J.P. Wiser’s The Alumni Collection Darryl Sittler 10 ans

40% alc./vol.
2019-2020‬ Release, 4 Grains (86% corn, 6% rye, 4% wheat et 4% barley malt), 100% distillés en Column Stills et vieilli en 2 types de fûts différents : Canadian whisky barrels et Ex-Bourbon barrels.

André 85%
Très orienté sur le grain de céréales mais avec un savoureux mélange de fruits sauvages et de fruits tropicaux à chair; poires, abricot, cerises, oranges. Côté épices, le gingembre et l’anis avec une teinte de grains terreux, miel et vanille. Le rye apporte une touche d’acétone et de Dill Pickles en bouche mais juste assez. Aspect légèrement cireux. Réglisse rouge, fruits sauvages, pomme caramel, bois brûlé, caramel, grosse gousse de gingembre et de cannelle bien relevées qui affinent la bouche. À l’aération, les notes de caramel prennent beaucoup de place au nez et nappent les fruits rouges. La finale est bien épicée, beaucoup de gingembre et des tonalités prononcées de terre mouillée. Étonnant, vu le taux relativement bas de rye. J’aurais priorisé un taux d’alcool à au moins 43% pour un peu plus de punch général.

Patrick 75%
Définitivement le moins bon des 9 whiskys présentés à ce jour dans la série « Alumni ». Un whisky bas de gamme, à peine bon à servir de base de cocktail… Genre, à ce compte-là, passez donc une journée dans alcool. Nez : Un parfum dominé par l’alcool à friction et une touche de maïs. Bouche : Le maïs est un peu plus présent, mais l’alcool à friction vient presque gommer ce qui aurait pu faire l’intérêt de ce whisky, soit de subtiles notes fruitées et une touche boisée trop subtile. Finale : Un peu courte, marquée par l’alcool et un petit peu de maïs.

Martin 81.5%
Nez: Même à 10 ans, j’ai l’impression que ce whisky sent le jeunot. Touche de seigle, de bois et de fruits rouges. Vanille, maïs, avec un petit côté alcool et/ou vernis à ongles. Bouche: Seigle frais, maïs, caramel, vanille et chêne. Les saveurs sont solides et quand même bien présentées. Finale: Courte et légèrement fade. J’aime bien les saveurs qui sont à l’unisson avec le reste de la dégustation, mais on dirait qu’il nous manque un certain « kick ». Équilibre: On est ici dans le whisky canadien plutôt standard. À l’image de quelques autres expressions de cette collection, on aurait pu mieux faire avec quelques degrés d’alcool supplémentaires.

Mackinlay’s Shackleton Rare Old Blended Malt Scotch Whisky

40% alc./vol.
Version plébéienne du blend de l’Antarctique reproduit par Richard Paterson en 2013

Patrick 84%
Un bon blend, mais étant à des lieues du Mackinlay, plutôt décevant. Bref, je n’aurai pas de misère à vider ma bouteille, mais on ne me reprendra pas à en acheter une autre! Nez : Parfum marqué par le whisky de grain, du chêne, des fruits délicats et une touche de fumée discrète. Bouche : Une belle fumée de tourbe évanescente, du chêne, des fruits délicats et de discrètes épices. Le tout paraît relativement jeune. Finale : D’une longueur moyenne, un peu fumée et épicée.

Martin 83%
Nez: Arômes mélangés de grains et d’orge, de bourbon et de xérès, un vrai de vrai blend quoi. Légère fumée qui tente de percer, juste assez pour garder le cap sur un profil typique de scotch. Un peu de fruits, un peu d’herbe. J’avoue que j’aime bien. Bouche: Fruits juteux et tourbe fraîche. Un peu jeune au goût, mais pas trop déplaisant. Sa texture pourrait être plus poussée par contre. Finale: Beaucoup plus tourbée que ce à quoi je m’attendais. Bois, fumée, orge, grain et fruits rouges. Équilibre: Si le pari était de rendre le blend de l’antarctique abordable, c’est réussi. Facile d’approche? Je ne sais pas, l’original avait plus de caractère. Celui-ci? À son prix, je peux difficilement me plaindre, mais je peux aussi boire autre chose.

