Ardbeg Anamorphic

48.2% alc./vol.
Maturation en Ex-Bourbon cask ayant eu un bousinage de type “high mocha”.

André 72%
Très douce tourbe chocolatée au nez, zeste de citron, herbe verte et épices à chili, poivre concassé. En respirant, le tout est remplacé par des notes de légumes verdâtres bizarre et de caoutchouc brûlé. La bouche est épurée et diluée, grandement influencée par des notes de plastic chinois cheap brûlé et d’éléments verdatres bizarre mélangé de gras de bacon cramé sur le bbq, de vanille et de chocolat. Plus j’enligne les gorgées, plus c’est bizarre. La texture est moche et sans vie. La finale est remplie de plastique et de fumée phénolique retenue. Déception et mauvais amalgame de saveurs, texture très ordinaire. Ça me laisse plus Amorphe qu’Anamorphic. Heureux de ne pas avoir payé pour une bouteille.

Patrick 65%
Quelle déception ! Du vrai vol que ce whisky! Un whisky que je trouve plus infect de gorgée en gorgée. Moi qui est autrement fan d’Ardbeg, je n’en revient pas d’avoir payé plus de 200$ pour ça.  Les gens d’Ardbeg tiennent leurs fans pour acquis et ça paraît, car une compagnie qui respecte ses clients n’aurait jamais osé vendre ce produit sous son propre nom.  Nez : Un parfum marqué par des notes de caoutchouc brûlé, de fumée de tourbe chimique, de l’anis, des artichauts et  un soupçon de vanille. L’ensemble m’a fait dire “oh oh..”  Bouche : La fumée de tourbe saline est ruinée par le caoutchouc brûlé et les artichauts. Les piments épicés ne contribuent guère à réchapper l’ensemble. OMG. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par des notes de produits chimiques impropres à la consommation humaine. 

Kim 68%
Poivrons vert, goudron de houille, savon noir et notes salinent rivalisent pour l’attention de mes récepteurs olfactifs. Ouf, une cavalcade de saveurs en bouche. Tentons de les décortiquer : première vague sucrée sur le bout de la langue, rapidement chassée par la puissance de l’alcool qui, malheureusement, envahit un peu trop. Restent des notes de torréfaction et de noix rancies. Sans être abominable, il n’est pas très agréable non plus.

Ardbeg Anthology: The Harpy’s Tale

46% alc./vol.

Patrick 90%
Un beau gros whisky complexe et savoureux, porté par une belle texture. Bon, 275$ (ou plus) pour un whisky de 13 ans, je ne peux pas me dire impressionné par le rapport qualité-prix. Nez: La délicieuse fumée de tourbe maritime d’Ardbeg, huileuse, avec quelques agrumes et une touche de crème brûlée. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, on retrouve toujours au premier plan la fumée de tourbe maritime d’Ardbeg, du chêne et de discrets fruits tropicaux. Finale: D’une belle longueur, marquée par la fumée, le sel et de l’huile. 

Kim 88%
Humer ce whisky, c’est me projeter enfant, à errer entre les piles de pneus neufs du Canadian Tire. Viennent ensuite des baies rouges et des souvenirs, plus matures ceux-ci, de mezcal bien rustique. Au goût, j’ai un mélange d’épices rappelant le ras-el-hanout, puis arrivent des cerises noires, des tranches d’oranges caramélisées et du miel presque brûlé. J’ai l’impression d’assister à une valse de saveurs qui s’accordent et se complimentent les unes les autres.

Ardbeg Arrrrrrrdbeg! Committee Release

51.8%
Maturation en Ex-Rye casks.

André 87%
Crissement diffuse comme nez de Ardbeg même si l’on saisi l’épine dorsale de saveurs assez rapidement. Poires et bananes flambées sur le feu de camps, oranges et citron, tourbe avec une sensation de craie ou de poussière de pierre bizarre. La bouche est étonnamment douce pour le taux d’alcool présenté. Cendre froides, citron, jus de poires en conserve, ananas, camphre, grains de poivre trempés dans le miel. Petite pointe iodée en finale de bouche, bien nichés dans l’édredon de tourbe citronnée et de jus de salade de fruits. Pour être franc, je cherche l’apport du rye cask… Comme éloge du passage de Mickey Head à la tête de Ardbeg, j’aurai opté pour une nouvelle version Supernova ou un whisky beaucoup plus singulier. Mickey aura laissé sa trace pour beaucoup plus longtemps qu’au bottling en son honneur. Ceci étant dit, ça se boit très bien, même par une journée de canicule à +30 degrés, ça en est presque rafraichissant.

