Tomatin Cu Bocan Limited Edition Sherry Cask

46% alc./vol.
D’après la légende, Cù Bòcan a hanté les résidents isolés du village de Tomatin. Cette créature de l’enfer était présentée par son comportement de plus en plus imprévisible. Apercevoir le monstre ne se produit qu’une fois par génération et de manière terrifiante. Un employé de la distillerie, se promenant au coucher du soleil, fut un jour poursuivi par une imposante bête noire aux narines dilatées et aux crocs menaçants. Attiré malgré lui par le magnétisme de l’animal à la fourrure abondante, il s’arrêta et tendit sa main tremblante. C’est alors qu’il vit le fantôme – Cù Bòcan – s’évaporer devant ses yeux, ne laissant derrière lui qu’un nuage de fumée bleue dans un silence de mort …

André 83.5%
Un employé de distillerie qui voit des monstres en sortant de sa job le soir, me semble que ça sonne pas mal plus comme une histoire de bouesson ça… Au nez, étonnant combien le caramel est presque aussi puissant que le sherry. Vanille, caramel, prunes, sherry très rond et épicé, cannelle. Je cherche la tourbe… que je ne trouve pas. L’arrivée en bouche est veloutée, le sherry est puissant épicé et légèrement sec. Une fois la gorgée avalée, il y a un léger moment déséquilibré que j’attribuerais aux trop fortes épices avec que le whisky se restabilise. La tourbe se dévoile timidement en fin de bouche mais il est difficile de différencier la tourbe des épices plus pointues. Déstabilisant ce whisky… Les saveurs de sherry et de fruits reprennent un peu le dessus également en finale. La rétro-olfaction apporte de belles notes de chocolat au lait épicé. Un whisky intéressant à l’équilibre douteux. Je suis ambivalent quant au résultat final.

Patrick 92%
Un excellent whisky avec tout ce qu’il faut à la bonne place. Nez : Parfum de beaux fruits sucrés, avec un soupçon de fumée, un peu d’épices et une bonne dose de caramel. Un peu de bois, de vanille et d’orge complètent le tout. Bouche : Fumée et fruits mûrs et sucrés. Le tout est présenté avec une bonne dose de chocolat ainsi que des biscuits aux amandes. Finale : D’une belle longueur, fruitée, sucrée, épicée. On voudrait qu’elle ne finisse jamais !

Martin 85%
Nez: Un beau mélange de xérès et de caramel. Raisins, orange et fruits rouges. Doux et plaisant, caractère affirmé. Bouche: Raisins, feuille de tabac, compote de fruits des champs, épices, bois et caramel. Assez fort et audacieux. Presque maladroit dans sa puissance. Finale: Cacao, prunes et bois. La tourbe est extrêmement timide. Équilibre: Somme toute un sherry cask assez agréable, mais à un prix plus que déraisonnable.

Lagavulin Distiller’s Edition 1999-2015 Batch LGV 4/504

43% alc./vol.
Lancé en 1997, le Lagavulin Distillers Edition, demeure après 17 ans une valeur sure que tout amateur de whisky digne de ce nom se doit d’avoir dégusté au moins une fois. Lagavulin Distillers Edition a bénéficié d’un affinage en fût de xérès Pedro Ximenez de seconde maturation ayant contenu un vin élaboré avec des raisins séchés au soleil, aux saveurs intenses.

André 93%
Même maquillée et fardée, la beauté naturelle du Lagavulin demeure évidente sous ce cask finish de Pedro Ximerez. Nez rempli de fruits rouges, de réglisse, de sherry, d’oranges couché sur des draps de tourbe phénolique et une nuée saline. La bouche est moelleuse, raisins mauves, fruits sechés, réglisse rouge et un savant mélange de tourbe et de sel. La tourbe est phénolique mais beaucoup amadouée par le cask finish qui s’estompe avec le temps et redonne tous les droits aux saveurs médicinales de reprendre la gouverne de cette chevauchée fruitée-maritime. La finale est douce, fumée et offre de belles vagues de chocolat noir amer et de moue de café. Pour les amateurs de la distillerie, une variante agréable sur l’édition normale. Pour les curieux n’ayant jamais savouré les produits de cette distillerie, une belle façon de découvrir le style sans le coup de poing tourbé habituel. Tout le monde est heureux…

