Glenmorangie Grand Vintage Malt 27 ans 1989

43% alc./vol.
Bottled 2017, Bondhouse No 1 Collection. Glenmorangie Grand Vintage Malt 1989 est la deuxième édition limitée de la collection exclusive « Bond House No.1 » La collection tire son nom du plus grand entrepôt traditionnel du XIXe siècle de Glenmorangie – Bonded Warehouse No.1 – transformé en 1990 en l’actuelle salle des alambics, les plus hauts d’Ecosse. Glenmorangie Grand Vintage Malt 1989 est ainsi issu de l’assemblage de whiskies parmi les plus remarquables et les plus anciens de la distillerie, dont certains proviennent de cet entrepôt. Ce Single Malt ayant bénéficié de 27 années de maturation, a été partiellement vieilli dans d’anciens fûts soigneusement sélectionnés, dont un fût ayant contenu préalablement du vin Côte-Rôtie.

André 94%
Sexy et goulu ce whisky. Amandes, purée de poires, vanille, oranges, tarte aux pommes, petits fruits rouges sauvages, miel. La texture est UNIQUE… wow… sirupeuse et langoureuse… Exquise. Fruits tropicaux, agrumes, oranges et poires, tarte aux pommes, fruits rouges, miel chaud, abricot. La grosse surprise vient en finale de bouche avec l’envolée de poivre broyé et de cassis, de figues, l’anis aussi, très soutenu, qui soulève ce whisky aux saveurs hyper douces et au taux d’alcool relativement bas. Finale poivrée et épices qui tranche habilement avec les tonalités d’agrumes, d’oranges et de fruits tropicaux. L’extase version whisky, à l’état pur. Deuxième de la série, deuxième circuit… On va viser le tour du chapeau.

Patrick 94%
Un excellent Glenmorangie, ce qui n’est pas peu dire. Chaque gorgée apporte une nouvelle dimension, une nouvelle couche de complexité, un nouvel exemple de balance. J’adore! Nez : Oh, c’est un whisky spécial, ça! Du miel, de la vanille, des oranges, des fruits des champs, du caramel et des pommes mûres et sucrées. Bouche : Les belles épices du chêne, du miel, des pommes mûres, des agrumes, de la vanille, du caramel, le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, épicée et subtilement sucrée et fruitée.

Martin 92%
Nez: Pâte d’amandes, oranges, céréales et touche de bois. Bouche: Eau de rose, poivre, bois et fruits secs. Tout en douceur. Finale: Boisée, poivrée et crémeuse. Équilibre: Un autre superbe licorne dans les rares de Glenmo.

Caol Ila 29 ans 1st Fill Oloroso Sherry Cask

56.5% alc./vol.
Cask #985, Sample from the cask at the distillery warehouse.

André 92%
Bloc compact d’arômes et saveurs; pâte de fruits, raisins secs, prunes, cerises macérées, oranges sanguines, sel de mer, puis tourbe industrielle crasseuse bizarre. J’adore la douceur du nez et la tourbe en retrait, le pâteux des fruits. La bouche est punchée, notes de cuir et de terre mouillée, pâte de fruits, prunes, tourbe terreuse salée et maritime, oranges sanguines. Il y a toujours ce côté industriel bizarre en bouche également ainsi qu’une touche camphrée. Longue finale hyper fruitée, tourbée et terreuse, raisins mauves séchés, prunes, cerises noires. Du raffinement avec une touche brute.

Patrick 94%
Oh oui oh oui oh oui! J’adore. J’aime. Aussi bon qu’un whisky peut l’être. Nez : Oh! Le xérès est si intense pour un whisky où la tourbe domine habituellement, mais elle est ici définitivement au second plan. Bouche: Toujours le gros xérès, avec du sel et de la tourbe, le tout rappelant en fait un vieux, très vieux Bowmore. Aussi, des épices, un peu de cassonade… Ouf, c’est tellement bon! Finale: D’une belle longueur… Pfff, je ne sais quoi écrire, mais c’est génial!

Lagavulin 19 ans Sherry Cask Sample

52.4% alc./vol.
Sample from the cask at the distillery warehouse.

