Royal Brackla 12 ans

40% alc./vol.

André 75%
Attendre 12 ans pour en arriver à ça?… Petits fruits rouges, malt, fruits secs, poires, pommes et chocolat. Le whisky embrasse la bouche sans passion, les grains de céréales séchés, miel, vanille s’accompagnant d’une sensation astringente, mauvaise qualité de fût de sherry. La finale est hyper sèche, poivrée et pas mal épicée et la mauvaise qualité du fût de sherry devient encore plus évidente. C’est à se demander si les producteurs goûtent leur stock avant de le mettre sur le marché.

Patrick 86%
Un bon whisky de semaine facile à boire et simplement bon. Bref, un whisky « de soif ». Enfin, il est un peu trop dilué à mon goût, ce qui ne m’a pas arrêté d’en acheter une bouteille, compte qu’il s’agit du tout premier embouteillage officiel de la distillerie. Nez : Savoureux parfum riche en caramel et en fruits sucrés, rappelant un dessert onctueux sortant du four. Bouche : Toujours le caramel et les fruits, mais avec de subtiles notes épicées provenant du chêne. L’ensemble est des plus agréable. Finale : Sucrée. Un peu courte, ce qui donne le goût de s’en servir un autre verre.

Old Particular Royal Lochnagar 16 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en 1997, embouteillé en 2013. 548 bouteilles.

Patrick 86%
Un bon whisky savoureux, facile à boire, mais qui ne réinvente rien. Nez : Parfum très floral et mielleux, avec des notes subtiles de grain. Frais et appétissant. Bouche : Un beau mélange de fleurs sucrées et de caramel salé. La balance de saveurs est remarquable, l’ensemble est savoureux. Finale : D’une belle longueur, épicée et boisée.

Old Pulteney Noss Head Lighthouse

46% alc./vol.
Exclusivité Travel Retail

André 81%
Fût de bourbon, sans ambivalence. Sensations maritimes, le petit sel marin, les fruits tropicaux et les agrumes, la vanille, petite acidité citronnée. Le nez est simple, pas nécessairement efficace mais sans défaut apparent mis à part son manque d’originalité. La bouche offre une belle texture un peu huileuse et salée, les mêmes fruits tropicaux et agrumes auquel s’ajoute une fine touche épicée, des saveurs de purée de pommes vertes et de poires. La finale est bien bizarre, mélange de tarte au citron et de poivre moulu. Finale diffuse, fruitée et maritime et avec des saveurs qui ressemblent beaucoup à ce qui correspond à du virgin oak. Si y’a des marins qui comptent sur la lumière du phare pour s’orienter, j’espère qu’ils ont de bons compas et savent naviguer…

Patrick 80%
Une autre preuve qu’on utilise souvent les dutyfrees pour passer du stock sous les standards habituels d’une distillerie. Nez : Malt vanillé et agrumes. Très frais et très léger. Bouche : Ma première impression fut qu’il devait s’agit d’un jeune whisky car les notes rappelant le « new make » ne sont pas loin. Ou encore, on utilisé ici un fût qui avait un peu trop de vécu. Bref, goûte le new make de malt, avec une bonne dose d’agrumes et une petite touche de sel. Finale : Le sel semble plus évident vers la fin qui s’étire plus longuement que prévu.

Martin 81%
Aussi pâle que bien des vins blancs. Nez: Vanille et citron, malt grillé et fleurs blanches. Frais et estival. Bouche: Herbe et vanille, drôle d’impression jeune de new make, céréales bien poivrées. Paraît même plus fort que son 46%. C’est ici que le mélange semble plutôt rustre ou maladroit. Finale: Malt et vanille, citron et poivre. Meringue, chêne blanc et sel marin. J’avais Auchentoshan en tête, mais André a vu juste avec son impression de virgin oak. Équilibre: Je ne sais pas, on dirait que de plus en plus de distilleries refilent du stock de qualité douteuse au marché hors-taxes, et nous les cons, sous le joug de la rareté on se garroche dessus.

BenRiach 10 ans

43% alc./vol.

