Orphan Barrel Rhetoric 24 ans

45.4% alc./vol.
Distillé à la Distillerie Bernhein et entreposé à la distillerie Stitzel-Weller. Mash bill 86% corn, 8% malted barley, 6% rye.

André 86%
Après un quart d’heure passé dans le verre à s’aérer, intenses notes de bois brûlé au nez qui est licoreux et livre de savoureuses effluves de réglisse fraiche et de cerises noires dans leur jus. Un peu plus tard, cassonade et caramel, bois crâmé, cannelle et anis. Bouche à la texture ronde et cireuse, cerises noires, cannelle et anis, bois calciné, réglisse, pommes caramel, fruits rouges. Finale de pommes caramel saupoudrées de poivre, de cannelle et d’anis. Rétro-olfaction de bois brûlé. Un peu rectiligne côté saveura mais au moins ça a le mérite d’être bien présenté et pas dominé par le bois.

Patrick 85%
Un très bon whiskey, avec beaucoup de bois mais le tout est très bien balancé. Nez: Un parfum sucré avec de la cerise, du bois avec encore un peu de sève et du caramel. Bouche: Du bois sec, du charbon de bois, de la cassonade et un peu de cerise. Finale: D’une longueur moyenne, boisée et avec quelques noix.

Martin 85%
Nez: Maïs séché et bois grillé, cerise et vanille, le tout chapeauté par un poivre blanc assez intense. Un peu de réglisse noire et de caramel tentent de percer. Bouche: Bois et vanille, miel et cerise. La texture semble un peu aqueuse pour un whisky de cet âge. Le poivre et la cannelle nous ramènent à l’ordre. Finale: Un peu de gomme balloune et d’anis, la planche de chêne brûlé est toujours omniprésente. Équilibre: Quand même bien construit, je ne peux pas me plaindre sur la charpente de cet embouteillage, à l’exception près que j’aurais aimé y voir une texture plus enveloppante.

Orphan Barrel Rhetoric 21 ans

45.1% alc./vol.
Distillé en 1933 à la Distillerie Bernhein et entreposé à la distillerie Stitzel-Weller.

André 82%
Bois brûlé, réglisse et pomme caramel, cèdre rouge, chandelle de cire, clou de girofle, épices des Caraïbes, touche de solvant à peinture. La bouche est remplie de cerises noires, grosses notes de bois carbonisé, très poivrée et épicée aussi, caramel brûlé. Je suis étonné que le bois brûlé ait autant monopolisé la bouche. J’espérait quelque chose de beaucoup plus doux et raffiné. La texture est elle aussi decevante, diluée et sans côté gras ou huileux. Finale moyenne en longueur, relevée par les épices et le poivre, réglisse et bois calciné.

Patrick 84%
Un bon whiskey, et sans grande surprise compte tenu de son âge, plutôt boisé. Nez: Du chêne sucré, du cuir, un peu de vanille, une touche de caramel et une goutte de miel. Bouche: Beaucoup de bois sec et brûlé, une bonne dose d’épices et du chocolat noir. Finale: D’une longueur moyenne, et bien boisée.

Martin 85.5%
Nez: Le caramel chauffé et le bois carbonisé sont les premiers arômes qui nous prennent d’assaut. Poivre noir, rhum, sucre brun et fruits secs. Bouche: Maïs lointain, vanille et bois brûlé. Sucre en poudre et eau d’érable. Poivre et cannelle en puissance. Le bois fait un retour en fin de bouche. Une bonne montagne russe de saveurs intenses. Le degré d’alcool parait plus fort qu’en réalité. Finale: On redescend un peu du nuage, tranquillement sur la planche de bois brûlé, avec les fruits secs, la cerise, la vanille et le maïs. La sécheresse en bouche domine è la fin. Équilibre: Un bourbon à première impression bien agréable, ou à dominance de chêne, mais aussi avec de belles saveurs sucrées et fruitées. La finale laisse un peu sur notre appétit, surtout avec les attentes élevées que peuvent être attendues d’un whisky de cet âge. Je ne cracherais pas toutefois sur une bouteille.

