SMWS 3.210 Bowmore 17 ans

58.9% alc./vol.
« Sooty and Sweet » – Distillé le 7 mai 1996, 224 bouteilles.

André 91.5%
Maritime à souhait. Épices à steak, bord de mer et embruns salés, eucalyptus, pastilles pour la toux, fumée de tourbe humidifiée, asphalte. Superbe, bien équilibré et dosé avec finesse. En bouche, c’est plutôt puissant, l’alcool transporte sur son dos tous les signes distinctifs de l’île, c’est maritime avec tout ce que ça peut représenter (sel, algues, poisson) avec en plus la tourbe d’eucalyptus et médicinale de la distillerie. La force du whisky s’essouffle un peu en finale mais ce n’est que pour en libérer avec plus de générosité les arômes et saveurs. Superbe, distinctif, satisfaisant.

Patrick 94%
Bowmore et la SMWS à leur meilleur.  Sans joke, être riche, je prendrais mon bain là-dedans.  Nez: La plage, les algues, le sel et…  le bacon!  Tellement maritime, ça ne peut être qu’on bon vieux Bowmore!  Bouche : Sel, fumé, algues et toujours un peu de bacon.  De plus, quelques herbes s’ajoutent au mélange.  L’impression générale est d’être en train licher une planche de bois brûlé qui flottait auparavant à la surface de la mer.  Finale : Longue, très longue et salée.  Une petite pointe de lime, me rappelant vaguement un Corona fait surface dans les derniers instants.

Martin 93%
Plus que pâle, peu de Bowmores sont aussi peu colorés. Ne jugeons pas trop hâtivement. Nez: Vachement Islay. Citron salé intense derrière un beau voile de tourbe et de fleur de sel. Algues humides et infime goudron, tellement que je pourrais confondre avec un Laphroaig! Marmelade à l’orange, un nez à se perdre dedans… Bouche: Citron sucré sur poisson salé, lardons, sel de mer, boucane, pierre lavée, avec une touche iodée qui cimente le tout. Débile. Finale: Épices fumées et citronnées qui doucement relâchent des notes de bois humide, de sel et de belle grosse tourbe. Une pointe d’acidité au terminus est des plus bienvenues. Équilibre: Vraiment du grand Bowmore. La SMWS a su choisir ici un fût d’exception. J’ai peine à lui trouver des grands défauts, si ce n’est que sa rareté.

SMWS 29.135 Laphroaig 17 ans

60.7% alc./vol.
« Fisherman’s Friend Aniseed Lozenges » – Distillé le 4 avril 1995, 223 bouteilles.

André 91%
Médicinal mais endormi et les mains ligotées au lit (d’hôpital). Yaourt à la vanille un peu tourbée, encore la mer et le sel de mer, les filets de pêche séchant au soleil, la savate noire. Bouche baveuse et alcoolisée, puissante. Médicinal et bord de mer, sel en fond de bouche, noix, vanille. Finale soutenue, qui s’étire en longueur, alcool puissant sans autres saveurs que celles livrées précédemment. Encore une fois distinctif et dans la ligne de la distillerie. J’adore.

Patrick 93%
Si vous n’aimez pas Laphroaig, vous allez détester.  Si par contre vous êtes fan de la distillerie, vous ne sauriez vous en passer, quelqu’en soit le prix.  Nez: Ça sent le yâble comme on aime ça!!  Algues, cendres, médicaments et fruits de mer pas frais bref, tout ce qu’on aime chez Laphroaig!  Bouche : Les fruits de mer pas frais, les algues et le sel.  Puis, un peu de sable, d’anis et de cassonade.  Finale : Très longue, mais on la voudrait encore plus longue!