André 87%
Un whisky rempli de subtilités mais qui demeureront peut-être bien cachés pour certains amateurs. Nez complexe, texture crémeuse et veloutée. Pléiade de saveurs tirés de l’utilisation de plusieurs types de fûts ; fond de virgin oak, vanille, miel, banane, coconut, filin de sherry et de fruits secs, chocolat au lait, touche d’épices. Quelques notes d’agrumes et de raisins secs. En bouche, le whisky est souple et textural. Les saveurs divines ; chocolat au lait, raisins secs, miel et vanille, crème, bananes, pommes, noix de coco avec une finale épicée jumelée d’une pincée de poivre. Finale de longueur moyenne, où les épices et le poivre trônent fièrement en tête de liste, suivi des saveurs de fruits secs, de sherry, raisins, puis de miel et de vanille. Sensation astringente et légèrement sèche en toute finale et rétro-olfaction.

Patrick 90%
Une agréable surprise que ce BenRiach. On démontre ici une maîtrise exceptionnelle de ce que devrait être un bon scotch sans artifices. Nez : Fruits frais, frais comme s’ils sortaient du réfrigérateur. Touche de gingembre, de vanille et d’Agrumes, le tout lié par des notes d’orge sucrée. Bouche : Délicieuses épices de chêne rôti, pommes, bananes, abricots et agrumes. Une appétissante complexité portée par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, portée par les chaleureuses épices du chêne.

Martin 85.5%
Brun doré un peu moins éclatant que ce à quoi je me serais attendu. Nez: Céréale classique du Speyside, miel, chêne, vanille, malt grillé. Très accueillant et facile d’approche. Bouche: Malgré une texture légèrement aqueuse, de belles saveurs riches se dégagent à chaque gorgée. Chêne et vanille en puissance, avec malt et miel, xérès et une touche d’épices. Finale: Longue et sèche sur des notes initiales de chêne et de muscade, avec une touche de poivre. Vanille et raisins secs. Équilibre: Très très intéressant pour un nouveau choix d’entrée de gamme pour BenRiach. On les salue d’autant plus pour avoir réussi à garder une mention d’âge sur la bouteille.

Benromach Peat Smoke 2006-2015

46% alc./vol.

André 87%
Étonnant un whisky du Speyside si tourbé, de quoi ravir la course aux ppm de certains whiskies d’Islay. À l’aveugle, j’aurais misé sur un jeune Ardbeg. Tourbe intense, phénolique arrondie par une écharpe de vanille puissante. Poires, agrumes et une touche de poivre noir moulu. J’adore le nez, le côté velouté de la vanille, le crémeux que l’on retrouvera aussi en bouche. En bouche, les mêmes saveurs senties, belle texture un peu diffuse par contre. Il y a une petite touche de chlore en finale de bouche qui m’accroche, cela m’a pris une coupelle de gorgées avant de mettre le doigt dessus. Bel amalgame d’agrumes, de citron et d’orange par contre, cela féminise la bouche d’agréable façon. La finale est portée sur la tourbe, les phénols sont bien présents et s’amourachent des saveurs d’agrumes et de vanille poivrée.

Patrick 91%
Extraordinairement complexe, savoureux et balancé de façon magistrale. Si vous aimez la tourbe et les saveurs complexes, il s’agit d’un très bon rapport qualité/prix. Nez : Fumée ou en fait, viande fumée. Celle-ci est accompagnée de vanille, d’agrumes, de tabac légèrement humide et d’une touche d’anis. Bouche : Fumée de tourbe, poivre, miel, vanille, tabac, fraises, cacao et oranges juteuses. Quelques amandes et des abricots sucrés complètent le tout. Finale : S’étire délicieusement longtemps sur toute la complexité du malt. Vraiment une finale superbe.