Orphan Barrel Forged Oak 15 ans

45.25% alc./vol.
Forged Oak a été trouvé en fouillant dans les rickhouses historiques de la distillerie Stitzel-Weller. Ce Kentucky Straight Bourbon Whiskey a passé 15 années dans des fûts de chêne blanc américain bousinés. Mashbill composé de 86% Corn, 8% Malted Barley, 6% Rye.

André 88%
Nez rempli de gros fruits rouges juteux, tarte aux pommes, planchette de cèdre rouge, caramel. La bouche est douce et souple, très agréable. Cèdre rouge, bois brûlé, crayon de cire, tarte aux pommes et cerises noires, cannelle, fruits secs, accompagné d’une tonne de poivre. Finale de bonne longueur, sur le poivre, les fruits rouges et le bois brûlé.

Patrick 82%
Un bon bourbon, mais qui semble avoir été trop dilué. Bref, c’était parti pour être un beau feu d’artifice, mais il s’est mis à pleuvoir. Nez: Un parfum me faisant presque penser à un whisky canadien, avec une bonne dose de caramel et de cassonade. De belles notes de cerises nous rappellent toutefois qu’il s’agit bel et bien d’un bourbon. L’ensemble baigne dans le jus d’alcool de maïs bien sucré. Bouche: Le nom du whisky prends ici un peu plis de sens avec du beau bois légèrement épicé. Le tout est accompagné des arômes détectés au nez, cerise, cassonade, caramel et maïs. Finale: Un peu courte pour un bourbon de cet âge, avec le bois qui y est un peu plus marqué.

Martin 88%
Nez: Maïs et quartiers de pommes mijotés dans la cassonade et la vanille. Bois et touche de cerise noire. Bouche: Texture cireuse et huileuse, maïs, paille et vanille arrivent au galop. Fruits séchés, épices et chêne brûlé. Finale: Bien épicée et poivrée, notes de bois, de cerise et de maïs séché. La texture cireuse s’étire agréablement ici. Équilibre: Belle expérience que ce bourbon qui de par son mashbill pourrait être considéré comme un corn whiskey.

Peter Krass – Blood & Whiskey – The life and times of Jack Daniel

Wiley 2004

Patrick 86%
Fans de Jack Daniel, ce livre est un must pour vous! Relativement plaisant à lire, il regorge d’informations et d’anecdotes intéressantes qui sauront vous transformer en érudit lors de vos soirées arrosées, ou comme pour moi, vous servir de référence inestimable lorsque viendra le temps d’en parler en public (quoique, je ne me gêne pas pour citer certains passages du livre lors de soirées arrosées). Vous comprendrez pourquoi Jack Daniel est l’un des américains les plus célèbres au monde (même si finalement, personne ne le connait vraiment), et vous souhaiterez même avoir la chance de partager un verre avec lui!

Nicholas Morgan – A Long Stride – the story of the World’s No1 scotch whisky, Johnnie Walker

Canongate 2020

Patrick 78%
Ouf, ça m’a pris 2 mois pour passer au travers! Un livre probablement intéressant pour les gens qui travaillent chez Diageo, mais sinon, on s’en tient beaucoup plus à une histoire corporative qu’autre chose. La plupart des anecdotes sont tirés des archives corporatives (ont été révisées par un comité corporatif), avec tout le côté soporifique que cela implique. Pourtant, dans un monde tel que celui de Johnnie Walker, il est surprenant qu’aucune anecdote amusante ne soit arrivée en 200 ans d’histoire. Il aurait été si facile de contacter les descendants de ces héros du whisky pour récolter ces « histoires de famille » qui auraient rendu le livre intéressant… Bref, oui, ce livre m’a appris bien des choses, mais pas suffisamment pour que ça vaille l’effort. Un livre qui n’est malheureusement pas à la hauteur du whisky dont il conte l’histoire.