Patrick 90%
Un superbe whisky, j’adore le mélange de la fumée d’Ardbeg et les épices du rye. Nez: Un délicieux parfum de… bananes fumées ?! Avec du caramel et de discrètes épices venant du seigle. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la fumée et le sel sont accompagnés de belles notes épicées et d’une touche de caramel et de discrète vanille. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Kim 82%
Plutôt hermétique au nez, ce qui est étrange pour un Ardbeg. J’y décèle cependant des notes de caramel, de bois et de noix de coco très grillée. Aurais-je affaire à un affinage en fût de salade de fruits? C’est l’impression que me laisse la première gorgée. Celle-ci est d’ailleurs un peu aride, mais mes papilles se résignent plutôt bien à cet abordage. Si ce Arrrrrrrdbeg est un pirate, c’en est un plutôt coloré! Sympathique, mais sans plus.

Ardbeg BizarreBQ

50.9% alc./vol.
Mélange de whiskies provenant de maturation en 3 types de fûts: double charred oak casks, toasted Pedro Ximénez sherry casks et barbecue casks (heavily charred casks, custom made using an old-fashioned brazier). Collaboration entre Dr Bill Lumsden de Ardbeg et DJ BBQ (aka Christian Stevenson).

André 89%
Ode au bacon sauté dans le sirop d’érable. Nez costaud et sucré, fumée de tourbe terreuse, fruits rouges séchés, zeste de citron, oranges, caramel, chocolat au poivre et cannelle. Le côté médicinal de la distillerie n’est pas trop prononcé en bouche qui offre beaucoup de corps avec une dose appréciable d’épices. Charcoal, sirop d’érable, caramel, cerises et citron, cannelle, beaucoup de poivre et ananas flambés sur le bbq enrobés d’une fumée de gras de bacon brûlé. La bouche est musclée et épicée, avec une finale cendreuse et de charbon de bois poussiéreux et de puissantes tonalités terreuses.

Patrick 93%
Un superbe whisky riche et complexe, qui présente tout ce que je m’attendais et plus encore! Nez : Un riche parfum de fumée de tourbe huileuse, de viande rouge brûlée avec une pincée de sucre. Bouche : Porté par une belle texture, j’y retrouve d’abord du sel, puis de la fumée graisseuse, du steak épicé, une pincée de cannelle et une discrète note de fruits mûrs. Finale: D’une belle longueur, huileuse, fumée et salée.

Kim 86%
Au nez, il se révèle étrangement brioché, beurré et rond, avec des notes d’écorces d’orange confites, un profil que je n’associe pas habituellement à Ardbeg. Bien agréable à boire, il offre des saveurs de noix rôties, de pain brioché, et de poivre noir, avec une légère astringence.

Ardbeg Fermutation Committee Release

49.4% alc./vol.
Distilled 2007, Bottled 2021, 8000 bottles.

André 87%
Tourbe verdâtre au nez, très diffus comme présentation. Iodé et maritime à la fois, raisins verts et menthol puis herbe verte fraîchement coupée et citron, pitch a toiture et goudron chaud. Malgré des flaveurs relativement prononcées, la présentation générale est douce et presque feutrée. Comme l’annoncait le nez, la bouche est presque réservée, très douce et la texture gourmande. Herbe verte coupée, eucalyptus, bananes, oranges et citron. Le tout est nappé d’iode et de douce fumée feutrée. La finale est relativement courte sur des notes d’ananas, de bananes et de citron, dans un esprit maritime et légèrement sale et crasseux. Est-ce bon? Oui, c’est vraiment bien sans être exceptionnel. Mais… À 400$ la quille pour une erreur de production??? Really? C’est un peu comme si on faisait payer le consommateur pour de la job qui a mal été faite… Un peu opportuniste. Échanger un échantillon pour y goûter oui mais se faire avoir et en redemander, no way.

