Cadenhead Small Batch Laphroaig 20 ans

54.3% alc./vol.
Distilled 1998, Bottled 2018, 474 bottles. Assemblage de 2 Ex-Bourbon Hogsheads.

André 89%
J’adore ces vieux Laphroaig où la tourbe fougueuse est plus disciplinée et laisse place à plus de saveurs. Nez de melon au miel et de poires, ananas, citron, cendre froide et fumée de feu de plage bien loin sur la rive. Bouche de fruits tropicaux; mangue, citron, poires, ananas, sel de mer et fumée de tourbe lointaine, une dentelle de ppm. Fine sensation mentholée. Texture grasse, ronde et enveloppante. Longue finale médicinale et huileuse, très poivrée, à cheval entre les tropiques et la mer du nord.

Càrn Mòr Laphroaig 8 ans Williamson 2013

47.5% alc./vol.
Distilled 2013, Bottled 2021, 1588 bottles.

André 84%
Tourbe terreuse au nez, mélangée de vanille, citron et d’oranges, bbq sur la plage. À la fois frais et crasseux avec une pincée de sel de mer. Ressemble au Ardbeg Wee beastie dans son aspect jeune et un peu fini à la hache. La bouche est salée, tourbée et citronnée, sensation de poussière de pierre et d’iode, oranges, citron, agrumes, abricots, pommes vertes. La texture est décevante cependant, diluée et sans onctuosité. Les notes de fumée de tourbe sont puissantes et médicinales, sur fond crasseux et terreux. À l’aération, peppermint et pastilles Fisherman’s Friend, végétal et camphré, du bois vert peut-être aussi. Fianle qui déçoit, sauf pour les notes de tourbe qui ont beaucoup de torque, camphre, notes végétales et pastilles casse-grippe, iode et une tonne de poivre.

Patrick 87%
Du Laphroaig crasseux comme je l’aime, mais sans avoir la profondeur et la balance des produits réguliers. Autrement dit, je suis heureux de mon achat, mais je n’en prendrais pas une deuxième bouteille. Nez : Fumée de tourbe huileuse, cendres, avec des agrumes et du bois frais. Intense et malpropre. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, une tonne de fumée cendreuse et de chêne sec. Complété par de discrètes épices à steak, l’ensemble est tout de même plutôt frais. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et huileuse.

Martin 87%
Nez: Tourbe très salée d’entrée de jeu, jerky, citron, vanille et beurre d’amandes. Créme anglaise, chêne sec et meringue. Trés propre pour un Laphroaig. Bouche: Bois sec, tourbe et touche de craie. Sel marin à fond, algues et pastilles pas loin derrière. La texture laisse un peu à désirer, mais on se rattrape avec cendre et poivre noir. Finale: BBQ sur la plage, embruns, vacances au soleil couchant. Poivre, retour des Halls (le paquet noir) et du jeune bois sec. Équilibre: Un bel embouteillage, dans lequel au début on ne reconnait pas tout-à-fait la distillerie, mais qui finit par nous séduire.

Douglas Laing Executive Decision Laphroaig 21 ans Single Cask

55.8% alc./vol.
#DL: 9969, sherry butt, distillé en février 1992 et embouteillé en september 2013, 186 bouteilles seulement.

André 92%
Holy cow… Bloc de sherry tourbé, cerises confites roulées dans un nuage de tourbe maritime, cendreux et pleins de sous-entendus crasseux, cigares aromatisés à la cerise. Bouche à l’approche hyper fruitée, se mélangeant avec exactitude avec la tourbe médicinale de Laphroaig. À un âge vénérable de 21 ans, cette même tourbe est plus feutrée et se marie superbement bien avec le fût de sherry. Elle explose par contre littéralement en bouche avec force, plus de doute c’est vraiment tourbé et médicinal… L’éventail de saveurs est relativement limité mais la justesse des éléments est évidente. Le gâteau aux fruits (encore une fois), la fumée de cigare, tourbe salée médicinale, diachilons, cerises marasquin. Finale longue, musquée, fruitée à souhait et savoureusement tourbée. Simplement wow !!! N’eut été du prix, j’en aurais déjà une dans la whisky room.

Patrick 93%
Laphroaig comme on l’aime, ou plutôt, le scotch come on l’aime: Riche, complexe et profond.  Un superbe mélange de tourbe et de xérès.  Impressionnant!  Nez : Tourbe très fruitée, saveurs sucrées-salées.  Touche de cendre huileuse.  Bouche : Tourbe fumée intense et surtout trèèèèès fruitée.  Pointe de sel.  Texture très huileuse.  Chaleureux et profond.  Finale : Très longue, fumée et épicée.

