Sons of Liberty Battle Cry – Sauternes Cask Finish

46% alc./vol.
Mash provenant d’une bière de type triple belge, avec du Rye Malt, du Honey Malt et du Pale Malt. Le tout avec des levures de bière belge trappiste. Vieilli plus de 18 mois.

Patrick 85%
Une belle expérimentation originale. Je suis content d’y avoir goûté, mais une bouteille au complet, ça aurait été beaucoup… Définitivement trop sucré à mon goût! Mais je peux aussi facilement comprendre pourquoi cette bouteille a été si rapidement sold out. Nez : Beau parfum de vin blanc sucré, avec des pommes vertes, des bananes et des fleurs. Bouche : Un mélange étrange, mais pas désagréable, de vin blanc chaleureux et de bière belge. L’ensemble est très sucré. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse et sucrée.

Sons of Liberty Battle Cry – Beer Barrel Finish

46% alc./vol.
Mash provenant d’une bière de type triple belge, avec du Rye Malt, du Honey Malt et du Pale Malt. Le tout avec des levures de bière belge trappiste. Vieilli plus de 18 mois.

Patrick 87%
Un très bon whiskey, presque à mi-chemin avec une bière belge. Le vieillissement en fût de bière belge l’a agréablement adoucit, tout en lui conférant une complexité supplémentaire et une meilleure balance. Nez : Un beau bouquet de fleurs, et des bonbons au fruits des champs. Bouche : Des bonbons au fruits des champs, des fleurs et une touche de bois brûlé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les épices du bois brûlé et une bonne dose de sucre.

Martin 81%
Roux très trouble. Nez: Maïs et vanille dès le départ, on est définitivement en sol américain ici. Petits fruits et réglisse, avec une bonne dose de fleurs et de broue de bière aux fruits. Bouche: Seigle et houblon. Vanille et maïs. Bois et épices. Sécheresse des tannins du bois bien en évidence. Pas méchant. Faut apprivoiser, mais pas méchant. Finale: Seigle, maïs, malt et houblon. Grosses épices, vieux bois sec. Longueur moyenne. L’expérience n’est pas sans rappeler le Wiser’s Hopped. Équilibre: Pas méchant, mais ça reste une expérience plutôt bizarre.

Sons of Liberty Battle Cry

46% alc./vol.
Mash provenant d’une bière de type triple belge, avec du Rye Malt, du Honey Malt et du Pale Malt. Le tout avec des levures de bière belge trappiste. Vieilli plus de 18 mois. Mash composé de 100% de céréales maltées (80% orge et 20% seigle) est double distillé et ensuite vieilli en American oak barrels and lightly toasted French oak casks.

André 83%
Oh que c’est bizarre comme nez. Genre de mélange d’acétone éventé et de réglisse, de levures et de céréales séchées, petits fruits sauvages, cerises. Je ne sais pas encore si j’aimes ou pas… La bouche offre un changement de cap assez serré, les épices prédominent, le rye explose en bouche malgré son faible pourcentage du mash (20%). Ces saveurs me rappellent le Glenmorangie Allta et une des éditions de Two Brewers. Cerises noires trempées dans la cannelle, réglisse rouge, fruits rouges et tannins tirés du bois, une touche de chocolat et de bois toasté, mélange d’acétone et d’eucalyptus aussi. Les épices apportées par le rye imposent leur présence et ont aussi donné une tournure poivrée au whisky qui démontre une belle persistance en bouche et une texture collante agréable. L’image d’un verre de Coke à la cerise vient de popper dans ma tête. La finale est orientée rye poivrée, belle longueur qui met les épices à l’avant-plan.

Patrick 86%
Une superbe expérience, surtout pour les amateurs de bière! Lorsque dégusté en compagnie d’une bière belge, on lui donnerait presque 5 points de plus. Nez : Parfum floral, mais tsé, les fleurs ne sont plus très fraîches. Le tout avec des notes rappelant une bonne bière belge. Bouche : Le bois brûlé et ses épices, de la bière belge un peu en feu, et un petit fond floral. Nettement mieux que ce que le nez laissait présager. Finale : Un peu courte et marquée par la bière belge.