Martin 91.5%
Très pâle paille, mais bien expliqué par sa tourbe et son fût de provenance. Nez: La tourbe à laquelle on s’attendait semble ici endormie, pour laisser place aux algues salées et aux coquilles de crabe séchées à l’aube sur une plage du Maine. Quelques fruits veulent briller, mais on les sent aussi paresseux que la tourbe. Bouche: Belle présence de cuir sucré et de caramel salé. Vanille et fruits juteux se battent pour le spotlight avant d’être balayés par une vague épicée d’une puissance à la hauteur de Poseidon. Genre tassez-vous, je débarque. Finale: Toujours le puissant alcool et les épices qui dominent, malgré qu’on a quand même droit ici à un petit retour de la tourbe fruitée et peut-être même à une point d’orge. Équilibre: Un excellent scotch, bien qu’on comprenne un peu pourquoi Laphroaig l’a laissé aller. Si on s’arrête à son nez réducteur, on passe à côté d’un beau plaisir.

SMWS 29.132 Laphroaig 21 ans

56.6% alc./vol.
« Hospitals and Japanese restaurants » – Distillé le 14 octobre 1991, 543 bouteilles.

André 93%
Médicinal, bandage de plastique, feu mourant sur la plage allumé avec du bois mouillé, anis, antiseptique et pastilles casse-grippe. La bouche est étonnamment douce malgré les saveurs masculines et prononcées, la vanille arrondit beaucoup l’alcool et lui donne de belles courbes savoureuses… avec des tattoo de réglisse noire. Finale… médicinale, amoureuse, dans la ligne Laphroaig. Texture hallucinate, huileuse et langoureuse. All the things you wish for…

Patrick 94%
Laphroaig à son meilleur.  Si cette bouteille devenait une expression régulière, je me prendrais une 2ème job chez McDo pour m’en payer une ou deux par mois (Marie-Christine fait dire aux gens de Laphroaig de ne surtout pas y penser).  Nez : Cuir et créosote.  En fait, créosote enrobé de fruits (fraises crémeuses en fait).  Aussi goudron, algues, bois brûlé, sel et comme le nom l’indique, soupe miso (non, j’aurais pas trouvé ça tout seul, mais une fois qu’on y pense, c’est évident!).  Bouche : Fumée de tourbe et de chêne, fruits de mer brûlés et salés et quelques petits fruits sucrés.  Finale : Fumée et légèrement sucrée.  Très longue.  Très très très longue.  À finit pu.  Et on s’en plaint pas.

Martin 93%
Neutre doré plutôt surprenant pour ce que la bouteille nous affirme être un sherry cask. Nez: Cuir et iode à plein nez, fumée de bois mouillé qui craque un lendemain de feu en camping. Une pointe d’agrume se cache en-dessous de tout cela. Bouche: Très chaud et huileux en bouche, avec une soyeuse texture qui ne laisse jamais transparaître son taux d’alcool. La tourbe souligne bien la vanille et le caramel salé, mais sans jamais les étouffer. Finale: Très représentative de la distillerie, chaudes épices sur une douce vague de fumée, de médicaments et de légers fruits. Vivement le cask strength. Équilibre: Un cask exceptionnel qui a glissé entre les doigts de Laphroaig. Personne ici ne s’en plaint.

SMWS 1.168 Glenfarclas 28 ans

53.3% alc./vol.
« Delightfully dulcet deliciosity » – Distillé le 16 mai 1984, 189 bouteilles.

André 92.5%
Les oranges, encore et encore, les fruits tropicaux, la marmelade d’orange, le chocolat blanc, le rhum sucré. C’est paisible et on sent la noblesse du whisky âgé. La bouche est feutrée et silky, adorable et nuancée, pleine de variantes. Le côté effervescent du sherry de Glenfarclas est présent mais pas sur le côté fruits rouge habituels du xérès mais plutôt sur les fruits proximaux, la nectarine. Bonbons en gelée gummy bear. Finale toute en finesse malgré le taux d’alcool. Hyper-fruité… Simplement wow !

Patrick 83%
Un mélange plutôt étrange que je ne tenterai pas de reproduire en cuisine.  Nez: Parfum de fondue au fromage suisse.  Fondue dans laquelle tremperait des fruits exotiques et des bouts d’écorce de gingembre.  Bouche : Le fromage laisse quelque peu la place aux chaleureux fruits exotiques.  Toujours est-il que l’on retrouve dans le fond du caquelon à fondue un bout de bois épicé qui donne une grande complexité à l’ensemble.  Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.

