Connoisseurs Choice Imperial 17 ans 1970

40% alc./vol.
Embouteillé en 1987.

André 90%
Agrumes et citron, poignée d’herbe fraiche, beaucoup de vanille, pelure de banane, poudre des paquets de gomme Bazooka. C’est délicat et frais, très bien présenté. En respirant, le whisky devient légèrement mentholé et camphré avec un soupçon d’épices, mais tellement discrètes. La bouche est souple et duveteuse, oranges et nectarines, sensation de poudre de gomme Bazooka, herbe verte également, melon au miel, poires puis savoureuses notes de caramel Écossais. La finale est bien épicée, camphrée finement et poudreuse-savonneuse. Un whisky atypique présenté de façon singulière de surcroit.

Edradour 15 ans The Fairy Flag

46% alc./vol.
Cette version d’Edradour bénéficie d’une double maturation en fût de bourbon puis en fût de sherry.

André 79%
Première chose, la présentation et les étiquettes de ce whisky sont définitivement en liste pour le « worst packaging of the year award ». Ouf, puissant et prononcé. Nez de gâteau aux fruits baignant dans son jus, fruits secs, prunes & dattes, réglisse rouge, épices séchées, léger liquoreux avec une touche de caoutchouc, genre plastique de boutique du dollar. Le sherry est si puissant que ça donne presque l’impression que l’on a cherché à cacher quelque chose. La bouche est concentrée, fruits séchés et noix, gâteau aux fruits, jus de prunes et dattes dans leur emballage de cellophane. La sensation goulue du départ en bouche migre vers un fin filtre de tannins comme dans certains vins rouges et une montée de la cannelle et des épices genre de bouffe de la Louisiane ou des Caraïbes. À cette étape, le sherry est selon moi trop puissant et présent tant au nez qu’en bouche. La finale est bien épicée, sèche avec des notes de chocolat noir amer et de fruits secs.

Patrick 82%
Un bon whisky, mais qui n’est pas très complexe. Ok, sans plus. Nez : Parfum marqué par le xérès, avec du gâteau aux fruits, des prunes et des dattes, le tout complété par une note subtile de bois brûlé. Bouche : Riche xérès poivré, avec des notes de bois brûlé, un peu de sucre et quelques épices. Finale : D’une longueur moyenne, avec des notes de bois brûlé, un peu de sucre et quelques épices.

Laphroaig Cairdeas 2016 Madeira Cask

51.6% alc./vol.
Vieilli en fûts de vin de Madère

André 90.5%
Cet embouteillage représente bien la décadence, la décadence des saveurs, la décadence du whisky que l’On a envie de se taper verre après verre. Couleur unique, presque orangée, le nez est typique au niveau de la tourbe phénolique, mais l’enrobage est hyper intriguant. Tourbe médicinale, nez soyeux, presque liquoreux; oranges, bitume chaud, créosote, pitch à couverture, fruits rouges, figues, raisins de Corinthe. Malgré les vapeurs camphrées, l’apport des fruits et des épices est important et tire bien son épingle du jeu, belles vagues sucrées que la bouche confirmera avec volupté. S’ajouteront ensuite de solides notes de poivre et d’épices avec une finale salée maritime qui assècheront la finale de bouche. Le whisky hésite ensuite entre les notes de compote de fruits rouges et d’épices de la Louisiane, une pincée poivrée, le tout cintré de tourbe médicinale antiseptique et camphrée. Une belle variante de ce whisky que l’on affectionne particulièrement. Cela redonne le goût de s’accrocher après les très décevants Select et Four Oak. Heureusement, on garde quelques nouvelles parutions pour les hardcore fans à chaque année.

Patrick 91%
Un beau gros Laphroaig pas subtil sur lequel on a versé une belle dose de fruits. On ne peut qu’aimer! Nez : Tourbe fruitée et chaleureuse, avec une bonne dose de suie, de bois brûlé et de la vanille très subtile. Bouche : Vague d’épices, de poivre, de fumée et de cendres. Puis, un peu de fruits, fruits qui prennent de plus en plus de place à chaque gorgée. Finale : Longue et marquée intensément par le poivre, les fruits et la cendre.

