Douglas Laing XOP Springbank 31 ans

46.3% alc./vol.
Distilled July 1992, Bottled March 2024 from Refill Hogshead #DL18281, 176 bottles.

André 92%
Douces céréales séchées, miel et vanille, sucre naturel presque caramélisés, citron et compote de bananes, le tout dans un voile de fumée de tourbe légèrement crasseux. Très singulier comme approche. La texture est hyper huileuse et grasse, les notes de céréales sublimes. Miel et caramel, vanille flambée, zeste de citron, oranges, bananes, ananas, fumée saline, crasseuse et minérale qui rappelle bien ses origines. La longue maturation a définitivement séduit le spirit qui est amoureux et qui donne énormément. Finale lente et langoureuse, pour les amoureux des céréales séchées sur feu de tourbe. Dommage pour le prix hallucinant de 3200 balles…

Duncan Taylor Octave Springbank 22 ans 1994

50.7% alc./vol.
Single cask #639909, finished 9 months in Octave Cask, bottle 1 of 81.

André 94%
Gâteau aux fruits, caramel, pain d’épices, hyper rond, genre sherry capiteux, cerises Marasquin. Un peu acéré en finale de bouche, épices des Caraïbes, muscade, oranges confites, mandarines, pelure de raisins verts. Bouche ronde, pleine de muscade, de pelure de raisins mauves. Peut-être un peu trop dénaturé, on peine à discerner la distillerie qui se cache derrière les effets du fût d’octave mis à part le filin de sel de mer en finale de bouche. Quel présentation hors-norme, texture à faire rêver, intense et bold comme ensemble.

Hart Brothers Springbank 30 ans

43% alc./vol.
Bouteille #133.

André 79%
Agrumes et citronnelle. Frais et rafraichissant. La bouche: est plus qu’ordinaire, terreuse et vineux. Trop liquide, manquant de consistance. Finale longue mais qu’on apprécierais plus courte de part la déception. Springbank et Longrow ne se prêtent peut-être pas à un vieillissement qui lui enlèvent de la typicité. Mais à 385$…are u kidding me ???…

RV 81.5%
Cuirette de banc jaune orange d’autobus Bluebird (but in a good kind of way) avec blé, vanille, canne à sucre et légèrement vert, un nez étonnamment jeune pour un whisky de cet âge. Suave mais discret avant de laisser échapper une fumée très dissipée, qui laisse sa place temporairement au malt quelque peu épicé avant de revenir en finale, pour disparaître derrière un blé beurré de longueur assez moyenne, voire courte pour un whisky de cet âge. Satisfaisante, racée, mais en la comparant avec ses plus jeunes congénères, elle est beaucoup trop onéreuse pour la belle balance avec laquelle elle fut construite.

Larkin Muncaster Sullivan Webb Springbank 16 ans Private Cask 1995-2011

46% alc./vol.

Patrick 93%
Du Springbank à son meilleur, et ce n’est pas peu dire. Riche et savoureux, le genre de scotch que je pourrais boire à tous les jours. Superbe! Nez : Fumée de tourbe enveloppée de caramel avec une touche de fruits très subtile et une note de sel. Bouche : De la délicieuse fumée de tourbe salée, avec un peu de caramel et quelques fruits des champs très discrets. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de tourbe et un délicieux sel maritime.

Longrow Peated – Batch #24/94

46% alc./vol.
Bottled 21/5/2024. Nommé d’après une autre distillerie disparue de Campbeltown qui opérait autrefois juste à côté de Springbank et dont l’entrepôt abrite aujourd’hui la salle d’embouteillage de la distillerie. Longrow a été produit pour la première fois en 1973 pour apporter une touche tourbée, huileuse et robuste à un assemblage en cours de création. Cette édition est plus fortement tourbée que le Springbank traditionnel et est doublement distillé. Maturation en Ex-Bourbon et Ex-Sherry Casks.

Patrick 87%
Un bien bon dram, qui semble un peu jeune, mais qui compense avec sa fougue bien mesurée. Nez : Fumée de tourbe présentant un intriguant mélange de fruits tropicaux discrets, de caramel et de… chlore ? Bouche : Fumée de tourbe très aromatique et sel d’une belle intensité. J’y retrouve aussi des fruits tropicaux, mais ça demeure vraiment subtil. Finale: D’une belle longueur, fumée et salée.

André 86%
Nez mielleux et citronné, avec une touche de petits fruits sauvages et une pincée de sel. Plutôt straight comme approche. La bouche est maritime, la fumée de tourbe est terreuse et agricole et évoque des notes d’huile à moteur souillée accompagnée d’un peu de minéralité. Ananas, citron et miel, fumée de tourbe terreuse, iode, poivre moulu et petits fruits. La texture est charnue et souple, légèrement huileuse. Finale de tourbe phénolique et saline, éléments terreux et un mélange de fruits à chair et de fruits séchés s’étirant sur des notes de poivre soutenues. Le fil de dégustation est un peu déséquilibré.

