High West « A Midwinter Night’s Dram » Act 28

49.3% alc./vol.
Acte 28, Scène 334.

André 94%
Un whisky unique, vraiment… unique. Nez qui représente tout un défi pour le dégustateur… mélange de rye, de fruits secs exubérants, de vin rouge, un blend de framboises sauvages et de cerises, de prunes et une superbe texture veloutée et crémeuse au nez. Avec un peu de patience, le rye s’adoucit encore un peu plus, les quelques épices discrètes du nez sont bercées par les soupirs du vin rouge et des fruits sauvages. Le nez pendu au bout du verre et les notes de vanille et de noix de coco apparaissent de nulle part, mais une fois en bouche, les notes de vin rouge et de fruits secs, de raisins mauves, de prunes et de pâte de fruits dans une douce tempête de rye épicé est déstabilisante… Finale sans fausses notes, les fruits encore et encore, le raisin, le caramel et le chocolat noir, une pincée de cannelle et d’épices. Superbe, de l’ouverture à la finale.

Patrick 92%
Un grand dram ideal pour les nuits d’hiver, mais aussi pour toutes les autres nuits de l’été. Une autre preuve que les ryes sont d’excellents whiskys qui ne demandent qu’à être découverts, quoiqu’en pense la SAQ. Nez : Parfum complexe faisant penser à un rye qui aurait subi un vieillissement en fûts de vin (dégustation faite à l’aveugle : en effet, il s’agit d’un rye vieillit entre autres dans des fûts de porto). Bouche : Céréales épicées, fruits mûrs, chêne brûlé et pointe subtile de vanille. Très intense et savoureux, tout aussi bien balancé! Finale : Longue et intense, marquée par les fruits mûrs et le chêne brûlé.

Compass Box Flaming Heart 15th Anniversary

48.9% alc./vol.
Flaming Heart est un blended malt, autrement dit un assemblage de malts de différentes distilleries. Il se compose de 27,1% de Caol Ila 30 ans et 38,5% de Caol Ila 14 ans élevé en hogsheads de chêne américain de second remplissage, de 24,1% de Clynelish 20 ans vieilli en hogsheads de chêne américain régénérés et de 10,3% d’un mariage Clynelish-Teaninich-Dailuaine de 7 ans repassé deux ans en fûts de chêne français neufs.

André 84%
Fumée raffinée, douce, vieux cuir élimé, épices relativement prédominantes, agrumes et fruits tropicaux, herbe verte. Je ne suis pas conquis… En bouche, herbe et chlorophylle, tourbe, menthe verte et toute-épice, poivre. La texture est pointue, beaucoup d’épices, de gingembre et de cannelle et les influences maritimes sont bien ressenties. La finale est souple et moyennement longue, mélange d’épices et de tourbe fumée, de saveurs maritimes. Je le trouve beaucoup trop épicé en bouche, cela en cache presque la tourbe. Comparativement aux autres embouteillages du même nom, cette édition 15eme anniversaire est celle que j’aime le moins. Trop portée sur les épices qui assèchent beaucoup trop l’ensemble de l’expérience.

Patrick 89%
Un très bon scotch qu’on ne peut qu’aimer et qui laisse une superbe impression de fumée-épicée en bouche. Nez : Tourbe fumée, vanille et surtout l’impression d’être dans une « cours à bois ». Bouche : Superbe texture huileuse portant un liquide richement fumé et épicé, avec une pointe subtile de vanille. Finale : Longue et savoureuse, portée par la fumée et les épices.

Martin 85.5%
Assez pâle comparé aux autres éditions du coeur enflammé. Nez: Une belle fumée de tourbe, moins à l’avant-plan dans les éditions précédentes, prend une place qui lui sied bien ici. Épices et cuir usé. Fruits rouges et xérès. Bouche: Caramel, vanille, herbe et épices. Touche de tourbe boisée qui prend de plus en plus de place en bouche à force de jouer avec. Beau ballet des saveurs en mouvement. Finale: Chaude et longue, on reste principalement sur la tourbe, le chêne et le poivre. Équilibre: Un vent quand même bien construit, quoiqu’inférieur à ses éditions précédentes. Dommage pour un 15e anniversaire.