Douglas Laing Old Particular Laphroaig 15yo

48.4% alc./vol.
Single Refill Hogshead Cask #DL13743, Distilled September 2004, Bottled November 2019, 282 Bottles

André 89%
Un Laphroaig discipliné et étonnamment doux au nez, pas aussi médicinal que les distillery bottling. Zeste de citron, poires, ananas, oranges, sel de mer séché au soleil sur des galets, feu de plage, fumée de tourbe phénolique bien distante, belle vanille onctueuse. Bourbon cask all the way. En pregnant le temps de laisser le whisky s’aérer, les notes de tourbe sale se précisent, aspect un peu crasseux et presque d’huile à moteur souillée, ce qui est étrange avec la sensation d’air frais apportée par les fruits tropicaux. La texture en bouche est un peu trop diffuse malgré des saveurs définies. La tourbe est phénolique et crasseuse, cendreuse aussi, salée et fruitée. La pérennité des saveurs est au depart discutable mais si l’on espace les gorgées, on se rend compte que les notes phénoliques remontent au nez après quelques minutes. Plus le whisky respire, plus les notes de tourbe crasseuse prennent de l’ampleur. Longue finale, fumée et tourbée à souhaits nappant les fruits tropicaux.

Patrick 93%
Du Laphroaig à son meilleur, avec tout ce que j’attends de cette distillerie et même plus. J’ai certaines attentes envers Laphroaig, et la complexité n’en fait pas partie… Mais ici, c’est tout de même superbement complexe et équilibré! Nez : De la grosse fumée de tourbe sale typique de Laphroaig, avec du bacon gras, des pommes vertes. Appétissant. Bouche : Oh que c’est du bon jus ça! De la belle fumée de tourbe grasse, du sel de mer, des pommes vertes et de l’orge sucrée. Le tout porté par une texture extraordinairement huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Douglas Laing XOP The Black Series Laphroaig 2000-2022

49.5% alc./vol.
271 bouteilles – DI. Ref 15468

André 88%
Iode, ananas et citron, olives vertes, camphre. Nez feutré malgré des odeurs très définies. Bouche souple et feutrée, un peu décevante. Peppermint, craie et minéralité, tourbe camphrée, herbe verte, citron, oranges et antiseptique. Longue finale
tropicale, tourbe cendrée, herbacée et camphrée laissant une sensation de poussière de pierre sur la langue. C’est bon, ce n’est pas exceptionnel comme rendu global et c’est surtout hors de prix.

Patrick 93%
Nez : De la fumée de tourbe d’une belle intensité, mais aussi de beaux fruits tropicaux tels qu’ananas, poires et pêches, avec un trait de vanille et un peu de chêne. Bouche : La délicieuse fumée de tourbe typique de Laphroaig, du sel de mer, des fruits tropicaux et du verger, du sucre brun et du bois brûlé. Le tout est porté par une délicieuse texture. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée, avec une touche de fruits du verger et d’agrumes. 

Duncan Taylor Octave Laphroaig 18 ans 2004

53.1% alc./vol.
Distilled 2004, Bottled 2023, Cask #5633399.

André 88%
Sherry fumé et médicinal, prunes et raisins secs, fumée de mazout de mauvaise qualité, sel de mer, bois séché. À l’aération, notes de citron et d’oranges. La bouche est herbacée et médicinale, feu de plage et iode, mélange de fruits sauvages séchés et de fruits tropicaux, tourbe malpropre. Texture ronde sans être huileuse, pimentée de bois sec. Finale sèche, plus orientée sur le citron et l’agrume que les fruits rouges, tourbe évanescente très médicinale et maritime, camphrée.

Patrick 84%
Un whisky qui coche toutes les cases, mais je me demande une fois de plus pourquoi utiliser un tel fût pour « finir » le whisky. En effet, si le nez et la bouche sont sublimes, le temps d’écrire ces quelques mots, la finale, trop boisée, me tombe de plus en plus sur les nerfs et me fait retirer plusieurs points (j’ai commencé à 93%, et pourtant j’écris assez vite!). A 200-250$, j’apprendrais à vivre avec, mais à plus de 900$ comme c’est le cas ici, on repassera. Nez : La fumée de tourbe est presque noyée par l’air marin et les arômes médicinaux. J’y retrouve aussi l’odeur de la fumée de tabac à pipe, des coquillages et surtout du xérès qui prends tout son temps pour monter sur scène. Bouche : Le sel de mer est ici aussi au premier plan, accompagné de la belle fumée de tourbe médicinale typique des vieux Laphroaig. Le xérès est un peu plus présent, juste assez pour complexifier encore plus le mélange de saveurs, avec une petite touche de fruits mûrs sucrés. La texture en bouche est huileuse comme il se doit! Finale : Très longue, salée, fumée et discrètement fruitée. Alors quelques minutes, la planche de chêne prend graduellement toute la place. Trop de place en fait.

Duncan Taylor Single Cask Laphroaig 10 ans

54.2% alc./vol.
Cask 56396, Distilled 09/2011, Bottled 12/2021, Bottle #241 of 249.