Martin 91%
Ambre orangé plutôt foncé qui témoigne de son long sommeil en fût. Nez: Une avalanche de fruits tropicaux nous assaille le nez. Hyper sucré, à la limite du tocquant. Écorce de bois en puissance. Son presque trois décénnies se fait valoir. Bouche: Tout en douceur sur les fruits au sirop, tout en laissant pointer son taux d’alcool, comme pour se laisser désirer. Sucre d’orge sur les fruits les plus rouges. Réglisse rouge fraîche dans le comptoir à bonbons. Finale: Une fumée boisée digne du fût de bourbon nous laisse partir tout doucement, mais le taux d’alcool vient par après nous mordre le derrière. Équilibre: Un de ces fûts que Glenfarclas pourrait regretter d’avoir échappé. Le festival du chocolat et des fruits tropicaux. Gagne en complexité avec une larme d’eau. 48% quelqu’un?

SMWS 1.172 Glenfarclas 19 ans

55.7% alc./vol.
« Sophisticated, delicate and feminine » – Distillé le 23 septembre 1993, 230 bouteilles.

André 84%
Goûté à l’aveugle, ça va… mais en sachant qu’on a affaire à un Glenfarclas… tristesse…. Térébenthine et décapant à plancher au premier snif. Ensuite, fruits séchés, cosses et marmelade d’oranges, maigres épices bien diffuses, pommes poires, salade de fruits. Bouche diffuse et légère, très douce, portée sur les fruits nappés de miel et de vanille, avec un retour épicé agréable. Je le trouve personnellement bien disparate et sans trop de ligne directrice. Finale d’agrumes et d’orange, chocolat fourré de miel, doux et sans prétention.

Patrick 84%
Un whisky d’été, très frais et vivifiant.  Heureusement qu’il a été embouteillé à la force du fût…  Ce qui demeure son principal attrait d’ailleurs.  Nez: Très léger et frais.  Un bouquet de fleurs, avec une touche de savon et une pointe de tabac.  Bouche : A la première gorgée, les agrumes dominent outrageusement.  Puis, des notes d’orge, de bois et quelques épices émergent.  Texture plutôt aqueuse.  Finale : Longue et marquée par l’alcool.

Martin 87%
Ambre orangé assez riche. Nez: Honnêtement sur celui-là, l’alcool vient rapidement nous cramer les narines. On s’habitue vite et on se complaît dans la pelure d’orange, les fleurs et la vanille. Bouche: Miel et fruits viennent à notre rencontre, enrobés dans une cannelle enflammée. Tartelette à la costarde et aux fruits de champs. Quelques accents de chêne et de céréales nous transportent vers l’étape suivante. Finale: Toujours dans le miel et la pelure d’orange, les épices chaudes de l’alcool nous transportent assez loin merci. Équilibre: Quand même bien, avec quelques saveurs bien plaisantes, qui sont étrangement un peu étouffées par la force du fût. Je me trompe peut-être, mais je serais curieux d’y goûter à 46 ou 48%.

SMWS 72.31 Miltonduff 29 ans

48.3% alc./vol.
« Something Old, Something New » – Anniversary Cask 1983-2013, distillé le 15 décembre 1983, 206 bouteilles.

André 86%
Nez effacé ou pas agréable disons. Mais en lui laissant du temps; pommes, vanille, toffee, poires et notes de céréales au miel et vanille. Texture douce (trop douce) en bouche, noix de macadam, vanille, toffee. Me fait penser à quelques nuances de certains Balvenie, en plus épuré. La finale est une lente descente en vol plané, sans turbulence; miel, noix, vanille et céréales. Pas un mauvais whisky, juste un whisky, lui ou un autre bon whisky?

Patrick 89%
Quelle texture exceptionnelle!!  J’ai rarement vu dram si huileux.  Nez: Vernis à plancher sucré, feuilles de tabac et touche de beurre.  Bouche : Tellement huileux qu’il rappelle du beurre!!  On discerne quelques fruits au travers des planches bois.  Finale : Longue, sucrée et épicée à la fois.