Old Particular Craigellachie 18 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en novembre 1995, embouteillé en août 2014 depuis le fût de xérès #DL10419, 252 bouteilles.

André 89.5%
Un Speysider sherry Classique, élégant et généreux. Nez fruité du sherry traditionnel; raisins secs, dattes, gâteau aux fruits. En bouche, wine gums, saveurs de liqueurs de fruits, sherry puissant, presque liquoreux, légère astringence provenant du boisé du fût, clou de girofle, cannelle, mais qui passent très bien dans l’avalanche de sherry et de fruits secs. Je dirais que ce whisky me rappelle certaines vieilles éditions de Macalan Cask Strength. Hyper texture en bouche, j’adore, surtout avec sa sensation légèrement tannique laissée comme certains vins rouges vieillis en tonneau de chêne. La finale est moyenne-longue, très fruitée, peut-être un peu trop prévisible mais intéressante au niveau de l’intensité et de la texture. Pas le whisky le plus énigmatique que vous aurez la chance de croiser mais une qualité de présentation irréprochable, le style sherry sans être poussé à l’extrême, réflexion du style juste et sans trop d’artifices.

Patrick 91%
Craigellachie est probablement l’une des distilleries les plus sous-estimées de l’Écosse, et en voici d’ailleurs une nouvelle preuve. Nez : Cassonade intense et fruitée, avec des abricots, du gingembre et quelques noix. Bouche : Délicieux! Xérès, épices, cannelle et quelques notes de chêne vanillé. Finale : Longue et savoureuse, dominée par les fruits.

Martin 90%
Beau doré alléchant. Nez: Douces effluves de xérès. Raisins, dattes et muscade. Pour ce nez très adouci et timide, on doit s’armer de patience. Bouche: Sucre d’orge, poivre, vanille et miel se transforment vite en raisins, pruneaux et poivre de cayenne. L’astringence du sherry fait surface. Finale: Fût de xérès en feu. Cannelle, muscade, gingembre, raisins, tabac à pipe. Équilibre: Je dirais normalement légèrement hors de prix, mais dans ce cas-ci, c’est un sherry bomb comme j’en ai rarement vu.

Old Particular Bunnahabhain 16 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en avril 1998, embouteillé en août 2014, Refill Hogshead cask DL10433, 339 bouteilles.

André 86%
Nez un peu terreux, banana split nappé de miel et de yaourt à la vanille. En respirant, le whisky dégagera des saveurs qui rappellent sa provenance ; poivre moulu, sel marin, un brin de tourbe terreuse et une sensation huileuse qui s’exprimera autant au nez qu’en bouche. Suivront les saveurs d’agrumes et de citrons, de poires en canne trempant dans son jus ainsi qu’une pincée d’épices et une fine vague alcoolisée. On retrace aussi l’empreinte distinctive de la distillerie avec quelques saveurs herbeuses et verdâtres, de la première couche supérieure de tourbe contenant l’herbe mouillée des tourbières. La finale est moyennement longue, mélangée d’épices et de saveurs extraites du bourbon cask. Bunnahabhain est parfois difficile à sizer mais cette version exprime bien le potentiel qu’a cette distillerie souvent oubliée dans la section Islay. Pourtant, ça en fait un si bon whisky d’approche aux plus costauds Ardbeg, Laphraoig et Caol Ila. 2e tasting: Sorbet au citron, compote de poires, mangue et melon au miel. On perçoit un peu l’alcool en retrait. Bouche plus franche, bananes, poires, mangue et citron, le tout accompagné d’une légère pointe verdâtre et épicée. Texture ok sans plus, belle onctuosité presque crémeuse apportée par les tonalités de vanille. Finale épicée à saveur de cannelle de bonne longueur, très franche.

Patrick 86%
Un bon whisky de dégustation. Si vous prenez votre temps pour l’apprécier, vous ne serez pas déçus. Nez : Malt, vanille et banane. Relativement léger comme nez, et peu appétissant. Bouche : Beau sucre chaleureux, quelques fruits subtils, miel poivré et douce sauce Tabasco. Finale : Longue et savoureuse. Un whisky qui commence tout en douceur et qui finit avec une belle intensité.

