Glendronach Grandeur 25 ans Batch 8

50.3% alc./vol.
Bottle 676 of 1505. Ce huitième batch de Glendronach Grandeur a vieilli en fûts de xérès Oloroso pendant 25 ans avant d’être embouteillé sans réduction à 50,3 degrés. Sélectionnée avec soin par le Maître Distillateur Billy Walker.

André 93%
Wow… Quelle onctuosité au nez, velouté et soyeux dès les premières sniffées. Grosse livraison de sherry onctueux, pâte de fruits, prunes séchées et dattes, chocolat noir pas trop amer, café expresso. La bouche s’ouvre sur le poivre broyé qui s’entremêle avec le sherry puissant et les fruits séchés, fruits sauvages et de belles épices bien douces en retrait. La texture est sirupeuse, hallucinante, collante et visqueuse, protégeant la bouche de l’alcool. Puis des notes terreuses et de cuir humide ressortent lentement et langoureusement. J’ai l’image d’un vieux fût de xérès vieillissant sur le sol en terre d’un warehouse un peu humide. La finale est très poivrée et épicée, longue mais très douce. Superbe!

Patrick 93%
Tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un whisky de 25 ans. Un whisky qui laisse dans un état contemplatif, où l’on prend le temps de réfléchir aux 25 dernières années qui viennent de s’écouler. Nez : Parfum de chocolat fourré au xérès et aux cerises, avec une bonne dose de mélasse. En fait, me fait penser à un vieux rhum traditionnel… Bouche : Épicé et boisé, très sucré, avec de la mélasse, du caramel, du café espresso et du cuir. Finale : D’une longueur qui s’étire et qui s’étire… Chaleureuse, avec des notes boisée, d’espresso et de biscuits aux brisures au chocolat.

Benromach 35 ans

43% alc./vol.
Fabriqué de manière artisanale et distillé en 1980, il date donc de la période des anciens propriétaires de la distillerie, avant que Gordon & Macphail ne rachète la belle au bois dormant en 1992. Cette édition de 35 ans d’âge est l’une des expressions les plus rares de la Benromach. Un véritable Speyside, mis en fût dans les années 80 et vieilli dans un assemblage de fûts de Sherry de premier remplissage.

André 93.5%
L’onctuosité de ce whisky est hallucinante. Au nez, mélange de pelure de pommes rouges, ce cerises noires trempées dans le chocolat et la cannelle, les oranges confites et les odeurs de vieux fût de xérès un peu austère, les dattes et les figues, la couverture de livre en vieux cuir et évidemment une contribution très généreuse du fût de sherry. La bouche est très complexe, les saveurs superbement agencées et équilibrées. Le sherry est puissant mais tout juste bien épicé avec une petite touche de cannelle et de poivre, l’intensité des fruits est savoureuse, gros mélange de cerises, dattes, figues, ananas, oranges et toujours avec cette touche de vieille couverture de livre en cuir et de vieux fût gorgé de sherry. Hallucinant… L’interminable finale est hyper douce et soyeuse mais assurée et déterminée, sur les fruits secs et le sherry. On peut sortir le whisky du Speyside mais pas le Speyside du whisky. Un Speyside gem…

Patrick 94%
Exactement ce qu’un vieux whisky, ou même un vieux spiritueux, est supposé goûter! Un whisky vraiment émouvant! Nez : Parfum de vieux xérès, de vanille, de caramel chaleureux et de cannelle. Bouche : Wow, un xérès hyper chaleureux et boisé, de la vanille et de la cire d’abeille. Saveur typique d’un vieux spiritueux, j’aime. Finale : D’une belle longueur, marquée par le caramel et le bois brûlé.

Kings County Distillery Oat Whiskey – Batch 02

45% alc./vol.
Vieilli au moins un an. Kings County Distillery est la plus ancienne distillerie de whisky de New York. Fondée en 2010, elle est la première depuis la prohibition.

André 78%
Beau gros fond de bourbon au nez, avec un côté définitivement onctueux de céréales genre gruau à la cassonnade, des fruits rouges séchés, bonne dose de cannelle aussi, cerises et chocolat noir, fût brûlé. Après quelques minutes, des accents cireux apparaissent ainsi que des arômes de céréales Puff ou de Sugar Crisp. En bouche, sensation un peu poussiéreuse, comme de la poussière de céréales qui s’échappe du silo à grain lorsqu’on le transvide de la remorque, grosses oranges hyper mûres, cassonnade et sirop d’érable, céréales, crayon de cire Crayola, une touche d’épices qui ressemble à du rye. Finale assaisonnée de cannelle, céréales Puff, oranges. Bizarre et hors-norme, tiens plus de l’expérimentation que de l’édition avec laquelle on veut parsemer les tablettes des distributeurs et laisser comme impression aux consommateurs.