Martin 93%
Nez: Oh my, la tourbe poussiéreuse et le cuir bien craqué. Agrumes et hôpital de campagne. On peut bien rire de la SMWS quand ils nous parlent de M.A.S.H. Les fruits rouges et le chêne émergent de la masse pour nous attirer, comme les sirènes font aux marins. Bouche: Fruits, tourbe et paille séchée. Touche de poivre rose, raisins secs et fumée. Texture moins huileuse que le prévoyaient mes attentes. Toutefois les saveurs n’ont pas à se gêner. Fruits en pâte, sucre brun, asphalte neuve sous le soleil, chêne, cendre et cannelle chaude. Finale: Cendrée. Pas mal l’adjectif du moment. On complémente avec le poivre, le sel de mer, une canne de Sterno et la planche de chêne sur laquelle on la dépose. Équilibre: Un des grands Càirdeas auxquels on a eu droit. Bin non, ils sont tous excellents! Dommage que les quantités disponibles créent des schismes dans la communauté des trippeux de whisky…

BenRiach 1998 Triple Distillation Oloroso Finish

58% alc./vol.
Embouteillé en 2008, 678 bouteilles, cask 78622, 9 ans.

Patrick 86%
Très bon whisky, mais la triple distillation fait qu’il ne saurait être vraiment complexe. Nez : Xérès intense : Notes vineuses fruitées et vanille. Bouche : Chaleureux xérès, bois brûlé, vanille, touche de tire Ste-Catherine rappelant une jolie vieille fille (celle que tout le monde se demande pourquoi elle est toujours célibataire, elle la première!). Finale : Longue et savoureuse, nous laisse dans un état contemplatif et songeur : Pourquoi est-elle célibataire?

Bruichladdich Port Charlotte 2007 CC:01 Heavily Peated

57.8% alc./vol.

André 91.5%
Wow, superbe, souple et huileux. Très tourbé, crasseux mais clean à la fois, poires flambées, céréales, cosses d’oranges, fruits tropicaux avec presque des saveurs de sherry, caramel Écossais, amandes grillées. En bouche, beaucoup de camphre, poivre, poires, pommes rouges, fruits séchés, fumée phénolique, canne d’agrumes, rehaussé de gingembre frais et encore de poivre. Notes médicinales et salées, mais la texture huileuse hypnotise complètement le fort taux d’alcool. Savoureux, le côté huileux semble bonifier la tourbe qui monte en crescendo sans brusquerie. Les saveurs de caramel tirées du bois aussi prennent beaucoup plus d’importance en finale de bouche. La finale est sur le miel et le caramel-toffee, la fumée crasseuse et un mélange de fruits tropicaux et de fruits séchés, saveurs de bois de chêne séché, fine touche herbeuse. Bel équilibre compte tenu de la variété de saveurs présentées. Toutes les composantes de l’orchestre sont bien synchronisées et cela donne au final une belle symphonie de saveurs au palais.

Patrick 94%
Riche et intense, paqueté à souhait de fumée, d’épices et de charbon. Jim McEwan s’est une fois de plus surpassé ! Nez : Fumée riche, agrumes, touche maritime, goudron, gingembre, vanille. Complexe et savoureux. Bouche : Fumée épicée avec une belle dose de fruits et d’agrumes. Riche et complexe. Finale : Longue et intense, dominée par la fumée.

Martin 89%
Nez: Pommes et oranges, orge et tourbe, mais tourbe plus posée que ses homologues à taux d’alcool régulier. Bouche: Poivré et camphré à l’arrivée, toujours la tourbe, bardée de citron et de pierre lavée. On reconnaît bien Islay ici. Finale: Un feu roulant d’épices et de tourbe qui brûle sur la plage. Équilibre: Un Port Charlotte dans les règles de l’art, avec un p’tit kick d’alcool qui ne lui sied malheureusement pas si bien que ça.

Paul John Peated Select Cask Batch 001

55.5% alc./vol.
Paul John Peated Select Cask est produit sous le climat tropical de l’Inde où la part des anges plafonne autour de 12% chaque année. Il fait partie de la gamme « Select » dont les fûts son rigoureusement sélectionnés et embouteillés en brut de fût. Ce single malt illustre la somptuosité de la ville de Goa avec ses paysages vallonnées du bord de l’océan indien.