Armorik Sherry Cask – Edition 2019

46% alc./vol.

André 79%
Raisins de Corinthe, confiture de fruits sauvages, confiture de cerises, poires et abricots, miel et caramel. Le nez est onctueux et rond, presque avec une touche licoreuse aussi. Pelures de pommes rouges, zeste d’oranges et un soupçon de poivre broyé. La douceur et la plénitude du enz est vite balayé par une avalanche de poivre qui débalance la bouche abruptement. Je laisse reposer le whisky un 15 minutes et j’y reviens pour un second survol. Un peu mon agressif dans l’attaque en bouche mais qui tranche encore trop avec la douceur du nez. Compote de fruits rouges et de cerises, poivre, anis, pommes, raisins, épices boisées. Finale fruitée et de caramel avec quelque chose de terreux bizarre.

Patrick 87%
Un beau whisky plein de saveurs! Vraiment, le whisky français, et Armorik en particulier, n’ont plus grand chose à apprendre des Écossais! Nez : Du beau xérès, du chocolat au lait, des fruits… Appétissant. Bouche : De beaux fruits mûrs, des épices et du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par une touche de fruits et une bonne dose de bois brûlé.

Martin 79%
Nez: Jus de raisin à base de concentré sucré, caramel et chocolat. Fruits séchés, paille et bois. Un peu de poivre derrière le tout. Bouche: Fruits séchés, bois et poivre. Même un petit côté chipotle qui vient ajouter du piquant, quitte à presque masquer le reste des saveurs. Finale: Les épices occultent la majeure partie de l’expérience. Au loin on croit distinguer un peu de cuir et de xérès, comme un mirage on ne sait pas trop si c’est juste nos sens qui nous jouent des tours. Équilibre: Ça reste un très bon whisky, c’est juste un peu trop déséquilibré entre les différentes phases de la dégustation.

Armorik Classic – Edition 2018

46% alc./vol.
Dernier né de la gamme Armorik, Classic est une version de plus de 5 ans non filtrée à froid mise en bouteille à 46% issue d’un vieillissement en fûts de bourbon et de sherry.

André 81%
Céréales maltées au miel et vanille, petits fruits rouges sauvages, fruits secs, notes de pommes aussi, comme dans l’édition 10 ans. Les fûts de bourbon prédominent tout de même sur le sherry. La bouche, tout comme le nez, est douce et texturée, notes prononcées de cannelle et de poivre, de réglisse. La finale est épicée, poivrée et salée, aux atours de fruits séchés et de bois brûlé, un peu courte malheureusement.

Patrick 80%
Un whisky un peu rough, mais tout de même agréable. Nez: Parfum de léger malt, des fruits discrets et une touche de toffee. Bouche : Du bois brûlé, des épices dont du poivre, des fruits discrets. Finale : Un peu courte, poivrée et boisée.

Martin 85%
Nez: Menthe fraîche, fleurs blanches, léger malt, touche de vanille. La crème anglaise est la confirmation que le fût de bourbon est ici bien plus à l’avant-plan que le fût de xérès. Bouche: Toujours le jeune malt, cantaloup, pointe d’épices. Orange et chocolat au lait. Le sherry nous rattrape ici à notre plus grand bonheur. Finale: Bois sec, xérès en puissance, poivre discret, le tout nous portant sur une intensité digne de bien des scotchs de grande réputation, bien que sa longueur laisse à désirer. Équilibre: Un bel effort de Warengheim. Bien campé dans ce qu’il essaie de faire, ce whisky nous offre tout ce que cette gamme bretonne veut nous faire voir. Le défi reste à amener toute leur gamme à ne serait-ce que ce niveau.

Armorik Double Maturation – Edition 2018

46% alc./vol.
Vieilli au moins 5 ans dans les traditionnels fûts de chêne du Parc d’Armorique, puis affiné en reposant quelques mois en fûts de Xérès.

