Gavin D. Smith – Stillhouse Stories Tunroom Tales

Angels’ Share – 2013

Patrick 71%
Un ouvrage livrant une douzaine de témoignages d’histoires vécues par des gens ayant travaillés à différents postes dans l’industrie du scotch. J’aime particulièrement lire le soir, avant de m’endormir. Ainsi, la meilleure mesure pour savoir si un livre est ennuyeux est le nombre de soirées que je vais prendre pour en compléter la lecture. Normalement, un livre de 102 pages comme celui-ci me prends donc un gros maximum de 3 soirées… Mais ici, j’ai eu besoin de plus d’un mois! J’étais incapable de lire plus que 3-4 pages par soirée tellement la quasi-totalité des histoires étaient soporifiques (il y a quelques exceptions, mais elles demeurent des exceptions). Au point que je me disais que les gens qui partageaient leurs histoires, malgré qu’ils faisaient un travail hors du commun, avaient eu une vie plutôt morne et monotone. Enfin, à titre de comparaison, après avoir complété la lecture de ce livre, j’ai entamé la lecture d’un ouvrage de 600 pages sur la naissance du système de « Common Law » au Moyen-Âge en Angleterre, que j’ai complété en 3 soirées à peine (mais je n’en parlerai pas plus ici, ce n’est pas la place)!

Glenfarclas £511.19S.0d Family Reserve

43% alc./vol.
a famille Grant, propriétaire de la distillerie Glenfarclas, embouteillent une nouvelle cuvée ayant une signification toute particulière… Le Family Reserve 511.19 célèbre le 150e anniversaire de l’acquisition de la distillerie Glenfarclas par la famille Grant. Le 8 Juin 1865, John Grant avait acheté la distillerie pour seulement £511 et 19 shillings. Une copie de l’acte de vente original est d’ailleurs inclue avec chaque bouteille, ainsi qu’une note de George Grant qui explique l’importance de cette cuvée pour la famille Grant. Cette cuvée est issue d’un assemblage de 3 fûts entre 1970 et 2000 avec une prédominance de First fill Sherry butts, 2 Sherry butts et 1 Hogshead, afin d’incarner fièrement le profil des whiskies de la distillerie.

André 89%
Wow, quel nez. Fruits abondants, miel et toffee, une onctuosité presque maternelle, des saveurs définies, un sherry festif et approchable mais comportant aussi une complexité insoupçonnée et des d’adorables notes de chocolat. J’adore ce whisky, sa simplicité et la justesse de ses arômes et de son équilibre. La bouche est franche de par ses accents épicés qui sont en opposition avec la douceur cajoleuse du sherry et des amoureuses notes de miel chaud, de toffee et de chocolat au lait fondu. Émergent ensuite de cette couverture hétéroclite, de belles notes de raisins secs, d’orange et de cannelle. La texture est épurée et liquide mais les saveurs sont intenses et définies. La finale est sèche et fruitée, le sherry est en avant-plan, la rétro-olfaction épicée, gâteau aux fruits nappé de chocolat avec quelques nuances de miel. Sans être le whisky le plus singulier, ce Glenfarclas représente à la fois l’épine dorsale qui définissent la distillerie avec une touche de singularité. Belle présentation, juste et efficace.

Patrick 88%
Un superbe whisky pour célébrer l’anniversaire d’une distillerie pour laquelle j’ai le plus grand respect. Riche et savoureux, comme j’aime mes whiskys. Nez : Caramel fruité, sucré et riche. Le tout complété par du miel et de la vanille. Appétissant. Bouche : Sec et sucré, avec des épices délicates. Le tout avec des fruits, des noix et du chocolat au lait. Wow, j’aime. Finale : D’une surprenante longueur pour un whisky embouteillé à 43% et savoureuse.

Martin 80%
Nez: Toffee salé et fruits tropicaux. Agrumes, orge et miel. Cacao avec une touche de xérès qu’on ne voit pas à tous les jours. Certo et pâte de sel. Bizarre. Bouche: Xérès sale. Bois, caramel et épices. Sherry très astringent. Finale: Petit aspect métallique dérangeant, comme un peu sulfureux. Rétro-olfaction des céréales du new-make. Une vague amère. Équilibre: Un petit côté “écurie” vient mettre une grosse ombre au tableau de ce qui aurait été autrement presque exquis.