Martin 89%
Assez pâle pour un Bunna. Nez: Poivre, terre et miel. La tourbe se fait ultra-discrète pour laisser place au citron et à la brioche à la cannelle Ikea. Bouche: Toujours le miel, avec une touche de vanille, de citron, d’épices et de sel marin. Généreusement poivré, mais délicieux. Finale: Moyennement longue mais agréable, sur de belles notes aigre-douces. Équilibre: Encore cher à mon goüt, mais dans sa catégorie on peut dire que c’est un bon rapport qualité-prix.

Koval Rye Single Barrel

40% alc./vol.
Seul le « cœur de chauffe » du distillat est conservé dans ce single cask 100% rye organique vieilli pour une période de 18 à 24 mois en fûts de chêne américain neuf de 30 gallons du Minnesota. 100% organique, le seigle utilisé provient d’une coopérative d’agriculteurs biologiques du Midwest. Fût #979

André 81%
Un single barrel à 40% d’alcool… poche en sale… bad move. Les saveurs tirées du fût neuf sont perceptibles et le côté organique du whisky est très présent. Cela ne plaira pas à tous (dont moi). Au nez; virgin oak, oranges, rye poivré timidement, côté verdâtre bizarroïde. La bouche est diffuse et diluée ; pommes rouges et réglisse, cannelle et gingembre, fruits rouges et poivre moulu. Je dois avouer que la force du whisky en bouche est étonnante malgré le rachitique taux d’alcool. La finale est épicée et représente bien le rye. Le poivre, la cannelle et le gingembre lui donne de belles variantes mais le côté organique toujours présent me plait beaucoup moins. À mon avis, les effets et saveurs tirées du fût de chêne neuf sont beaucoup trop présentes dans la livraison finale.

Patrick 77%
Pas un mauvais whisky, mais définitivement pas un whisky que j’ai eu du plaisir à boire. Nez : Épices métalliques et fruits mûrs. Nope, ça ne me donne pas envie d’y goûter. Bouche : Notes fruitées et épicées, avec un bois brûlé assez intense. Mais il y a toujours une légère note métallique qui m’agace. Finale : Assez longue, s’étire sur un mélange de rye et de métal.

Martin 85%
Ambre rosé plus souvent qu’autrement associé aux finitions en fûts de porto. Nez: Le rye épicé à plein nez. Ce doux et corsé à la fois mélange de pomme verte et de cantaloup. Un délicat vent mentholé vient compléter la scène. Bouche: Seigle, épices, caramel fondant, pomes, fruits rouges, rhubarbe, tous des ingrédients qui contribuent au délice d’un vrai 100% rye whisky. Finale: Ça se gâte périlleusement ici avec un petit goût métallique, mais le seigle, les fruits et l’érable ont tôt fait de nous le faire oublier. Cannelle à perte de vue. Équilibre: Trop souvent les distilleries ont peur de nous donner un 100% seigle et diluent malheureusement leur mashbill avec d’autres céréales. On célèbre ici le fait que ça ne soit pas le cas.

Bruichladdich Islay Barley 2007

50% alc./vol.
Rockside Farm. L’orge ici est un digne représentant du terroir qui l’a vu naître et les hommes qui l’ont semé, soigné et récolté. Pour cette troisième édition limitée dans la série des Islay Barley, Bruichladdich a sélectionné l’orge premium « Optic » élevé à Rockside Farm à l’ouest d’Islay, tout au bord de l’océan, et plus particulièrement le champ du « Ministers field » – la « parcelle du révérend ». Ici le goût du terroir prend tout son sens ! Fruit d’un partenariat entre la distillerie et les agriculteurs locaux.