André 80%
Dès les premières humées, il y a quelque chose qui ne me plait pas beaucoup. Que ce soit dans le style de tourbe aux accents de terre mouillée ou le fût qui inspire le virgin oak peut-être. Ceci étant dit, on retrouve encore une fois les odeurs de céréales maltées roulées dans le miel, une crème vanillée onctueuse et le sirop de poires, les agrumes et les pommes vertes. La bouche est assaisonnée d’agrumes et de poires, d’oranges. On a droit à un ressac maritime salé et de caramel qui adoucit les notes de bois brûlé en finale. Pas un mauvais whisky, mais dfinitivement pas dans ma palette aromatique.

Patrick 88%
Un beau whisky complexe et vraiment bien équilibré. Je suis bien content d’en avoir acheté une bouteille! Nez : Un beau mélange appétissant de chocolat et de fruits sucrés. Bouche : De belles épices, quelques fruits, du bois brûlé. Plein la gueule de saveurs! Finale : D’une belle longueur, plein d’épices et de petits fruits des champs.

Martin 81.5%
Nez: Grain et miel, vanille et vieux bois humide. Poires et pommes, sucre en poudre et herbe mouillée. Plutôt fade somme toute. Bouche: Pommes et oranges, raisins et vanille, chêne et sucre blanc. Touches de fruits et de poivre ici et là. Moins pénible que le nez ne l’annonçait. C’est quand même pas méchant. Finale: Une drôle d’astringence nous rattrape ici et gâche un peu le faible espoir qu’on avait jusqu’ici d’expérimenter un malt savoureux. Équilibre: Je suis désolé, je ne souhaite qu’aimer cet embouteillage, mais trop de petites lacunes m’empêchent de déclarer cette bouteille comme un achat stratégique.

Longmorn 23 ans 2017 Release

48% alc./vol.
L’édition la plus âgée disponible dans le core range de la distillerie. Ce Longmorn âgé de 23 ans a été élevé en fûts de chêne blanc américain de deuxième et troisième remplissage ayant précédemment contenu du Bourbon.

André 87%
Chocolate malt, lilas, poires, melon au miel, poires et ananas, fruits tropicaux et pommes, crème vanillée. Même si l’ensemble est très agréable je cherche le hook qui me ferait m’esclaffer en ‘’wow’’, mais non… En bouche j’ai de la noix de coco et des fruits tropicaux confits, traces de chocolat au lait, des pommes vertes et rouges avec une finale aux notes de gingembre et d’une pincée de poivre. Un bon whisky, pas le plus évolutif et challengeant mais qui livre une expérience agréable. Le prix de plus de 1100 balles est totalement injustifié par contre. Une bonne raison d’apprécier les tastings au Pub Le Nelligan!

Patrick 87%
Un très bon whisky, avec une belle intensité et une belle richesse de saveurs. Très bon, mais pas nécessairement excitant. Nez : Du lilas, des poires, des pommes, des fruits tropicaux, du bois sec et de la vanille. Bouche : Du bois sec, des fruits tropicaux, des pommes vertes, du poivre, du gingembre, du chocolat noir et une pincée de poivre. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Caol Ila 35 ans

58.1% alc./vol.
Distilled 1982, Bottled 2018, Bottle #3036 of 3276. Combinaison de refill American-oak hogsheads et de refill American et European-oak butts casks.

