Glenn Dakin – Star Trek Cocktails – A Stellar Compendium

Eaglemoss Ltd – 2020

Patrick 93%
« Scotch? It was invented by a little old lady from Leningrad » – Chekov, “The Trouble With Tribbles”, TOS. Deux de mes passions sont réunies ici, alors il va sans dire que j’ai rapidement dévoré ce livre. La plupart des cocktails présentés sont des classiques, mais quelque fois avec une « twist » à la Star Trek, ce qui est toujours une façon agréable de démarrer une conversation avec mes amis geeks. Bref, l’un de mes livres préférés de la dernière année.

Highland Park – A Good Foundation

Highland Park 2010

Patrick 82%
Un compte rendu de la distillerie datant de 1924 : Idéal pour les passionnés d’histoire et de cette distillerie. Bon, évidemment, ça demeure un ouvrage qui avait été écrit en 1924, avec un objectif de représentation commerciale. Malgré tout, avec moins de 30 pages (sans compter l’introduction à l’édition de 2010), ça se lit tout de même bien, et ça permet d’effectuer un beau voyage dans le temps, surtout si vous en profitez pour prendre un dram d’Highland Park pour accompagner votre lecture.

Ian Buxton – Glenfarclas, An Independant Distillery

The Angels’ Share 2011

Patrick 85%
J’avais acquis ce livre en prévision d’une dégustation portant sur la distillerie que j’avais à animer. En ce sens, ce fut un excellent investissement : Il est passionnant de voir l’évolution technologique au niveau du whisky, les essais et erreurs qui ont été commis, les accidents, l’évolution du marketing et même la force de caractère qui est requise pour demeurer réellement indépendant : Si vous étiez à la tête d’un entreprise familiale qu’une multinationale désirait acquérir en vous disant : « voici un chèque en blanc, inscrivez-y le montant vous-même », auriez-vous vous la force et le courage de dire non? Non seulement il s’agit d’un beau livre que vous voudrez laisser traîner, mais j’ai maintenant un respect sans réserve envers cette distillerie.

Ian Macilwain – Bottled History – Feints, fellows and photographs

Envisage Books 2009

Patrick 91%
Ça c’est un livre que je veux laisser traîner sur la table du salon (ou de ma Whisky Room)! Regorgeant de superbes photographies de distilleries écossaises qui m’ont émues, intriguées et qui m’ont surtout données le goût de retourner visiter ces distilleries où j’étais passé trop rapidement! De plus, j’ai adoré les témoignages accompagnant ces photographies, et je me suis amusé à essayer de deviner à quelles distilleries ils se référaient lorsqu’ils n’étaient pas trop flatteurs envers le management de celles-ci! Un livre que j’ai dévoré en une seule soirée, je me recommande chaleureusement (mais bonne chance pour en trouver une copie!)

Jim Murray – Classic Blended Scotch

Prion Books – 1999

Patrick 90%
J’ai longtemps cherché un livre de référence sur les Blended Scotch – Ceux-ci représentant près de 90% du volume total du scotch vendu, je me suis dit qu’il devait y avoir une profusion d’ouvrages sur le sujet! Et bien non : J’ai dû me tourner vers cet ouvrage qui a été écrit il y a 20 ans pour retrouver la vue d’ensemble que je recherchais. Bref, un livre de référence très bien fait, complet à l’époque, avec de l’information factuelle et intéressante. Idéal si vous êtes curieux d’en savoir plus au sujet de « l’éléphant dans la pièce du scotch ». Ma seule remarque négative, est qu’il est dommage, voire incompréhensible, que ce livre n’aie jamais été réédité à ce jour.

Jim Murray – The Art of Whisky

Dram Good Books – 2020

Patrick 79%
Le livre porte sur des affiches publicitaires parues entre 1862 et 1912. Et mon premier problème est d’ailleurs à ce niveau : J’aurais plutôt aimer voir le meilleur l’époque, mais aussi son évolution jusqu’à aujourd’hui. Ensuite, l’auteur ne peut s’empêcher de nous rappeler que la Terre continue de tourner grâce à lui, ce qui tombe royalement sur les nerfs. Enfin, j’ai aussi déjà vu plus agréable comme lecture. Bref, un livre qui regorge d’informations intéressantes et uniques, mais qui aurait pu facilement offrir tellement plus si l’auteur avait été un peu moins imbu de lui-même. Un beau livre pleins de curiosités, mais que je ne saurai réellement recommander.