André 85.5%
Les céréales, évidemment, un brin poussiéreux, quelques arômes qui rappellent le virgin oak qui a vieilli dans un warehouse de terre humide, les agrumes, le citron, l’herbe verte tout juste coupée, la vanille et le miel. Sans être singulier, la présentation est agréable et le mélange de textures un peu pointues apportées par l’alcool et le gingembre combattant avec la sensation huileuse du whisky est étonnant. La bouche est huileuse et crémeuse, beaucoup d’agrumes et de saveurs maritimes, de zeste d’orange, d’ananas, de poires et de pommes vertes. L’ensemble est frais et aérien, maritime à souhaits. Même si le whisky est unpeated, je lui trouve tout de même quelques saveurs fumées et terreuses assez inusuelles. La finale est moyenne-longue, purée de fruits tropicaux, d’ananas et de poires et une fine fumée huileuse en background. J’aime beaucoup, sans en faire mon whisky de tous les jours.

Patrick 89%
Malgré que son parfum semble être un peu n’importe quoi, il se révèle un excellent whisky très complexe et balancé exceptionnellement. Nez : Orge mouillée, un peu de vanille le tout avec un panier de fruits qui traîne dans le fond de la salle. Bouche : Belles céréales épicées, quelques fruits et une complexité incroyable. Le tout est porté par une agréable texture huileuse et savoureuse. Finale : D’une belle longueur et complexe.

Martin 85%
Belle pâleur d’un champ d’orge. Nez: Céréales sèches, herbe et miel. Agrumes et bois sec. Vanille et fleurs. Soupçon de fumée à l’horizon. Bouche: Miel, sirop de table et épices. Gingembre et genévrier. Citron et chêne. Très affirmé, il offre en plus une richesse de texture étonnante. Finale: Vanille et citron, avec un reste de cannelle et de chêne qui s’estompe sur un longue période, dû à son taux d’alcool. Équilibre: Semble dans son ensemble un peu jeune, mais reste un solide exemple du style Bruichladdich. Je pourrais boire ça à tous les jours sans problème.

Mad River Distillers Rye Whiskey

48% alc./vol.
Batch #9, bouteille #83

André 82%
Rye assaisonné à la cannelle, mélange de fruits rouges poussiéreux et épicés, la pomme cannelle. En bouche, le whisky est soutenu, fortement épicé et poivré, le rye sans ambivalence. Malgré tout, la texture en bouche est un peu trop fanée mais l’intensité des saveurs est agréable, spécialement le poivré qui perdure longtemps en finale et qui s’accompagne de cerises écrasées. Dans la vague micro-distillery craft style, ce rye respecte la tradition du style sans tomber dans les clichés. Une belle découverte.

Patrick 80%
Dans quelques années, ce whisky sera probablement excellent. Mais présentement, comme bien des micro-distilleries, ils ont rushés un peu trop la mise en marché. See you in a few years, pals. Nez : Épices, pommes, herbes, citrouille… Mais l’ensemble n’est en fait pas trop loin du vulgaire new make. Bouche : Épices, chêne brûlé, caramel et touche de poivre. Globalement, trop chêne brûlé qui tente maladroitement de cacher la saveur de new make. Finale : D’une longueur moyenne, avec un mélange d’épices et de new make.

AnCnoc 24 ans

46% alc./vol.

André 90%
De goûter à cette expression si douce et de comparer avec les Flaughter, Rutter… wow, la versatilité de cette distillerie est étonnante ! Petit gâteau aux fruits, les fruits secs, petit côté salé très délicat, vanille du fût, miel, toffee, fines oranges et chêne pas trop extraverti. Petite astringence d’agrumes, tartelette au citron et mousse de vanille fouettée. En bouche, hyper soft avec un kick d’épices vraiment surprenant, les fruits secs et les oranges confites. Finale fruitée à souhait, gâteau aux fruits de Noël, quelques épices disparates, raisins secs. Vraiment bien, surprenant et j’adore la présentation en fût de sherry plus affirmée. Entre le 12 ans et le 24, mon cœur balance, mais pour des raisons bien différentes.

Patrick 90%
Un excellent whisky, profond, chaleureux et complexe. Le cuir est prédominant, et la vache semble avoir eu chaud pas mal, car il est plutôt salé! Nez : Caramel, cuir, vanille, le tout avec une touche de fruits mûrs et d’épices. Bouche : Arrivée épicée, boisée, fruitée et surtout succulente! Des notes d’oranges, de miel et de cuir salé viennent compléter le tout. Finale : Longue, savoureuse, s’étire sur les notes de cuir salé. 2e dégustation (2020) 89%. Un beau whisky riche, complexe et d’une belle intensité. Nez : Du caramel salé, des fruits mûrs, de la cassonade et un peu de chêne. Un parfum envoûtant! Bouche : Toujours le caramel salé (très salé en fait), de l’orange, du bois brûlé et des épices. Finale : D’une belle longueur, poivrée et boisée.