Patrick 91%
Un superbe Ardbeg, complexe, savoureux et superbement balancé. Bon, pas au point d’accepter de payer 400$, mais disons que pour le tiers du prix, ça serait super. Nez: De la fumée de tourbe, avec une petite pointe de malt sucré et un bouquet fleurs aromatiques. Bouche : Encore de la délicieuse fumée de tourbe poivrée et surtout salée, avec des notes florales, sucrées et maltées. Savoureux !  Finale : D’une belle longueur, fumée, sucrée et légèrement épicée.

Kim 85%
Quelle gourmandise au nez! Popcorn au beurre, abricots séchés, key lime pie, que d’étranges mais délicieux arômes. En bouche il révèle des touches de poivre, un profil légèrement tannique et une petite vague de caramel en mi-parcours. Intéressant.

Ardbeg Hypernova Committee Release 2022

51% alc./vol.
Le Ardbeg le plus tourbé, à 170ppm.

André 88%
Tourbe citronnée et herbeuse au nez, relativement doux dans l’ensemble. Terreau d’empottage, sel de mer, tourbe phénolique citronnée et de céréales maltées, viande fumée à la limite. La bouche est dominée par les enbruns maritimes, le sel de mer, le camphre et les notes de fumée de tourbe s’échappant des cheminées des maisons lors d’une journée à la température tourmentée, réglisse noire et poivre. La texture quant à elle est finement liquide mais le whisky supporte agréablemen bien l’alcool malgré tout. La finale est mentholée, poivrée et salée, hyper-nova longue et légèrement sèche. Je suis un peu refroidi par les 300$ balles demandées pour le rendu général, mais bon en tant que victime du marketing de la distillerie, je m’en suis tout de même procuré une bouteille. Guilty, I know…

Patrick 91%
Un whisky qui livre la marchandise, même si les attentes étaient élevées. Nez : De la belle fumée de tourbe riche, fraîche et intense. J’y détecte aussi de discrètes effusions florales et une pincée de sucre. Bouche : Oh, miam! De la grosse fumée de tourbe intense et raffinée comme seul Ardbeg sait en faire. Par “raffinée”, je veux dire que celle-ci vient avec des fleurs, du chocolat noir, des amandes et un peu de terre sèche. Finale : D’une belle longueur, fumée et florale.

Kim 90%
Promenade en bord de mer, lors d’une fraiche journée d’automne, évoquée par les arômes de varech iodé, d’embruns salins et une pointe de fumée, comme si on avait allumé un feu de bois de grève pour se réchauffer en grignotant une pomme bien fraiche. Dès la première gorgée, j’aurais envie d’en mettre une goutte dans une huitre. C’est bien entendu tourbé et iodé, mais tellement bien dosé, avec une pointe de sucre, qui cède lentement sa place à des pommes et des poires pochées. Miam.

Arran 14 ans

46% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de sherry de premier et deuxième remplissage.

André 88%
Simple mais tellement bien équilibré. Nez fruité (pêches, pommes poêlées dans du beurre. Plus rond que le 10 ans, hyper léger, une touche de brûlé et des notes typiques de la distillerie Arran, calmées par le sucre des fruits et du baril de bourbon. Finale étrange aux arômes d’épices et de bananes sucrées. Une étonnante surprise.

Patrick 87%
Céréales chauffées baignant dans un bain de xérès. Au goût, la saveur de chêne brûlé est proéminente, avec un soupçon de vanille, de sel et d’épices. Le tout est enrobé par un xérès assez agréable. Bien équilibré, plaisant en bouche, rien de révolutionnaire mais parfait pour les froides soirées d’automne où l’un veut simplement un dram pour se réchauffer.

Martin 85.5%
Jaune pâle au point d’y voir de la tourbe ou un fût de bourbon, avec de douces jambes pas trop pressées. Nez: Orge et herbe classiques de la distillerie. Sucre doré avec un peu de citron. Crème et vanille. Bouche: Jolis fruits, épices et réglisse rouge. Une touche de caramel et de chocolat blanc accompagne un drôle de sel marin. Finale: Sucrée et épicée, sur un lit d’agrumes, voire même d’ananas tranché. Belle longueur. Équilibre: À la hauteur d’Arran, malgré qu’il aurait été bien d’y retrouver un peu plus de complexité.

Kim 80%
Au nez, doux caramel sucré, marmelade et vernis à ongle, un mélange étrangement invitant. En bouche il se révèle beaucoup plus sec, avec une attaque sur le bois très vive, presque rough. Quelques notes herbacées de foin sec s’ajoutent ensuite. Malheureusement il manque un peu de complexité, de profondeur.