Glenfarclas 10 ans

40% alc./vol.

André 80%
Fraises déshydratées, glaze sur tarte aux fruits. En bouche savates rouges s’étirant sur une finale de canne à sucre brûlée et de chêne blanc sec.

Patrick 81%
Au nez, caramel et malt. Au goût, caramel très doux et intense, vanille et très légère épice brûlée. Finale très courte, mielleuse et un peu désagréable. Un whisky très doux, sucré, sans punch, facile à boire. Me rappelle lorsque j’étais jeune et que je prenais des cuillerées de caramel en cachette de ma mère. De bons souvenirs, mais pas quelque chose que j’ai nécessairement envie de renouveler.

Martin 83%
Ambré et cuivré tirant sur l’orangé dilué. Une expression d’entrée de gamme, mais également un sherry cask alléchant. Nez: L’alcool se tasse, une céréale sûrie apparaît. Cerise et fraises à la crème avec une sorte de miel parfumé aux fleurs. Un orge de qualité revient au second nez. Pas du tout désagréable compte tenu de ce que c’est. Bouche: Texture assez aqueuse quoiqu’agréable. Encore les fraises à la crème. Orge, shortcake, épices et miel. Fortement sucré, mais pour l’entrée de gamme, on peut difficilement chialer. Finale: Assez courte sur des notes de chêne, de céréales et de fruits. Étonnamment sèche. Équilibre: Un prix relativement honnête pour un single malt de cet âge. Se boit très facilement, mais sa finale over-sèche pour son caractère fruité extrême passe moins bien. Achetez-en une bouteille en SAQ Dépôt, mais pas une 2e.

RV 82%
Quelque chose qui goûte vraiment l’entrée de gamme. Cerise et quelque chose qui provient d’un cask, entre le sherry et le porto, mais aussi très fruité. L’arrivée sur la langue est encore plus sucrée en fraise et mascarpone mais aussi un peu piquante, suivie d’un petit sursaut d’essence de vanille. L’aftertaste de feuille de rhubarbe (qui sort assez longtemps après) n’est pas la meilleure sensation de finition.

Glenfarclas 10 ans – The Lorne Scots

40% alc./vol.
Pour souligner le 150ème anniversaire du Régiment canadien des Lorne Scots, Glenfarclas a créé trois scotchs de 8, 10 et 12 ans, représentants les 3 compagnies du Régiment (Peel, Dufferin et Halton). Ces scotchs étaient disponibles exclusivement à la LCBO.

André 84%
Les oranges et les fruits rouges, les pommes dans la tire qu’on nous servait à Beauce Carnaval, raisins secs. Le nez surprend de par le corps développé par les arômes malgré le vieillissement un peu trop écourté. En bouche, les saveurs habituelles livrées par la distillerie; raisins secs, oranges, prunes, le sherry, mais une texture diluée et un peu anonyme. Le nez était définitivement plus goulu que la bouche. Encore cette sensation de légère fumée en fond de bouche. La finale quant à elle est propulsée par les épices, le sherry est rond et féminin, n’offre malheureusement que les mêmes saveurs de la bouche. Légère sensation de jeune whisky aussi, un peu fringant et expérience prévisible. Point faible; la texture un peu trop diluée et liquide. Points forts; le prix, la bordée d’épices et l’ensemble de saveurs agréables.

Patrick 82%
Un bon whisky qui ne déplace pas les montagnes. Mais tout de même bon et plaisant à boire. Nez : Léger xérès, cassonade, vanille et agrumes subtils. Bouche : Bois frais, un peu de fruits et d’agrumes. Un peu trop dilué. Finale : Courte et sucrée.

Martin 85.5%
Nez: Un peu plus agressif au nez que le 8 ans, mais son caractère xérès est beaucoup plus présent. Dattes, raisins rouges, pelure d’orange et épices. Chêne mouillé. Bouche: Riche et sucré. Raisins et caramel, avec un petit côté frais et épicé. Sec et boisé. Finale: Sèche, moyenne et boisée. Un feu roulant réconfortant de poivre en grains nous accompagne jusqu’à la fin. Équilibre: Du beau bon pas cher. C’est la marche à suivre pour démocratiser encore plus les single malts.