Kilchoman Madeira Cask Matured 2011/2015

50% alc./vol.
Édition limitée à 6100 bouteilles.

André 86.5%
Singulier ce parfum de tourbe sucré au vin de madère. Le whisky est très sucré et fruité, peut-être trop fortement car même la tourbe robuste peine à filtrer au travers les arômes. Nez de fruits tropicaux, d’agrumes et quelques notes citriques mêlées de vagues sucrées et tourbées. On a vraiment l’impression de découvrir une facette totalement nouvelle de la distillerie. Je disais à Anthony Will que j’avais eu semblablement le même feeling avec le Madeira Cask qu’avec le Loch Gorm, cette surprise inattendue, ce sentiment de nouveauté inhabituelle. La pleine période de maturation en fût de Madeira dénature un peu le whisky et ne plaira pas à tous. Anthony Wills a d’ailleurs été assez honnête d’ailleurs pour nous confier que ce n’était pas son expérience préférée mais que le rendu final allait contribuer à aller chercher un nouveau public et faire découvrir le Kilchoman sous un regard différent. En bouche, le whisky est doux, liquoreux et sucré, fruité presque qu’à l’excès, les poires, les noix et le sucre mielleux, les agrumes. La fumée de tourbe est latente mais sans trop se cacher quand même. L’alcool est lui aussi complètement absent en bouche et en finale, les fruits cachent beaucoup de subtilités auxquelles Kilchoman nous a habitué. La finale est sucrée, liquoreuse, fruitée (les mêmes agrumes, poires et fruits tropicaux) mélangés de fumée de tourbe un peu salée.

Patrick 85%
Un autre très bon whisky de Kilchoman, qui ont presque réussit à me faire aimer le vin de Madeire. Enfin, heureusement que Kilchoman s’en tient à une seule recette et qu’ils se contentent de jouer avec les fûts! Nez : Parfum très fruité et vineux, avec un bon fond poivré et légèrement fumé par la tourbe. Une touche de beurre vient compléter agréablement le tout. Bouche : Belle texture huileuse, riche vin rouge, poivre, beurre, note boisée et surtout, fumée de tourbe. Finale : Longue, fumée et poivrée.

Kim 95%
Ça sent le baklava, un heureux mélange de noix, eau de rose et miel, avec une fumée très légère. Wow, ils est très, très sucré et fumé en même temps, un bel équilibre. Des notes de fraises, agrumes, cornichons à l’aneth (!). Contrairement à la plupart des Kilchoman, il ne goûte pas le « petit jeune ». Un whisky à marier!

Old Pulteney Clipper « Round the World 2013/14 »

46% alc./vol.

André 89%
Fine bruine salée et saveurs découlant du fût de bourbon, vanille et couverture de miel chaud, avec un léger fond de xérès. Superbe texture en bouche, huileuse à souhait, savamment salée sans être overpowering, bonbons au miel et belle montée des épices qui s’accompagnent d’une savoureuse vague d’orange. On reconnait encore super bien les origines et les saveurs maritimes de la distillerie qui reprennent leur droit en toute finale de bouche, avec ses accents salés. Agréable mélange d’épices et d’oranges. La finale est salée, maritime, agrumes et oranges et très rafraichissante. Un bel embouteillage, représentatif mais avec de la singularité provenant de cette distillerie souvent méconnue et souvent oubliée des amateurs.

Patrick 88%
Le Clipper porte bien son nom : Tellement maritime qu’on se croirait sur le pont du bateau, à se faire fouetter le visage par les embruns. Nez : Pommes vertes dégustée sur le rivage d’une mer en furie. Touche de chêne. Bouche : Arrivée sucrée et fruitée, suivie rapidement par une vague salée et les épices du chêne. Finale : Longue et savoureuse, dominée par un savoureux sel marin.