Martin 84%
Nez: Fruité d’entrée de jeu, sucre rose, presque barbe à papa. Réglisse et pétales de rose. Miel et sirop simple, herbe séchée. Je ne sais pas si je vais aimer, ça prend un certain temps à se faire une idée tellement ces arômes sont off-key comparé à la norme. La céréale finit par percer quand on laisse le verre tranquille. Bouche: Épices et rye. Miel chaud et poivre. Bois de chêne, cerises et chocolat noir. Touche de réglisse. Je dois avouer être agréablement surpris. Finale: Chaude, sur des notes épicées de réglisse et de poivre, de bois et de fruits rouges. Le rye ferme le cercle. Équilibre: Le nez cache bien son jeu, il s’agit de laisser respirer un peu et je crois qu’on a ici quand même une belle découverte.

Armorik 10 ans – Édition 2018

46% alc./vol.
Première édition de la distillerie avec mention d’âge, édition limitée de 2000 bouteilles.

André 85%
Mélange de poires nappées de miel et d’oranges, d’ananas et de nectarines, côté d’orge maltée très présent encore une fois, pâtisseries au miel et amandes, pelures de pommes et salade de fruits. La bouche est crémeuse en texture mais pimpée par les notes de poivre et de bois sec. Ananas et poires, nectarines, céréales maltées, caramel, miel, vanille. En étant attentif, on perçoit les fruits rouges dans la finale, relevée par les épices de cannelle et de poivre suivi de saveurs de bois brûlé intensément.

Patrick 89%
Avec ce premier « 10 ans » d’Armorik, j’avais de grandes attentes. Et elles sont satisfaites! Ça fait penser à un superbe Speyside, avec tout ce qu’il faut à la bonne place. Je suis bien content d’en avoir acheté une bouteille. Vous cherchez un whisky français pour compléter votre collection et faire jaser les curieux? Ce whisky devrait être dans votre « short list ». Nez : Un beau parfum encourageant, avec de beaux fruits frais, du bois et de la vanille. Bouche : Oh, c’est bon, ça! Du bois légèrement brûlé, des fruits frais et juteux et de la vanille. Finale : D’une belle longueur, du bois brûlé et des beaux fruits.

Martin 87%
Nez: Cantaloup, miel et sucre blanc. Fleurs et herbe timide. Amandes, poires, malt grillé et touche d’ananas. L’amalgame est très plaisant. Bouche: Texture à point, saveurs plaisantes quoique surprenantes. Malt, miel, amandes. Agrumes et fleurs. Épices et bois sec. Tout en douceur sur une sorte de cuir fumé. Finale: Courte et un peu fade, mais qui continue tout de même à surfer sur une vague de poivre et de chêne, avec pelure d’orange, vanille et légère astringence. J’haïs pas. Équilibre: Après bien des, disons déceptions, de la part de Warengheim, ici on finit par scorer avec un « flagship » whisky, de 10 ans, une belle réussite quoi!

Armorik Triagoz

46% alc./vol.
2000 bouteilles, distillé décembre 2013. Armorik Triagoz est un hommage au petit archipel sauvage des Triagoz, au large de la Côte de Granit Rose. Il s’agit du premier single malt fumé de la distillerie

Patrick 86%
Un très bon whisky avec une légère fumée de tourbe délicieuse. Nez : Un beau parfum de fruits exotiques et de la fumée discrète de tourbe. Bouche : Fumée de tourbe épicée, quelques fruits exotiques et du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, fumée et boisée.

Martin 86%
Nez: Parfum timide et effacé, difficile à cerner au début. Un peu de miel, un peu de vanille, pour finir principalement sur les fruits tropicaux. Une vague fumée se laisse percevoir. Bouche: Sucre blanc, vanille, touche de poivre noir. Chêne avec une dose presqu’imperceptible de fumée. Quelques fruits tropicaux encore. Finale: Absente ou du moins trop timide jusqu’à présent, une belle tourbe se dessine sur une planche de chêne bien poivrée. Équilibre: Pas méchant, pas mal dans les meilleurs résultats à date de cette distillerie bretonne. Un bon dram de balcon.

Warenghem Breizh

42% alc./vol.
Blend composé à 50% degrain et 50% de malt, double distillation en alambics de cuivre suivi d’un vieillissement en fûts de chêne traditionnels, le tout sublimé par le climat si particulier de la Bretagne.