Martin 86.5%
Ambre doré plutôt fade. Nez: Un voile de décapant à peinture se lève pour faire place à un peu de miel, de vanille et de poire. Ce n’est pourtant pas assez pour en oublier le solvant. Bouche: Texture huileuse à souhait, belle douceur, céréales et noix, miel. Pas grand-chose, sinon que ça reste un malt agréable sans complications. Finale: Assez sèche compte tenu de sa bouche huileuse, mais relativement longue, sur des notes de beurre, de céréales, de bois et de noix. Équilibre: Bien agréable, fait la job, comme on dit, mais sans obtenir toutefois la note parfaite.

SMWS 30.70 Glenrothes 22 ans

52% alc./vol.
« Venus in Furs » – Distillé le 29 décembre 1989, 218 bouteilles.

André 87%
Incroyable texture au nez et en bouche. C’est raffiné et distingué. Mélange d’oranges et de chocolat, tout comme le SMWS 1.168. Très fruité en bouche et la présentation est soignée et conviviale. Oranges mûres, chocolats noir, fruits divers, soyeux. Finale longue mais douce sur les fruits. J’aime bien comment le taux d’alcool frétille sur la langue. Simple is beautiful.

Patrick 85%
Glenrothes comme nous ne l’avons jamais vu.  Plus vif que jamais, ce qui est surprenant compte de l’âge du whisky.  Nez : Manteau de fourrure qui a passé trop de temps dans une armoire où on avait mis quelques boules à mites.  Bouche : Plus sucré en bouche, marqué par une saveur de gâteau épicé à l’orange, recouvert de crémage au chocolat.  Sensation pétillante en bouche.  Finale : En montagne russe…  Intense au début, puis baisse rapidement d’intensité, mais conserve ce niveau très longtemps.

Martin 88%
Jaune doré un peu embrouillé. Nez: Assez raffiné avec céréales au miel, orange et chocolat, surplombé d’un vent de cuirette et de poil mouillé. Bouche: Belle texture sucrée, miel et gâteau aux fruits. Une épice vient nous chercher vers la fin, mais ici on parle plus de taux d’alcool qui cherche peut-être à nous rattrapper. Finale: Gâteau aux épices qui perdure en bouche, à l’image des meilleurs single pot stills irlandais, mais en plus puissant. Équilibre: Assez simple, mais fit preuve que parfois ça en prend peu pour obtenir de beaux résultats.

SMWS G5.7 Invergordon 19 ans

64.6% alc./vol.
« All Day American Breakfast » – Distillé le 20 mai 1993, 234 bouteilles.

André 83%
Nez frais de fruits exotiques, comme indiqué sur la bouteille, l’eucalyptus, le miel, la vanille. Le nez est fort et prononcé sur l’alcool, j’ajoute donc une seule goutte d’eau… et pop ! Wow… explosion de fruits melon au miel, oranges, miel, toffee. Texture soyeuse en bouche, c’est adorable malgré le fort taux d’alcool. Finale très épicée et ou l’alcool est plus puissant. Les oranges aussi deviennent encore plus prédominantes. Un whisky en dents de scie, avec des points forts mais une finale débalancée.

Patrick 82%
Étonnant, intriguant.  Un mélange de saveur unique, mais plus bizarre qu’agréable.  Nez: Compte tenu du taux d’alcool (près de 65% pour un 19 ans ?!?!), la première impression au nez est dominée sans grande surprise par l’alcool.  Puis, quelques notes de fruits exotiques émergent pour nous rassurer.  Le tout est complété par une touche rappelant du pain sec.  Bouche : Intriguant.  L’arrivée est chaleureuse et fruitée, mais évolue rapidement vers des notes de pain sec sucré qu’on aurait trempé dans du jaune d’œuf.  Le tout est complété par de vagues notes d’oranges et de noix.  Finale : Longue et chaleureuse, mais sans grande distinction.

