Hart Brothers Mortlach 14 ans

46% alc./vol.
Distillé en octobre 1997 et embouteillé en octobre 2011. Vieilli en fûts de chêne américain.
 
André 83%
Floral à souhait, odeur de vin de pissenlit, et mélange de céréales et de fruits, sucre. La bouche est sans challenge, la texture est molle et sans vie, c’est liquide et passer. Je lui trouve encore des saveurs de bonbons Certs éventés, tout comme dans le Littlemill… Le floral est toujours présent en bouche, les fruits sont généreux mais la texture et la structure du whisky laisse grandement désirer. La finale est courte et sans surprise. Un taux d’alcool plus soutenu airait grandement aidé à l’ensemble.

Patrick 85%
Très particulier, vraiment intéressant. Une distillerie unique. Nez : Pissenlits, et herbes. Aussi un peu de chêne et de vanille. Bouche : Fleurs et herbes. En fait, me rappelle le vin de pissenlits de mon grand-père Albert. Finale : Longue et portée sur les épices du chêne.

Martin 82.5%
Jaune presque fluo-prestone. Nez: Céréale du Speyside un peu mielleuse. Touche d’herbe et de vanille. Bois présent mais discret. Bouche: Cireux et mielleux en bouche, cire d’abeille. Toujours l’herbe, avec un peu d’épices. Finale: Assez rustre et sans finesse. Un peu métallique avec des notes de fruits secs. Équilibre: Ok mais sans plus. Je miserais plus sur un distillery bottling officiel.

Hart Brothers Benrinnes 14 ans

46% alc./vol.
Distillé en novembre 1997 et embouteillé en avril 2012.
 
André 78%
Plat au nez, en bouche et en finale. Nez de fines épices baignant dans un nuage de sucre à glacer, de vanille agréable. La bouche est sans texture et n’aide en rien à porter les timides arômes et saveurs des épices timides. Seul le sucré de vanille accepte l’invitation et agaye le party. Les épices se développent avec plus de vigueur en finale de bouche mais l’ensemble demeure tout de même plat et sans nuances. La finale… quelle finale ?!? Comme certain disent « not my cup of tea »…

Patrick 90%
Riche, enveloppant, profond et chaleureux. Très bon. Nez : Sent le caramel à plein nez. Petite pointe de fruits mûrs. Bouche : Caramel chaleureux et planches de chênes brûlées. Finale : Longue et épicée.

Martin 81%
Pâle comme de l’herbe brûlée. Nez: Moins intéressant, sueur de poche à la Speyburn. L’orge est encore présente, mais avec une touche de soufre, d’agrumes et de vanille. Quelques faibles volutes évoquant un fût de xérès émergent en fin de nez. Bouche: Agréable et pesant à l’arrivée, notes de chocolat et de noix. Assez sec et vraiment surprenant. Raisins verts et blancs. Finale: Moyenne et sèche sur des touches de miel, de bois et de raisin. Légère fumée de bière moufette. Équilibre: Intéressant avec son soupçon de sherry, mais qui pourrait s’affirmer plus. On croirait que le côté sulfureux du fût est la raison pour laquelle ce dernier aurait été vendu par Benrinnes.

Hart Brothers Glendullan 13 ans

54.9% alc./vol.
Distillé en juin 2000 et embouteillé en février 2014. Vieilli en fûts de chêne américain.
 
André 86%
Beaucoup d’alcool au nez qui demande du temps à s’ouvrir, ça ressemble même à un nez de téquila à prime abord. Miel, sucre épicé et quelques nuages floraux migrant ensuite sur le caramel et le toffee. Belle fraicheur au nez, le whisky est doux et aérien, rien de musqué ou d’agressif ici. En bouche il offre une belle surprise, un peu vif et prononcé, l’alcool fait bien sentir sa présence mais le whisky quant à lui est relativement passif. Je lui trouve des ressemblances au niveau feeling en bouche avec l’effet que font les pastilles Certs, un peu camphré à la sensation pétillante de certaines boissons gazeuses auquel s’ajoute le miel et la vanille. La finale est longue, poussée par l’alcool mais le whisky ne se développe pas plus que ce que la bouche aura précédamment présentée. Un whisky auquel il manque de nuages et de variantes, mais tout de même agréable.