RV 88.5%
Revenir à la source peut se révéler un très beau voyage. Au nez, le grain à peine acide marque le début d’un scotch peut-être un peu trop apprivoisé. Par contre, en bouche le grain se retrouve brûlé mais avec parcimonie. En finale, le grain se raffine et se termine sur de la farine brune toujours un peu brûlé. Silencieusement, c’est un whisky d’équilibre qui s’installe de manière confortable là où les finitions tentent parfois trop de se faire remarquer. Arran comme il devrait s’en faire davantage.

Arran Machrie Moor Peated 5th Edition 2014

46% alc./vol.

André 87%
Belle tourbe terreuse et maritime, mélangée d’herbe verte mouillée, de céréales de malt et zeste d’agrumes, beaucoup de vanille. Au nez, la tourbe de cette édition me plait beaucoup plus que ses prédécesseurs. Dommage que le whisky soit si mou en bouche, un manque de caractère qu’un taux d’alcool un peu plus généreux (50%?) aurait peut-être aidé à soutenir. La tourbe est éventée, le vieux bonbon de menthol oublié au fond du manteau d’hiver que l’on retrouve à l’automne, belle notes d’agrume et de citron maritime. La tourbe est par contre bien dosée, pas envahissante et ne dénature pas trop l’essence même de la distillerie. La finale est moyenne-courte, la tourbe est évidente mais ne monopolise pas la bouche, et se mélange agréablement avec les saveurs d’agrume et les accents maritimes.

Patrick 80%
Sans être mauvais, Machrie Moor demeure une déception venant d’une distillerie que j’adore autrement. Exclusivement pour les fans finis de la distillerie. Nez : Belle tourbe salée avec des notes d’algues marines. Aussi une très subtile note de fruits. Bouche : D’abord le sel, puis la fumée, ensuite la tourbe et enfin un cocktail de « végétation » et d’épices. Surprenant, la tourbe est plus subtile qu’on s’y attendait. Finale : D’une longueur moyenne et salée.

Martin 87.5%
Un autre chardonnay sous l’influence de la tourbe. Jambes exceptionnellement fluides et grasses. Nez: Claque sur la gueule de tourbe, ça faisait longtemps que de la tourbe ne m’avait pas remis à ma place de cette façon. Après au moins le troisième nez on peut y déceler orge sucrée, ananas, chêne et pêches. Bouche: Tourbe sucrée, miel citronné, pêches, fruits tropicaux, cuir, dattes et planche de chêne. Finale: Quelques grains d’orge fumés mêlés aux épices descendent doucement dans un douillet nuage phénolique. Équilibre: Qui aurait cru qu’une distillerie au caractère si floral n’avait pas assez froid aux yeux pour nous livrer une pareille bête déchaînée? Arran et tourbe, un partenariat surprenant.

Kim 92%
Peut-être avais-je faim en le dégustant, toujours est-il que j’y perçois des effluves de pizza garnie… poivron vert, champignons et un peu de tourbe. Weird, mais agréable. La pizza disparaît complètement en bouche, pour offrir un dram mielleux, sucré, d’où émane une douce fumée et un soupçon de poivre. Il représente particulièrement bien l’Écosse, comme un Jamie Fraser du whisky.

Arran Orkney Bere Barley

56.2% alc./vol.
Distillé en 2004 et embouteillé en 2014, édition limitée à 4890 bouteilles.

André 88%
Nez de fruits exotiques et d’herbe verte, d’agrumes, de tarte au citron et de meringue. Un whisky définitivement porté sur les céréales. En bouche, le whisky est très textural, huileux et fluide et transporte très bien le généreux taux d’alcool. Saveurs camphrées, miel, vanille, agrumes et citron, céréales concassées. Pointe d’herbe verte mouillée encore une fois, avec la même vague poivrée trouvée dans le The Bothy. La finale est musclée, bain de céréales baignant dans le jus salade de fruits et l’essence de vanille, de miel chaud. Sans être le whisky ayant la plus large palette aromatique, ce whisky livre bien ses saveurs et aromes et sa texture fera l’envie de bien d’autres distilleries. Du beau travail exploratoire sur les céréales avec un twist maritime en addition.