André 85.5%
Au départ, le whisky offre plus des notes de céréales maltées et chocolatées que tourbées. Le nez est étrangement apaisant pour un taux d’alcool si costaud. Beaucoup de notes de caramel et de toffee, presque de la canne à sucre. La bouche dévoile enfin ses arômes de tourbe, pas phénolique, juste fumée du style feu de plage presque éteint dans la bruine du matin, plantureuses notes de caramel et de miel, noisettes passées à la poêle. Finale douce mais parsemée d’épices qui nuancent ce whisky peut-être un peu trop plat. Belle rétro-olfaction fruitée se noyant dans des vagues successives de tourbe un peu terreuse. Un whisky agréable qui étonne par sa douceur et sa rondeur.

Patrick 92%
Un superbe whisky riche, complexe et surtout intense! Watch out, voici Paul John ! Nez : Belle fumée de tourbe avec une touche de cassonade et de charbon. Intense et superbe. Bouche : Savoureuse fumée épicée et intense. Le tout est complété par de savoureuses épices. Finale : S’étire longuement sur une superbe fumée de tourbe épicée.

Martin 85%
Nez: Assez discret et sans personnalité. Un peu de malt grillé, un peu de caramel et de cacao. Sucre d’orge, brin de scie et fond de carton humide. Bouche: Tourbe, épices et canne à sucre. Caramel et fruits des champs. Feuilles vertes. Finale: Épices chaudes du cask strength qui sont presque un peu trop raides. Équilibre: Très puissant, peut-être même trop.

Glendronach Peated

46% alc./vol.

André 86%
Déjà que le style de ‘’powerful sherry’’ avait été revisité – pour le mieux – par Billy Walker et son équipe, avec en plus, quelques détours fort agréables sur de divins cask finished (Sauternes, Madeira), on avait peut-être besoin de pousser l’audace un peu plus loin pour cette distillerie. Après avoir troqué le sherry tellement intense des anciennes version – celles datant du pré-rachat Walker du style du futur discontinué GlenDronach 15 ans Revival, ces embouteillages qui rappelaient presque les liqueurs – afin de les rendre plus amicales, un style de sherry presque austère pas très accessible pour la majorité du grand public, on voulait peut-être aussi dupliquer le succès obtenu avec les embouteillages tourbés de BenRiach… Mais comme au casino, à force de pousser sa chance, on risque de perdre son butin au jeu de l’audace et du risque ou de l’ambition démesurée. Nez fruité, mélange de fruits rouges et de fruits tropicaux, chocolat au lait, miel et raisins secs. La tourbe ressemble plus à du caramel surchauffé qu’à l’habituelle tourbe terreuse du Speyside. La bouche développe avec plus de ferveur les notes chocolatées et de miel, les fruits tropicaux émergent tout à coup et sont beaucoup plus définis qu’ils l’étaient au nez. La fumée de tourbe aussi s’est taillée une place de choix et on ressent bien ce petit côté terreux et ‘’racineux’’ en fond de bouche avec les notes d’alcool et de bois de chêne. La sensation de l’alcool en bouche confirme que le whisky n’est pas bien vieux car il laisse une légère sensation de new make spirit ou de très jeune whisky. La finale est mélangée de fruits, de tourbe chocolatée et de saveurs d’alcool épicées. Sans être un mauvais whisky je crois que le résultat final est discutable. Je pointerais du doigt la jeunesse du spirit qui affecte l’équilibre général. Une des seules encoches sur l’autel de la résurrection de Glendronach par Billy Walker et sa gang. Tsé cé pas à cause que c’est à la mode que ça fait bien à tout le monde, c’est comme le style « mixologue-bucheron-barbu », me semble que j’verrais pas Patrice Plante habillé comme ça…

Patrick 90%
Comme d’habitude, une autre réussite de GlenDronach. Complexe, superbement balancé et tellement facile à boire que c’en est presque dangereux ! Nez : Parfum de fruits, de fumée de tourbe, de cannelle, d’agrumes très subtils, d’orge et de vanille. Bouche : Belle fumée épicée et poivrée. Le tout complété par du bois brûlé et quelques fleurs. Finale : D’une belle longueur, épicée et sucrée.