Patrick 77%
Bon, la fin de mon verre a fini dans le lavabo. À la place de la distillerie, je classerais ça dans la catégorie « expérience manquée à ne plus recommencer! ». Nez : Parfum sucré et boisé rappelant un peu un bourbon… Ou en tout cas, rien qui me ferait dire « tiens, de l’avoine! » Bouche : Métal, une petite touche de petits fruits, du bois brûlé. Le tout porté par une drôle de texture en bouche. Finale : Assez longue, marquée par le bois brûlé.

AnCnoc 35 ans Limited edition 2nd Release – Bottle 463

41% alc./vol.
Bottle 463 of 670. Établie en 1894, la distillerie Knockdhu est située toute proche de la colline « Knock Hill », d’où provient l’eau utilisée pour la production de son whisky. Plus connue par les locaux sous son nom gaélique « anCnoc », cette colline a donné son nom au single malt produit dans cette distillerie afin d’éviter la confusion avec les distilleries voisine commençant aussi par « Knock ». Utilisant une variété de fûts différents – des butts et hogshead en chêne espagnol, et des barrels et hogshead en chêne américain – le style de whisky produit est léger mais complexe. Cet embouteillage, 2ème Release de la version 35 ans, est vieillie intégralement en fût de Bourbon.

André 90%
Un whisky d’été sur le bord du lac ou de la piscine, ou le spa. Les pommes vertes bien mûres, salade d’agrumes, zeste de citron, oranges, vanille crémeuse et miel chaud. La bouche s’ouvre sur la tarte au citron, la compote de pommes, les poires, la crème fouettée, les fruits tropicaux, puis les épices prennent place rapidement avec des notes de poivre et de cannelle ainsi qu’une touche de bois de chêne sec. La texture est huileuse mais aussi aérée, les saveurs sont un travail de nuances et non de contrastes, tout est en délicatesse jusqu’à l’apparition des épices. La finale est moyenne en longueur mais persistante sur les saveurs qui sont définies. Les fruits rouges deviennent aussi un peu plus évidents et s’amalgament à la salade de fruits tropicaux et aux cosses de pommes nappées de miel et de vanille. Belle présentation dans le style du 12 ans d’âge mais avec plus de complexité. Du bon jus comme on dit.

Patrick 89%
Un superbe whisky, avec une superbe profondeur, une superbe complexité et une superbe balance. Mais je préfère le 12 ans! Nez : Parfum légèrement maritime, pommes vertes et miel. Appétissant! Bouche : Beau sel savoureux, bois épicé, un peu de fumée et une touche de miel. Finale : D’une belle longueur, et marquée par la fumée.

West Cork Glengarriff Series Peat Charred Cask

43% alc./vol.
Distillé entièrement en Pot Stills, ce single malt de la distillerie West Cork, de la série Glengarriff a vieilli dans des futs ayant contenu du whisky tourbé.

André 89%
Poudre des bonbons cigarettes Popaye, anis et accents organiques, tourbe terreuse, herbe verte, fruits séchés, poires. La présentation est singulière et la tourbe est unique dans le style. La bouche est plus soutenue; poivrée et épicée, mélange de poires et d’herbe, tourbe lointaine, chocolat noir, gâteau aux épices, oranges sanguines, cannelle, clou de girofle. Ce whisky déstabilise de par ses saveurs uniques et sa présentation singulière. La finale est fruitée, poivrée et épicée avec un backwiff de camphre médicinal. J’adore, des éditions telles que celle-ci redorent le blason des Irish Whiskies.

Old Forester Statesman 95 Proof

47.5% alc./vol.
En raison de la sortie au cinéma de la suite du film « Kingsman The Secret Service » (sortie en 2014), Brown Forman annonce la création et le placement de son whisky « Old Forester Statesman » dans le film « Kingsman The Golden Circle » (sortie en septembre 2017). Dans ce film, les héros font face à un nouveau défi lorsque leur quartier général est détruit. Leur aventure se déroule pendant la prohibition et les conduira à la découverte d’une organisation d’espionnage appelée « Statesman » basée à Louisville dans le Kentucky (Etats-Unis). Ce bourbon est composé de 72% de maïs, 18% de seigle et de 10% d’orge.

