Birlinn – 2019
Patrick 55%
J’ai lu ce livre en prévision de l’animation de deux dégustations portant sur les whiskys de la Scotch Malt Whisky Society (SMWS), en me disant qu’une autobiographie de son fondateur me fournirait certainement du contenu intéressant. Eh bien, sur les 26 chapitres, 3 ou 4 seulement portent sur la SMWS, les autres portent sur son auto (une Lagonda des années 1930, ça vaut la peine de faire une petite recherche en ligne si vous ne savez pas c’est quoi) ou ses innombrables bateaux. Des chapitres entiers leurs sont consacrés (exemples : chapitre 15, The Lagonda and the Fall of Communism – Part 1 ; chapitre 16, The Lagonda and the Fall of Communism – Part 2 ; chapitre 23, Boats ; etc, etc, etc.) où le seul lien avec la raison pour laquelle j’ai acheté le livre était que l’auteur avait apporté une caisse de bouteilles avec lui. De plus, l’autocongratulation dont il use dès le premier paragraphe devient rapidement très lourde : « ‘Who is this Pip Hills I keep hearing about ? Is he famous ?’ The third man says, ‘Famous ? No, he’s legendary. He’s the sort of guy people tells stories about in pubs.’ ». On constate aussi qu’il est amer d’avoir été congédié de son poste de président de la SMWS, mais le lecteur avisé ne pourra qu’aisément constater que malgré ses nombreuses bonnes idées (il a fondé la SMWS après tout !), il était un bien piètre gestionnaire. Et aussi un auteur bien ordinaire : Si je souhaitais écrire un livre, celui-ci serait un contre-exemple de ce que je souhaiterais écrire. J’aurais dû me méfier en voyant la couverture… Charles MacLean, l’auteur du recueil de « tales » les plus soporifiques que je n’ai jamais vu, y allait d’une « praise » disant « A brillant storyteller »…