Patrick 85%
Bouche extraordinaire, mais le nez et la finale lui font perdre de nombreux points. Nez : Doux caramel fruité. Petite touche de chêne subtile. Bouche : Wow! Le nez ne laissait pas du tout présager une bouche aussi intense. Avalanche de fruits mûrs, chêne brûlant. Très complexe. Finale : D’une longueur moyenne et marquée par des notes boisées.

Martin 85%
Beau jaune foncé profond doré neutre. Nez: Céréale avec un brin de mélasse. Forte dominance de toffee et même de caramel. Doux rayon de miel avec aucune aggressivité de son taux d’alcool. Bouche: Épicé et mielleux, petits fruits sucrés. L’alcool est bien présent, mais ne prend pas toute la place. On aimerait que le tout offre un peu plus de profondeur. Finale: Le taux d’alcool bonifie la durée de la finale, sur des notes d’épices, de bois et de fruits secs. Équilibre: Délicieux, mais j’ai la drôle d’impression que son taux d’alcool n’est là que pour mettre en valeur un malt de seconde zone qui aurait fait patate avec un taux inférieur.

Ironworks Amber Rum

40% alc./vol.

Yan 84%
Il s’agit purement d’un rhum inspiré des traditions espagnoles. Lorsque nous nous versons un verre, nous avons cette odeur d’un rhum cubain ou voir même républicain. Nous avons de belle note de caramel, de petits fruits et d’un peu de vanille. C’est très agréable au nez ! En bouche, c’est tout aussi agréable ! Un début assez chaud mais ‘’smooth’’ avec des notes de douces épices, de belles notes d’agrumes aussi et bien sur le petit gout caramel/vanille qui fait son apparition et ce, grâce à son passage en fût de chêne pour quelques mois. La finale garde les notes d’agrumes mais cette fois-ci je les trouve un peu plus relevées et elles semblent accompagnées d’un peu de cannelle et encore cette douce vanille ! Bref, un très bon produit qui peut facilement se boire sur la glace mais qui est très bien accueillit dans un cocktail.

Legendario 9 anejo

40% alc./vol.
Produit de Cuba.

Yan 88%
Voici mon favori de la gamme Legendario. C’est définitivement une question de gout mais pour ma part, il fait partie des grands ! Dans le verre, il est aussi liquoreux mais vraiment moins que le plus jeune. Une bonne respiration nous donnes les notes de baies sauvages, d’épices et même un peu de vanille. Il me donne l’impression de respirer un ‘’vin chaud’’ qui est devenu froid. Mais suis-je étonné ? Pas du tout ! Contrairement à certaines compagnies de rhum qui font vieillir leurs produits dans des baril de whiskys, bourbons ou autre spiritueux de la sorte, les producteurs de Legendario remplissent le baril de vin de muscat dans la dernière année de vieillissement. Donc les odeurs de raisins et de cigares légers sont tout à fait normal et… Ça évoque une belle curiosité ! En bouche, on a droit à un sucre léger mais rien comme certains rhum de Cuba. Les fruits que le vin de muscat nous donne sont vite mélangé à un gout de bois fumée et d’épices. La finale réchauffe l’intérieur d’un très belle façon ! Malgré mon ignorance pour les portos, je trouve que nous avons un gout similaire qui nous reste en bouche. On retrouve ce petit gout de raisin et de caco. Ce rhum doit vraiment être consommé sur glace un point c’est tout. D’ailleurs, sa conception fait de lui un excellent digestif. Encore plus si vous avez consommer un bon vin rouge au souper.

Provenance Allt-A-Bhainne 11 ans

46% alc./vol.
Distillé en 1996, embouteillé en 2008, fût #4186.