André 90%
Clou de girofle, cannelle, poivre, rye épicé, réglisse rouge, pomme, cerises et chocolat noir, vieille couverture de livre en cuir. Le nez, tout comme la bouche est relevée et épicée, traditionnel dans le style; cannelle, clou de girofle, réglisse, rye, pelure de pomme, oranges. La texture générale est douce et moelleuse, merci à la grande proportion de maïs. Beaucoup de poivre et d’épices en finale, grosse réglisse fraiche, cerises. À 80$ la bouteille (LCBO), c’est un peu cher avouons-le, mais il en vaut tous les dollars déboursés. Un superbe bourbon fidèle au style mais avec un brin de singularité.

Gordon & MacPhail Private Collection Linkwood 60 ans 1956

49.4% alc./vol.
Cask #20, Distilled on January 3rd 1956, Bottled June 22nd 2016, from 1st fill sherry hogshead, Limited Edition of 56 bottles.

André 95%
Deux petites lapées de 5ml pour évaluer ce whisky, 10ml qui valent environ 500$, un millilitre pour chaque tranche de 6 ans d’histoire. Plutôt rare pour moi d’évaluer un whisky plus âgé que moi, c’est un luxe que je ne peux me permettre financièrement, tout comme probablement la plupart des amateurs. Et difficile pour moi d’exprimer également l’anticipation et les attentes élevées avant la dégustation du tel embouteillage. Alors on plonge : Le nez livre des odeurs très intenses : pommes un peu vieillies et brunes, le sherry est puissant et noble, fruits secs, raisins secs, pâte de fruits et gâteau aux fruits, dattes séchées, figues. Vous voyez la tangente? C’est l’opulence et la décadence des fruits tirés du xérès. C’est juste wow… Texture sirupeuse au départ, on ressent qu’on a affaire à un liquide qui a de l’histoire à parler et des souvenirs à confier. Bouche hyper boisée, on a rapidement l’image du vieux fût de xérès presque oublié dans le fond d’un warehouse au sol de terre un peu humide. Toutes ces mêmes saveurs humées explosent en bouche et j’avoues que la force de l’alcool m’a surpris un peu. Le whisky se niche au fond de la gorge confirmant son âge respectable. En gros je résumerais le tout par un gros morceau de gâteau aux fruits baignant dans son jus et nappé de chocolat noir fondu fourré d’oranges confites. Grosse poussée tannique également en finale de bouche, saveurs intenses et pérennité interminable. J’ai eu quelques frissons en dégustant, magnifique dans le style mais l’intensité du xérès et du boisé ne plairont pas à tous.

Bruichladdich 21 ans Cuvée 407 Pedro Ximenez « La Noche Bocca Arriba »

46% alc./vol.

André 93%
Superbe… Quelle onctuosité, quel raffinement. Chocolat noir, cerises noires trempées dans le chocolat, gâteau aux fruits, fruits séchés, pelures de pommes, raisins secs, résineux et collant, presque pâteux en texture. La texture de la bouche est succulente, l’effet huileux du whisky sert bien de barrière aux épices et à l’alcool; clou de girofle et cannelle, chocolat noir, cerises noires trempées dans le chocolat, café expresso, raisins secs et une touche de bois de chêne séché, abricots, miel, les wine gums peut-être. Sirop pour la toux aux cerises. L’étonnement vient de la proportion d’épices et de poivre noir moulu en bouche, très soutenues et qui tranche d’avec la texture huileuse presque sirupeuse. Finale moyenne-longue, qui s’étire sur les fruits épicés et le poivre concassé. Une belle expérience de dégustation, saveurs variées, incroyable texture, on fait dans l’opulence et presque l’excès.

Patrick 90%
Un superbe whisky de dessert, d’une intensité égale à son équilibre, c’est-à-dire, grandiose. Nez : Parfum de succulent vin sucré, chocolat au lait, raisins secs, cerises noires, abricots et miel très subtil. Bouche : Chocolat noir, bois brûlé, vanille, cerises noires, raisins secs, miel et poivre noir. Finale : D’une belle longueur, avec du bois brûlé, un peu de fumée et du xérès sucré.

