High West Double Rye – Batch 15D2X

46% alc./vol.

Patrick 85%
Un très bon rye, mais pas nécessairement dans ma palette de saveurs. Pour ceux qui aiment leur whiskey poivré. Nez : Parfum d’une grande complexité, avec des notes de menthe, d’anis, de poivre rose, de pistaches et de bois brûlé. Bouche : Le poivre rose en premier plan, puis le bois brûlé. Le tout accompagné d’un riche panier d’épices et d’herbes. Finale : D’une belle longueur, les herbes devenant moins épicées et plus sucrées.

Kings County Rye

61% alc./vol.
Batch #1 – Moins de 300 bouteilles produites

Patrick 94%
Complexe, « as big as it gets », l’un des meilleurs, sinon le meilleur rye que j’aie jamais goûté. Dommage qu’il soit maintenant introuvable, mais aussitôt que la distillerie lancera sa prochaine batch, j’en veux une bouteille! Nez : Sucré, marqué par le seigle, un peu d’épices, du caramel et de délicieuses notes boisées. Bouche : D’abord les épices et le seigle, mais les herbes et le bois brûlé en font un produit des plus complexes. Finale : Longue, avec un peu de fumée et des épices.

Kings County Moonshine Corn

40% alc./vol.

Patrick 80%
Un bon new make, sans plus. Nez : Très sucré, marqué par le maïs, la vanille et une touche subtilement fruitée. Bouche : Lors de l’arrivée en bouche, malgré le faible taux d’alcool, on a un bon sentiment de brûlure. La saveur est épicée, très épicée même, avec des notes rappelant évidemment le maïs et à ma surprise, un peu de bois. Finale : Courte, épicée, avec une touche sucrée subtile.

AnCnoc Peter Arkle 3rd Batch

46% alc./vol.

André 86%
Poires, pommes vertes, pommes poires, vanille, agrumes, miel. Bel ensemble de saveurs qui s’agencent très bien ensemble, mais qui demeurent dans une belle zone de confort. La bouche offre cette même pléiade de saveurs qui s’accompagnent de notes de gingembre râpé. Les poires demeurent la pierre angulaire des saveurs qui se développent lentement. Les agrumes s’entremêlent maintenant dans les saveurs de fût de bourbon, la vanille est crémeuse et très présente couvrant bien les céréales séchées. La finale s’étire sur les notes d’épices et les agrumes. Un bon An Cnoc, qui démontre bien la versatilité que peut avoir cette distillerie.

Patrick 90%
Superbe concept que de demander à un artiste d’illustrer ainsi le cylindre de la bouteille de whisky. Tout amateur de scotch connait le plaisir que procure une tablette remplie de bouteilles aux boites si colorées, alors lorsque l’une de ces bouteilles se démarque à ce point, on serait presque prêt à débourser quelques dollars de plus en pour en faire un véritable bibelot. Mais, rapidement, nous allons penser que le goût du whisky n’est certainement pas à la hauteur ou que le prix sera déraisonnable. Mais non! AnCnoc réussit à nous livrer ici un excellent scotch à un coût tout de même raisonnable. Bravo! Nez : Parfum léger, marqué par le xérès, l’ananas, la vanille et une touche de chocolat au lait. Bouche : Épices enrobées de miel et de chocolat. Le xérès se fait discret, mais sa présence fait tout de même une différence dès plus notables et agréables. Finale : D’une belle longueur, avec d’agréables notes boisées.

Bruichladdich Octomore Edition 07.4 Virgin Oak 7 ans

61.2% alc./vol.
25% du mélange vieilli entièrement dans des fûts de chêne neufs, tandis que 75% a passé 3 années en fûts de bourbon de premier remplissage, pour ensuite être vieilis 2 ans dans des fûts de chêne neufs et finalement 2 années supplémentaires dans des fûts de bourbon de premier remplissage. Vous nous suivez toujours?

André 93%
Full caramel et toffee… et de la tourbe, beaucoup de tourbe. Indéniable influences des fûts de bourbon, quelle signature, abricots, poires, caramel brûlé, wow… Agrumes, oranges, toffee, fumée de tourbe. Après 10 minutes dans le verre, grosses notes de raisins secs Raisins Brand… Aucune idée d’où proviennent ces saveurs avec l’utilisation de Bourbon casks. Retour sur le chêne, le chocolat noir, les épices des Caraïbes, la vanille et le toffee. La texture du whisky en bouche est délicate malgré le taux d’alcool et la tourbe, on dirait que cela aide à faire ressortir les saveurs d’agrumes et une légère acidité maritime. Finale sur la tourbe poivrée, le toffee, les oranges et les grains de café noir. Superbe whisky, belles expériences sensorielles, taux d’alcool soutenu mais maitrisé.