Patrick 89%
Une superbe surprise!  Je voyais cette dégustation plutôt comme une corvée(!), mais j’en ai tiré énormément de plaisir et de satisfaction.  Au point que j’en viens à me demander pourquoi cette distillerie est si peu connue.  Nez : Pommes au caramel, chêne, vanille et quelques épices.  Malgré un ensemble relativement léger, celui-ci semble être assez complexe.  Bouche : Arrivée très sucrée, mielleuse en fait.  Des agrumes, de l’orge et quelques petits fruits se partagent aussi la vedette.  Finale : Longue, sucrée et savoureuse.

Legendario 7 anejo – Elixir de Cuba

34% alc./vol.
Produit de Cuba.

Patrick 89%
Techniquement, il ne s’agit pas d’un rhum, mais d’un punch au rhum. Toujours est-il que celui-ci est un favori autant des touristes que des locaux qui ont les moyens de se l’offrir. Une gorgée, et vous comprendrez immédiatement pourquoi!  Merci à Sonia de m’en avoir apporté une bouteille comme souvenir de voyage!  Nez : Riche, chaleureux et intense, dominé par des notes de cacao, caramel chauffé et noisettes.  Bouche : Texture très liquoreuse et suave.  Saveurs de noix, cacao, quelques fruits très discrets et surtout, surtout du caramel très sucré.  Finale : D’une belle longueur, la texture de cette liqueur y contribuant certainement. 

Yan 88%
Ok c’est bon ça ! Ce rhum, très connu des voyageurs à Cuba, est assez exceptionnel pour certains (dont moi !) et pour d’autre il est tout simplement trop sucré. Ce n’est d’ailleurs pas mon favoris de la gamme Legendario cependant, pour moi, c’est un ‘’must’’. Lorsque l’on lit sur la bouteille, c’est indiqué qu’il s’agit d’un punch au rhum. D’ailleurs, c’est un bon rhum pour les débutants de dégustations ‘’on the rocks’’ ! Son odeur révèle sa richesse TRÈS sucré. Ça sent les noix caramélisés (…avec beaucoup de caramel !). En bouche c’est extrêmement liquoreux ! Lorsque l’on fait tourner le verre sur lui-même, on voit vraiment qu’il s’agit pratiquement d’une liqueur de rhum. Sa texture est assez épaisse. Le gout est un mélange de rhum typiquement industrielle, de noix, de quelques fruits et de cacao. Une belle finale qui donne envie d’en avoir un autre. Ce rhum n’est pas pour tout le monde. Il peut facilement être consommer sur glaces mais il fait de merveilleux cocktail. ( 1/3 du verre de crème, 1/3 du verre en liqueur de cacao et 1/3 du verre de ce rhum – Shakez le tout et … Bonne soirée !) Cependant, si vous êtes un fan de rhum ou d’alcool qui décape le gorgotton, ce produit n’est pas pour vous. Optez pour le 9 ans !

Legendario Blanco

40% alc./vol.
Produit de Cuba.

Yan 78%
Ce petit rhum blanc, vieillis en fut de chênes pour une période de 4 ans, est bien ordinaire. Quand on y prend une belle respiration… On a droit à des notes de fruits (cerises, ananas) mais par la suite ça se gâte. J’ai l’impression de sentir une bouteille de désinfectant pour les mains à la saveur d’agrumes. En bouche, on a encore cette impression de désinfectant mais bonjour la vanille et la mélasse qui nous rappellent que nous buvons un rhum TRÈS industrielle. Rares sont les rhums blancs qui peuvent être bu ailleurs que dans un cocktail et celui-ci n’en fait pas exception. À consommer définitivement dans un cocktail avec de la bière de gingembre ou de style ‘’rhum punch’’ et mojito.