Glenfarclas 105 – 20 ans

60% alc./vol.

André 88.5%
Deux pelletées de raisins secs… et encore plus… Raisins secs, gâteau aux fruits dans son jus. Le sherry est concentré et sans aucune ambigüité, c’est bold and thick, massif. Figues, pâte de fruits. En fait, le sherry est si puissant qu’il relègue bien des subtilités à l’arrière-plan. La bouche étonne tout de même de par sa douceur malgré son 60% d’alcool. Les mêmes saveurs du nez se retrouveront en bouche mais s’additionnent de chocolat noir un peu épicé. La texture est sirupeuse et goulue, très enrobant et longue en bouche. Il y a aussi une léger feeling poussiéreux en fond de bouche qui rappelle l’âge du whisky. Si tu n’aime pas le sherry, tu est définitivement cuit… Finale; Soutenue et fruitée, directe et franche. Ma Glenfarclas adorée, ma sherry butt, tu m’as servi toute qu’une volée alcoolisée.

Patrick 84%
Parfum de caramel fruité avec… Heu, une fausse note que je n’arrive pas à identifier. En bouche toutefois, aucune fausse note! Très chaleureux caramel épicé et fruité. La finale est moyennement longue et s’étire sur les épices. Un bon whisky, sans plus. Toujours est-il qu’il est très intense, mais qu’on sent très peu la force de l’alcool.

Glenfarclas 105 NAS

60% alc./vol.
Fondée en 1836 par un fermier, Robert Hay, la distillerie entra en 1865 dans le giron de la famille Grants…pour ne plus jamais en sortir ! John Grants, un riche éleveur de bétail, possédait déjà plusieurs fermes dans la région ; il acheta la ferme ainsi que la distillerie qui s’y trouvait afin de créer une sorte de lieu de repos pour les troupeaux et les gardiens qui les convoyaient des nombreuses fermes du Glenlivet jusqu’au marché d’Elgin ; les bêtes trouvaient là l’eau et le fourrage qui leur étaient nécessaires pendant que les hommes pouvaient reposer leurs jambes fatiguées du voyage et se requinquer à grands coups de dram !

André 88%
Forte attaque amadouée préalablement au nez par le sherry et le sucre. Présente par la suite un beau mélange de fruits secs (grandement influencé par les raisins secs) et de chocolat. La surprise est totale car l’alcool est très douce au nez mais explose en bouche. Finale interminable présentant une belle dualité entre la douceur du sucre allié de la générosité du sherry et le haut taux asséchant du 60% d’alcool. À ne surtout pas faire : y ajouter de l’eau, laissez le plutôt respirer plus longtemps afin d’en éveiller le bouquet.

Patrick 92%
Après avoir comparé, sent définitivement les Glosettes aux raisins ! Bref, nez chaleureux de raisins et chocolats, avec une touche d’amandes… En bouche, ce whisky est extrêmement chaleureux et pas uniquement à cause du taux d’alcool : raisins, épices, chocolat et caramel, chêne brûlé… La finale, persistante à souhait, nous laisse dans un état contemplatif, baigné par les effluves susmentionnées. Idéal pour l’automne, en particulier le soir, à l’extérieur, près du feu. Tout simplement excellent, j’espère que ce grand classique sera un jour disponible à la SAQ. Cette bouteille symbolise d’ailleurs mon évolution personnelle en termes d’appréciation des whiskys « cask strenght » : il y a 5 ans, je m’étais débarrassé de ma bouteille de 105 en la donnant à un ami. A l’époque, je trouvais le taux d’alcool trop fort pour y apprécier quoique ce soit. Toutefois, j’en ai racheté une bouteille l’an dernier que j’ai vidée plutôt rapidement tellement je l’aimais ! Définitivement mon Glenfarclas favori, un exemple à suivre pour toutes les distilleries !

