Caol Ila 15 ans 1998-2014 Unpeated

60.39% alc./vol.

André 87%
Déstabilisant un Caol Ila présenté de cette manière. Beaucoup d’influences du fût de bourbon, le nez est crémeux et enjôleur, céréales dorées, un brin d’agrume, léger toasted caramélisé. Après un 10 minutes à respirer, fortes notes de chocolat. Sans être super variée, la qualité de la présentation est irréprochable. La bouche est hyper soyeuse, on ne devinerait pas le taux d’alcool à l’aveugle. Céréales Honeycomb, miel, vanille baignant dans de douces épices bien relevées, sensation huileuse et étranges saveurs rappelant la morte de tourbe avec une couche d’herbe verte tout juste tondue. La finale est étonnamment douce pour un si puissant taux d’alcool. Les notes de chocolats aux amandes reviennent aussi au-dessus de la mêlée et aident à adoucir l’ensemble de l’alcool. Malgré une grande qualité de présentation et une texture hors de l’ordinaire, le manque de variété des saveurs présentées amputera ce whisky de quelques précieux points.

Patrick 79%
Impressionnant de voir à quel point ils ont réussi à enlever toute la saveur du whisky (et pas seulement la fumée de tourbe)! Heureusement qu’il a été embouteillé à la force du fût car autrement, on aurait eu de la difficulté à l distinguer d’un verre d’eau sale. Nez : Malt, air marin, l’ensemble est très doux et sucré. Bouche : Caramel salé, chili et herbes. Plutôt léger, et sans grande personnalité. Finale : Courte et sans relief.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Allt-A-Bhainne 1996-2014

46% alc./vol.

Patrick 81%
Si vous achetez cette bouteilles, svp, contactez-moi pour m’expliquer pourquoi vous avez mis plus de 180$ sur un embouteillage si ennuyant. Nez : Parfum frais et léger, avec des poires, des pommes, quelques amandes, une touche de limonade sucrée et un beau bouquet floral. Bouche : Poivre blanc, chêne, agrumes (pamplemousse?) et une note fruitée des plus subtiles. Finale : D’une longueur moyenne et se terminant un peu abruptement.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Mannochmore 1994-2014

46% alc./vol.

André 84%
Nez : beau fruité de sherry discret, fortes odeurs florales, vanille, fleurs blanches, pas mal d’épices au nez qui tranchent avec la tranquillité générale. Bouche très épicée, un peu sèche, herbeux, vert, poivre, puis ensemble de fruits divers ; sherry, bananes, oranges, pommes rouges et chocolat. Finale épicée, sèche, caramel et toffee, très douce, crémeuse, de belle longueur.

Patrick 84%
Un embouteillage qui ne permettra pas à cette distillerie de sortir de l’ombre, mais qui n’est tout de même pas mauvais. A plus de 180$ toutefois, on repassera. Nez : Parfum fruité, avec des notes de xérès, de poires, de pommes vertes, de caramel et une subtile note de menthe. Bouche : Orange, bananes, poivre pétillant, quelques noix et une touche de cacao subtile. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse, avec des notes mentholées et d’eucalyptus.

Benromach Organic 2008-2014

43% alc./vol.

André 83%
Premières impressions, bananes en purée et virgin oak citronné, vanille, grains de céréales séchés au soleil, oranges, gingembre. La bouche est fade et effacée, presque aucune texture et manquant de structure; beaucoup d’oranges, bananes, miel, essence de vanille, citron et poivre en grain, poires, gingembre et cannelle. Finale sur le bois de chêne séché, chocolat au lait, miel et vanille, bananes et oranges, léger fumé en retrait. Pas mauvais mais juste bon ordinaire.