Woodford Reserve Double Oaked

45.2% alc./vol.
Le Woodford Reserve Double Oaked a reposé dans des fûts de chêne blanc fortement brulés, il a ensuite subit un deuxième passage en fûts de chêne neuf deux fois plus toastés puis très légèrement grillés, de façon à faire davantage ressortir les sucs naturels du bois. C’est la plus ancienne, la plus petite et… la plus lente (en termes de temps de vieillissement) des neuf distilleries existant aujourd’hui dans le Kentucky. Woodford Reserve se distingue des autres distilleries sur bien des points, donnant à son bourbon une grande originalité. Ainsi, les cuves de fermentation (premier stade de l’élaboration) sont en cyprès (et non en pin comme usuellement), un bois choisi pour sa neutralité dans la transformation du maïs, du seigle et de l’orge malté utilisés comme matières premières. Et puis, il y a surtout les alambics. Exception notable dans tout le Kentucky, ici se pratique la triple distillation (comme en Irlande) dans trois alambics différents en cuivre, provenant d’Ecosse.

André 86%
Chocolats Turtles, mélange de miel, de noix, de pacanes, de sucre caramélisé, de chocolat au lait. Le nez est d’une douceur enjôleuse, très rond, soyeux. La bouche offre une approche crémeuse, les flaveurs du nez poursuivent leur évolution en bouche mais l’ensemble est également soulevé par de solides notes de clou de girofle et de cannelle auquel se jumèle une sensation légèrement sèche et astringente en fond de bouche. Des notes de caramel émergent aussi lentement après un certain temps. La finale est sèche et on ressent beaucoup les épices et l’effet du chêne sur le whisky. Je demeure ambivalent par rapport à ce que le nez annonce et le rendu en bouche. J’apprécie beaucoup les saveurs traditionnelles de Woodford mais je suis d’avis que le chêne et les épices dénaturent un peu trop la douceur angélique de ce whisky habituellement si paisible.

Patrick 89%
Un vrai verre de chêne liquide!  Super whisky, très bien équilibré, si on aime son bourbon intense. Nez : Parfum de bourbon comme on l’aime, avec du chêne brûlé intense, de la vanille et quelques cerises pour compléter le tout. L’ensemble parait tes sucré et chaleureux. Bouche : Comme mordre dans un planche de chêne à peine dents.  Cerise, chêne brûlé et vanille, mais avec un chaleur et une intensité rarement vue. Finale : Longue et chaleureuse, et s’étire sur le chêne brûlé.

Martin 88.5%
Riche acajou d’un bourbon bien vieilli. Nez: Fruits, vanille et chêne, maïs à plein nez. Grain savoureux, caramel chaud, crème au beurre. Solides épices, dont le clou de girofle. 2e nez de chêne grillé. Bouche: Belle entrée en bouche, les notes du nez reviennent avec une intensité hors du commun. Feu de cannelle. Chêne, vanille et cerise noire. Finale: Longue, sèche et épicée sur des notes bien entendu de chêne brûlé, de vanille et de cannelle enflammée. Équilibre: Un bourbon extrêmement solide à prix d’ami. Une belle expérience de bois de chêne en puissance qui saura à coup sûr accompagner tout coucher de soleil sur la terrasse.

Dictador 12 ans

40% alc./vol.
Produit de la Colombie.

Yan 82%
Tout d’abord, suis-je le seul à trouver que la bouteille est extrêmement attirante ? Dans le verre, ce rhum nous offre une belle couleur de cuivre. L’odeur qui s’y dégage me rappelle quand je fais griller des amandes dans le sirop d’érable. On a un beau mélange de cassonade, vanille, cannelle et de petits fruits séchés. Étonnamment, en bouche il est moins doux que je l’aurais imaginé ! On a définitivement droit à un début en douceur avec des notes d’épices, fruits exotiques et à ce gout de noix rôtis que je vous parlais plus tôt. En final, on a droit au coté fumé du chêne ce qui rehausse les épices et les petits fruits séchés. Ce qui est intéressant, c’est la chaleur qui reste dans la gorge après avoir prit ce rhum ! Étonnant pour un 12 ans ! Une finition très différente qu’un 12 ans comme l’El Dorado ou voir même le Diplomatico Exclusiva Reserva. Mais il s’agit d’un bon rapport qualité/prix pour ceux qui aime se garder la gorge au chaud !