Martin 89%
Nez: Tourbe grasse, fumée de feu de bois, bacon fumé et citron confit. Bouche: Vive, musclée, portée par une tourbe huileuse qui se mêle à des notes de réglisse, d’orge torréfiée et de fruits à chair jaune mûrs. Un air salin traverse l’ensemble, équilibré par un voile de douceur maltée. Finale: Longue, sèche, avec des accents de charbon, de poivre blanc et de suie. Équilibre: Un embouteillage fougueux mais sincère, sans maquillage. Brut de caractère, ce dram déploie une tourbe terreuse authentique, fidèle aux racines ouvrières de la région.

Kim 88%
Nez : La céréale s’impose d’emblées, accompagnée d’effluves évoquant la tequila. Caoutchouc chauffé, mais pas brûlé, caramel foncé, belle fumée propre sans trop de créozote. Suivent ensuite un peu de fruits à noyaux (abricots, pêches) et des légumes verts grillés. Bouche : À la fois sec et gourmand. La fumée et l’austérité du grain sont bien balancés par un caramel salé qui amène une rondeur agréable.

Longrow Peated – Batch 20/01

46% alc./vol.
Bottled 06/01/20

André 87%
Vanille et crème pâtissière, zeste de citron, tourbe terreuse, aspect maritime. Belle texture ronde et crémeuse. J’adore la tourbe citronnée, terreuse et maritime, à la fois iodée et sur les fruits de mer cuits sur le feu de camps et une fumée un peu crasseuse. La texture est vraiment hallucinante, mielleuse et presque sirupeuse. J’ai maintenant des notes de bananes et de sel de mer, de zeste de citron frais. Belle finale punchée et douce, sur l’ananas, le citron, l’iode et la fumée terreuse et crasseuse. Pour le prix, quel bon dram!

Patrick 87%
Si vous ne connaissez pas Longrow mais que le mot « peated » vous a charmé, vous ne le regretterez pas! Le style est Nez : De belles volutes de fumée de tourbe, avec du chêne et une touche très discrète de fruits tropicaux. Bouche : Ici aussi, une belle fumée de tourbe intense et fraîche, un peu de chêne et les fruits tropicaux plutôt bien camouflés. Finale : D’une belle longueur, fumée, fraiche et épicée.

Old Particular Springbank 18 ans

48.4% alc./vol.
Distilled October 1996, Bottled February 2015 from Refill Butt #DL10737, 360 bottles.

André 91.5%
Springbank a toujours été un animal difficile à sizer pour moi, j’ai goûté à des embouteillages tellement mal équilibrés et aussi à des perles inoubliables, ce qu’il fait que je ne sais jamais à quoi m’attendre de leur part. je pourrais comparer cette distillerie à un éléphant ou un ours de fête foraine, que l’on prend beaucoup de plaisir à apprécier en spectacle mais toujours avec une arrière-pensée à se dire qu’il peut se retourner contre son maitre et revenir à ses racines animale. Une pointe de curiosité, une pointe d’appréhension. Au nez; Baba au rhum, gâteau Reine Élisabeth, purée de poires, caramel salé, miel, petits fruits rouges, ça débute très bien… Équilibre divin en bouche, texture dodue, superbe taux d’alcool, doux et velouté. Céréales Sugar Crisp, caramel salé chauffé, miel nappant un petit bol de fruits sauvages, cassonnade. Finale finement maritime que rappelle de discrètes notes de sel de mer, caramel salé, miel, compote de fruits, rhum brun et beignets trempés dans la cassonnade. Quel superbe whisky, dommage que l’on nous attend avec une massue à la caisse.

Patrick 92%
Springbank à son meilleur! Toutes les saveurs que j’aime dans un whisky et équilibrées avec brio! Bon, le rapport qualité/prix laisse à désirer, mais si vous en avez les moyens, il n’y a pas vraiment de raison pour s’en priver. Nez: Oh wow! De la bruyère, des notes de cuir, des fruits mûrs, des épices, du caramel et de la fumée de tourbe très discrète. Bouche : Fumée de tourbe, de la bruyère, les fruits mûrs du xérès, de la cassonade, du sel de mer et une touche de miel. Finale : D’une belle longueur, du sucre, de l’orge, des fruits mûrs et du sel.

Martin 91%
Nez: Légère fumée, céréales maltées, vanille et caramel salé. Fruits séchés, chêne et miel. Quelques épices dans un bol de crème. Compote de pommes. Bouche: Miel et épices, malt grillé et tourbe de bruyère. Belle texture, saveurs franches et affirmées. Chêne et fruits des champs. Caramel chauffé. Finale: Chaude et bien soutenue sur des pointes de caramel, d’épices, de bruyère et de bois. Douce fumée poivrée. Superbe. Équilibre: Un excellent whisky, bon taux d’alcool, saveurs solides, un grand Springbank. On gagne à découvrir ou redécouvrir cette distillerie, surtout dans cette belle présentation par Douglas Laing.