André 82%
Approche très réservée et on utilise des éléments qui ne sortent pas trop du spectre grand public. Céréales au miel, crème glacée à la vanille, sirop de poires et fruits à chair, fleurs blanches. On fait le tour rapidement. La bouche est onctueuse, mielleuse et vanillée, caramel frais, miel de bruyère et poires, crème à la vanille, céréales maltées, tarte aux pommes. Beau crescendo d’épices en finale de bouche qui se termine par des enbruns de sel de mer. Dommage pour la palette aromatique qui manque un peu d’audace. La texture de bouche est par contre hyper intéressante.

Patrick 80%
Un whisky simple et marqué par les céréales. Une bonne base de cocktail. Nez : Parfum dominé par les céréales, dont de l’orge et du blé. Bouche : L’alcool est bien présent, avec une bonne dose de céréales et une note fruitée très subtile. Finale : D’une longueur moyenne, avec une touche de bois sec.

Martin 78%
Nez: Céréales grillées, fruits mijotés, légère vanille. Difficile à cerner, comme un genre de blend plus ou mins bien équilibré. Bouche: Vanille, crème, grain, new make mélasseux. Bois et épices. Plus ou moins bien maîtrisé, manque d’homogénéité. Finale: Assez raide, longue et épicée, soulignée par une vague d’amertume métallique. Équilibre: Simple et plus ou moins équilibré. La dichotomie entre le malt et le grain est assez flagrante. Trop agressif.

Glendronach 15 ans Single PX Sherry Puncheon Cask #4648

54.7% alc./vol.
Distilled 2002, Limited edition of 678 bottles.

André 88%
Pâte de fruits et cire d’abeille, prunes séchées, dattes, oranges et réglisse rouge. Nez très intense avec des saveurs sans ambivalence, l’alcool aidant celles-ci à être pointues et franches et avec beaucoup de personnalité. En bouche; barres de chocolat noir fourré d’oranges confites, dattes et purée de fruits séchés, touche de bois humide et de vieux fûts légèrement humide dans le fond du warehouse en terre battue, cerises noires, prunes et chocolat noir saupoudré de cannelle. La texture est succulente, très bold et compacte mais elle s’affadit un peu trop rapidement en finale afin de laisser la place aux bonnes épices dont le poivre et la cannelle. Bonne astringence et aspect tannique en finale, le fût de chêne est bien ressenti sans être trop sec. Pour l’amateur averti de sherry cask de bonne intensité, comme Glendronach nous a si bien habitué. On accompagne ça de chocolat 85% da cacao?

SMWS 10.152 Bunnahabhain 10yo

58.7% alc./vol.
« The leviathan wakes… » – Distilled 10/12/07 from Refill Ex-Bourbon Hogshead, 261 bottles.

André 90%
Un festin de fruits de mer sur la plage. Le moteur du bateau a callé et dégage des vagues d’huiles à moteur souillées qui se mélangent au sel de mer. Le temps est à l’orage et l’air est gorgé d’embruns maritimes puissants et de quelques grains de sable transportés par le vent. Un des marins a avalé quelques pastilles camphrées (des Fisherman’s Friends peut-être) car il traine un début de grippe recalcitrant. À l’ouverture, le sac dégage ses odeurs puissantes de camphre et de Tiger Balm charié par le vent un peu féroce provenu du large. Nos sens sont aussi inspirés par une sensation minérale brute mais fraiche. La bouche laisse des trainées d’huile de poisson (sardines?) en conserve et de tranches d’ananas cuites sur le feu de bois. Certains ont préféré de bons verres de jus de citron. De puissantes images qui font défiler une histoire bien ficelée dans nos têtes.

Patrick 90%
L’un des Bunnahabhain les plus intenses que j’aie goûté – il faut dire que cette distillerie n’a jamais été reconnue par ses « peat beast ». Ça n’empêche pas l’ensemble d’être très bien équilibré et agréable. Nez: Un envoûtant parfum de fumée de tourbe, avec des pommes vertes, des agrumes, de la cendre, du charbon et du mercurochrome. Bouche: De la grosse fumée de tourbe pleine de charbon, de sel et vinaigre, de mercurochrome, de fruits de mer, d’agrumes et d’une touche rocheuse. Finale: D’une belle longueur, salée, fumée et un peu épicée.