Patrick 80%
Un mélange original de saveurs, mais pas nécessairement équilibré. Bref, un peu n’importe quoi. Trop cher pour un produit qui ressemble à une expérimentation de débutant. A moins que ça soit simplement que j’aie une aversion envers les « virgin oak cask » pour le scotch. Nez : Quelqu’un a laissé une banane verte dans une poche de hockey pas propre, après un tournoi. Bouche : Malt, bois, fumée, poivre et café, le tout accompagné d’agrumes assez relevés et de fruits exotiques. Le taux d’alcool semble beaucoup plus fort que les 43% annoncés. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Martin 81%
Nez: Assez épuré et/ou timide. On doit faire preuve de patience avant d’être servi au niveau des arômes. Bananes, vanille, oranges, gingembre et bois. Meh. Bouche: Miel, épices, bois. C’est ici qu’on réveille un tout petit peu la bête. Allez! Donnez-m’en plus! Vanille, caramel chaud et touche de cannelle et muscade. Meh. Finale: Poires et chêne. Légèrement mielleux et fumé. La texture s’estompe rapidement et on oublie les saveurs proposées avec une vélocité déconcertante. Équilibre: Les promesses sont louables, mais l’exécution est juste un peu trop à côté de la plaque. Comme on dit, over-promise, under-deliver…

BenRiach 18 ans Latada Peated

46% alc./vol.
Pour sa nouvelle gamme « très tourbé », Benriach propose cette version âgée de 18 ans. D’abord vieillie en fût de chêne américain, elle est ensuite affinée en fûts de Madère. Latada tire son nom de la culture traditionnelle de la vigne sur l’île de Madère : les vignes sont disposées horizontalement sur des treillis proches du sol.

André 87.5%
Audacieux, très audacieux. Nez de melon au miel passé à la fumée de tourbe, miel, les poires, abricots, beaucoup d’agrumes aussi. Ça court-circuite un peu le cerveau ce mélange inhabituel des fruits vraiment sucrés et de la tourbe terreuse. En s’évaporant, l’alcool laisse se libérer beaucoup de vapeurs de caramel et de toffee. Ces saveurs continuent leur évolution en bouche jusqu’à l’arrivée, avec tambours et trompettes, de la tourbe qui brise le tempo feutré et doux des fruits. Cela donne l’impression de prendre une gorgée du sirop de fruits restant dans la canne de métal et de prendre une bouffée de cigarette par la suite. Il y a aussi quelques épices et du poivre concassé qui assèchent la finale de bouche. Le nez m’a renversé mais le manque de subtilité masquant ces belles saveurs fruitées m’a fait décrocher lorsqu’est venu le temps de le savourer. Pas que c’est un mauvais whisky, loin de là, mais c’est un peu comme un film avec un scénario béton et des acteurs kick-ass à qui on a attribué le mauvais rôle.

Patrick 91%
Une tourbe balancée de façon extraordinaire par le fût de Madère qui nous offre une whisky complexe et savoureux qui saura plaire à tout ceux qui ont les moyens de se l’offrir. Trop souvent je goûte des whiskys dont l’âge indiqué sur la bouteille n’est pas reflété par le contenu de la dite bouteille, mais ici, on a vraiment affaire à un whisky costaud qui a été adouci de main de maitre par 18 années passées dans des fûts choisis avec soin. Nez : Tourbe fumée presque dominée par du bruyère mielleux, des poires mûres, quelques agrumes ainsi qu’une délicate touche de caramel et de vanille. Bouche : Fumée de tourbe délicate avec une bonne dose de sirop de fruits mûrs. Le tout est complété par un riche et intense bouquet d’épices. Finale : Longue, fumée et avec une belle chaleur provenant des fûts de Madère.

Lagavulin 12 ans 1995-2008

48% alc./vol.
Embouteillé spécialement pour Friends of Classic Malts, bouteille #02976. Vieilli exclusivement en fûts de chêne de Xérès Européen.

André 92.5%
Classique Lagavulin dans l’approche mais attendri par les notes de fruits du xérès. Le nez est pleinement épicé mais garde une belle rondeur malgré les atours maritimes et tourbés, la réglisse noire, la vanille tendre, le miel. La bouche est vigoureuse mais langoureuse, affichant encore sa dualité masculine maritime de sel de mer et de tourbe phénolique s’opposant avec les saveurs de fruits rouges et d’épices mélancoliques. Texture huileuse avec accents d’agrumes et finale de bouche de tourbe terreuse-fruitée vraiment superbe. Étonnant d’avoir un whisky aux saveurs primaires si puissantes qui est si doux en bouche. Finale avec une touche de bois de chêne, vanille mielleuse, puis mélangé savamment orchestré de sherry-fumé-tourné.