Patrick 95%
De loin le meilleur Octomore que j’aie bu, un superbe scotch dont j’ai savouré chacune des gouttes! Nez : Riche tourbe terreuse, avec des notes maritimes et une touche de caramel. Une pointe d’herbe et du beau sucre qui viennent compléter le tout très agréablement. Bouche : Sel et tourbe terreuse, avec une belle note de fumée, du caramel onctueux, des abricots, un peu de raisins et du chocolat noir. Finale : Très longue, fumée, tourbée et chocolatée.

Martin 94%
Très foncé pour un Octomore, et surtout pour un Virgin Oak. Nez: Bien que son 167 ppm de tourbe soit indéniable, un joyeux mélange de caramel-raisin est la première chose qui saute au nez. Ultra-puissante tourbe bardée de cuir salé. Bois parfumé, vanille et fruits rouges. Prunes et oranges cara cara. Bouche: Raisins juteux, orge grillée, miel, cuir et tourbe. Oranges, dattes, tabac et encore tourbe. Épices et chêne poussiéreux. Toutes les notes crient au xérès, bien qu’on nous présente ici un fût neuf. Finale: Longue et cendrée, sur des notes bien sûr de tourbe, de raisins, d’épices, de bois et de bourbon. Équilibre: Exécuté de main de maître. Incroyable, un des plus épiques Octomore à date, du moins dans mon livre à moi.

Glenlivet 8 ans Single Cask Squadron 70

62.5% alc./vol.
293 bouteilles. Ce whisky souligne l’aide du Canada au capitaine John Gordon Smith Grant, pendant la Première Guerre mondiale. Ce descendant du fondateur de The Glenlivet a reçu des soins d’un hôpital de campagne canadien à Doullens, en France, après avoir été blessé au combat. Ses funérailles furent par la suite célébrées par l’évêque de London, en Ontario.

André 86%
Pommes vertes, vanille et toffee, chocolat au lait crémeux, légère sensation épicée qui dort au fond du verre. En respirant, le whisky laisse s’échapper des notes d’ananas et un peu de banane. En bouche, les épices et le bois sont très présent. Le taux d’alcool, jumelé èa une courte maturation en fond un whisky un peu vigoureux et franc malgré les saveurs de vanille qui tentent de calmer la donne. Les mêmes pommes vertes reviennent aussi en bouche et s’accompagnent d’une belle texture goulue et bien épicée, d’oranges et d’une finale astringente, légèrement sèche avec des notes d’herbe verte ainsi qu’un soupçon floral. Petite touche de chlore en toute finale de bouche. Le nez me rappelle maintenant la poudre des emballages de gommes Bazooka.

Patrick 91%
Un superbe whisky, avec une intensité trop rarement vue au pays des hommes en jupes. Par contre, pour le même prix, achetez-vous plutôt 2 bouteilles de Nàdurra, un bon roman de guerre, vous en aurez beaucoup plus pour votre argent! De plus, il vous restera au moins 50$ en poche pour faire un don à votre association locale d’Anciens Combattants. Nez : L’alcool est agressif au nez, mais on ira pas s’en plaindre tant il est rare de voir un scotch embouteillé à plus de 60% d’alcool. Le parfum est marqué par les céréales, les pommes jaunes, le chocolat au lait, les bananes et les ananas. Compte tenu de son fort taux d’alcool, il gagne énormément à respirer quelques minutes dans votre verre avant la dégustation. Bouche : Le new make n’est pas loin, mais ça demeure tout de même plaisant à boire de par son intensité rarement vue dans le monde des scotchs traditionnels. Les bananes sont sucrées, les pommes jaunes sont timides, et les épices du chêne, vivifiantes! Le tout est complété par une poignée d’herbe verte fraiche. Finale : Longue, fraiche, intense.

