AnCnoc 10 ans Single Cask #624

68.4% alc./vol.
Distillé en 2009 et embouteillé en 2019, fût #624

André 87%
Impressive abv! Le nez est effilé par l’alcool, gorgé de fruits rouges séchés. Pâte de fruits, gâteau aux fruits trempant dans son jus, raisins de corinthe trempés dans le rhum, chocolat noir. Intensément puissant. La bouche est agréablement douce pour un taux d’alcool si puissant. À ma surprise, le sherry n’est pas pâteux mais agréablement frais et aérien, comme certain Aberlour A’bunadh. Notes d’épices (poivre et gingembre), de bois gorgé de sherry sur fond légèrement terreux, grosses notes de caramel et de cerises. La finale est sèche et les tannins boisés hyper perceptible malgré l’intensité du sherry de premier remplissage, fuck yes! Petite rétro-olfaction soufrée et terreuse, remplie de raramel chauffé. Équilibre; Un peu jeune et bien contrebalancé par l’intensité pâteuse du sherry qui tue l’alcool.

Patrick 89%
Une belle grosse bombe de xérès, hyper intense au niveau des saveurs. Un whisky de style contemplatif qui mérite qu’on lui accorde du temps. Nez : Un parfum de fruits des champs nappés de chocolat au lait et de vanille bien sucrée. Bouche : Du gros xérès intense, au point qu’à l’aveugle, j’aurais juré avoir plutôt affaire à un Aberlour A’bunadh ! Bref, même si je ne reconnais pas le style d’anCnoc, ça demeure rudement bon: de gros fruits mûrs, une goutte

AnCnoc 12 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
John Morrison acheta le domaine de Knock en 1892 au Duke of Fife et découvrit plus tard quelques sources d’eau en friche sur les flancs sud des collines Knock Hill. John Morrison était tellement impressionné par la qualité de l’eau qu’il la fit examiner par un laboratoire spécialisé. La production de whisky commença en octobre 1894. En 1928, un nouveau broyeur de malt fut installé en remplacement du broyeur qui occasionna un incendie et démolit partiellement le mur de la pièce contenant les alambics. Durant la grande récession entre 1931 et 1933, la distillerie a fermé ses portes de même que durant la guerre 1940-1945. De nombreuses distilleries ont servi à loger les militaires durant la guerre. Knockhu fut occupée par une unité de l’armée indienne. En 1983, la distillerie ferma ses portes une troisième fois, avant d’être rachetée par Inver House qui redémarra la production le 6 février 1989.Son single malt fut rebaptisé An Cnoc en 1994 afin d’éviter toute confusion avec le célèbre Knockando. Le single malt de la distillerie entre dans la composition de nombreux blends, tels que MacArthur’s, Catto, Inverhouse, Blairmhor, Heater Cream, Glen Talloch et Hankey Bannister.

André 88%
Un embouteillage qui m’a renversé la première fois où je l’ai goûté. Fruité à souhait dès le départ, très structuré, viennent ensuite la vanille, le chêne et les épices sur une finale douce et très satisfaisante. Cette version n’est malheureusement plus disponible sur le marché.

AnCnoc 12 ans (embouteillage US)

43% alc./vol.

Martin 89.5%
Nez: Sucré mais sans être trop velouté. Butterscotch-vanille, orge et épices. Touche agrumeuse, presque du zeste d’orange. Bouche: Épices de plein fouet, talonnées par une délicate vague de fruits sucrés et de vanille. L’orge et les agrumes sont toujours là mais beaucoup plus effacées. Finale: De nouveau les épices frappent avant de s’estomper aussitôt dans un méli-mélo d’orge et de chocolat. Équilibre: On m’a vanté longtemps les mérites du 16 ans, tellement que je ne donnais pas cher de la peau du 12 ans. Comme je me trompais. C’est un autre bon petit whisky estival. Ça va être un été mignon si je décide de m’acheter une bouteille plein format. Et puis en plus ça m’a donné une belle occasion de me servir du mot “méli-mélo”…

AnCnoc 12 ans (nouvel embouteillage)

40% alc./vol.