Compass Box – This is not a luxury whisky

53.1% alc./vol.
4992 bouteilles. Habituée à repousser les limites du monde du whisky et à casser les codes, la société indépendante Compass Box s’inspire de René Magritte et son célèbre “Ceci n’est pas un pipe” pour soulever le débat autour des idées préconçues sur le luxe dans le whisky avec son édition : “This is not a Luxury Whisky”. Recette : 79% de Glen Ord 19 ans first-fill sherry butt, 10.1% de Strathclyde 40 ans (grain whisky) tirés d’un refill American Oak Hogshead (ex-bourbon), 6.9% de Girvan 40 ans (grain whisky) refill American Oak Hogshead (ex-bourbon) et finalement, 4.0% de Caol Ila 30 ans vieilli en refill American Oaks Hogshead (ex-bourbon).

André 90%
Un beau mélange sexy et attirant ; cerises et sherry, grains de céréales moulus, épices soutenues, sur un discret édredon de fumée tourbée. Réglisse rouge et chocolat noir et les cerises de nouveau, gâteau aux fruits, vanille et ananas, fruits tropicaux. La bouche est élégante et finement fumée, beaucoup de fruits rouges roulés dans le chocolat noir et de sherry ainsi que de bonnes épices. La fumée est définitivement plus présente en finale de bouche. Abricots, raisins secs, sherry chocolat noir, ananas, figues, douce fumée, oranges. La texture est hallucinante, soyeuse et texturée, huileuse avec une sécheresse épicée et savamment tourbée en finale de bouche. Voici un whisky qui redéfinit la notion de blends. Magnifico!

Patrick 85%
Un Compass Box typique, bref complexe et bien balance. Toutefois, contrairement à son nom, s’il ne s’agit pas d’un « whisky de luxe », pourquoi en a-t-il le prix? Beau, bon, trop cher. Nez : Beau caramel fruité, avec des belles notes de chêne épicé et vanillé. Bouche : Caramel chauffé et fruité, avec une tonne d’épices, de la vanille et du chêne carbonisé. Finale : Longue et épicée, avec une petite touche de sucre brûlé.

Martin 90.5%
Beau scotch ambré d’un teint sherry vif. Nez: Céréales grillées et vanille, cannelle et cerise. Kinder Surprise et réglisse, magasin de bonbons. Fond hyper-discret de tourbe herbeuse. Bouche: Céréales, sucre d’orge, chocolat, raisins, cerise, vanille et cannelle. Vague de xérès épicé. Un gros contraste avec le nez, mais c’est tellement bon que je ne peux pas me plaindre. Finale: Cuir, fumée et épices. Plein de belles notes de sherry cask, ce dernier prenant aisément le dessus sur les autres fûts. Planche de chêne sèche. Équilibre: Qui a besoin de single malts avec des blends comme ça? Bravo Compass Box! Bullseye sur le taux d’alcool en plus!

SMWS 29.154 Laphroaig 23 ans

49.8% alc./vol.
“Camping with M*A*S*H” – Distillé le 12 octobre 1990, 253 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 93%
Approche de bouche légèrement minérale, puis odeurs de menthol et de tourbe phénolique et d’agrumes maritimes. Définitivement salé et maritime. Un hôpital sur le bord de la mer Atlantique par une journée de tempête ou les vagues se fracassent sur le quai. Melon au miel et poires poêlées. En bouche, le melon d’eau et les agrumes. Étonnant d’avoir autant de fruits tirés du bourbon cask. Saveurs de tourbe, de phénol et de saveurs médicinales. Superbe texture, huileuse et soyeuse. Finale de fumée de feu de foyer avec du bois mouillé, pansements et tourbe grasse. Encore une fois, beaucoup de saveurs de fruits tropicaux et d’agrumes. Magnifique, singulier et bien présenté.

Patrick 93%
Un cask strength de moins 50%… Ok, on parle pas d’un p’tit jeune ici : Distillé en 1990, l’année de la chanson de Jean Leloup, l’année où j’étais probablement le plus mêlé de mon adolescence mais où, au moins, j’ai commencé à apprendre l’anglais sur le sens du monde (no thanks to our separatist-driven school system). Mais bon, je m’égare, c’est un excellent whisky que vous pourriez boire pendant 23 ans sans vous lasser. Nez : Sucre d’orge, cuir, algues le tout sur le bord d’un feu de camp. Bouche : Beau sel de mer savoureux, fumée d’un feu de camp de tourbe sur un quai où sont amarrés des bateaux de pécheurs et toujours le sucre d’orge. Ah oui, et un peu de fruits qui sortent Dieu sait d’où. Finale : Sel, fumée de tourbe et touche de menthol.