SMWS 27.109 Springbank 16 ans

58.3% alc./vol.
“Guns on the grouse moor” – Distillé le 31 mai 1998, 738 bouteilles, ex-gorda de xérès.

André 72%
Sherry puissant au nez, confiture de fruits, noix nappées de miel. En bouche, bien fruité, bonbons en gélatine, confiture de fruits, viande fumée et beaucoup de sel de mer. Quel mélange bizarre. Arrière-goût très épicé et salé, viande séchée avec un retour de chlore… c’est infecte… Chaque gorgée rehausse ces saveurs de sulfure et de chlore… Définitivement, un embouteillage à oublier… 16 ans dans un fût pour en arriver là… La démonstration qu’un mauvais fût peut gâcher le meilleur distillat. J’ai jeté le reste de mon verre dans l’évier et ça a été rejoindre les milliards de litre de merde déversés par Coderre dans le St-Laurent.

Patrick 82%
Définitivement pas mauvais, mais loin d’être trippant. Nez: Un mélange rock and roll de xérès et de tourbe, le tout sur un lit de fleurs, pendant qu’on mange des jujubes aux framboises et une bouchée de fudge. Bouche : Sel et xérès brûlant, fumée de tourbe, jambon salé (wtf ?), pelure d’oranges et fudge. Finale : D’une belle longueur, mais présentant un mélange de saveurs un peu étrange.

Martin 79%
Ambré-rosé plutôt neutre. Nez: Céréale affirmée, miel et confitures, le tout entouré d’un genre de nuage de pourriture, comme si on avait oublié de fermer le couvercle de la poubelle. Un peu de jerky salé et de fumée de tourbe se développent par la suite. Bouche: Arrivée en bouche un peu acide, texture moyenne, oranges, vanille, xérès, fruits rouges et chêne. Un mélange somme toute agréable qui en fait presque oublier le nez douteux. Finale: Les saveurs mentionnées précédemment sont toujours au rendez-vous, mais une sorte d’aura de vidanges teinte le tout. Équilibre: Sans être totalement vil, c’est un exemple de mélange qui, sans pour autant être complètement déséquilibré, demeure plus ou moins bon.

Springbank 10 ans (ancien embouteillage)

46% alc./vol.

RV 86%
En jogging devant la boulangerie à 6h du matin. Aiguilles de pain et belle petite vanille, le nez est très intense, autant que la bouche super boisée, beaucoup plus qu’à mon souvenir. Bien soutenu, presque lourd, sur les papilles mais la finale manque de longueur. Pour paraphraser l’érudit scotchien Benoît, tout une queue de paon mais ça finit un peu trop rondement.

Springbank 10 ans (nouvel embouteillage)

46% alc./vol.

André 83%
Oranges et grains rugueux enveloppés d’agrume et une pointe herbeuse avec un splash citron-lime, copeaux de bois. Bouche avec un effet de pelure de kiwis, ample et fruité mais sans la candeur des single malts plus âgés. Finale avec un light smoke salé, assez sec. Manque de maturité mais fait tout de même preuve de beaux atouts qui sauront bien servir l’ensemble une fois l’assurance développée.

Patrick 86%
Nez très légèrement tourbé, avec orge humide. Définitivement supérieur en bouche, marqué par le sel, avec une touche sucrée/épicée… Une belle complexité! Exactement ce qu’on peut attendre de Campbeltown. En finale, le sel semble plus marqué, puis disparaît dans l’orge humide. J’aimerais qu’il soit plus facile à trouver pour que je puisse toujours en garder une bouteille ouverte pour dire à mes visiteurs « this is Campbeltown as I see it ».

Martin 86%
Beau jaune neutre digne de fûts de chêne neufs. Nez: Derrière une tourbe fruitée et florale infusée de notes de pissenlit et d’abricot se cache une céréale plantureuse. On se laisse sur de légères touches de lait de coco qui dissipent la tourbe avec le temps. Bouche: Atterrissage crémeux souligné en force par miel et bruyère. Vanille et caramel, muscade et citron. Plein de belles paires. Finale: Légère impression de noix salées. Effluves puissantes et durables de tourbe et de bruyère. Équilibre: Un dram surprenant. Un exemple flagrant que Campbeltown et les Orcades font bel et bien partie de la même patrie.

RV 82%
Ça fait 30 ans qu’AC/DC sortent le même album, et je ne suis pas du genre à me satisfaire d’aussi peu original. Tourbe tranquille à la Benriach qui tourne au popcorn trempé dans la cire à chaussure. Au goût, cuivre, épices et plastique d’imperméable se mélange pour étonnamment donner une finale tourbe beaucoup plus (et trop) standard, avec un fond de tourbe saupoudré de poudre sel et vinaigre pour popcorn.