Neil Wilson – The Arran Malt – An Island Whisky Renaissance

Angels Share 2016

Patrick 86%
Il peut sembler surprenant de voir un tel ouvrage paraître en l’honneur de l’une des plus jeunes distilleries d’Écosse, un peu à l’image de la rock star de 20 ans qui publie son autobiographie… Mais le livre s’est révélé beaucoup plus intéressant que je m’y attendais. J’ai particulièrement apprécié les chapitres « Not in my back yard » et « Capital Ideas » qui fera sourire (ou plutôt grimacer) n’importe qui ayant déjà eu l’ambition de lancer une entreprise. J’aurais toutefois souhaité que les premiers embouteillages de la distillerie y soient à tout le moins listés (il y avait tellement de cask finish différents!) n’empêche, ce bouquin saura ravir les fans de la distillerie.

Nicholas Morgan – A Long Stride – the story of the World’s No1 scotch whisky, Johnnie Walker

Canongate 2020

Patrick 78%
Ouf, ça m’a pris 2 mois pour passer au travers! Un livre probablement intéressant pour les gens qui travaillent chez Diageo, mais sinon, on s’en tient beaucoup plus à une histoire corporative qu’autre chose. La plupart des anecdotes sont tirés des archives corporatives (ont été révisées par un comité corporatif), avec tout le côté soporifique que cela implique. Pourtant, dans un monde tel que celui de Johnnie Walker, il est surprenant qu’aucune anecdote amusante ne soit arrivée en 200 ans d’histoire. Il aurait été si facile de contacter les descendants de ces héros du whisky pour récolter ces « histoires de famille » qui auraient rendu le livre intéressant… Bref, oui, ce livre m’a appris bien des choses, mais pas suffisamment pour que ça vaille l’effort. Un livre qui n’est malheureusement pas à la hauteur du whisky dont il conte l’histoire.

Patrick Mahé – Whisky Collector : Flacons d’exception

Gründ – 2020

Patrick 79%
Comme ma femme m’a dit, c’est le livre qu’on laisse traîner sur la table du salon sans jamais le lire. Esthétiquement superbe, rempli de photos de flacons alléchants et dont le texte, avec la superbe prose de Patrick Mahé, est savoureux. Malheureusement, il est aussi truffé d’erreurs sur des notions de base (par exemple, non, le bourbon n’est pas produit exclusivement au Kentucky… Et si une photo montre un whisky de 16 ans, pourquoi le texte mentionne-t-il 18 ans? Etc…). Ainsi, ces erreurs grossières font en sorte que je remets en doute d’autres informations que je n’avais jamais vu ailleurs. Dommage, surtout considérant le coût très élevé. Sa beauté a fait que je n’ai pas eu le courage de demander un remboursement, mais je recommande tout de même d’attendre une seconde édition « revue et corrigée ».

Pip Hills – The Founder’s Tales

Birlinn – 2019

Patrick 55%
J’ai lu ce livre en prévision de l’animation de deux dégustations portant sur les whiskys de la Scotch Malt Whisky Society (SMWS), en me disant qu’une autobiographie de son fondateur me fournirait certainement du contenu intéressant. Eh bien, sur les 26 chapitres, 3 ou 4 seulement portent sur la SMWS, les autres portent sur son auto (une Lagonda des années 1930, ça vaut la peine de faire une petite recherche en ligne si vous ne savez pas c’est quoi) ou ses innombrables bateaux. Des chapitres entiers leurs sont consacrés (exemples : chapitre 15, The Lagonda and the Fall of Communism – Part 1 ; chapitre 16, The Lagonda and the Fall of Communism – Part 2 ; chapitre 23, Boats ; etc, etc, etc.) où le seul lien avec la raison pour laquelle j’ai acheté le livre était que l’auteur avait apporté une caisse de bouteilles avec lui. De plus, l’autocongratulation dont il use dès le premier paragraphe devient rapidement très lourde : « ‘Who is this Pip Hills I keep hearing about ? Is he famous ?’ The third man says, ‘Famous ? No, he’s legendary. He’s the sort of guy people tells stories about in pubs.’ ». On constate aussi qu’il est amer d’avoir été congédié de son poste de président de la SMWS, mais le lecteur avisé ne pourra qu’aisément constater que malgré ses nombreuses bonnes idées (il a fondé la SMWS après tout !), il était un bien piètre gestionnaire. Et aussi un auteur bien ordinaire : Si je souhaitais écrire un livre, celui-ci serait un contre-exemple de ce que je souhaiterais écrire. J’aurais dû me méfier en voyant la couverture… Charles MacLean, l’auteur du recueil de « tales » les plus soporifiques que je n’ai jamais vu, y allait d’une « praise » disant « A brillant storyteller »…