André 94%
On dit que les femmes de 40 ans sont les plus belles, les whiskies dans la trentaine sont leur équivalent alcoolisé. Un mélange d’expérience accumulée et de maturation, des qualités affirmées et un pouvoir caché avec adresse. Au nez, on a rapidement la ligne directrice de la distillerie. La fumée est camphrée et généreusement salée, mentholée peut-être aussi, le feu de plage dans un début de tempête, de belles vagues de citron fraiches et d’ananas, d’abricots et d’agrumes, de pommes vertes et de vieux bonbon à la menthe. Le premier nez est légèrement agressif mais avec de la patience, un équilibre exquis conquiert nos narines en un tourne-main. La tourbe flotte comme les gros flocons de la première neige d’hiver et se dissolvent comme par magie sur la langue. On retrouve tout de même en fond de scène la tourbe industrielle un peu carrée auquelle la distillerie nous a habitué mais le tout poli et attendri par les décennies passées en fût. J’ai maintenant l’image d’une pomme verte assaisonnée de sel de mer et de poivre. Des notes d’oranges sont aussi apparues au travers des nuages de fumée de tourbe industrielle et maritime, terreuse aussi. On a toujours droit au mélange de fruits tropicaux (orange, poires, ananas, abricots, melon au miel) qui se fondent aux autres saveurs en s’appuyant sur de belles tonalités de bois de chêne vanillé. La texture est hyper huileuse et sert bien de canevas aux arômes et saveurs hyper bien définies mais fondues aussi. Le tout est recouvert en finale par un long ressac de tourbe terreuse, poivrée et maritime où l’alcool se révèle enfin avec diplomatie. Un whisky avec beaucoup de caractère et des saveurs raffinées qui demande du temps et de la délicatesse dans sa dégustation.

Patrick 83%
Un très bon whisky, mais il va sans dire que je m’attendais à plus. Je ne sais pas, le scotch « feel » beaucoup plus jeune que 35 ans… Et c’est loin d’être un chef d’œuvre de balance. Me fait penser au vieux mononcle qui est sympathique… Tant qu’il ne prend pas un verre! Nez : De la fumée de tourbe fraîche, salée et avec des ananas et quelques agrumes. Bouche : Toujours la fumée de tourbe, mais aussi de beaux fruits qui se cachent derrière, tels des pommes vertes, des ananas et des agrumes, ainsi qu’une belle touche salée. Finale : D’une belle longueur, plutôt salée et évidemment fumée.

Blanton’s Special Reserve Barrel #294

40% alc./vol.
Warehouse H, Rick 9. Fût #294, Embouteillé 3-19-2019

André 80%
Nez typiquement dans le style, mais très feutré et poli. Cerises essoufflées, oranges, petits fruits sauvages, légère sensation cireuse, pommes, vanille et caramel. Un peu fade en bouche, pas vraiment de structure au niveau texture pour supporter les saveurs, qui sont diffuses, légère sensation de rye timidement épicé, compote de pomme, cannelle, cerises, caramel, miel et oranges. Juste comme ça, je n’ai jamais compris l’idée d’embouteiller un single cask à 40% d’alcool btw… Montée épicée en finale mais qui s’époumonne rapidement dans un nuage de cannelle éventée et de fruits rouges. Un peu trop générique comme bourbon.

Patrick 84%
Ça serait un superbe whiskey si on ne l’avait pas autant dilué. Enfin, si pour vous un whisky à 40% d’alcool est normal et correct, vous adorerez ce bourbon. Nez : Oh que ça sent le bon bourbon ça! De belles céréales sucrées, des petits fruits juteux et une touche de vanille. Classique et alléchant. Bouche : Les céréales sucrées et les petits fruits juteux sont ici accompagnés d’une belle dose d’épices, de bois brûlé et de cassonade. La texture en bouche est toutefois plutôt aqueuse, faute probablement d’une trop grande dilution. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et des épices cajuns.