Martin 87%
Nez: Encore une fois un sherry assez brun et profond. Raisins, tabac aromatisé, dattes et toffee. Fruits rouges et chocolat au lait. Bouche: Bois épicé, fruits au sirop, raisins et dattes, pelure d’orange et xérès. Finale: Longue et chaude, sur des notes épicées et boisées. Sherry plein la gueule. Équilibre: Un très solide sherry cask, on aurait aimé y voir un peu plus de tourbe, tel qu’annoncé, mais bon.

Glenrothes Peated Cask Reserve

40% alc./vol.
Édition vieillie en fût ayant contenu du whisky tourbé de l’Ile d’Islay.

André 87%
Backbone du Glenrothes avec les saveurs de toffee et de fruits secs un peu brunâtres, fruits rouges, céréales nappées de miel, chocolat au lait. Nez très doux, la tourbe très discrète fait plus penser à un chocolat chaud que de la tourbe phénolique. Je tente de me rappeler l’Impression que j’avais eu voilà quelques années lorsque j’avais goûté le Balvenie Islay Cask et ce whisky me donne la même impression, de fumée de tourbe tricky, très vague au nez mais relativement présente en bouche. Très difficile d’expliquer cette sensation. On a l’impression que la tourbe est intégrée à l’ensemble plutôt que d’être une saveur distincte. La bouche est généreusement épicée, cela surprend même un peu. J’ai lu que cela pouvait rappeler les barres de chocolat Mars et je suis crissement d’accord. Alors dans l’ensemble la bouche livre un mélange de barre de chocolat, de caramel-toffee, de petits fruits rouges séchés et une fine touche de fumée de tourbe très nivelée, de miel mélangé d’épices. J’adore la quiétude des arômes et saveurs en général, l’intégration feutrée de la tourbe très appropriée au style de Glenrothes et la finale épicée et bien soutenue. Un style particulier, une approche hasardeuse fort bien réussie. J’aime beaucoup!

Patrick 89%
Un très bon whisky, très complexe. Une belle surprise venant de Glenrothes. Nez : Agrumes, touche de fumée et une note boisée. Le tout, complété par de discrètes touches de fruits et de vanille. Bouche : Belle fumée, épices et chêne. Puis, les agrumes et quelques fruits subtils apparaissent. Complexe, frais et savoureux. Finale : D’une longueur moyenne et marquée par la fumée.

Martin 86.5%
Nez: Caramel, fruits séchés avec une fine volute de boucane. Toffee nappé d’une touche de mélasse. À peine de chocolat au lait. Bouche: Caramel, fruits et chocolat. Bonbons sucrés et épices. Bois à peine fumé. Belle balance des saveurs. Finale: André m’a volé ma barre Mars. Ça ferait un joli accord d’ailleurs. Équilibre: Un Glenrothes différent, mais à la hauteur de la réputation de la distillerie et des attentes de ses fans.

Glenlivet Nàdurra Peated • Batch PW0715

48% alc./vol.
Embouteillé 07/2015

André 86%
Superbe nez sucré et fruité, beaucoup d’influences du bourbon cask; pommes vertes, fruits tropicaux bananes, sucre, poires au miel, pomme-poire, savoureuses notes de céréales au miel. Hyper-doux au nez avec une fine touche de tourbe réservée. On a réussi à ajouter des notes de tourbe sans masquer la nature délicate de Glenlivet et ça c’est un beau tour de force. Le nez est dans l’ensemble très frais et inspire les grands espaces du Speyside. En bouche, notes d’ananas et de fruits tropicaux, belle texture goulue apportée par la vanille de fût de bourbon, notes d’oranges aussi, s’accompagnant d’une montée progressive d’épices et une astringence soutenue en finale de bouche. Léger déséquilibre en finale de bouche où les épices cassent le rythme lent et langoureux des fruits tropicaux et de l’ananas. La tourbe effleure à peine les papilles en petits de nuages de fumée diaphanes et éphémères. Intéressant comment l’utilisation d’anciens fûts ayant contenu du whisky tourbé plutôt que des céréales tourbées font une différence sur la force de la fumée. Celle-ci demeure tout de même présente mais feutrée, donnant plus une texture et une dimension supplémentaire au whisky plutôt que de se révéler comme une saveur unique en elle-même.

