Càrn Mòr Laphroaig 8 ans Williamson 2013

47.5% alc./vol.
Distilled 2013, Bottled 2021, 1588 bottles.

André 84%
Tourbe terreuse au nez, mélangée de vanille, citron et d’oranges, bbq sur la plage. À la fois frais et crasseux avec une pincée de sel de mer. Ressemble au Ardbeg Wee beastie dans son aspect jeune et un peu fini à la hache. La bouche est salée, tourbée et citronnée, sensation de poussière de pierre et d’iode, oranges, citron, agrumes, abricots, pommes vertes. La texture est décevante cependant, diluée et sans onctuosité. Les notes de fumée de tourbe sont puissantes et médicinales, sur fond crasseux et terreux. À l’aération, peppermint et pastilles Fisherman’s Friend, végétal et camphré, du bois vert peut-être aussi. Fianle qui déçoit, sauf pour les notes de tourbe qui ont beaucoup de torque, camphre, notes végétales et pastilles casse-grippe, iode et une tonne de poivre.

Patrick 87%
Du Laphroaig crasseux comme je l’aime, mais sans avoir la profondeur et la balance des produits réguliers. Autrement dit, je suis heureux de mon achat, mais je n’en prendrais pas une deuxième bouteille. Nez : Fumée de tourbe huileuse, cendres, avec des agrumes et du bois frais. Intense et malpropre. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, une tonne de fumée cendreuse et de chêne sec. Complété par de discrètes épices à steak, l’ensemble est tout de même plutôt frais. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et huileuse.

Martin 87%
Nez: Tourbe très salée d’entrée de jeu, jerky, citron, vanille et beurre d’amandes. Créme anglaise, chêne sec et meringue. Trés propre pour un Laphroaig. Bouche: Bois sec, tourbe et touche de craie. Sel marin à fond, algues et pastilles pas loin derrière. La texture laisse un peu à désirer, mais on se rattrape avec cendre et poivre noir. Finale: BBQ sur la plage, embruns, vacances au soleil couchant. Poivre, retour des Halls (le paquet noir) et du jeune bois sec. Équilibre: Un bel embouteillage, dans lequel au début on ne reconnait pas tout-à-fait la distillerie, mais qui finit par nous séduire.

Douglas Laing Executive Decision Laphroaig 21 ans Single Cask

55.8% alc./vol.
#DL: 9969, sherry butt, distillé en février 1992 et embouteillé en september 2013, 186 bouteilles seulement.

André 92%
Holy cow… Bloc de sherry tourbé, cerises confites roulées dans un nuage de tourbe maritime, cendreux et pleins de sous-entendus crasseux, cigares aromatisés à la cerise. Bouche à l’approche hyper fruitée, se mélangeant avec exactitude avec la tourbe médicinale de Laphroaig. À un âge vénérable de 21 ans, cette même tourbe est plus feutrée et se marie superbement bien avec le fût de sherry. Elle explose par contre littéralement en bouche avec force, plus de doute c’est vraiment tourbé et médicinal… L’éventail de saveurs est relativement limité mais la justesse des éléments est évidente. Le gâteau aux fruits (encore une fois), la fumée de cigare, tourbe salée médicinale, diachilons, cerises marasquin. Finale longue, musquée, fruitée à souhait et savoureusement tourbée. Simplement wow !!! N’eut été du prix, j’en aurais déjà une dans la whisky room.

Patrick 93%
Laphroaig comme on l’aime, ou plutôt, le scotch come on l’aime: Riche, complexe et profond.  Un superbe mélange de tourbe et de xérès.  Impressionnant!  Nez : Tourbe très fruitée, saveurs sucrées-salées.  Touche de cendre huileuse.  Bouche : Tourbe fumée intense et surtout trèèèèès fruitée.  Pointe de sel.  Texture très huileuse.  Chaleureux et profond.  Finale : Très longue, fumée et épicée.