Patrick 95%
Le terme “sublime” s’applique parfaitement ici. Riche, complexe, savoureux et tout ce qu’il faut à la bonne place ! Nez : Parfum sublime où tourbillonnent ensemble la fumée et le xérès, avec de belles notes de raisins secs et de chocolat. Bouche : Toujours le tourbillon de fumée, de xérès et de chocolat, mais avec aussi une petite touche boisée-épicée ainsi que du caramel. Finale : Longue, fumée et sucrée.

Martin 93%
Pâle et croquant comme un vin blanc d’été. Nez: Une fois une première vague de Play-Doh passée, on reconnaît bien le caractère de Lagavulin. Chocolat, raisin, xérès et bien sûr tourbe. Vanille, chêne et orge. Bouche: Tourbe, citron et caramel. Chêne légèrement épicé. Raisin, dattes, pruneaux, cassonade. Texture ample et digne des meilleurs fûts de xérès. Finale: Plus courte que je ne le penserais. Légères épices, bois de chêne, raisins verts. Équilibre: Bel assemblage, les saveurs des deux types de xérès se marient à merveille, quoique n’importe qui aurait apprécié un taux d’alcool supérieur.

Lagavulin 12 ans Cask Strength (Third release) 1991

57.8% alc./vol.

André 92.5%
Nez avec douceur déroutante pour un whisky si alcoolisé. Porté sur les grains fumés et la tourbe médicinale, nez d’agrumes et d’oranges, cendre froide, poussière de pierre ponce, léger acidulé. La bouche est puissante et maritime, beaucoup de saveurs de tourbe phénolique aiguisée par l’alcool puissant mais tout de même arrondi par les notes sucrées et de vanille. La texture de bouche est très masculine, un peu râpeuse mais la majorité des saveurs sont douces et agréables, petits accents d’herbe verte qui se mélange à la tourbe huileuse et crasseuse, poires fraiches, agrumes, feu de camp. Finale longue, souple et huileuse, phénolique et affirmée. Ça a fait une bien belle bouteille à ouvrir pour ma fête!

Teeling Whiskey Small Batch 06/2016

46% alc./vol.
Affiné pendant plusieurs mois dans des fûts de rhum du Nicaragua.

André 83%
Nez de raisins secs et de vanille, céréales au miel, poires, oranges, sirop de fruits, pelure de pomme rouge, réglisse, épices dont la cannelle, avec un mélange de chocolat et de caramel en toile de fond. La bouche offre une texture moelleuse avec des accents épicés de bonne force, raisins secs, prunes, oranges, pommes et caramel. Avec le temps, des notes de céréales trempées dans le chocolat cassonnade, cannelle, fruits secs, prunes, poires et oranges. La finale est soutenue et bien épicée, un peu pointue sur les notes de céréales.

Patrick 89%
Toujours un whiskey si agréable et facile à boire! Un très bon Teeling, offrant un savoureux bouquet de saveurs bien équilibrées. Nez : Fruité, vanillé, léger et intense tout à la fois. Vanille crémeuse, avec une touche de rhum traditionnel et un soupçon de bois. Bouche : Un panier de fruits trempés dans la vanille, avec une pointe d’épices subtiles. Whiskey de grain avec des épices rappelant le bourbon (bon, le bourbon est un whisky de grain aussi, mais en y goûtant, vous allez comprendre), de vanille et de bois brûlé. Finale : D’une surprenante longueur, boisée, vanillée et savoureuse, marquée par le bois épicé et brûlé.

Teeling Single Grain Wine Cask Finish Batch 06/2016

46% alc./vol.