André 94%
Coup de Coeur lorsque dégusté sur place… et coup de cœur de retour à la maison. Le nez est juste wow… La tourbe est pleinement intégrée au sherry onctueux légèrement épicé. Gâteau aux fruits fumés, cerises, pommes candy de Beauce Carnaval, tourbe puissante phénolique et finement médicinale, orange, purée de pommes. On perçoit la force latente du whisky sous cet édredon fruité avec passion. En bouche; réglisse rouge, anis, pommes, sherry et tourbe maritime puissante, ressac d’épices. Texture… tellement soyeuse, hallucinante. Finale interminable, tango amoureux de tourbe et de sherry, poivre et oranges. En respirant, le nez change et devient licoreux et colle aux narines. Impressionnant!

Dewar’s 12 ans The Ancestor

40% alc./vol.

André 82.5%
Notes de miel et de noix, poires flambées, pommes poires et d’orge maltée. Très approchable comme whisky. La bouche est pulpeuse et offre au départ des notes de chocolat au lait, de fruits secs et de raisins, un bon taux de sucre qui se développe sur des tonalités de miel et de frutis exotiques, des cosses d’oranges et de cerises. Ce qui étonne, c’est que l’apport de céréale ne monopolise pas du tout la bouche et a été pleinement intégré dans le résultat final. À la deuxième gorgée, j’ai le feu de bois de cerisier et de pommier. Apparaissent aussi de bonnes épices et une légère fumée qui accompagnent bien les saveurs de cerises. Finale un peu plus sèche et céréalée avec des points d’exclamation d’épices, de poivre et de fumée.

Patrick 90%
Wow, exactement ce que j’attends d’un blend : Complexe, bien balancé et facile à boire. Trèèèèès facile à boire. Nez : Un beau parfum complexe et appétissant, avec des notes de miel, de noix, de poires, d’oranges et d’orge maltée. Bouche : Oh, c’est bon ça. Du chêne, des céréales, du miel, de l’orge, du bois, des fruits secs et une subtile fumée. Le tout superbement attaché par du beau grain suave. Finale : D’une belle longueur et complexe.

Martin 83.5%
Nez: Pommes et miel, fleurs blanches et rosée du matin. Les céréales sont très discrètes. À l’aveugle je vous aurais presque dit un single malt! Au deuxième nez par contre le grain sort la tête. Bouche: Miel dilué, chêne, noix et épices, beau petit nuage de chocolat au lait. Raisins juteux vers la finale. Finale: Planche de bois gorgée de jus de pomme et raisin, poivre rose et cannelle. Fort agréable au début, même si une légère pointe minérale vient déséquilibrer les gorgées subséquentes. Équilibre: Un beau blend de qualité on ne peut plus facile à boire et partager. Bon prix.

Bruichladdich Port Charlotte 13 ans 2004 Single Cask

58.6% alc./vol.
Bourbon cask #30, MRC wine finish, cask sample

André 79%
Nez onctueux et puissant, un peu musqué, céréales avec une touche agricole, léger fumé et souffre, bois mouillé, fruits rouges et influences définies du wine cask. La bouche est franche sur l’alcool mais douce sur les saveurs… qui sont inusuelles; confit d’oignons rouges au vin rouge, viande fumée encore un peu saignante, petits fruits sauvages, vineux et résineux, encore cette légère touche de souffre, tout de même discrète, bois mouillé, terreux humide. Finale vineuse, poignée de fruits rouges et fine astringence saline et maritime et une tourbe bien dosée avec rétro-olfaction sur les fruits rouges (raisins). J’ai l’impression qu’en voulant ajouter un cask finish singulier qu’on a plutôt gâché la recette avec un fût qui a mal tourné alors que les saveurs de souffre réussissent toujours à remonter à la surface. Dommage…

Patrick 95.5%
Port Charlotte et vin rouge, les attentes peuvent difficilement être plus élevées. Et elles sont rencontrées. Les saveurs que j’aime le plus dans un whisky s’y retrouvent toutes assemblées avec brio. Parmi les meilleurs whiskys que je n’aie jamais goûtés, dommage qu’il ne s’agisse que d’un échantillon! Nez : Parfum de très vieux vin, portant des arômes de fruits extrêmement mûrs et de la pierre de savon. Le tout est superbement envoûtant. Bouche : Oh wow. Un incroyable mélange de pierre de savon, de fumée de tourbe, de sel et de notes de vieux vin rouge remplit de fruits mûrs. Finale : D’une superbe longueur, marquée par toutes les saveurs précédemment mentionnées.