Basil Hayden’s Dark Rye

40% alc./vol.
Mélange de Rye whisky du Kentucky, du Canada (Alberta Distiller’s) et de Porto de Californie.

André 89%
L’amateur de rye whisky sera heureux avec ce whisky à prix d’ami et la qualité surprenante. Le nez évoque une réglisse rouge trempée dans le chocolat noir, les cerises noires, les cœurs de pommes rouges et les céréales de seigne épicées, le pain aux épices, les prunes et oranges. Superbe texture en bouche, on perçoit vraiment l’apport onctueux du port. L’homogenéité des saveurs est vraiment notoire; mélange de cerises noires, réglisse, pelures de pommes, anis, prunes et chocolat noir qui se finalise par des tonalités amères. Les épices sont balancées par des accents de caramel et de sirop de maïs, et la finale est épicée et amoureusement fruitée. Les notes de réglisse en rétro-olfaction sont intenses et s’agencent bien des influences du Porto. Quel bel embouteillage, aliant le challenge de dégustation au plaisir des saveurs bien agencées en une savoureuse histoire sensorielle.

Patrick 89%
Un superbe whiskey de seigle pour le dessert! L’ensemble m’a fait penser à des cerises trempées dans le chocolat, mais les épices typiques du seigle demeurent toujours au premier plan. Enfin, assez bon pour que je m’en achète une bouteille sur le champs! Nez : Parfum de seigle très fruité et sucré, ou en fait, des cerises dans le chocolat noir, le tout servi sur une belle planche de chêne légèrement épicée. Bouche : Une belle vague d’épices et de bois brûlé, avec un beau fond fruité et sucré. L’ensemble faisant toujours penser à des cerises trempées dans le chocolat. Un rye whiskey qui fait penser (un peu) à un scotch vieilli en fûts de xérès. Finale : D’une longueur moyenne, fruitée et légèrement épicée.

Laphroaig Brodir Port Wood Finish Batch #001

48% alc./vol.
Duty Free Exclusive. Maturation initiale en Ex-Bourbon cask puis affinage en Ruby Port Cask. Brodir signifie « brother, frère ».

André 88.5%
Avalanche de fruits séchés, tourbe phénolique et accents maritimes, raisins mauves séchés, confiture de petits fruits sauvages, bleuets. Invitant et très intriguant. L’arrivée en bouche déçoit un peu, la texture est un peu diluée malgré les saveurs intenses. Jus de fruits et raisins mauves, tourbe phénolique et sel de mer, bleuets. Belle onctuosité générale et je dois avouer que le rendu textural s’améliore grandement au fil des gorgées et les notes phénoliques gagnent en force également. Ce qui étonne, c’est la grande variété des saveurs fruitées qui se mélange admirablement bien avec les notes phénoliques. La finale est douce, veloutée, fruitée et tourbée. Une présentation singulière pour ce Laphroaig, j’adore, jusqu’au moment de passer à la caisse. Environ 100 pounds…

Patrick 92%
Un superbe whisky, riche et intense, même pour un Laphroaig. Bref, tout ce qu’on attend d’un Laphroaig, la discrétion du porto permettant à l’ensemble d’atteindre un équilibre insoupçonné. Nez : Tourbe poivrée et goudronnée, avec une bonne dose d’herbe brûlée, et une touche d’orange. Bouche : Fumée de tourbe goudronnée, poivre et sel, une touche d’orange, l’ensemble présentant un délicat fond sucré et de fruits mûrs. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et la fumée de tourbe. Et quelques minutes plus tard, par du sucre et des fruits mûrs qui gagnent tranquillement en intensité à mesure que la force de la tourbe diminue.

Martin 90%
Nez: Tourbe en puissance, on entre dans la cordonnerie. Quelques touches maritimes, mais on est plus dans la tannerie ici. Orange, goudron, raisins et herbe. Bouche: Sel marin, fruits rouges, tourbe goudronnée et épices endiablées. Poivre rose. La texture est un peu en déca de ce à quoi je m’attendais, mais les saveurs sont au rendez-vous. Finale: Poivrée, herbeuse, tourbée, fruitée et longue. Bien que la texture ne m’aurait pas laissé croire cela, une belle longueur et intensité des saveurs persiste. Équilibre: Un beau peated port cask, pas toujours proche de Laphroaig comme je le vois. À l’aveugle j’aurais penché vers d’autres Islays, mais je dois dire que j’aime beaucoup.