Patrick 87%
Un très bon whiskey, idéal pour le moment de la soirée où l’on fait la transition entre le vin et le whiskey! Nez : Vin intense, vin boisé, vin riche et vin savoureux. Parfum marqué par le vin. Oui oui oui. Bouche : Come prendre un verre de vin fortifié dans un gobelet de bois. Fruits mûrs, sucre, bois et vanille en fait. Finale : D’une belle longueur, sucrée, chaleureuse et fruitée.

Teeling Single Malt Whiskey Batch 06/2016

46% alc./vol.

Patrick 87%
L’un des meilleurs single malt irlandais., simple et efficace. Nez : Orge, chêne et vanille. Simple, mais efficace. Bouche : Agréable, fruitée, marquée par le chêne assez intensément, avec des notes de vanille et de subtiles épices asiatiques. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse, avec un beau mélange de sucre et d’épices.

Caol Ila Distiller’s Edition 2001-2013

43% alc./vol.
Embouteillé en 2013

Patrick 92%
Voici pourquoi le scotch est supérieur à tous les autres whiskys. Du moins, pour encore quelques années. D’ici là, je vais en prendre un autre verre! Nez : de la belle fumée, des fruits (dont des cerises et des dattes), de la cendre et du chocolat noir. Bouche : Un beau sel savoureux, du vin, de la fumée, quelques fruits tropicaux, de la pierre… Wow, tout y est pour notre plus grand bonheur! Finale : D’une longueur moyenne, portée sur le sel et les fruits.

Martin 93%
Nez: Fumée de tourbe herbeuse et maritime à la fois ouvre doucement le rideau sur des notes de cacao, de fruits mÛrs et de fromage cendré. Exceptionnel. Bouche: Texture vineuse, approche douce mais affirmée. Fruits et pierre lavée, raisins, dattes, chocolat à l’orange, fumée. Finale: Chaude, salée et épicée à la fois, mais définitivement boisée et fruitée. Équilibre: Incroyable embouteillage, ce pourquoi ces éditions spéciales valent le détour.

Glenfiddich 21 ans Unfinished

40% alc./vol.
Échantillon interdit à la vente fourni par l’ambassadrice canadienne de la distillerie, Beth Havers – Merci!

Patrick 89%
Un très bon scotch où le meilleur de Glenfiddich s’exprime librement. Nez : Sucré, avec des belles notes de céréales et quelques fruits subtils. L’ensemble parait léger. Bouche : Un beau mélange sucré et épicé, avec du caramel, une touche de bois et des fruits subtils. Finale : D’une belle longueur et sucrée.

Balvenie TUN 1509 Batch 3

52.2% alc./vol.
Pour créer le Batch No. 3 du Tun 1509 The Balvenie, attendu de pied ferme par les connaisseurs et limité à seulement 8 850 bouteilles dans le monde, le maître de chais Master David C. Stewart (MBE) a fait appel à ses connaissances approfondies pour sélectionner minutieusement 31 des meilleurs fûts parmi les stocks de whisky prestigieux de la distillerie. Il a ainsi utilisé 12 fûts de xérès dont la distillation remonte à 1989 et 1992, 11 hogsheads en chêne américain dont la distillation remonte à 1989 et huit butts de second remplissage en chêne américain correspondant à une distillation de 1992 et 1993. Tous ont été transférés dans le seul conteneur de mariage, entreposé dans l’entrepôt Warehouse 24 avant mise en bouteilles. Il s’agit d’une interprétation très rare du processus de mariage qui permet de réunir les 31 fûts afin de créer une expression unique pour The Balvenie, supérieure à la somme de ses parts. Un lot de ce single malt rare est embouteillé chaque année et le Batch 1 du Tun 1509 The Balvenie a été lancé en 2014.