Macallan Quest

40% alc./vol.
Avec cette expression duty-free, The Macallan a voulu rendre hommage à ses explorateurs qui parcourent plus de 30 000 kilomètres à travers le monde à la recherche de meilleurs chênes pour ses affinages. Macallan Quest a ainsi profité d’un vieillissement dans quatre types de fûts différents : Des fûts de Bourbon américains sont combinés avec des fûts de chêne européens et américains sélectionnés méticuleusement, ainsi que de petits fûts Hogsheads de 250 litres.

André 82%
Nez très intéressant : bananes flambées au sherry, essence de vanille, fruits séchés, raisins secs, notes rafraichissantes de citron et d’agrumes, oranges, chocolat au lait. Aucune texture en bouche, le whisky est flat et dilué malgré des saveurs goulues; pommes rouges, fruits secs, bananes, oranges, vanille, chocolat et une pincée de cannelle, gingembre et d’épices des Caraïbes. La finale est très courte sur la texture en bouche, avec un crescendo d’épices assez prononcé. La sensation finale en bouche est bizarre, elle rappelle du bois sec chocolaté mélangé d’agrumes. Pas besoin de faire 30,000km pour trouver les meilleurs whiskies, suffit d’aller dans le bureau des comptables et leur inculquer de la passion en leur produits.

Patrick 85%
Sans être une bouteille que je voudrais ramener de voyage, c’est un scotch qui dépanne très bien lorsque c’est la seule bouteille sur le sens du monde sur votre navire de croisière! Facile à boire et très agréable en général. Nez : Parfum très sucré, avec du caramel, de la vanille et de la salade de fruits. Bouche : Du bois brûlé, de la cassonade, quelques agrumes et une bonne dose de fruits mûrs. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois épicé et quelques fruits mûrs.

Martin 86.5%
Nez: Malt mielleux et vagues de citron, chêne et chocolat au lait. Eau de rose et épices. Je suis agréablement surpris. Bouche: Miel, raisins secs et butterscotch. Poivre et cannelle, bois et chocolat à l’orange. Texture plaisante mais sans plus. Finale: Assez mordante pour une expression à 40%, ce qui trahit un peu sa jeunesse. Notes de vanille, de poivre blanc et de raisin. Équilibre: Un beau Macallan, définitivement supérieur au nouveau Gold et 12 ans Double Cask. Je n’en ferais pas pour autant un détour à l’aéroport.

Evan Williams 2003

43.3% alc./vol.
Embouteillé 2018

André 86.5%
Assez générique dans l’approche; hyper rond et nullement farouche, beaux fruits rouges sauvages, bonbons à la cannelle, réglisse rouge, pommes toffee, vanille. Belle bouche pulpeuse, remplie de fruits sechés, cerises, clou de girofle et cannelle, chocolat, sirop de maïs. La finale me rappelle le Coca-Cola à la cerise, une poignée de bonbons à la cannelle et la réglisse rouge. Coudonc, chu dû pour un snac de cochonneries…

Glendronach 22 ans 1995 PX Sherry Puncheon

50.3% alc./vol.
Distilled 02/06/1995, Bottled 2017, Cask #3311, Bottle 219 of 518

André 92%
Éternel gâteau aux fruits dans son emballage de cellophane, les fruits séchés, raisins et dattes, rhum brun, cassonnade bien fraiche. Présentation directe et sans détour, l’alcool et les épices tressaillent un peu au nez mais son bien lovées dans leur édredon de fruits secs. Bon taux de sucre en bouche et une texture amoureuse, cassonnade caramélisée, fruits secs, dattes, oranges, cerises noires, gingembre, cannelle, poivre. Les notes de bois de chêne aux pores remplis de sherry nappent la bouche en protection de l’alcool. Belle et longue finale, l’intensité des saveurs dure hyper longtemps en bouche; chocolat, réglisse rouge, léger tannique boisé, pommes, cassonnade et fruits séchés. Du grand sherry cask, fidèle compagnon du carré de chocolat noir.