Patrick 90%
Un superbe whisky sans artifices et parfaitement bâti. Simple et efficace, j’adore! Nez : Délicat parfum d’orge, touche d’agrumes et notes distinctes du chêne. Bouche : Savoureux chêne, orge enveloppante, vanille et pointe d’agrumes. Le tout est tapissé d’épices parfaitement balancées. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 89.5%
Nez: Fruits tropicaux, agrumes et herbe. Orge et citron. Assez doux et sournois au nez versus son taux d’alcool. Bouche: Texture enveloppante, céréales, chêne, épices, agrumes et fruits tropicaux. Taux d’alcool très élevé mais qui se prend plus que bien. Finale: Longue et intense, sur toutes les notes énumérées plus haut. Équilibre: Une belle mixture de céréales de choix et d’un degré d’alcool qui déménage. On ne cherche pas ici à réinventer laroue, mais ce qu’ils font, ils le font sacrément bien.

Kim 88%
Un whisky étrange, difficile à définir. J’ai l’impression de sentir de l’huile de noix ou de tournesol, ça sent brun. Les premières notes poursuivent l’impression de graines de tournesol, avec un peu de compote de pomme. J’ai soudainement envie d’aller nourrir les mésanges dans un parc. À la longue il s’adoucit, laissant transparaître de l’agrume, des fleurs, le champ de Bambi au complet, en version sucrée. Définitivement un whisky difficile d’approche, mais qui en vaut la peine.

Arran Port Cask Finish

50% alc./vol.

André 87.5%
Splash de citron dilué dans le port, enrobage d’épices. Nez bien rond et féminin, fruité abondamment et rehaussé par le piquant des épices. La bouche est pulpeuse avec un peu de mordant, l’alcool aidant, les notes de fruits secs et de xérès balançant le tout, aidé par le côté mielleux la vanille et les nectarines aussi. La finale est différente, avec ses notes de cerises noires enrobées de chocolat, les épices sont encore plus importantes et un nuage de poivre noir offert sur des effluves poussiéreuses. Définitivement un bon achat, vous en aurez pour votre argent.

Patrick 93%
Parfums de chocolat et fruit séchés. En fait, il me fait penser à des Glosettes aux fruits? En bouche, l’ensemble est très sucré et fruité, toujours avec le chocolat au lait et les fruits séchés. En finale, un beau sucre qui s’étire longtemps. Un superbe ensemble, un whisky de dessert tellement bien équilibré qu’on ne sent pas l’alcool. Bref, tout ce qu’il faut pour en abuser. Wow. J’en veux plus.

Martin 88%
Belle couleur de pêche rosée. Nez: Une douce tourbe lève le rideau sur herbe et malt, avec les accents délicats des fruits du porto. Bouche: Principalement fruité, avec des notes parsemées de vanille tourbée, de pêche et d’orange amère. Finale: Avec un restant de fumée amère et de fruits acides, c’est un peu ici qu’on commence à réaliser ses lacunes. Équilibre: On dirait que la tourbe fait ici office de vilain petit canard. Son exubérance nous en fait tristement oublier le porto. Demeure tout de même un excellent malt.

Kim 88%
Je m’attarde rarement à la couleur d’un whisky, mais celui-ci est presque rose à cause du port finish et ça titille la fifille en moi. En plus, il sent le gâteau aux fruits du temps des fêtes, les cerises au marasquin, le miel. C’est sensuel! Au goût il est à la fois doux et épicé, le porto est très présent, très rond en bouche. Un dirait un gros french sur fond de barbe de 2 jours. La finale reste très épicée, peu sucrée, ce qui crée un agréable déséquilibre.

RV 90%
2 tours de piste. Premier tour : on se réchauffe. Nez de cuivre, de bois veineux, de gingembre et chocolat qui se sucre en respirant. On teste lentement les virages en bouche mais graduellement on accélère en roulant dans le chocolat. Dernière courbe? Une finale de dattes et de barres tendres à la framboise avec un aftertaste d’orange et de dattes. Deuxième tour : plein gaz. Le nez a laissé tomber le cuivre, plus léger en melon d’eau, la bouche encore plus assaisonnée en fruits secs. Enfin, dépassée la ligne d’arrivée, on n’appuie pas du tout sur le frein pour jouir jouit d’un grande élan en aftertaste. Un whisky à prendre en deux gorgées assez différente qui se vaut un très beau 90%, et non, je n’aime pas le porto.