Laphroaig Cairdeas 2019 Triple Wood

59.5% alc./vol.
Édition de 36000 bouteilles, maturation en ex-Bourbon barrels, ayant d’abord mûri en quarter casks ainsi qu’en ex-oloroso European oak Sherry casks.

André 90%
Nez typiquement Laphroaig avec sa tourbe médicinale représentative, des accents prononcés de menthol et d’herbe verte ainsi que de bonbons casse-grippe à l’eucalyptus. Ça sent aussi la terre mouillée, les poires et abricots séchés ainsi que des soupirs de fruits rouges un peu distrants. La bouche est puissante, salée et grandement poivrée, cendre refroidie et pansements gorgés d’antiseptique, camphre et menthol, poignée d’herbe verte arrachée du sol dont les racines sont encore attachées à de la terre mouillée et boueuse, poires, abricots, raisins, citron et agrumes. Belle texture huileuse et grasse avec des tonalités de chêne séché, saveurs de vanille et de caramel. La finale est hyper longue, poivrée et tourbée, puissante et interminable pérennité.

Patrick 91%
Mes attentes sont toujours élevées envers les Cairdeas et elles sont ici rencontrées. J’y retrouve la belle fumée de tourbe crasseuse et médicinale typique de la distillerie, mais aussi des notes fruitées des plus agréables. Que demander de plus? Nez : De la fumée de tourbe médicinale, la terre mouillée, les abricots séchés, des fruits rouges bien mûrs. Un parfum alléchant, s’il en est un! Bouche : De prime abord, un mélange de tourbe médicinale, de sel de mer très intense et de chêne brûlé. Puis, un soupçon de fruits rouges, une touche d’agrumes et du chili bien pimenté. Le tout est porté par une belle texture grasse. Finale : D’une belle longueur, fumée, pimentée et salée.

Martin 92%
Nez: Menthol et eucalyptus, pastille Fisherman’s Friend fumée, air salin et touche de fruits tropicaux. Bien sûr, en voici un autre qui cache bien son degré d’alcool. Bouche: Tourbe, fruits bien sucrés, avec une vague de caramel et de cannelle. Le chêne brûlé et la boucane perdurent dans une texture huileuse, grasse et pesante à souhait. Finale: Longue, chaude, fumée et épicée, on en redemande encore et encore. Équilibre: L’édition annuelle de Laphroaig qui ne déçoit jamais. Un must-buy.

Kilchoman 10 ans Bourbon Cask #446/2008

56.6% alc./vol.
Distilled 21/08/2008, Bottled 21/08/2018, 209 bottles

André 92%
Marmelade de poires et d’ananas fumée, vanille onctueuse, fumée de tourbe camphrée, embruns maritimes salés, salade de fruits avec cerises, oranges, cendres refroidies. Belle onctuosité en bouche apportée par la collade amoureuse du bourbon cask, cosses d’oranges et de marmelade de fruits, cintré d’une fumée terreuse et salée, puis les poires et l’ananas en dés. Malgré une approche robuste, ce Kilchoman est très approchable et d’une douceur incroyable. La finale est longue est fumée, camphrée, bien meublée par la salade de fruits tropicaux bien fraiche. La versatilité de cette distillerie à un si jeune âge est impressionnante.

Old Particular Auchentoshan 21 ans

51.5% alc./vol.
Distilled October 1996, Bottled May 2018 from Refill Hogshead #DL12591, 191 bottles