Douglas Laing Old Particular Laphroaig 15yo

48.4% alc./vol.
Single Refill Hogshead Cask #DL13743, Distilled September 2004, Bottled November 2019, 282 Bottles

André 89%
Un Laphroaig discipliné et étonnamment doux au nez, pas aussi médicinal que les distillery bottling. Zeste de citron, poires, ananas, oranges, sel de mer séché au soleil sur des galets, feu de plage, fumée de tourbe phénolique bien distante, belle vanille onctueuse. Bourbon cask all the way. En pregnant le temps de laisser le whisky s’aérer, les notes de tourbe sale se précisent, aspect un peu crasseux et presque d’huile à moteur souillée, ce qui est étrange avec la sensation d’air frais apportée par les fruits tropicaux. La texture en bouche est un peu trop diffuse malgré des saveurs définies. La tourbe est phénolique et crasseuse, cendreuse aussi, salée et fruitée. La pérennité des saveurs est au depart discutable mais si l’on espace les gorgées, on se rend compte que les notes phénoliques remontent au nez après quelques minutes. Plus le whisky respire, plus les notes de tourbe crasseuse prennent de l’ampleur. Longue finale, fumée et tourbée à souhaits nappant les fruits tropicaux.

Patrick 93%
Du Laphroaig à son meilleur, avec tout ce que j’attends de cette distillerie et même plus. J’ai certaines attentes envers Laphroaig, et la complexité n’en fait pas partie… Mais ici, c’est tout de même superbement complexe et équilibré! Nez : De la grosse fumée de tourbe sale typique de Laphroaig, avec du bacon gras, des pommes vertes. Appétissant. Bouche : Oh que c’est du bon jus ça! De la belle fumée de tourbe grasse, du sel de mer, des pommes vertes et de l’orge sucrée. Le tout porté par une texture extraordinairement huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Duthies Laphroaig 11 ans

46% alc./vol.

André 86.5%
Finement soyeux au nez. Salade de fruits, ananas, sirop de fruits. Très approchable et tout en finesse. Phénols et sels marins. En bouche, aucune texture à l’arrivée, l’ensemble s’améliore lorsqu’on le garde plus longtemps en bouche, mais pas assez pour soulever l’ensemble à un niveau qui surprendra. Les effluves de tourbe gagnent en importance en finale, surtout la rétro-olfaction qui présente bien l’ensemble des arômes des whiskies d’Islay.

RV 89%
“Fuck l’évaluation pour celle-ci”. Non, professionnalisme oblige. Du Laphroaig au sapin? En respirant, on s’éloigne sans perdre de vue le conifère. Et en bouche, le liquide s’étend longuement pour devenir piquant, avec des échardes de tourbe. La finale dichotomique de vinaigre de malt et de sucre manque un peu d’aftertaste, mais tout un Laphroaig différent qui mérite le détour de cette embouteilleur.

Patrick 84%
Arômes de tourbe salée et poivrée. Touche de fruits. En bouche, l’arrivée est très salée, puis la tourbe évolue vers un xérès un peu… fané. La finale offre une belle longueur où se mélangent le sel et le xérès. Une belle intensité globalement, mais qui se perd malheureusement finale, tout comme de nombreux points.

Elements of Islay LP12

54.7 % alc./vol.
Fruit d’un mélange de 2 ex-bourbon casks et 2 sherry casks distillés en 2014, donc de 6 ans d’âge. Édition limitée de 1672 bouteilles.

André 82%
S’il y a la moitié du mélange qui provient de sherry Cask, je ne sais pas comment cela s’est transmit côté saveurs… Je n’ai rien trouvé de relié au sherry dans la dégustation. Nez maritime très iodé mélangé de foin sec et de bouses de vaches séchées au soleil. Présentation un peu brusque et rêche. Sensation de cendre froide en bouche à saveur de camphre médicinal très iodée et citronné. Poires, melon au miel, citron, cendre, iode. Finale cendreuse et herbeuse, marquée par le poivre et les fruits tropicaux à chair tout en demeurant très astringent. Une version sans trop de finesse et peu de complexité.