Forty Creek Limited 2021 Edition Master’s Cut Cask Strength

48.5% alc./vol.
Assemblage de whisky de blé, maïs et seigle, redistillés et vieillis pendant 5 ans en fut Ex-Bourbon casks & Refill Casks.

André 89%
Nez pas mal neutre au départ, on laisse respirer 5-10 minutes… Au nez, planchettes de bois de cèdre trempées dans le sirop d’érable et saupoudrées de cassonade, réglisse, fruits et céréales séchées. La bouche est plus relevée, alcool et épices aidant. Oranges, anis, céréales baignant dans le sirop d’érable, cassonade et réglisse, poivre moulu, toffee et noix. J’adore l’apport des différentes céréales avec leurs profils aromatiques distincts allié au boost d’alcool pas trop intense. Finale un peu courte sauf pour les notes de céréales séchées et de cannelle, le tout contre-balancé par les notes sucrées de vanille, sirop d’érable et de cassonade. Superbe Canadian whisky dans la plus pure tradition aromatique. Cela nous réconcilie d’avec les dernières parutions douteuses de la distillerie.

Patrick 83%
Ça, c’est un whisky que je rêvais de découvrir depuis longtemps. Quoique mes attentes aient été un peu déçues, ça demeure néanmoins un bon whisky. Mais bon, le Barrel Select est vraiment meilleur et ce, à une fraction du prix! C’est à se demander pourquoi ils ne nous ont pas simplement offert un Barrel Select Cask Strength, ça aurait été si simple! Nez: Le beau parfum de céréales mélangées que j’aime tant de Forty Creek, avec du blé, de l’orge et du seigle. Le tout accompagné de discrets fruits champs et d’une goutte de vanille. Bouche: Une bonne dose de maïs vient ici s’ajouter au mélange blé-orge-seigle que j’avais détecté au nez, mais les épices du seigle semblent ici vouloir dominer la partie. Le tout est complété par de belles notes de bois sec et porté par une belle texture huileuse. Le tout manque toutefois cruellement de balance. Finale: D’une belle longueur, boisée et épicée.

Martin 81.5%
Nez: Un peu fade au départ, il faut lui laisser le temps de s’ouvrir. Céréales, eau d’érable, fruits rouges, épices et touche de chêne. On sent le degré d’alcool même s’il ne tente pas de nous arracher le nez. Bouche: Fruits rouges, touche de caramel et de vanille. Les céréales du canadian whisky y sont. Un peu d’épices. Pas vraiment de feu roulant. Finale: On retrouve quelques belles qualités ici. Les grains canadiens, le bois, la cassonade et la fumée épicée semblent superbement bien se marier ici. Équilibre: Bien décevant pour une édition limitée annuelle. On manque de colonne au nez et en bouche, la belle finale ne pouvant faire tout pardonner. Sans être un mauvais whisky, on nous a habitués à mieux. Un « cask strength » à seulement 48% ça devrait faire lever des petits drapeaux. Il faut croire que la passion est partie de chez Forty Creek par la même porte que John Hall.

Dillon’s Three Oaks – Batch #3

43% alc./vol.

Patrick 79%
Un beau rye plutôt jeune… Quelques années de plus, quelques % d’alcool de plus, et ça pourrait devenir vraiment intéressant. Nez: Un beau parfum de seigle subtilement fruité, avec quelques herbes fraîches pour agrémenter le tout. Bouche : De grosses épices intenses, du chêne, des fruits des champs frais et discrets et une bonne dose de new make. Finale : D’une belle longueur, avec un beau mélange de céréales grillées et de new make.

Hunter Laing’s Old & Rare Ben Nevis 15 ans

58.6% alc./vol.
Distillé en juin 1998 et embouteillé en avril 2014. Bottle 286 of 360.