Martin 94%
Encore un autre pâlotte peated bourbon cask. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences! Nez: Caramel salé et fumée de tourbe gorgé de phénols. Sel de mer, pierre lavée, zeste de citron et d’orange. Une marche le long d’une plage par temps précaire. Bouche: Vanillé et mielleux au départ, malgré que sel, tourbe et citron nous rattrapent assez vite, de même que les épices du cask strength. Finale: Le chêne et la vanille prennent un peu plus de place en finale, quoiqu’ils n’ont pas peur de partager la scène avec la tourbe iodée et les agrumes saupoudrés de sel. Équilibre: Un remarquable Laphroaig, naviguant avec succès l’équilibre fin entre son âge respectable et son degré d’alcool impétueux. Un must.

SMWS 29.165 Laphroaig 20 ans

57.4% alc./vol.
“Cigar-smoking, parfumed nurse” – Distillé le 4 avril 1995, 214 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 94%
Délicatesse tourbée. Poires, agrumes, tourbe mélangée d’herbe verte, odeurs médicinales, un brin de citron. La bouche offre un amalgame de saveurs incomparable ; les fruits tropicaux, les agrumes et le citron, une pincée de sel de mer, la tourbe herbeuse un peu grasse et une sensation finale en bouche de cendre de feu de foyer mal éteint. Texture huileuse, maritime, soyeuse à souhait mais avec un p’tit kick de sel de mer et de poivre concassé. La finale est hyper douce, les agrumes de bonne force, la tourbe plus discrète, presque étouffée. J’adore le mélange d’agrumes, de poires et d’ananas dansant avec la tourbe et les cendres de la finale. Un mélange de saveurs incomparable comme seul Laphraoig peut jumeler ensemble sans détonner. Un whisky unique.

Patrick 91%
Laphroaig comme on l’aime. Non mais, est-ce possible de se tanner de cette distillerie? Dans la catégorie « Metallica avec l’orchestre symphonique ». Nez: Cuir fumé, vanille et bonbons au citron. Touche florale et un peu de malt. Bouche : Beau sel délicat, fumée de tourbe, orge, fruits exotiques, poivre et touche donnant l’impression de licher une pierre de rivière. Finale : Longue, marquée par le chêne, l’orge et surtout le sel, évidemment.

Martin 93%
Le chardonnay des fûts de bourbon. Nez: Tourbe fruitée, agrumes et vanille, citron, herbe et terre humide. Pansements et cendre. Saisissant. Bouche: Tourbe, sel et citron. Chêne et épices chaudes. Des agrumes continuent le party avec vanille, fumée et retour du sel. Finale: Curieusement douce pour un peated à ce degré d’alcool. La tourbe se fait un peu moins voir pour laisser place au sel et au citron. Équilibre: Un dram tout en beauté, un Laphroaig qu’on pourrait même qualifier d’épique. Je vais ramener Patrick à l’ordre et mettre cet embouteillage dans la catégorie “Rhapsody”, parce que, pour bien des raisons que nous n’énumèrerons pas ici, S&M est malheureusement un exemple maladroit de métal symphonique.