Elements of Islay LP8

53.5% alc./vol.
Distillé en 1998, cet opus Laphroaig est composé de trois Ex-Madeira Wine cask.

André 86.5%
Cerises noires, figures et raisins secs, oranges sanguines, agrumes, céréales au miel, voile diaphane de fumée terreuse iodée. La bouche est médicinale et fruitée; fruits secs, cerises noires, oranges, prunes, raisins secs. Éléments médicinals et rondeur en bouche, pitch à toiture, tourbe terreuse, sel de mer, camphre et pastilles casses grippe à saveur de vanille et de miel, antiseptique, mais la texture est huileuse et féminine. Finale camphrée, maritime et épicée à la cannelle. Un bon Laphroaig, singulier mais à 280$ pour un 500ml… No way.

Patrick 94%
Oh que c’est bon ça, un Laphroaig hyper intense, mais tellement bien équilibré qu’il semble presque doux. J’aime. Nez : Impressionnant, un Laphroaig où le xérès prends presque le dessus. Bref, du xérès sucré, du chocolat, de la belle fumée de tourbe et un soupçon de poivre. Bouche : Finalement, on retrouve en bouche la belle grosse fumée de tourbe typique de Laphroaig, du poivre, du bois brûlé et du beau xérès sucré pour marier le tout. Finale : D’une belle longueur, salé et fumé, avec une touche subtile de fruits sucré.

Martin 93%
Nez: Sherry sucré, chocolat blanc, tourbe solide mais qui sait partager la scène. Poivre, chêne et purée de fruits. Bouche: Caramel et xérès, tourbe sucrée, malt et chêne. Menés par de belles épices, on voit la finale au loin. Finale: Fumée salée et poivrée, elle se déroule sur une bonne longueur. Retour de la purée de fruits. Équilibre: La force et les saveurs sont superbement équilibrées. Un Laphroaig distillé à son état le plus pur.

Elements of Islay LP9

54.3% alc./vol.
Comme le laisse deviner son nom, ce whisky provient de la distillerie Laphroaig. Il a été distillé en 1998 puis vieillit des ex fût de Pedro-Ximénez pour une période de 20 ans. Seulement 714 bouteilles produites.

André 93%
Fruits sauvages, cerises noires, tourbe médicinale adoucie, cosses d’oranges, figues, chocolat noir fumé, raisins secs, caramel et réglisse rouge, le tout avec des accents minéral et un souvenir maritime. Le tout est recouvert d’un gros édredon de sherry réconfortant. La texture en bouche est renversante, soyeuse et très texturée, presque huileuse. Le mélange de saveurs est lui aussi écoeurant; fumée de tourbe aromatisée aux fruits secs, cerises noires et raisins, accents terreux et médicinal, une pincée de poivre, chocolat noir fourré de confiture d’orange, caramel chauffé sur le poêle, réglisse et cendre de foyer refroidie. On s’étonne de l’équilibre exceptionnel à chaque gorgée. Wow! Belle finale, douce et fruitée, tourbée et terreuse avec une touche maritime, moyenne en longueur.

Patrick 91%
Les gens de Laphroaig semblent être incapables de faire de mauvais whiskys. Que c’est bon! Nez : Parfum de fumée de tourbe bien mélangée avec une petite touche de xérès, de vanille et de chocolat au lait. Bouche : Du caramel, du chocolat et surtout de la fumée de tourbe, du bois brûlé et des épices. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Highgrove Laphroaig 12 ans

46% alc./vol.
Cask #3009, Distilled 17/08/2004, Bottled 01/2017, Bottle #189. Distillé à partir d’orge organique Écossaise provenant de la région d’Inverness-Shire, vieilli en first fill bourbon cask et embouteillé spécialement pour Highgrove, la Maison officielle du Prince Charles.