Springbank Local Barley 16 ans 1999

54.3% alc./vol.
Édition limitée à 9000 bouteilles. Fabriqué à partir d’orge de type prisma (orge d’été) cultivé à la Low Machrimore Farm dans le sud de la péninsule du Kintyre. Tiré d’un mélange de 80% de bourbon casks et de 20% European oak sherry casks.

André 90.5%
Nez très artisanal, axé principalement sur les céréales, abondantes notes de sucre, de miel et de vanille, cintrées de tourbe discrète et de poivre épicé. Une fois la vague d’alcool calmée, de savoureuses notes de poires et de petits fruits sauvages apparaissent progressivement. Superbe texture en bouche, presque du beurre baraté, sensation huileuse mais ferme, l’amalgame de saveurs est intéressant et bien présentée. Mélange de céréales nappées de poires, de vanille et de miel, avec une légère fumée huileuse en arrière-plan. Seul petit reproche c’est que celle-ci n’offre presque aucunes surprises par rapport au nez. Les notes de poivre et d’épices resurgissent après que ce soit dissipée la vague sucrée de miel et de vanille. La finale est huileuse et sucrée et se transforme sous des notes plus sèches et épicées en rétro-olfaction. J’adore le style, la qualité de la présentation, la texture unique et la place laissée aux céréales. Comme son nom l’annonce, on a droit au spectacle attendu.

Benromach Hermitage Wood Finish 2005-2015

45% alc./vol.
Vieilli dans des fût de bourbon de premier remplissage, Benromach 2005 Hermitage a ensuite été affiné pendant 27 mois dans des fûts de vin ayant contenu la prestigieuse Appellation d’Origine Contrôlée Hermitage. Edition limitée à 4200 bouteilles.

André 79.5%
Savoureux nez, très influence par le cask finish de vin bien annoncée par sa couleur très particulière, cuivrée et rougeâtre. Nez fruité et vineux, mélange de vanille nappée de caramel. Bol de fruits rouges, chocolat noir un peu amer. La bouche est un peu tannique, puissante sur les fruits rouges mais nuancé par de belles épices, surtout la cannelle. Poires passées à la poêle, cerises noires, pommes rouges, chocolat. Léger déséquilibre au niveau texture où les effets du cask finish sont peut-être un peu trop ressentis. La finale offre de belles cosses d’oranges accompagnées de notes de chocolat. Quelques sursauts de cannelle et une touche de poivre ferme la finale un peu abruptement. Rétro-olfaction de fine tourbe avec notes de sherry chloré pas très agréables. Un bon dram, débalancé par le cask finish trop présent.

Patrick 78%
Un presque-bon whisky où la finale vient tout ruiner. Dommage, c’était bien parti. Nez : Savoureux parfum où le vin domine agréablement avec un beau fruité et un succulent sucre caramélisé. Bouche : Ici encore, le vin domine et procure une sensation très tannique à l’ensemble. Le tout est accompagné de quelques notes de bois brûlé et de chocolat noir. Finale : C’est malheureusement ici que ça se gâte, avec une finale marquée par le chlore et le soufre.

Martin 83%
Cuivre riche, presque de l’huile à trompette. Nez: Orge grillée, toffee brûlé, cuir et raisins secs. Overdose de riche et onctueux vin fortifié. Dattes, figues et pruneaux. Bouche: Texture fade, mais qui laisse place à des seveurs de chêne, de raisin rouge, de musc et de cuir tanné. Caramel, poivre et toffee anglais. Finale: Fumée, cuir, tabac en feuille, muscade et poivre rose. Équilibre: Impossible de manquer l’affinage. Le nez est exceptionnel, mais on dirait qu’on nous en force presque trop dans la gorge avec le reste.

Ardbeg Perpetuum 2015 Distillery Release Fèis Ìle

49.2% alc./vol.

André 88%
Vanille tourbée, sensation de craie au nez, tourbe médicinale, poires caramélisées. Même en laissant le nez respirer je trouve le whisky un peu trop réservé. En bouche la texture du whisky est ronde mais les saveurs prononcées ; tourbe, sel, beaucoup de poivre et un background de vanille et de chocolat au lait. La sensation en bouche est un peu poreuse, presque de la poussière de pierre et de la cendre de foyer. Je trouve que le whisky manque de dimension et de nuances. Saveurs de réglisse noire et de tourbe fumée, suie, agrumes discrètes, bananes et vanille. Personnellement, j’aime moins cette édition de par son côté réservé et un peu trop rectiligne. La finale est hyper longue, pas nécessairement fortes au niveau intensité des saveurs mais surtout avec sa texture huileuse qui transporte bien les saveurs de tourbe et de chocolat noir. Une belle présentation, peut-être un peu trop sage si l’on la compare avec les dernières éditions, le Uisgedail, pour environ le même prix, le Uisgedail est selon moi meilleur.