Martin 81%
Nez: Maïs, crème, fraise et vanille. Assez timide, les notes de bourbon y sont, mais l’intensité pourrait être plus survoltée que ça. Poignée de petits fruits des champs avec l’influence du rye quand on le laisse respirer un peu. Bouche: Sucre en poudre, pommes mijotées, maïs et vanille. Touche de poivre, de rye et de bois. Fruits en pâte. Finale: Légèrement épicée, mais bien trop courte. Bois, miel et fruits rouges. Équilibre: Vraiment une impression de dilution. Ça pourrait plaire à bien des gens qui débutent dans le bourbon, ou qui préfèrent rester à 40% dans leurs spiritueux. C’est correct aussi vous savez…

Highland Park 12 ans Single Cask Series 2004-2017 for San Diego (USA)

65.6% alc./vol.
Cask #6551, 1st Fill European Sherry Butt, 294 bottles

André 87%
Nez très pâteux et goulu, grosses cerises noires, chocolat amer, réglisse et cosses d’oranges. La bouche est très franche et on resent rapidement le haut taux d’alcool. Fruits secs, petits fruits sauvages et cerises, réglisse, poivre. La sensation pâteuse est omniprésente, un gros bloc de fruits secs compressé. En revenant au nez, celui-ci est pas mal plus équilibré et moins agressif. La finale est puissante, hyper fruitée mais avec un boost d’épices et de poivre bien soulevé. Aurait probablement demandé plus de vieillissement afin de l’adoucir un peu.

Patrick 79%
Un whisky presque bon, mais qui a malheureusement vieillit dans un mauvais fut. Fail. Nez : Xérès, avec une touche de soufre, chocolat noir, des fruits très mûrs et un peu de caramel. Bouche : Xérès brûlant, bois brûlé, chocolat noir et touche de soufre. Finale : D’une belle longueur, mais s’étire malheureusement sur le soufre.

Martin 86%
Nez: Un gros punch de sherry fruité, réglisse rouge, fraises et caramel. Bien que le xérès veuille prendre toute la place, on parvient à apprécier une touche de malt et de tourbe de bruyère à travers tout ce charabia. Bouche: Caramel, toffee, raisins, oranges, chocolat noir, tout y est pour une sherry bomb classique. Les épices du cask strength bien sûr nous rattrapent assez rapidement et ne nous laissent guère le loisir d’explorer la bouche plus loin. Finale: Affirmée, chaude et « in your face ». Poivre bien en place, chêne soutenu, xérès amical. Équilibre: Un autre solide single cask de HP. Le sweet spot aurait pu être toutefois atteint avec un 2 à 3 ans de maturation supplémentaire. Mais bon, y faut bien rentabiliser ça, non?

Highland Park 13 ans Single Cask Series 2003-2017 for Helluland Total Wine (USA)

61.3% alc./vol.
Cask #6313, Refill Puncheon, 510 bottles

André 89%
Compote de fruits rouges, fraises, framboises et cerises, pâte de fruits et raisins secs. Une trace de fumée aussi en background, vanille crémeuse. En bouche, le sherry passe en avant-plan et offre un beau mélange sucré et épicé sur une texture onctueuse. La fumée de tourbe prend elle aussi de l’ampleur et s’accompagne de grosses notes chocolatées et de vieille couverture de livre en cuir. Finale avec beaucoup de punch épicé et une fumée de tourbe fruitée et chocolatée et une rétro-olfaction un peu tannique.

Patrick 90%
Un excellent Highland Park, riche, complexe et intense. Nez : Beau parfum de xérès, des raisins secs, du bois brûlé, du caramel et de la vanille. Bouche : Du bois épicé, du xérès chaleureux, des raisins secs, du caramel et une touche discrète de fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, fumée, sucrée et épicée.

Martin 89%
Nez: Fruits des champs, raisins dorés et dattes. La tourbe classique HP ne nous laisse pas indifférents non plus. Un souvenir lointain de biscuits petit beurre complète le portrait. Bouche: Soyeux et ample, on nous livre un bel ensemble de xérès, de caramel, de raisins secs, de cuir et de tourbe de bruyère. Poudre de cacao et poivre crient haut et fort. Finale: Bien poivrée, fumée et boisée, elle nous réchauffe le coeur et nous fait saliver à nouveau. Assez agressive, elle ne laissera personne en manque de sensations. Équilibre: Encore un superbe single cask. Je trouve que la finale pourrait nous ménager un peu au niveau de l’intensité, mais je ne me plaindrai pas non plus d’un taux d’alcool légendaire.