André 79%
Douglas Laing sait nous étonner et nous livrer des pépites d’embouteillages venant de distilleries que l’on hésite à essayer (ou réessayer). Alors je me laisse porter par mes sens et laisse mes idées préconçues pour évaluer cet embouteillage de cette distillerie dont je ne suis pas un fan inconditionnel. Tarte au citron et meringue, oranges, vanille crémeuse, herbe verte coupée et céréales au miel. La bouche est plus aiguisée et les notes de bois vert fraichement coupé et de sac de tondeuse remplie d’herbe mouillée coupée sont plus présentes. On a encore cette livraison de tarte au citron et meringue, poires, miel, mais même les notes de vanille sont écrasées par des saveurs qui rappellent le virgin oak, le bois sec maintenant mais aussi des saveurs verdâtres qui rappellent presque les bonbons mentholés. Après avoir passé près de 30 minutes dans le verre, le whisky est plus équilibré et rond mais ne s’est pas débarassé des odeurs de bois et d’herbe verdâtres. La finale est épicée et sèche, un peu franche aussi. Habitué à la douceur caractéristique de la distillerie, cet opus tranche de la ligne directrice de la maison. L’expérience est intéressante mais le rendu discutable.

Patrick 77%
21 ans pour ça?! J’ai goûté des whiskys de six mois plus impressionnants! Je ne comprends pas pourquoi on a pas fait l’effort de le transférer dans un autre fût pour lui donner un coup de pouce. Nez : Arômes de gazon et de céréales sucrées. Bouche : Une bonne dose de bois sec et épicé, avec une touche de marmelade aux oranges. Finale : D’une belle longueur avec des épices et une touche d’orge.

Benromach 27 ans Single Cask #1280

54.1% all./vol.
Refill Sherry Hogshead, Distilled 25/09/2009, Bottled 25/09/2009, 223 bottles

André 86%
Au nez, ce sherry cask tient plus du bourbon cask. Ananas et poires, belle gousse de vanille fraiche, oranges, sherry affadit, citron, agrumes, une touche de bois verdâtre en fond de nez. Ensemble crémeux et soutenu aussi, fraicheur générale évidente. Bouche soutenue, agrumes, beaucoup d’oranges, soupçon de citron, saveurs d’ananas et de bananes nappés de crème vanillée, pointe de sherry épicé en finale de bouche mais plus sur les fruits tropicaux que sur les fruits rouges sauvages. Léger effervescent en finale de bouche, comme de la boisson gazeuse à l’orange.

Glendronach 12 ans Single PX Sherry Puncheon Cask #1451

56.1% alc./vol.
Distilled 08/12/2005, Limited Edition of 698 bottles.

André 86.5%
Raisins de Corinthe, oranges sanguines, prunes, figues et dattes, le tout baignant dans le caramel. Nez très intéressant où l’alcool est bien lové dans les savoureuses saveurs. Noisettes grillées en bouche, mélange de caramel et de cassonnade, sirop d’érable peut-être et chêne toasté qui s’accompagne des saveurs humées au départ; raisins, oranges, pommes et dattes, chocolat fourré à la pâte noisette. Finale relevée par le poivre concassé et le gingembre, notes de pâte de fruits et de raisins secs, d’oranges. De belles saveurs mais une texture un peu diluée.

Glengoyne Cask Strength Batch 4

58.8% alc./vol.
Ce quatrième batch de Glengoyne Cask Strength a bénéficié d’une distillation lente suivi d’un vieillissement dans des fûts de sherry de premier remplissage et refill casks.

André 82%
Panier de pommes et sherry, fruits secs, sensation pâteuse bizarre et un xérès ayant presque un peu tourné, raisins secs, bleuets, cassonnade. Le whisky offre une superbe texture en bouche, très huileux et collant, aspect d’une liqueur; confiture de pommes, bleuets et rhubarbe, palette de chocolat et raisins secs, sherry, prunes, mélange de cassonnade, poivre et cannelle, une délicate touche d’oranges. Longue finale, tannique, très orientée sur la cannelle poivrée. Une bizarre de présentation, qui perdra beaucoup de plumes en finale de bouche.

Patrick 86%
Un beau whisky simple et intense, conçu pour ceux qui aiment leur scotch sans artifices. Très bon. Nez : Savoureux parfum fruité et sucré, avec une belle dose de vanille et de caramel. Simple et efficace. Bouche : Des pommes fraîches, du miel, du thym, du poivre et un peu de chêne. Très intense. Finale : D’une belle longueur, intense, avec du chêne et du poivre.