Patrick 89%
Un très bon Ardbeg, mais un petit manque au niveau de la texture en bouche fait en sorte que je ne peux lui accorder une évaluation « excellente ». A noter toutefois que mes attentes étaient plutôt élevées. Nez : La tourbe sale d’Ardbeg comme on l’aime, avec un petit côté médicinal et des agrumes. Le tout est complété par la vanille et un surprenant chocolat au lait. Bouche : En bouche, des épices brûlants, de la poussière de pierre (j’en ai assez pelleté pour refaire mon patio que je sais très bien ce que ça goûte!), des cendres et de la tourbe. Le tout est complété par de subtiles notes d’agrumes et de réglisse noire. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur la fumée de tourbe poivrée.

Martin 89%
Nez: Tourbe fruitée et vanillée. Sucre en poudre à fond la caisse. La tourbe est à la fois camphrée et herbacée, laissant place à quelques notes de sel marin et d’agrumes. L’intensité est moins palpable que le reste de la gamme Ardbeg, mais reste à voir, ou plutôt goûter, ce que le reste de l’expérience nous réserve. Bouche: Agrumes, vanille et tourbe médicinale. Un peu de petits fruits et de chêne avant de tomber dans le poivre et autres épices. Assez direct, la ligne suit bien la cascade entamée au nez. Finale: Longue, légèrement épicée, suivant une procession de notes telles le bois, la tourbe, le cacao, la cendre et les agrumes. Équilibre: On dirait un Ardbeg qui a de la difficulté à s’assumer. Les Commitee Releases sont toujours une source d’excitation, comme les Càirdeas, alors les attentes étaient encore plus élevées pour la Fèis Ìle Release du 200e de la distillerie! Dommage que la cible ait été ratée d’une crotte à peine…

Laphroaig Lore

48% alc./vol.

André 87%
Nez typique de la distillerie ; fumée de tourbe intense, bitume chaud, mélange de vanille crémeuse et de discrets fruits rouges, grains de café torréfiés, chocolat noir amer. Maritime dans le style avec ses arômes d’agrumes un peu citronnées. Petite précision ici ; ne faites pas de votre première gorgée votre opinion définitive, car les saveurs sont définitivement au rendez-vous mais la texture est encore une fois très ordinaire. Donc en bouche ; tar, asphalte, notes médicinales et maritimes, la tourbe phénolique. La vanille et le miel sont très présents également, peut-être légèrement trop car cela ampute la longueur de certaines saveurs en bouche. Au final, les épices, la réglisse noire et le poivre ressortent de l’ensemble et la toute finale offre de belles saveurs salées et tourbées se mélangeant à la sécheresse du chêne vanillé. Pour le prix demandé et le résultat final, compte tenu que cette édition fera partie du porte-folio régulier de la distillerie, il faudra que les gens du marketing fassent un miracle pour le justifier vis-à-vis l’édition régulière de 10 ans et le quarter cask qui sont à 40% du prix de celui-ci, à moins que cette parution sonne le glas de ces deux congénères. À 180$ la bouteille, ça va être difficile à faire avaler aux consommateurs.

Patrick 89%
Un superbe Laphroaig, savoureux, intense, complexe et trop cher. Malgré son prix, il ne s’agit pas du plus complexe des Laphroaig, mais il est tout de même suffisamment bien balancé pour en faire un très bon whisky. Pour moins d’argent, vous trouverez plusieurs marques concurrentes vous offrant des meilleurs produits. Pour 100$ de moins, il serait extraordinaire, mais à 150$ (ou plus, selon les marchés), c’est du vol, il ne les vaut définitivement pas. Nez : Tourbe fumée avec un petit fond de fruits mûrs. Poivré et épicé, avec une touche de bois brûlé. Bouche : Épices, fumée, poivre, bois brûlé, tourbe et xérès brûlant. Chaleureux, brûlant et intense. Finale : D’une belle longueur brûlante et épicée.