51.6% alc./vol.
Vieilli en fûts de vin de Madère
André 90.5%
Cet embouteillage représente bien la décadence, la décadence des saveurs, la décadence du whisky que l’On a envie de se taper verre après verre. Couleur unique, presque orangée, le nez est typique au niveau de la tourbe phénolique, mais l’enrobage est hyper intriguant. Tourbe médicinale, nez soyeux, presque liquoreux; oranges, bitume chaud, créosote, pitch à couverture, fruits rouges, figues, raisins de Corinthe. Malgré les vapeurs camphrées, l’apport des fruits et des épices est important et tire bien son épingle du jeu, belles vagues sucrées que la bouche confirmera avec volupté. S’ajouteront ensuite de solides notes de poivre et d’épices avec une finale salée maritime qui assècheront la finale de bouche. Le whisky hésite ensuite entre les notes de compote de fruits rouges et d’épices de la Louisiane, une pincée poivrée, le tout cintré de tourbe médicinale antiseptique et camphrée. Une belle variante de ce whisky que l’on affectionne particulièrement. Cela redonne le goût de s’accrocher après les très décevants Select et Four Oak. Heureusement, on garde quelques nouvelles parutions pour les hardcore fans à chaque année.
Patrick 91%
Un beau gros Laphroaig pas subtil sur lequel on a versé une belle dose de fruits. On ne peut qu’aimer! Nez : Tourbe fruitée et chaleureuse, avec une bonne dose de suie, de bois brûlé et de la vanille très subtile. Bouche : Vague d’épices, de poivre, de fumée et de cendres. Puis, un peu de fruits, fruits qui prennent de plus en plus de place à chaque gorgée. Finale : Longue et marquée intensément par le poivre, les fruits et la cendre.
Martin 93%
Nez: Oh my, la tourbe poussiéreuse et le cuir bien craqué. Agrumes et hôpital de campagne. On peut bien rire de la SMWS quand ils nous parlent de M.A.S.H. Les fruits rouges et le chêne émergent de la masse pour nous attirer, comme les sirènes font aux marins. Bouche: Fruits, tourbe et paille séchée. Touche de poivre rose, raisins secs et fumée. Texture moins huileuse que le prévoyaient mes attentes. Toutefois les saveurs n’ont pas à se gêner. Fruits en pâte, sucre brun, asphalte neuve sous le soleil, chêne, cendre et cannelle chaude. Finale: Cendrée. Pas mal l’adjectif du moment. On complémente avec le poivre, le sel de mer, une canne de Sterno et la planche de chêne sur laquelle on la dépose. Équilibre: Un des grands Càirdeas auxquels on a eu droit. Bin non, ils sont tous excellents! Dommage que les quantités disponibles créent des schismes dans la communauté des trippeux de whisky…