Martin 89.5%
Nez: Hareng fumé, citron, crème et braise ardente. Pas piqué des vers. Encore pierre lavée et sel marin. Normalement je me serais attendu à un peu plus de fruits de la part de cette distillerie, mais ici on y va dans la solide tourbe. Bouche: Sel, sucre à la crème, fruits confits et tornade de poivre blanc. Bois, vanille et cannelle. Finale: Je retire ce que j’ai mentionné au nez, ici l’avalanche de fruits nous emporte sur les notes longues et chaudes de bois, de vanille, de sherry et de poivre. Équilibre: J’aime bien ce combo Bunna-SMWS, c’est vraiment un scénario typique dans le genre « meilleur des deux mondes »…

Edradour Ballechin Cuvée 8 ans

46% alc./vol.
Une edition limitée d’Edradour, un vatting compose d’un fût de sherry de Ballechin (Edradour) tourbé (cask #123) et de 3 fûts de bourbon d’Edradour (casks #293. 294 et 295).

André 80%
Compote de fraises, cerises et framboises, caramel brûlé, sherry, fumée de tourbe un peu effacée, raisins secs, chocolat noir, café expresso bien tassé. La bouche est impersonnelle, la texture est molle et sans amour, liquide, presque insipide. Il s’en dégage tout de même de belles notes de fruits (framboise et cerises noires particulièrement), une fumée un peu diaphane et volatile, chocolat noir fourré de grains de poivre, raisins secs, des prunes peut-être aussi. Finale moyenne longue sur les épices (poivre et gingembre), les fruits rouges, les prunes et la fumée fruitée. Bien que la livraison de saveurs est intéressante, toute la toile de fond au niveau textural est vraiment moche, ce qui affecte l’équilibre général.

Patrick 85%
Un beau whisky, mais relativement simple et sans grand complexité. Bref, c’est bon, ça se boit facilement, mais ce n’est pas une bête de compétition. Ah oui, et pour la tourbe, je crois qu’ils l’ont oubliée quelque part. Nez : Parfum légèrement fruité, avec une touche de caramel et de fudge. Plutôt simple. Bouche : Bois brûlé, touche de vin rouge et un peu de fudge. Finale : D’une belle longueur, avec du bois brûlé et du vin rouge.

Martin 84%
Nez: Fruits et bois, caramel et vanille, cacao et légère tourbe. Fin, gêné ou subtil? Bouche: Vin rouge, bois, fruits rouges, fumée de tourbe, malt grillé et poivre rose. Finale: Poivrée, boisée et tourbée. Plutôt intéressante, quoique peu complexe. Équilibre: Un bon whisky, facile à boire, mais qui ne démontre malheureusement que très peu de personnalité.

Chivas Regal Mizunara

40% alc./vol.
Fort du succès de Chivas Regal Mizunara au Japon, Chivas Brothers lance aujourd’hui son produit à grande échelle. Lors de son introduction en 2013, Chivas Regal Mizunara marque une étape unique dans l’élaboration des whiskies, étant le premier scotch whisky fini pour partie en fûts de chêne Mizunara, un bois japonais, extrêmement rare que l’on trouve dans la légendaire forêt de Nikko. C’est à l’occasion d’un voyage que Colin Scott, impressionné par les traditions et la culture whisky des Japonais, décide de rendre hommage au pays du Soleil Levant. Au cœur de ce blended whisky, les single malts Strathisla et Longmorn.

André 83%
Beaucoup d’oranges au nez, les poires baignant dans leur jus, notes de miel aussi, belles notes bien rondes de caramel aussi. Surprend en bouche, je m’attendais à un whisky beaucoup plus épars et diffus, mais les saveurs sont bien définies et savoureuses; raisins secs, cerises, oranges, poires, fruits tropicaux, miel et beaucoup de vanille. Oui le taux d’alcool est au plus bas, mais aide grandement à la pleine intégration des saveurs. Finale simple et très courte offrant une touche de cannelle et boisée intéressante, le tout attendri par le fût de Mizunara malgré la rétro-olfaction épicée et poivrée. Un très bon whisky de semaine.

Patrick 79%
J’aime de plus en plus les blends, et les whiskys vieillis en fûts de Mizunara, compte du coût de ce type de vieillissement, sont presque toujours exceptionnels. Mes attentes étaient donc élevées. Et je me retrouve ici avec un whisky sans relief, sans punch et surtout, sans intérêt. Un achat que je regrette, de grâce, ne faites pas la même erreur. Nez : Parfum trèèès léger, avec du sucre subtil, du bois frais, de la vanille et des fruits exotiques. Bouche : Du bois frais, des fruits exotiques, quelques épices et des amandes. Finale : Plutôt courte, présentant un mélange intéressant de sucre et d’épices.