Martin 85%
Doré assez foncé pour un ex-bourbon. Nez: Bien mielleux et fruité, marqué par la faible influence du taux d’alcool. Pas aggressant, semble même velouté. Vanille et seigle. Bouche: Vanille, miel, menthe. Mangue, ananas, pêches. Épices et fruits caractéristiques du rye. Encore une fois le taux d’alcool se fait discret. Finale: Les chaudes épices nous emmènent en voyage, bien qu’on se demande si c’est son taux d’alcool ou bien la présence soupçonnée de seigle qui nous paient le billet. Équilibre: Son portrait est plaisant mais somme toute débalancé. On aime ou on aime pas.

SMWS G3.3 Caledonian 26 ans

56% alc./vol.
« Curious but good » – Distillé le 29 avril 1986, 174 bouteilles.

André 84%
Vernis à bois, beaucoup de vanille et de caramel. Nez effilé et vif, bizarre est le mot juste. La bouche est étonnamment douce, les céréales prédominantes, beaucoup de saveurs sucrées encore – sucre, vanille, caramel, noix dans le miel, toffee. C’est presque un exercice sur les dérivées des saveurs sucrées. Huile de noix écrasées, belle texture goulue et grasse, huileuse. Finale plus pointue et épicée ceinturée de diverses saveurs sucrées dénichées en bouche.

Patrick 84%
Après avoir senti un parfum plutôt rébarbatif, le goût en bouche nous surprend agréablement.  Porte bien son nom…  Je n’en ferais pas mon dram régulier,  mais je n’ai pas eu à me faire prier pour terminer mon verre.  Nez : Plutôt agressif, rappelant un peu un mélange de caramel et de colle à modèle réduit.  Après quelques minutes, le goût évolue vers des notes de vanille, de raisin et de miel.  Bouche : Caramel aux pommes, avec des notes de bananes, de noix et d’épices.  Chaleureux, complexe et agréable.  Finale : Longue, chaleureuse, sucrée puis épicée.

Martin 84%
Doré pâle, semble peu consistant et riche. Nez: Assez fortes notes de colle à bois et de vernis en partant, les céréales, les fruits et un peu de miel essaient de se faire voir au loin. Caramel au second nez. Bouche: Très doux et sucré pour sa force. Fruits et épices nous surprennent agréablement. Évoque une version sur les stéroïdes de quelques ryes canadiens classiques. Finale: Huileuse, longue et affirmée. Vogue sur fruits et épices pendant un bon moment. Équilibre: Vraiment 26 ans? Pas assez doux. Quand même bien, quoique trop sur les fruits. Ferait sûrement une bonne base pour un blend, mais en tant que single grain il n’atteint pas tout à fait sa cible.

Beanball Bourbon 5 ans

43% alc./vol.
Fût #5, embouteillé le 14-05-2014, Cooperstown distillery.

André 82%
Faire du bourbon juste pour faire du bourbon. Nez typique du style, fruits rouges et cerises noires. Le nez est goulu mais tellement prévisible, c’est presque endormant… Sa texture si douce en bouche provient de sa filtration au travers le charcaol, ce qui lui donne une légère saveur brûlée. Le corn whisky est grossier et envahissant, la texture est beaucoup trop claire en bouche mais les saveurs sont très concentrées. Les quelques épices égaieront cette « fête du maïs » un peu morne. Finale intense sur le corn et les fruits rouge mais où la texture, encore une fois, laisse beaucoup à désirer. Un exercice sur le style mais pas sur la nuance et la balance des éléments.

Patrick 86%
Nez :Nez intense d’un parfum typique du bourbon, avec des notes brûlées qui dominent tout en baignant dans le jus de cerise. Bouche : Bois brûlé, cerise, épices chaleureuses. Typiquement bourbon. Finale : Longue et chaleureuse. Balance : Superbe bourbon, mais goûte un peu l’eau. Mais superbe. Mais goûte l’eau.  Mais le goût est superbe.  Tout en goûtant l’eau.  De façon superbe.  Enfin.