Patrick 88%
Intense sur le xérès au point que ça en est audacieux! C’est pas subtil, et anyway, ce n’est pas ce qu’on recherche ici: Un gros scotch intense sur le xérès, le sucre et le bois, et pas grand-chose d’autre. Nez : De beaux fruits très mûrs et sucrés, avec une bonne dose de chocolat noir et de cassonade, l’ensemble étant intense et très alléchant. Bouche : Oh, c’est intense, ça. Des fruits extrêmement mûrs, du chocolat noir, une bonne dose de bois brûlé et un peu d’épices BBQ. Finale : D’une superbe longueur, boisée et subtilement épicée.

Glendronach 24 ans 1993 Sherry Butt

56.7% alc./vol.
Distilled 15/01/1993, Bottled 2017, Cask #55, Bottle 232 of 567

André 90%
Strong et powerful. Poignée de dattes et de raisins secs, prunes, purée de pommes nappées de caramel chaud, grosses cerises noires, chocolat noir et moue de café. En arrière-plan, bonne rasade de gingembre. L’arrivée en bouche est tellement soyeuse, c’est hallucinant, très huileux et fluide, le liquide s’étend presque lentement en bouche comme une coulée de lave un peu paresseuse. Les notes de sherry sont onctueuses, mélanges de petit fruits sauvages rouges, cerises, réglisse, pommes. S’en suit une envolée lyrique poivrée et épicée aux tonalités de gingembre frais. Les accents de vieux bois noyé de sherry ferment la bouche en laissant une fine amertume vieilliotte. La finale est tannique, ceinturée de chocolat noir parsemé d’étoiles poivrées et épicées. Gros points en plus pour la texture unique, mais une finale un peu abrupte et (trop) fortement épicée.

Patrick 92%
Un excellent whisky, comme seul un cask strength de 24 ans vieilli dans un fût de xérès peut l’être. Nez : Du beau chocolat au lait fruité, de la vanille, du caramel et un peu de bois. Bouche : Le chocolat est plus fort en cacao ici, le bois est plus brûlé, et on a même ajouté une touche de café bien noir. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Trail’s End Bourbon Batch #003

45% alc./vol.

André 81%
Avec un nom comme ça, c’est presque le whisky officiel du ‘’Randonneur Assoiffé’’! Raisins secs, cerises, réglisse, miel, vanille, caramel épicé. Manque énormément de texture en bouche, hyper fluide. Bois brûlé, caramel, réglisse, cerises, fruits secs, cannelle, terre mouillée. La finale de bouche est très tannique, sèche et les céréales de rye sont bien en évidence aussi. La finale est poivrée, le bois de chêne carbonisé et offre beaucoup d’épices.

Patrick 84%
Un bourbon intense, très intense au niveau du bois brûlé. Le whiskey est moyen, mais compte tenu qu’une partie de l’argent amassé va à une bonne cause (le programme Trees for Us de la National Forest Foundation) faites vous plaisir! Nez : Fruits, miel, bois et vanille. Bouche : Bois brûlé, un peu de fruits, du miel et une tonne d’épices. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Martin 83%
Nez: Le maïs vanillé du bourbon classique est bien au rendez-vous, avec bois citronné et quelques épices: Bouche: Épices plus distantes, laissant place à la vanille, aux raisins et au maïs. Manque un peu de puissance ou de texture, mais parfois on n’a pas trop envie de se faire brasser. Finale: Chaude, sucrée et à la hauteur des attentes posées par le nez et la bouche. Équilibre: Rien pour rappeler à la maison, quoique parfois c’est ce dont on a besoin.