Martin 91%
Témoignage roux et profond du sherry. Nez: Sous une couche de foin poussiéreux, on retrouve un univers de fruits rouges, de malt grillé, de vanille orangée et de chêne. Bouche: Franc et affirmé, ici on ne fait pas dans la dentelle. Fruits des champs, tarte à la crème, muscade, cannelle et gâteau au fromage. Épique. Finale: Dune bonne durée, elle nous emporte avec une belle chaleur épicée. Équilibre: Bien que la plupart des cask strength en valent la peine, celui-ci pousse le bouchon un peu plus loin, au grand plaisir de tous.

Kim 91%
Au nez : Pneus suaves, caoutchouc recouvert d’une couche de gaze trempée dans le sirop de vanille et les fleurs confites. L’alcool est tout de même assez présent. Au goût : Robuste dès la première gorgée! Sec au premier abord, il dévoile ensuite une rondeur et une richesse sucrées. Équilibre incroyable entre douceur et robustesse, une main de fer dans un gant de velours… ou est-ce l’inverse? Finale un peu trop sucrée à la longue par contre. Avec une touche de fumée en plus il serait parfait, mais on ne peut pas tout avoir. Un classique!

RV 88%
Une classe qui semble naturelle, contrairement à d’autres Speyside qui paraissent davantage parvenus. Raisin secs, et après avoir respiré, Glosette aux raisins avec un peu de crasse de dattes. Sans surprise, l’alcool est très fort en entrée mais la manière dont le raisin sec revient prendre sa place est tout un accomplissement. Et une fois l’alcool dissipé et la langue remise de son choc, on retrouve une pointe du chocolat qui recouvraient les Glosette.

Glenfarclas 12 ans

40% alc./vol.

André 88.5%
Superbes notes de sherry et d’épices. L’arrivée est à la fois vive mais aussi très ample (fruits confits, gâteau aux fruits) et généreux. La finale est d’une belle persistance et les épices s’accrochent interminablement en bouche et se jumèlent agréablement aux oranges confites et au beurre. Superbement bon et hyper abordable. Une belle découverte.

RV 81%
Speyside d’inspiration Lowlands? Nez assez unidimensionnel avec le malt et le raisin typique en harmonie, et un léger plastique comme dans certains Auchentoshan. On laisse tomber le malt en bouche, et le raisin devient plus sec, presque poussiéreux, mélange à de la farine brune. En finale, c’est tranquille – trop tranquille – avec le son d’un raisin qui semble fort, mais retentissant d’un party à des kilomètres plus bas.

Patrick 85%
Nez de malt chauffé qui fait ressortir quelques épices et une touche de fruits confits. En bouche, vanille, épices boisées, raisins et fruits confits. La finale malheureusement, part en poussière… Elle en effet plus courte que celle de la bière blonde que j’ai bue juste avant ! Agréable, bien équilibré si ce n’est de la finale un peu trop courte. Quand même un bon rapport qualité/prix, les single malts de qualité à 60 $ se faisant de plus en plus rares.

Glenfarclas 12 ans – The Lorne Scots

43% alc./vol.
Pour souligner le 150ème anniversaire du Régiment canadien des Lorne Scots, Glenfarclas a créé trois scotchs de 8, 10 et 12 ans, représentants les 3 compagnies du Régiment (Peel, Dufferin et Halton). Ces scotchs étaient disponibles exclusivement à la LCBO.

André 85%
Le pouvoir du sherry, accentué par un petit 3% d’alcool supplémentaire en bonus. Nez d’une belle volupté, bien fruité et épicé. Mêmes saveurs usuelles; raisins secs, gâteau aux épices, prunes. Franc et direct. La bouche à beaucoup plus de tonus que l’édition de 10 ans, les raisins sont plus présents et l’alcool plus ressenti, le sherry, les pommes rouges, sensation un peu tannique apportée par le xérès, chocolat noir, oranges. La finale est moyenne en longueur, la texture est agréable, mais les saveurs variées; oranges, sherry et une belle poignée d’épices. Dans le style, ce whisky est simple mais relativement bien construit, pour amateurs de sherry avertis.

Patrick 84%
Un bon scotch de tous les jours, savoureux, mais un peu trop léger par rapport à ce que Glenfarclas sait offrir. Nez : Beau xérès fruité et sucré avec un peu de chêne. Bouche : Beau xérès épicée et fruité, avec un peu de vanille et de bois brûlé. Finale : D’une longueur moyenne et marquée par le xérès.

