d’été. Nez: Une fois les épices à l’avant-scène passées, on y découvre miel et crèeme, herbe et vanille. Très peu de bruyère habituelle de HP. Bouche: Texture d’une bonne lourdeur. Miel et épices nous servent de guide pour une tournée explorant bois de chêne et orge sucrée, en passant cette fois-ci par l’incontournable fumée de bruyère. Finale: Assez longue avec une intensité décroissante. Poivre, poivre et poivre. Équilibre: Un très bon whisky, mais peut-être un peu éloigné de la nature de Highland Park. Taux d’alcool modeste, mais effet brutal.

Gordon & MacPhail Highland Park 21 ans

56.1% alc./vol.
Distillé le 09-09-1992, mis en bouteille le 14-01-2014.

André 88.5%
Nez qui rappelle le HP Ice; Fruits tropicaux, bananes, ananas, toffee, caramel. Notes d’agrumes et de citron, avec une morsure d’épices et d’alcool. La bouche est fluide et offre une belle texture grasse et collante ; saveurs du nez qui maintenant s’expriment en bouche. Les fruits tropicaux et l’ananas en avant plan et ensuite mixture un peu acérée d’épices, d’alcool fougueux, un peu d’herbe verte et de bois de chêne, avec une finale très prononcée sur la tourbe terreuse, salée et poivrée. La finale est longue, je ne sais pas si je donne le crédit à l’alcool ou aux épices et au poivre mais l’ensemble est harmonieux et les saveurs diversifiées. Un Highland Park atypique mais qui a tout de même l’épine dorsale de la distillerie (le miel en moins).

Highland Park 10 ans

40% alc./vol.

André 82%
Étonnant un Highland Park si fruité et tourbé, une tourbe florale et parfumée au miel de bruyère. En bouche, les oranges et les poires, le sel en acteur de soutien, le taux d’alcool est bien effacé pour moi et la texture en bouche en souffrira. L’apport de la vanille et des amandes est intéressant mais l’ensemble est trop doux. Finale mielleuse avec rappel maritime, touche de citron. Un whisky entre le 12 ans et le 15 ans actuel, à mi-chemin entre le cozy 12 ans et l’estival 15 ans. Mais pour 10$ de moins que l’édition phare de la distillerie de 12 ans, je n’hésite même pas une seconde. À souhaiter que Highland Park nous fasse pas le coup des no age statement tout comme Macallan.

Patrick 88%
Nez : Tourbe florale et mielleuse, le tout étant délicat et robuste à la fois. Bouche : Une belle tourbe fumée, mielleuse et florale. Pointe de citrons. Finale : Assez longue pour un 40%, fumée, épicée et avec une touche de poussière. Balance : Ne serait-ce de la finale un peu poussiéreuse, il s’agirait de l’un des meilleurs rapports qualité/prix sur le marché. L’ensemble demeure tout de même un excellent dram de tous les jours, le dram parfait à servir à la visite qui ne connait pas vraiment le whisky, mais à qui on veut servir quelque chose de différent sans se ruiner. Je recommande.

Martin 83%
Le verre affiche une pâleur digne d’un chardonnay plus que typique. Nez: Un fond timide d’agrumes et de miel est discernable, mais ce qui frappe le plus reste un vent de gras de fondue au fromage, de religieuse collée au fond du caquelon, bordé de notes de fumée et de gazon. Bouche: Douceur et équilibre emblématiques de la distillerie. Amalgame envoutant de céréales sucrées sirupeuses et de rayon de miel avec un fond de bruyère et de tourbe. Finale: On flotte doucement sur un franc et langoureux vent de tourbe citronnée et gazonnée. Équilibre: Une expression de départ pas assez solide à mon goût pour la renommée et l’héritage de Highland Park. Dans mon livre à moi, le 12 ans reste une base plus équilibrée, et pour dix dollars de plus avec un voyage en Ontario en moins, la question ne se pose même pas. Ça reste tout de même une belle occasion pour initier un néophyte aux scotchs des Orcades.

Highland Park 10 ans Ambassador Cask #2

58.8% alc./vol.
Distillé en 1996 et embouteillé en 2006, fût #1071, 594 bouteilles.

André 89%
Sherry et cerises marasquin, orange, chocolat, miel avec un accent de noisettes. En bouche, superbe texture, puissant sur les notes de cerises (un peu déboussolant venant de Highland Park) et une bonne puissance d’alcool jumelé d’une touche salée asséchant l’ensemble très rapidement. Jumelé aux épices, la finale de bouche procure un effet assez singulier en s’accrochant exclusivement sur le dessus de la langue. Rétro-olfaction rectiligne sur les cerises marasquin. Un Highland Park inhabituel, puissant mais bien conçu.