André 92%
Un Laphroaig 10 ans en version cask strength avec cette douceur en bouche, c’est assez hallucinant. Le nez livre tout un amalgame de flaveurs qui challengent beaucoup à la dégustation; vanille fumée, camphre et éléments médicinaux, zeste de citron, iode, sous une toile minérale et maritime. La texture en bouche est wow, hyper douce et atténuant le degré d’alcool. Ça se boit comme de l’eau (ou presque). La bouche est plus verdâtre; tourbe végétale, fenouil et salicorne, huile à moteur souillée, miel, sorbet au citron, oranges, sel de mer. Le fond comprend bien l’adn de la distillerie mais des nuances de saveurs sortent de la ligne directrice habituelle de la distillerie. Étonannt comment la bouche développe des éléments crasseux aux fils des gorgées tout en gardant une texture et une sensation clean. La finale est maritime et tropicale à la fois, sur le zeste de citron, le sel de mer et la camphre aux accents verdâtres. Seul point négatif, les 340$ demandés, sorry mais un moment donné faut pas rire du monde.

Patrick 84%
Un très bon whisky, mais dont la texture laisse un peu à désirer et dont la finale est un peu décevante pour un tel whisky. Nez : Un intriguant parfum de fumée de tourbe et de pommes vertes avec du chêne brûlé. Bouche: De la fumée de tourbe intense, une pincée de sel, des fruits du verger encore verts et du bois brûlé. Finale : D’une longueur moyenne, un peu boisée.

Duncan Taylor Single Cask Laphroaig 11 ans

53.7% alc./vol.
Ex-Bourbon Cask #56406, Distilled 09-2011, Bottled 06-2023, 216 bottles.

André 86%
Zeste de citron et poires dans leur sirop, tourbe médicinale et cendrée, iode, vanille sucrée. Très agréable au nez, alcool bien en retrait et une tonne de saveurs découlant de l’utilisation du bourbon cask. Superbe texture hyper ronde en bouche, ne laissant rien devenir du taux d’alcool. Fruits tropicaux, jus de citron, fumée de tourbe cendreuse et crasseuse sous fond médicinal, céréales séchées saupoudrées de sucre en poudre, vanille crémeuse, bois franc. Malheureusement ces saveurs s’affadissent un peu trop rapidement même l’essentiel de l’adn de la distillerie s’y retrouve. Finale abrupte, très fumée et iodée assortie de gingembre et de fruits tropicaux. Bon single malt sans flafla, mais là où je décroche c’est pour le prix à la caisse…

Patrick 92%
Wow, du beau gros Laphroaig intense et délicieux comme j’aime! Bon, pas au point de dire que le rapport qualité-prix est intéressant, mais vous n’aurez pas de regrets si vous mettez la main sur une bouteille! Nez : De la fumée de tourbe intense avec des notes médicinales, du goudron, des algues et du sel de mer. Bouche : Un beau whisky intense, avec du sel qui prend énormément de place, de la fumée de tourbe, un peu de goudron, des algues et une touche médicinale. Bref, du Laphroaig classique comme je l’aime, et porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une très belle longueur, salée et fumée.

Duthies Laphroaig 11 ans

46% alc./vol.

André 86.5%
Finement soyeux au nez. Salade de fruits, ananas, sirop de fruits. Très approchable et tout en finesse. Phénols et sels marins. En bouche, aucune texture à l’arrivée, l’ensemble s’améliore lorsqu’on le garde plus longtemps en bouche, mais pas assez pour soulever l’ensemble à un niveau qui surprendra. Les effluves de tourbe gagnent en importance en finale, surtout la rétro-olfaction qui présente bien l’ensemble des arômes des whiskies d’Islay.

RV 89%
« Fuck l’évaluation pour celle-ci ». Non, professionnalisme oblige. Du Laphroaig au sapin? En respirant, on s’éloigne sans perdre de vue le conifère. Et en bouche, le liquide s’étend longuement pour devenir piquant, avec des échardes de tourbe. La finale dichotomique de vinaigre de malt et de sucre manque un peu d’aftertaste, mais tout un Laphroaig différent qui mérite le détour de cette embouteilleur.

Patrick 84%
Arômes de tourbe salée et poivrée. Touche de fruits. En bouche, l’arrivée est très salée, puis la tourbe évolue vers un xérès un peu… fané. La finale offre une belle longueur où se mélangent le sel et le xérès. Une belle intensité globalement, mais qui se perd malheureusement finale, tout comme de nombreux points.

Elements of Islay LP12

54.7 % alc./vol.
Fruit d’un mélange de 2 ex-bourbon casks et 2 sherry casks distillés en 2014, donc de 6 ans d’âge. Édition limitée de 1672 bouteilles.

André 82%
S’il y a la moitié du mélange qui provient de sherry Cask, je ne sais pas comment cela s’est transmit côté saveurs… Je n’ai rien trouvé de relié au sherry dans la dégustation. Nez maritime très iodé mélangé de foin sec et de bouses de vaches séchées au soleil. Présentation un peu brusque et rêche. Sensation de cendre froide en bouche à saveur de camphre médicinal très iodée et citronné. Poires, melon au miel, citron, cendre, iode. Finale cendreuse et herbeuse, marquée par le poivre et les fruits tropicaux à chair tout en demeurant très astringent. Une version sans trop de finesse et peu de complexité.