André 91%
Après avoir savouré le AnCnoc Rutter, ça décoiffe de voir la différence entre les 2 expressions. On pourrait jurer que AnCnoc est à voler le titre de ‘’gentle malt’’ à Tomintoul. La douceur, sucrée et mielleuse, les céréales (presque du wheat), les agrumes et le citron très doux, quelques épices effeuilleuses. De balancer ensemble tous ces doux éléments est un beau tour de force et de ne pas éteindre la lueur de ces tendres arômes avec une volée d’épices envahissantes est également un bel exploit. Belle fluidité en bouche, le taux d’alcool minimum est bien caché, rehaussé par les épices. On peut même détecter une petite touche de chauffé/toasté fort agréable, de la pomme verte peut-être, passablement de miel et des dérivés des céréales maltées toastées. Finale tout en douceur, la vanille, le miel encore une fois, les céréales omniprésentes, les agrumes et le citron. Un whisky très abordable qui en surprendra plus d’un!

Patrick 90%
Un drink délicieux, complexe et bien équilibré. Incroyable d’avoir une telle personnalité sans avoir recours à une tonne de tourbe. Nez : Complexe, avec des notes de chêne, orge, vanille, agrumes et une touche sucrée. Bouche : Une belle vague d’épices de chêne, de vanille et d’agrumes. L’ensemble est sucré-poivré. Finale : Longue et savoureuse.

AnCnoc 13 ans 2006-2019 (échantillon)

69.3% alc./vol.
Sample from Cask #46, Peated Third Fill Sherry Cask, Distilled 2006, Bottled 14/03/2019.

André 82%
Impressive… 69.3%! Tourbe terreuse avec des accents de bois virgin oak, touche de vieux zérès essoufflé, huile industrielle, presque médical aussi. Vieilles cerises séchées, terre mouillée, huile à moteur souillée, poires, céréales séchées. La bouche dévoile le puissant taux d’alcool et je dois avouer que la première gorgée fesse dans l’dash. Au départ, la tourbe terreuse arrive en trombe et monopolise la bouche en grande partie, l’alcool aidant il est difficile de discerner les autres saveurs. Une deuxième gorgée s’impose… On confirme la tourbe terreuse, la trace de sherry et de fruits secs, anis, huile souillée, poires, un trait d’agrumes aussi. L’effet de l’alcool se fait sentir sur la langue qui devient engourdie par le taux d’alcool. C’est hyper rare que je fait ça mais j’y vais avec un peu d’eau et laisse reposer un bon 90 minutes. Même sensation un peu franche et vive. Finale de camphre citronné et de cendre refroidie d’un feu fais sur la terre humide.

Patrick 91%
Gros. Gigantesque en fait. Un whisky coup de poing et j’en redemande! Nez : Superbe fumée de tourbe, avec de discrètes notes de céréales, de la vanille et des agrumes. Bouche : De la grosse fumée de tourbe huileuse, du chêne brûlé, de la vanille, des épices et du caramel. Finale : D’une longueur interminable et vraiment agréable.

AnCnoc 16 ans

46% alc./vol.

Patrick 86%
Un très bon dram, bien balancé, mais dont le rapport qualité/prix laisse à désirer.  Nez : Céréales et touche de fruits  Un peu de poussière de chêne.  Bouche : Délicieuses épices du chêne, avec une touche de caramel et une pointe de fumée délicate.  Finale : D’une longueur moyenne et un peu fumée.

RV 87%
Très très beau whisky… pour débutant. Peut-être un peu trop standard au nez mais à travers l’orge mouillée un parfum de copeauxde pin s’élève. En bouche c’est du bois mielleux, légèrement salé, qui prête un sentiment terroir à la chose. Finale plus standard même si on est toujours près de la scierie. Petit aftertaste mais savoureux, mais à 30$ de plus que le Lagavulin de même âge, pas le choix de lui faire perdre un gros point.

AnCnoc 16 ans Limited Edition 125th Anniversary Cask Strength

56.3% alc./vol.
Maturation en American Oak Ex-Bourbon casks. Édition limitée de 3000 bouteilles.

André 83%
Belles pommes vertes fraiches, fruits tropicaux, agrumes, céréales, miel, avec une bonne touche florale aussi, poudre sucrée des bubblegum. Autant le nez était superbe autant la bouche déçoit au niveau textural, malgré un taux d’alcool notoire, le whisky est fade et manque cruellement de structure en bouche. Au départ épicé et des notes de bois verdâtre, puis une migration vers les fruits tropicaux et les fleurs blanches, le miel et la vanille, l’ananas et une pointe de coconut et de gingembre en fin de bouche. Finale sèche et épicée, unidimentionnelle. J’avoues que je suis l’exception du groupe qui a adoré cette édition et même après un deuxième survol d’évaluation, je ne change pas d’avis.