Martin 84%
Nez: Présence non-négligeable au nez des vapeurs de l’alcool. Sherry goulu, pommes mijotées et cassonade. Caramel chauffé et fruits des champs. Touche de chêne. Bouche: Texture exquise, notes de raisins secs et juteux à la fois. Caramel salé, vanille, cacao, dattes, xérès et bois. Petits fruits, poivre et cannelle. Finale: Assez délicate comparé à mes attentes. Douces vagues de fruits, de sherry, de bois et d’orange. Équilibre: Avec la finale un peu décousue et surprenante, ainsi que le nez agressif, je dois dire que même si les saveurs et arômes sont au rendez-vous, ce dram demeure une expérience ambiguë.

Blanton’s Special Reserve Barrel #1693

40% alc./vol.
Bottled 24/09/18

André 83%
Nez avec beaucoup de caractère, bien relevé par les épices, belles grosse cerises noires roulées dans le poivre et trempées dans le caramel, notes de cassonnade aussi, sensation cireuse prédominente, savate fraiche, compote de fruits sauvages. Avec toute cet amalgame d’odeurs un peu fougueuses, on espérait avoir quelque chose d’aussi relevé en bouche mais le whisky est hyper effacé et les saveurs ternies, affadies. Le whisky garde sa sensation de crayon de cire Crayola et de pomme caramel, bâton de cannelle, oranges et cerises. La finale est moyenne courte, relativement épicée, jus de cerises marasquin et oranges. Superbe nez, très prometteur mais une bouche définitivement pas à la hauteur de l’attente générée par les arômes du nez.

Sons of Liberty – Saison Ale Spirit – Batch 2

46% alc./vol.
Distilled Spirit Specialty

Patrick 86%
Original et surprenant! Surprenant car c’est le genre de saveurs que je n’aime pas trop d’habitude, mais ici, c’est tellement bien fait que je pourrais y prendre goût. Nez : Herbeux, avec du thé, des pêches, du gingembre et des noix de pacane. Bouche : Oh, c’est spécial ça! Du gingembre, de la menthe, du tabac, des pêches et des épices rappelant un whiskey de rye. Finale : D’une belle longueur, avec un mélange d’épices et de pêches.

Martin 80%
Nez: Oh, quand même particulier. Les céréales y sont, un beau vent de baril de bière accompagne le fil conducteur. Thé noir, épices, foin, bois et grain. Touche de vanille. Bouche: Un peu fade en partant, les saveurs de bois et de bière sont plutôt over-présentes. Le retour du thé, des épices, du bois, touche de rye. Les saveurs ne vont pas super bien de pair. J’offre mon pouce par en bas. Finale: Restant de bière et de chêne, en passant par les céréales et les fruits rouges. Équilibre: Certains aimeront peut-être, on peut leur donner que c’est une expérience qu’il fallait essayer, mais ce n’est définitivement pas dans ma palette.

Sons of Liberty Uprising – PX Sherry Cask Finish – Batch 2

46% alc./vol.
750 bouteilles – Mash provenant d’une bière de type stout, avec du Dehusked Chocolate Malt, du Roasted Barley, du Malt Crystal 45, du Biscuit Malt et du Pale Malt. Le tout avec des levures de Classic American Ale. Vieilli plus de 18 mois.

André 90%
WOW! Nez opulent de cerises noires, figues, raisins secs, chocolat noir, barres Cadbury Fruits et noix, réglisse. La bouche est costaude, remplie de fruits secs, de réglisse, de café expresso et de chocolat fourré de cerises. Texture finement cireuse, licoreuse. Le sherry est lourdeau sans être austère. Les notes de bois et la jeunesse du whisky sont perceptibles en finale de bouche, très épicée et boisée, avec ce qui ferait penser à des grosses notes de rye cireux et très épicé. Très surprenant comme whisky, de l’inattendu bien présenté et hors norme.