Patrick 96%
Quand on dit « Lagavulin a son meilleur », ce n’est pas peu dire! A 48% d’alcool en plus, on ne saurait demander mieux! Un whisky stellaire, définitivement hors de ce monde! Ca fait 15 ans que je cherche, meilleur que ça, ça n’existe pas! Nez : Xérès intense, fumée délicate, touche de goudron, bon fond de tourbe et enveloppe malpropre des plus agréables. Bouche : Belle texture huileuse, xérès, chêne brûlé, épices, fumée, réglisse rouge subtile et chocolat noir tout aussi discret. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Martin 93%
Belle teinte profonde qui trahit son éducation dans le sherry. Nez: Tourbe légèrement salée mais qui sait se tenir droite. Belles notes de xérès qui viennent s’harmoniser avec la fumée. Raisins secs et chêne. Bouche: Fruits rouges pétillants, épices, raisins d’un côté, doux phénols de la fumée maritime de l’autre. Finale: Le chêne et le sherry sont dans une proportion qui épouse à merveille la tourbe parfaitement dosée de Lagavulin. Équilibre: Déjà un classique? On l’espère. Encore un peu loin de détrôner le 16 ans, mais c’est un malt qui exige sa place dans votre armoire à whisky.

Singleton of Dufftown Reserve Collection Unité

40% alc./vol.

André 79.5%
Nez herbeux et fruité au jus de salade de fruits dans le fond de la canne en aluminium. Melon au miel, poires, forte vanille. Le nez est dans l’ensemble onctueux et crémeux, les saveurs attirantes. La bouche est un peu monotone, portée par le toffee et le caramel, encore le jus de fruits, les poires caramélisées. Il semble avoir un brin de sherry (un peu douteux) en fond de bouche qui m’accroche un peu. Cela s’exprime au travers les notes de fruits rouges et d’un délicat fumé. La finale est axée sur les fruits rouges et les épices qui s’étirent dans les bras de la vanille et du butterscotch. Un single malt d’introduction. Quelques fausses notes dans les éclats de sherry mais l’ensemble des saveurs est aussi peut-être un peu trop conservateur.

Patrick 83%
Un dram d’entrée de gamme correct qui a ses bons moments. Mais, pour le même prix, poursuivez vos recherches, je vous garanti que vous trouverez mieux! Nez : Parfum de melon d’eau, de poires, de vanille, de chocolat au lait et de caramel. Bouche : Toujours le melon, mais avec de surprenantes notes de bois brûlé/fumé, de xérès et d’agrumes. Finale : Un peu courte, épicée et marquée par le bois brûlé.

Martin 80%
Texture visuellement grasse avec une généreuse teinte ambrée. Nez: Herbe et fruits dilués dans un fond de verre d’eau de rose. Vanille et poire avec un peu d’orge séchée. Bouche: Texture fade et transparente en bouche. Goût dilué de salade de fruits, de melon et de caramel au beurre. De bonnes saveurs dans l’ensemble, mais qui auraient pu être plus franches. Finale: Courte et fade sur des notes de bois, de cerise et d’épices. Équilibre: Pas méchant, mais beaucoup trop gêné. Peut-être que les saveurs auraient percé un peu plus à un taux d’alcool supérieur.

Murray McDavid Highland Park 20 ans 1988

46% alc./vol.
Limited edition of 495 bottles

André 90%
Pas facile de discerner la touche HP derrière ce rideau de saveurs tirées du fût de bourbon. La petite touche de miel est bien là, la fine touche salée aussi rappelant ses origines, mais les notes d’oranges et de poires… à peine perceptible en arrière-plan, un filin de tourbe très discret. Les céréales sont aussi bien présentes mais baignant dans les agrumes et la vanille fouettée. Avec le temps, la fumée devient plus présente sans masquer les autres saveurs. Après quelques gorgées, beaucoup de poires et notes d’amandes un peu salées, céréales au miel. La texture est moelleuse avec un retour un peu plus punché sur l’alcool, à la limite une touche camphrée et fumée. Finale calme et longue, mielleuse et sur les poires fumées.