Patrick 89%
Un très bon Ancnoc, plutôt traître au niveau de l’alcool, et tellement agréable à boire. Nez : De l’orge, un peu d’air marin, de noix de coco et des agrumes. Bouche : D’une belle longueur, marquée par des agrumes juteux, du sel et de l’orge savoureux. Finale : D’une belle longueur, marquée par le sel et les agrumes.

AnCnoc 17 ans Single Cask #1539

63.7% alc./vol.
Sample from Cask #1539, First Fill Charred Bourbon Cask, Distilled 2002, Bottled 14/03/2019.

André 89%
Un voyage sous les tropiques! Fruits tropicaux, poires, vanille et coconut, sirop de salade de fruits, citron, oranges, agrumes. Quelle texture en bouche, visqueuse et amoureuse qui colle partout au palais. Fruits à chair, coconut et les mêmes odeurs du nez qui explosent en bouche; oranges, poires, citron, agrumes. L’alcool est franc en bouche mais je préfère diminuer la grosseur des mes gorgées plutôt que l’ajout d’eau. Très longue finale, un peu franche elle aussi, sur les fruits tropicaux et le sirop de fruits moelleux.

AnCnoc 17 ans Single Cask #211

63.3% alc./vol.
Distillé en 2002, fût #211

André 87%
Ça tire plus du bourbon cask que du sherry cask au nez. Grosses notes d’ananas, sirop de poires, accents citronnés, vieilles cerises en toile de fond. La texture est tellement douce, c’est incroyable. Mélange de jus de citron et d’ananas fraichement coupé en tranches, bois sec, oranges, lointaines cerises marasquin et pincée de gingembre peut-être. L’alcool est complètement caché. Finale sur les fruits tropicaux, notes de coconut, citron et ananas sur un nuage diaphane de fumée.

Patrick 90%
Dommage que je ne me souvienne plus d’où vient cet échantillon car j’en voudrais une pleine bouteille! Nez : Un beau parfum suave, avec de la confiture de cerise ainsi que quelques volutes de fumée de tourbe évanescente. Bouche : Porté par une texture très soyeuse, j’y retrouve de belles notes de liqueur aux fruits et de fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, marquée par tube fumée de tourbe à l’intensité bien mesurée.

AnCnoc 18 ans

46% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fût de chêne américain (ex-fût de bourbon) de premier remplissage et de fût de chêne espagnol (ex-fût de xérès) de second remplissage.

André 89%
Le raffinement habituel de la distillerie, cette édition suit celle de 12 ans d’âge mais est plus portée sur les fruits. Nez exquis; fruits séchés, bon taux de sucre qui rappelle une liqueur, épices en background, notes d’oranges et de raisins de Corinthe, miel et vanille, gâteau aux fruits, une touche florale aussi qui rappelle l’édition de 12 ans. On fait dans la dentelle de saveur et la légèreté des saveurs, aucun excès, de la justesse liquide. La bouche est sucrée avec un arrière-plan tannique; sherry, fruits séchés, ananas, abricots, poires, pelures d’oranges, texture ayant beaucoup de corps et de structure. Wow… Les épices prennent le relais en finale en seconde ligne, l’ensemble gagne en intensité, sensation tannique et légèrement vieillotte et amère. Finale moyenne logue mais satisfaction garantie. Pour le rendu qualité-prix, le 12 ans a une longueur d’avance sur celui-ci mais dans les 2 cas, cette distillerie vous étonnera de par la justesse de sa présentation pratiquement irréprochable. Je fais de nouvelles découvertes avec chacune de leurs parutions.

Patrick 88%
Un très bon whisky, très complexe, offrant une belle intensité et un bel exemple de la qualité que peux offrir cette distillerie. Nez : Subtile tourbe épicée, avec des fruits séchés, du chocolat, des oranges et du cuir. Bouche : Tonne d’épices avec une belle fumée subtile, à moins que ce ne soit simplement le bois brûlé. Le tout avec du gâteau aux fruits, des agrumes, du miel et une discrète note de vanille.