Patrick 90%
Un beau gros whiskey offrant un mix de saveurs bien équilibrées, originales et succulentes. Idéal pour le dessert ou ceux qui ont la dent sucrée. Nez : Parfum de gâteau forêt noire (chocolat et cerise), avec un bon trait de vanille, une touche boisée et une note de gingembre. Bouche : L’arrivée en bouche est boisée, puis le tout est emporté par une vague de cerises sucrées et de chocolat au lait. Finale : D’une belle longueur, boisée, épicée (gingembre…) et sucrée.

Martin 83.5%
Nez: Céréales, café, chocolat et cerise noire. Soit gâteau forêt noire ou Cherry Blossom, your pick. Pointe de muscade, de vanille et de bois, des crêpes quoi. Je ne déteste pas du tout. Bouche: Superbe texture enveloppante. Cerise, raisin, chêne et épices. Épices qui sont là mais qui demeurent discrètes pour laisser les qualités chocolatées de la stout sortir. Le café est toujours au rendez-vous. Finale: On surfe sur les notes susmentionnées. Le combat café-choco-sherry se poursuit. Équilibre: Je suis curieux, mais pas entièrement séduit. Les saveurs y sont, mais semblent clasher à certains moments. Le xérès adoucit considérablement certains côtés disons moins finis du Uprising original, mais les saveurs intrinsèques de la stout et du sherry ne se marient juste pas super bien.

Sons of Liberty Uprising

46% alc./vol.
Mash provenant d’une bière de type stout, avec du Dehusked Chocolate Malt, du Roasted Barley, du Malt Crystal 45, du Biscuit Malt et du Pale Malt. Le tout avec des levures de Classic American Ale. Vieilli plus de 18 mois.

André 79%
À l’image des meurtres camouflés, où le tueur crisse le feu dans la barraque pour cacher son crime… C’est un peu ça que on a ici. Un whisky qui aurait pu être bon, dont la jeunesse a été cahé sous une couverture de bois de chêne calciné. Beaucoup d’oranges et de cerises poivrée, cannelle, léger chocolaté puis de bonnes effluves d’alcool très jeune et de céréales séchées, graines de citrouille. La bouche est monopolisée par le bois de chêne brûlé, la texture est ronde mais l’ensemble des saveurs est très acéré. Très prononcé sur les notes de cannelle et grains de café torréfiés, poivre, oranges, fruits rouges divers. Finale poivrée, passablement de cannelle et de saveurs de bois calciné, un peu maladroit et brut comme présentation.

Patrick 89%
Un superbe whiskey original et délicieux. Une vraie récompense pour ceux qui osent sortir de leur zone de confort de dégustation! Nez : Un arôme évanescent de stout légèrement sucrée, du chocolat, des bananes, de la cerise et de la vanille. Bouche : C’est bon ça! Crémeux, avec du gâteau au chocolat, de la vanille, des cerises, du gingembre et une note de bois brûlé, voire de cendres. Finale : D’une belle longueur, avec une touche poivrée et des petits fruits rouges sucrés.

Martin 78%
Nez: Un peu de céréales et de chocolat, bien que le reste semble vouloir rester voilé. Vanille et pain aux bananes, bois et cannelle subtile. Bouche: Cerises, fraises et autres fruits des champs. Raisin et chêne, touche d’épices et de miel chaud. Marc de café avec une touche de chocolat. Finale: Poivrée, elle nous laisse principalement sur le café et le cacao, avec chêne et épices pour supporter. Pas méchant. Équilibre: Une drôle d’expérience qui n’est pas sans rappeler des trucs bizarres et innovateurs comme le Wiser’s Hopped. Pas pire, mais jamais au grand jamais je n’en achèterais pas une bouteille.