André 90%
Superbe nez, calme même si maritime, camphré et tourbé remplie d’herbe verte. La tourbe est subtile et en retrait, vraiment douce, vanillée, bonbons menthol, pommes vertes, poires, camphre, réglisse noire, influence maritimes indéniables. La bouche est soyeuse, hyper belle texture crémeuse, tourbe maritime, camphre, asphalte chaud et anis, réglisse noires, sel de mer, vanille crémeuse intense. Au départ, le whisky étonne par sa douceur mais les saveurs prennent place avec beaucoup plus d’assurance au fil des lapées, la texture en devient huileuse, mouth coating, superbe. Le sel de mer pétille sur la langue en finale, la tourbe se dissout lentement sur la langue en laissant une sensation cendreuse et poudreuse inusuelle. L’effet camphré rend la bouche fraiche et on arrive même à distinguer quelques notes d’agrumes citronnées en arrière-plan et une bonne dose de sucre résiduel mélangé d’une pincée de sel de mer et de poivre noir. Ce Laphroaig est un délice à l’approche inoffensive mais qui montre ses dents (pas ses oreilles) après quelques gorgées.

Patrick 90%
Un excellent Laphroaig, dont le temps a légèrement adouci la tourbe mais pas sa qualité. Nez : Fumée de tourbe, agrumes, poivre et touche de vanille. Appétissant! Bouche : Bois brûlé, épices, fumée de tourbe, vanille, agrumes et poivre. Finale : D’une belle longueur, d’abord fumée, puis évolue vers des notes d’orge séché.

Martin 90%
Nez: Tourbe salée et iodée, caramel et herbe. Pommes vertes et raisins blancs, sel de mer. Bouche: Texture ample et chaude, tourbe, sel, citron, anis, cendre et épices. Un joli caractère. Finale: Fleur de sel et sucre en poudre. Bois et tourbe camphrée. Belle longueur. Équilibre: Bel embouteillage, un Laphroaig à la hauteur, doux et ferme à la fois.

Laphroaig – Layers of Laphroaig Select Deconstructed

Une analyse de la session de déconstruction du Laphroaig Select, offert à la distillerie. La session se compose de 6 échantillons : Laphraoig Select en plus de 5 samples représentant les composantes à la création du Laphroaig Select.

Premièrement, de devoir analyser et décortiquer une des pires éditions de Laphroaig, déjà ça débute mal… Mis à part l’idée de trouver qu’est-ce qui a cloché, disons que la session débutait avec une strike avant même le premier lancer au marbre. Pour vous donner une idée, les notes de dégustation du Laphroaig Select se retrouvent ici :https://www.quebecwhisky.com/laphroaig-select/

À noter que bien que le taux d’alcool n’était pas indiqué sur les échantillons, il est fort probable qu’ils étaient tous à 40% mais on ne voulait pas nous confirmer sur place.

Définitivement la pire dégustation que j’ai eu à la distillerie Laphroaig à ce jour… Du marketing pas subtil pour deux cennes pour nous faire avaler que ce whisky est le fruit d’une création ingénieuse et d’une qualité irréprochable. J’ai quitté avant la fin de l’atelier et c’était la première fois que cela m’arrivait. Quelle déception provenant d’une de mes distilleries fétiche.

Sample #1 : Virgin American Oak Cask
Le nez est très doux et rond, onctueux et dodu, beaucoup de vanille et de miel, tourbe domestiquée, ensemble bien balancé. La bouche est pleine d’agrumes et d’oranges, texture diluée et flat, ensemble n’offre que très peu d’homogénéité et on ressent la dilution à son maximum. Ça me donne plus l’impression d’une eau aromatisée que d’un whisky. Les accents maritimes sont bien présents avec la touche de sel marin et la tourbe phénolique éventée et presque anonyme, une larme d’eucalyptus se noyant dans un océan de vanille et de miel. Finale rapide et éphémère.