Patrick 95%
Extraordinaire, extrêmement complexe et tout aussi bien balancé. Un chef d’œuvre! Nez : Parfum floral de bruyère avec une touche de miel, d’orge, de chêne ainsi qu’une touche subtile de caramel. Bouche : Fumée de tourbe marquée par le bruyère, épices du chêne et pointe poivrée. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 90.5%
Jaune doré un peu pâle et désaturé. Nez: Miel, orge et bruyère, la sainte trinité d’HP. Cassonade et caramel viennent parsemer le tout d’épices et de chêne. Bouche: Miel et sucre d’orge précèdent une procession d’épices, de chêne et de fumée de bruyère. Son 46% d’alcool rehausse la couleur de chacun de ces éléments. Finale: Longue et épicée, elle est plus portée sur la tourbe singulière de la distillerie que sur autre chose. Équilibre: Un bon exemple d’expérimentation avec les degrés d’alcool. Dans son état actuel, cet embouteillage a de quoi rendre jaloux la plupart des distillery bottlings officiels.

Clan Denny Single Cask Strathclyde 9 ans Vintage 2005

55.7% alc./vol.
Embouteillé depuis le fût de sherry #DH10710.

André 82%
Céréales Sugar Crisp, cassonade, miel chauffé, vanille, agrume, vanille crémeuse. Belle texture en arrivée, mais ça ne tarde pas avant que les céréales séchées et concassées prennent le dessus. Je ne trouve pas le fût de sherry bien présent en bouche, je trouve que cela ressemble pas mal plus à un fût de bourbon que de sherry. La bouche est très rectiligne, sur les céréales, le miel et la vanille et une poignée de fruits séchés très discrète mais relevée d’une touche de clou de girofle et de gingembre. Finale puissante mais pas musclée, bien adoucies par les sucres, la vanille et le caramel brûlé.

Balblair 1988-2009 Single Cask

58.1% alc./vol.
Embouteillage exclusif pour le marché russe. Fût #3399.

André 88%
Nez affirmé, fruité avec abondance et souligné de puissantes épices. Raisins secs, fruits séchés, pelures de pommes rouges, toffee, caramel. On perçoit la force latente de l’alcool en arrière-plan, savamment niché dans l’édredon de fruits séchés. Superbe texture en bouche, un peu tranchante par contre avec le bon taux d’alcool. Encore les fruits séchés, poivre concassé, épices des Caraïbes, raisins secs, sensation soyeuse de miel et de vanille, se métamorphosant en belles variantes de toffee caramélisé, cosses d’oranges et chocolat au lait. Finale un peu cuivrée et légèrement métallique, fortes épices s’épivardant dans des prés de fruits séchés. Typique Balblair, belle conception, taux d’alcool pour les vrais amateurs. I like!

Patrick 94%
Un whisky exceptionnel, intense, savoureux et parfaitement balancé. Un vrai bijou couvert d’émeraudes, de rubis et de diamants, rien de moins! Nez : Riche parfum, marqué par le raisin, les fruits séchés (des dattes en particulier). L’ensemble est épicé et sucré. Touche de cuir subtile. Le gros luxe, quoi. Bouche : Belle texture huileuse, raisin, orange, chocolat noir, bois brûlé épicé avec un riche xérès chaleureux qui enveloppe le tout. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 88.5%
Ambre assez neutre qui doit nous réserver quelques surprises. Nez: Malt et raisins, xérès et fruits séchés. Cacao, caramel et dattes. Encore chêne et épices. Très doux et fallacieux pour un cask strength. Réglisse noire. Bouche: Texture huileuse, douce arrivée. Raisins, pruneaux, orange, chocolat, dulce de leche. Toutes ces notes typiques au xérès se développent tranquillement jusqu’à ce que les épices du 58.1% ne nous embrasent. Finale: Longue, intense et soutenue par entre autres son taux d’alcool, la finale se développe sur des traces de bois, de cuir et d’orange. Équilibre: Un single cask sournois, qui ne laisse voir ses vraies couleurs qu’en finale. Une goutte d’eau laisse sortir bien d’autres surprises. Un petit délice.