André 87%
Prunes et cerises noires intenses, grains de café trempés dans le chocolat noir, un brin de cassonade. Le whisky gagne grandement à respirer afin de calmer les ardeurs du xérès hyper compact, presque pâteux. Superbe texture en bouche, très ronde et pulpeuse. Le xérès est intense mais bien contrôlé, les épices filtrent doucement au travers cet édredon de fruits tissé très serré. Les mêmes notes de chocolat noir et de café expresso reviennent également en bouche, xérès pâteux, fruits secs et une touche de soufre qui ouvre la finale soutenue par des notes de poivre et d’épices bien relevées.

Patrick 89%
Un gros scotch d’une rare intensité. Le xérès y est tellement puissant, que je suspecte que le fût n’était pas tout à fait vide lorsqu’on y a versé le whisky ! Nez : Un envoûtant parfum de xérès bien fruité et sucré, avec du chocolat au lait et de la vanille. Très alléchant ! Bouche : Du xérès très intense et très chaleureux, avec des fruits très mûrs et un peu sucrés, de la viande grillée, du bois brûlé et un peu de chocolat noir. L’ensemble est presque astringent. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Martin 86%
Nez: Un caractère plus qu’affirmé. Gros xérès poussiéreux, presque rance. Raisins secs, bois et ballot de foin. Vanille, poivre et chocolat. Attirant certes, mais avec une mise en garde dictée par la puissance de son fût et de son degré d’alcool. Bouche: Un peu cireux. Caramel et cerise, poivre rose et chêne sec. Avalanche de fruits rouges et de tannins secs. Le xérès est un peu surpuissant à mon goût ici. Finale: Les mêmes saveurs qu’en bouche nous présentent un ballet semblable ici, malgré que je me retrouve agréablement surpris devant la subtilité de son taux d’alcool. Équilibre: Un cask strength qui pique la curiosité, mais qui tombe un peu à plat pour moi devant l’exubérance de son côté sherry.

Ben Nevis 10 ans (embouteillage 2016)

46% alc./vol.
Marqué 46.5% par la SAQ. Bottled circa 2016.

André 92%
Beau nez équilibré. Cosses d’oranges et de sherry pompeux, caramel, lilas, gâteau aux fruits. Je suis conquis! En bouche… WOW! Des notes de parmaviolet que l’on retrouve dans les vanciennes éditions de Bowmore, des fraises et des cerises, fruits secs, bois humide et une petite pointe de fumée hyper discrète, gomme savon, pâte de fruits, caramel. Douce finale sur les fruits séchés, les cerises, framboises et violettes. Vraiment surpris et désorienté par cet embouteillage, singulier et hors-norme, d’une distillerie que je n’affectionne pas normalement.

Patrick 88%
Un très bon whisky très plaisant à boire dont la complexité est d’un niveau que j’ai rarement vu dans un scotch “régulier “. Nez: Un superbe parfum complexe mais aussi tellement typiquement “scotch single malt”: Une discrète pointe de fumée, du malt sucré, du bois frais, de la vanille et quelques fruits mûrs. Bouche : Pas de surprise par rapport à ce que j’avais senti au nez, mais avec une note de bois brûlé en plus. Finale : D’une longueur moyenne, épicée, légèrement fruitée et avec un soupçon de viande grillée.

Bruichladdich The Classic Laddie – Scottish Barley – Embouteillage 2020

50% alc./vol.
Embouteillé le 22 octobre 2020

Patrick 88%
Un très bon whisky, simple et efficace – Superbe, j’aime, un vrai whisky de soif! Nez: Un beau parfum de malt sucré, avec une bonne dose de vanille et de fruits tropicaux. Alléchant ! Bouche : Du chêne brûlé et épicé, des fruits tropicaux, une note florale et un peu de vanille. Le tout porté par une belle texture huileuse. Simple et efficace. Finale : D’une belle longueur, épicée et chaleureuse.