Martin 88%
Nez: Un sherry beaucoup plus goulu et mature. Riche et foncé. Dattes, orange sanguine et raisins Sun-maid. Cassonade et chêne sec. Bouche: Texture ample et sirupeuse, soyeuse et feutrée. Raisins juteux, dattes, orange, muscade et poivre en grains. Caramel crémeux. Finale: Longue et chaude, sèche et boisée. Les épices du xérès nous accompagnent jusqu’à l’horizon. Équilibre: Un solide sherry cask à un prix raisonnable. Dommage que ce ne soit qu’une exclusivité ontarienne. Scandale!

Glenfarclas 12 ans Bottled exclusively for Calgary Co-op

57.1% alc./vol.
Lot No. 21.07.20

André 85%
Raisins secs trempés dans le chocolat au lait, presque des notes de Glosettes, le sherry est intense mais bien équilibré et livre aussi un bon taux de sucré adoucissant le taux d’alcool. En bouche; Raisins mauves et prunes, cerises noires, oranges, légère morsure tannique et une touche de caramel chauffé complète le tout. C’est prudent comme présentation mais ça a le mérite d’être bien livré. La texture demeure tout de même grasse et nappe bien la bouche. Finale plus relevée, l’alcool frappe sournoisement, pommes cireuses, fruits rouges divers, cerises noires et beaucoup de gingembre.

Patrick 90%
Wow! Les gens de Calgary ont eu la main heureuse! Ou plutôt, je souhaite que Glenfarclas en fasse un produit régulier! Un whisky très classique, mais réalisé avec brio. Nez: Un parfum vraiment alléchant de chocolat au lait, de caramel, de fruits mûrs et de vanille. Classique et superbement efficace. Bouche: De beaux gros fruits mûrs et du chêne brûlé, un peu de chocolat au lait, de la vanille et une discrète touche de chêne épicé. L’ensemble est tellement doux qu’un ne saurait jamais présumer de la force de l’alcool. Finale: D’une belle longueur, marquée par les fruits mûrs, le caramel et une goutte de chocolat au lait.

Martin 88%
Nez: Caramel, fruits, chocolat et vanille. Le degré d’alcool se laisse deviner aisément. Les tannins du fût sont aussi au rendez-vous. Bouche: Cerise noire, gingembre, orange et raisin. retour du chêne et du chocolat, vraiment pas trop agressif, du moins comparé à mes attentes. Texture quand même agréable. Finale: La dite texture laisse les saveurs flâner en bouche bien longtemps. Caramel, fruits rouges et cire d’abeille. Équilibre: Un beau cask strength, un autre embouteillage impossible à obtenir.

Glenfarclas 15 ans

46% alc./vol.
Ce Speyside est vieilli dans des fûts ayant contenu du sherry.

André 89.5%
Baiser de fruits secs, sucre brûlé caramel écossais. Bouche à saveur de raisins secs, de rhum fortement sucré. La finale change le ton par ses épices et offre une longueur très surprenante. Vraiment bien et un rapport qualité-prix comme il reste fort peu.

RV 82.5%
Glenfarclas avec un masque de bois qui cache trop ses traits caractéristiques. Au nez, on replonge encore dans le raisin sec, cette fois-ci davantage boisé, avec peu d’essences mais beaucoup de tannins. Il tarde à livrer en bouche, et goûte davantage les feuilles que les raisins. La finale est dans le même équilibre, mais je suis tiraillé entre les belles notes de bois et le fait que le raisin n’est pas assez fort. Mais bon, puisqu’en aftertaste le raisin se détecte un peu, je ne peux pas le trouver mauvais, mais il aurait pu être meilleur. Honnête, un peu trop dispendieuse mais vaut la peine d’être essayée.

Patrick 88%
Huileux et enrobant, bien balancé. Tout y est, un nez où perce la fumée et la tourbe à travers une dominance de sherry et les fruits confits. En bouche, le sherry prend beaucoup de place et la fumée suit pas loin derrière. Texture agréable et bonne persistance. Jamais déçu par ce scotch.