Patrick 90%
Un superbe whisky, frais, complexe et savoureux. Heureusement qu’il vient en bouteille de 1 litre, car on en veut encore et encore ! Nez : Savoureux parfum sucré, avec de la vanille crémeuse, des pommes, du miel et un peu de bois. Très frais. Bouche : Épicée, boisée, avec un peu de fumée, de miel et de vanille. Finale : D’une belle longueur, franche, fumée et fraîche.

Martin 87.5%
Nez: Sucre d’orge brûlé, pommes, poires et vanille. Fleurs blanches. On s’attendait à une présence de tourbe légèrement plus marquée. Bouche: Sucre goulu, épices, bois vert, arrivée beaucoup plus poussée de la tourbe. Raisins blancs et pommes vertes. Finale: Bois sec et pommes juteuses à la fois, le tout souligné par une légère vague iodée. Équilibre: Un ex-fût de whisky tourbé plutôt qu’un grain séché au feu de tourbe. Une belle façon de créer une tourbe subtile, une belle innovation signée Glenlivet. Spot-on le taux d’alcool.

Tomatin Cu Bocan Limited Edition Sherry Cask

46% alc./vol.
D’après la légende, Cù Bòcan a hanté les résidents isolés du village de Tomatin. Cette créature de l’enfer était présentée par son comportement de plus en plus imprévisible. Apercevoir le monstre ne se produit qu’une fois par génération et de manière terrifiante. Un employé de la distillerie, se promenant au coucher du soleil, fut un jour poursuivi par une imposante bête noire aux narines dilatées et aux crocs menaçants. Attiré malgré lui par le magnétisme de l’animal à la fourrure abondante, il s’arrêta et tendit sa main tremblante. C’est alors qu’il vit le fantôme – Cù Bòcan – s’évaporer devant ses yeux, ne laissant derrière lui qu’un nuage de fumée bleue dans un silence de mort …

André 83.5%
Un employé de distillerie qui voit des monstres en sortant de sa job le soir, me semble que ça sonne pas mal plus comme une histoire de bouesson ça… Au nez, étonnant combien le caramel est presque aussi puissant que le sherry. Vanille, caramel, prunes, sherry très rond et épicé, cannelle. Je cherche la tourbe… que je ne trouve pas. L’arrivée en bouche est veloutée, le sherry est puissant épicé et légèrement sec. Une fois la gorgée avalée, il y a un léger moment déséquilibré que j’attribuerais aux trop fortes épices avec que le whisky se restabilise. La tourbe se dévoile timidement en fin de bouche mais il est difficile de différencier la tourbe des épices plus pointues. Déstabilisant ce whisky… Les saveurs de sherry et de fruits reprennent un peu le dessus également en finale. La rétro-olfaction apporte de belles notes de chocolat au lait épicé. Un whisky intéressant à l’équilibre douteux. Je suis ambivalent quant au résultat final.

Patrick 92%
Un excellent whisky avec tout ce qu’il faut à la bonne place. Nez : Parfum de beaux fruits sucrés, avec un soupçon de fumée, un peu d’épices et une bonne dose de caramel. Un peu de bois, de vanille et d’orge complètent le tout. Bouche : Fumée et fruits mûrs et sucrés. Le tout est présenté avec une bonne dose de chocolat ainsi que des biscuits aux amandes. Finale : D’une belle longueur, fruitée, sucrée, épicée. On voudrait qu’elle ne finisse jamais !

Martin 85%
Nez: Un beau mélange de xérès et de caramel. Raisins, orange et fruits rouges. Doux et plaisant, caractère affirmé. Bouche: Raisins, feuille de tabac, compote de fruits des champs, épices, bois et caramel. Assez fort et audacieux. Presque maladroit dans sa puissance. Finale: Cacao, prunes et bois. La tourbe est extrêmement timide. Équilibre: Somme toute un sherry cask assez agréable, mais à un prix plus que déraisonnable.