André 95.5%
Le savoir-faire de David Stewart est légendaire et cette édition est l’expression même du génie de cet icone du whisky Écossais. Le nez évoque une marche dans un entrepôt où vieillit le xérès, panier de fruits séchés, bâtons de cannelle frais, prunes, boisson gazeuse aux fraises, oranges ou mandarines, raisins secs, miel et vanille. WOW!!! Juste avec le nez on sait immédiatement que ce sera une expérience unique. Même l’onctuosité et la viscosité du liquide s’annonce dans ce nez plein et entier. La bouche est encore plus wow… Prunes, raisins séchés, oranges, xérès onctueux et licoreux, cannelle fraiche, notes de rhum brun, de caramel chauffé, vanille, miel tout juste récolté de la ruche. La rondeur de la bouche éclipse le taux d’alcool, sérieux quel tour de force, je suis bouche bée… Bouche gourmande, pulpeuse, hyper sexy. La finale est interminable, fruits séchés, cerises noires, prunes, oranges sanguines, cannelle et légère astringence épicée. Ce whisky est désarmant de part sa présentation juste, l’équilibre irréprochable, sa palette de saveur exquise. Encore une fois, je m’explique mal que les produits de cette distillerie ne soient pas reconnus à leur juste valeur. Faudra juste passer la caisse sans perdre connaissance…

Patrick 89%
Un très bon Balvenie, avec tout ce que j’aime de cette distillerie à la bonne place Toutefois, pour une raison qui m’échappe, je ne suis pas capable de tomber en amour avec ce whisky… Un peu à l’image d’une « date » trouvée sur Réseau Contact il y a plusieurs années, la fille était belle, grande, blonde aux yeux bleus avec une conversation passionnante mais… Elle me laissait froid. Allez savoir pourquoi! Nez : Appétissant parfum de xérès avec les notes d’oranges typiques de Balvenie et savoureuse touche de chocolat au lait. Bouche : Je retrouve ce que j’avais découvert au niveau du parfum, mais en plus, j’y trouve aussi quelques épices venant d’un fût de chêne. L’ensemble présente un beau mélange de sucre et d’épices, idéal pour ceux qui n’aiment pas vraiment les desserts! Finale : D’une belle longueur, marquée par l’orange et les notes boisées.

Glenlivet Nàdurra Oloroso • Batch OL0516

60.4% alc./vol.

André 89%
Intense sur les raisins secs et les dattes, oranges, caramel, réglisse. À la limite, le nez a presque des allures de Bourbon from the barrel. La bouche offre une superbe texture, le taux d’alcool est bien contrôlé. Notes d’abricots et de prunes, raisins secs, cerises noires et réglisse. Finale de chocolat noir, de cerises et de raisins, confiture d’oranges et gâteau aux fruits secs.

Patrick 88%
Pas subtil, mais diablement efficace! Vous aimez le xérès et les casks strength? Vous trouverez ce whisky sublime! Nez : Beau xérès sucré et caramélisé. Bouche : Un tsunami de fruits, de sucre, de caramel et de vanille, avec une pointe de bois brûlé. Finale : Longue et intense, marquée par le xérès et le bois brûlé. 2e Tasting: Un whisky tout en intensité et très satisfaisant. Nez : Intense, avec du xérès, du caramel, du bois et pas mal d’alcool. L’ensemble est plutôt sucré. Bouche : Très très intense au niveau de l’alcool, mais aussi du xérès, du bois et du caramel. Bref, on en a pour notre argent ! Meilleur de gorgée en gorgée. Finale: D’une longueur moyenne, fruitée et boisée.

Martin 89.5%
Nez: Le degré d’alcool est mieux caché que ce à quoi je m’attendais. Vin fortifié, raisins, dattes et caramel. Vanille, bois et épices. C’est parti! Bouche: L’entrée est ample et suave à souhait. Raisins rouges juteux, dattes, orange et cacao. Épices fulgurantes et bois de chêne. Chaud et enveloppant. Finale: Doux et puissant à la fois. La maturation en fût de xérès adoucit particulièrement bien ce malt cask strength. Équilibre: Superbe, une qualité qui donne du galon à ce Glenlivet, assez même pour se mesurer aux grands garçons tel le Aberlour A’bunadh… Ceci est définitivement une route à suivre pour la série Nàdurra.