SMWS 29.167 Laphroaig 20 ans

58.6% alc./vol.
“Wowf!” – Distillé le 4 avril 1995, 214 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 92%
Étonnant la ressemblance avec le 129.65, mais cette édition, plus forte en alcool est encore plus douce que son jumeau diabolique. Encore une fois ; ananas, fruits tropicaux, agrumes et poires, tourbe vraiment douce et cendreuse, suie de foyer. On dirait par contre que les odeurs et saveurs de vanille et de miel tirées du fût de bourbon sont encore plus intense. L’étiquette parle de meringue, je seconde. Les personnes qui n’ont pas goûté de scotch tourbé de plus de 20 ans auront un choc. Associer délicatesse et tourbe est difficile à croire mais c’est le cas ici. La bouche est nuancée, feutrée, sans se départir de sa tourbe médicinale typique. Les fruits arrondissent aussi passablement les saveurs masculine de tourbe sale et crasseuse, de feu de tourbe grasse et huileuse; les agrumes et le citronné un peu acide, l’ananas, la vanille, la banane. La finale est forte et soutenue mais aussi très contrôlée, la tourbe et les fruits s’unissant avec passion sans une valse fruitée d’agrumes mélangée de vanille et de miel au citron.

Patrick 90%
Laaaaaaaaphroaig! Un bon dram complexe et intense, où la fumée de tourbe qu’on aime tant est mise en vedette par un bouquet complexe, savoureux et si bien balancé. Nez : Fumée de charbon, fleurs, sel, cuir, banane, fruits sucrés et noix de coco. Complexe et surprenant. Bouche : Belle vague de sel, de fumée de tourbe et de charbon. Quelques fleurs, toujours les bananes et une touche subtile de fruits. Le tout est complété par du café dans lequel on aurait versé quelques gouttes de miel.

Martin 91%
Ambre trouble tirant sur le tournesol. Nez: Une légère tourbe timide cède aisément la place à miel, fruits tropicaux et noix de coco. Sel léger et cuir nous rappellent que nous sommes bien au bord de la mer. Bouche: Miel, herbe, charbon, chêne et épices. On détecte une touche de noix avant que le feu roulant de ses plus de 58% d’alcool ne nous enveloppe. Finale: Chêne, noix, cendres, épices et fromage vieilli. Grains de café aromatisés à la vanille française. Équilibre: C’est excessivement rare que la SMWS et Laphroaig ne fasse pas bon ménage. On peut aisément compter cette expression parmi les bons coups.

SMWS 29.159 Laphroaig 17 ans

51.7% alc./vol.
“Anyone for cricket?“ – Distillé le 3 octobre 1997, 280 bouteilles, ex-fût de bourbon.

André 88.5%
Typiquement Laphroaig; bandages d’hôpital, tourbe phénolique, saveurs tirées du fût de bourbon (vanille, coconut, poires), sel marin, médicinal à souhaits, huileux. En bouche, le whisky est franc et tranché, en tout cas, on se serait attendu à plus de tendresse de la part d’un fût de 17 ans d’âge. La texture est moelleuse et huileuse par contre mais le whisky a beaucoup d’influences du fût de bourbon, genre bois vert encore mouillé. Encore une fois, saveurs médicinales, la tourbe phénolique et les bonbons Fisherman’s Friend, forte présence des céréales qui s’accompagne d’une toile de fond d’oranges et de poires. La finale est salée avec passion, phénolique et bien tourbée, médicinale, camphrée. Un peu sec et astringent par contre.

Patrick 87%
Un peu léger pour un Laphroaig, mais tout de même délicieux comme on connaît les scotchs de cette distillerie. Nez: Gazon brûlé et salé, jus de pomme, algues et chips au vinaigre. Bouche : Très savoureux, cuir salé, algues, quelques épices. Le tout est complété par une subtile touche de chocolat noir à la menthe. Finale : D’une belle longueur (comme pas mal tous les SMWS!) et savoureuse. Marquée par le cuir salé.

Martin 89%
Jaune franc légèrement trouble. Nez: Respire Islay avec fumée, tourbe, diachylon, vanille, pommes vertes, pierre lavée et fleur de sel. Bouche: Sucré et fruité à l’arrivée. vanille, tourbe, sel, fruits rouges, noix et chêne. Finale: Chêne épicé et vanillé. Une belle longueur. Une tourbe sèche reste jusqu’à perte de vue. Équilibre: Avec un taux d’alcool un peu plus raisonnable, cette version laisse un peu plus librement s’exprimer le fût et le caractère typique de Laphroaig.