Sample #2 : Ex-Bourbon American Oak Cask
Feeling de bourbon, sucré et crémeux mais aussi bien épicé; toffee, caramel, oranges, abricot. Le nez est tout de même un peu plus franc que le dans le Virgin Oak. La bouche est texturée et les saveurs plus intenses; plus de sel, plus de tourbe et plus d’agrumes. Finale offrant un peu plus de persistance en bouche et des saveurs avec plus de latitude et de pérennité.

Sample #3 : Ex-Bourbon Quarter Cask
La bouche est plus effilée bien que les saveurs soient délavées et ternes; agrumes, oranges, un peu citronné même, avec de bons accents de poivre et d’épices. L’apport du Quarter Cask est bien ressentie, beaucoup de vanille aussi et une touche de bois sec appréciable.

Sample #4 : Oloroso Sherry European Oak Cask
Beau nez rond et fruité, entier et généreux; fruits séchés, petits fruits sauvages, gâteau aux fruits, cannelle et beaucoup d’autres épices surtout en finale. Le jumelage avec les accents maritimes et salins apportent une toute autre dimension à la présentation. Marmelade d’orange et le caramel salé. Manque un peu de punch avec l’alcool timide mais il est indéniable qu’il y a quelque chose d’intéressant dans cet échantillon.

Sample #5 : Pedro-Ximerez Sherry European Oak Cask
Fruits très doux et plus goulus, ensemble plus équilibré aussi, peut-être plus juste comme accord de saveurs. Confiture d’oranges, miel et caramel salé, tourbe en bouche, fraises, framboises et cassis, cerises noires s’accompagnant d’une finale ou le sel de mer picotte sur le bout de la langue et une fumée de tourbe prononcés.

Laphroaig 10 ans

43% alc./vol.

André 91%
Pas à la portée de tous… et c’est très bien ainsi. Tourbe hôpitalesque pas subtile, pas mal de salé aussi, pastilles Fisherman’s Friend, antiseptique et odeur huileuse. On ne pourrait pas imaginer qu’un whisky à l’approche si antipathique peut être aussi doux une fois en bouche, peut-être dû à son arrivée huileuse portée et musclée à la fois, ses saveurs de sel de mer et d’algues séchées, de poisson baignant dans l’huile. Même la vanille du fut trouve le moyen de se pointer le nez au travers de ses saveurs à si forte personnalité. La finale est longue et presque analgésique, portée par la tourbe et le sel. Un whisky qu’il faut domestiquer ou qui attends le moment propice pour vous charmer. Savoureux !

RV 87.5%
Sans compromis, à prendre ou à laisser. À travers la fumée, la tourbe est tranquille même si l’hôpital ne semble pas si loin que ça. En bouche l’attaque est en crescendo, mais l’intensité y est aussi, remplie de baies sauvages et de vieilles fraises. Jolie finale bien balancée. Un grand classique où violence et douceur se côtoient étrangement, il faut alors connaître la méthode de l’assaillante, sinon l’apprivoiser tendrement.

Patrick 95%
Nez: on s’y croirait! En fermant les yeux, on se croirait dans le port de Port Ellen. Goût: Peat, sel, la mer quoi! Un peu d’algues aussi. Mon préféré! Tout en puissance, mais tellement distingué.

Martin 92.5%
Cuivre profond, or presque étincelant. Nez: Quand on parle de fumée de tourbe… Médicamenteux, iodé. Air salin, algues, faible côté sucré qui évoque le melon. Des gouttes de vanille et de chêne parviennent tout juste à percer. Bouche: C’est le cas de le dire, la fumée de tourbe nous en met plein la gueule, et on en redemande, mais elle n’oublie pas de faire une petite niche confortable dans la salle d’attente de l’urgence pour de la vanille et du caramel salé. Finale: Inoubliable. Le malt et la tourbe s’attardent sur la langue et y laissent une ambiance de camaraderie autour d’un feu de camp. Équilibre: Définitivement pas pour tout le monde. Un whisky qui s’assume pleinement. Puissant et sans compromis, l’image qui encapsule le mieux le Laphroaig 10 ans serait celle d’un hôpital de campagne.