Glenkinchie Distiller’s Edition 2007-2019

43% alc./vol.
Batch #G/292-7-D, Affinage en fût de xérès amontillado de seconde maturation.

André 85%
Bananes flambées, Cream soda, miel et poires, caramel, céréales Sugar Crisp et une touche de fruits rouges séchés. La bouche est soyeuse et offre une belle texture. Zeste de citron et poires, miel, melon au miel, mangue, poivre blanc. Finale sèche, poivrée et épicée, sur la crème à la vanille et le miel, poires, pêches, cosses d’oranges.

Patrick 88%
Un très bon whisky, riche et savoureux. Glenkinchie n’aurait pas beaucoup d’efforts supplémentaires à faire pour devenir vraiment sexy! Nez : Un parfum de xérès bien fruité, un peu sucré, avec du chocolat au lait et une touche d’orge. Bouche : Un beau mélange de xérès fruité et sucré, du chocolat au lait, de l’orge et du bois sec et épicé. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et légèrement épicée.

Ardnamurchan AD/01.21:01

46.8% alc./vol.
Deuxième embouteillage officiel de whisky single malt d’Ardnamurchan. Le lot AD 01.21:01 est un mélange de 50 % de whisky single malt tourbé et de 50 % de whisky non tourbé qui a été élevé dans une combinaison de 65 % de fûts Ex-Bourbon et de 35 % de fûts de xérès. Édition de 16476 bouteilles.

André 86%
Un jeune whisky à l’équilibre incroyable. Céréales nappées de miel, tourbe lointaine, soupçon de citron, poires, abricots et melon au miel. L’apport des céréales maltées et fumées est beaucoup plus perceptible en bouche. Des notes de bois séchées persillent le drap d’autres saveurs. Sel de mer, céréales fumées intenses, zeste de citron, abricot et poires, melon au miel, pincée de cannelle et de gingembre. La texture est souple et légèrement visqueuse. Finale de bois calciné et de poivre broyé, céréales séchées très tourbées et rétro-olfaction salée. Qualité incroyable pour un whisky si jeune en vieillissement. Même si celui-ci se bonifiera de quelques années supplémentaires de vieillissement, on perçoit définitivement la qualité en devenir du jus provenant de cette distillerie.

Patrick 89%
C’est bon ça! Je suis bien content d’en avoir une bouteille et je vais surveiller les prochaines releases. Nez : De la belle fumée de tourbe fraîche d’une intensité moyenne, ce qui permet à quelques agrumes et une touche de vanille de s’exprimer. Bouche : Toujours la délicieuse fumée de tourbe, avec de belles épices, un peu d’agrumes et du bois sec. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et fumée.

Kilchoman 10 ans STR Cask Finish

54.5% alc./vol.
Embouteillé exclusivement pour Craft Cellars – 240 bouteilles – Cask 168/2011 – Distillé 7.4.2011, embouteillé 7.4.2021. Après avoir passé environ 9 ans dans un Ex-Bourbon Hogshead, ce whisky a été affiné pendant une année supplémentaire dans un ex Wine STR (Shaved – Toasted – Recharred) Cask.

André 88%
Fruits rouges diffus, fumée de tourbe lointaine, oranges, fruits secs. La bouche est poivrée et puissante, très tourbée aussi, cerises noires, oranges, prunes, poivre et fumée médicinale et un accent de terre mouillée. Saveurs de céréales et de bois de chêne brûlé bien présentes aussi en bouche. Sensation texturée en bouche bien nuancée par les épices relevées et le bois brûlé. Longue finale poivrée, sur les céréales fumées et le bois crâmé, le sel de mer et la terre noire mouillée.

Patrick 85%
Je ne suis pas fan de la mode des casks “STR”, mais au moins, Kilchoman font tellement du bon jus que ça permet d’avoir tout de même du fun! Nez : De la belle fumée de tourbe fruitée et cendreuse, des fleurs et quelques épices. Bouche : De la fumée de tourbe intense et pleine de cendres, un gros bouquet de fleurs, du gros vin rouge et des épices africaines. Finale : D’une belle longueur, de la fumée, de la cendre et un peu de vin rouge.

Compass Box The Story of the Spaniard

43% alc./vol.
Batch TS2019-A. Recette: 12.3% Strathmill Recharred American Oak Barrels, 18.9% Teaninich First Fill Ex-Red Wine casks, 15.9% Highland Malt Custom French Oak Casks, 3.4% Distillery near Aberlour First Fill Sherry Butts, 12% Glendullan First Fill Sherry Butts, 7.3% Deanston Re-Fill Sherry Butts. Le type de fûts pourra changer d’année en année en fonction de la disponibilité et de l’expérimentation, mais les fûts espagnols – soit des fûts de vin de Sherry, soit des fûts de vin de style Sherry – joueront toujours le rôle clé de cette édition.

André 83%
Gousse de vanille fraiche, ananas, oranges, caramel, céréales séchées, cerises et citron. Un peu dilué en bouche côté texture, les épices prennent un rôle phare dans la livraison aromatique. Gâteau aux fruits, raisins secs, ananas et poires, caramel, miel, vanille. Courte finale, les saveurs se dissolvent rapidement et ne laissent qu’un mince filet d’épices, notes de cannelle poivrée, de sherry éventé et d’oranges. J’ai vu de meilleurs blends de Compass Box…

Patrick 83%
Un beau whisky chaleureux et débordant de vin rouge. Un peu rough, mais ça se boit bien. Nez : Parfum présentant un beau mélange d’arômes de céréales, de vin rouge, d’oranges et de bois. Bouche : Chaleureux, avec du bois épicé, du vin rouge chaleureux et une touche d’orange. De par son intensité, l’ensemble paraît avoir quelques degrés d’alcool de plus. Finale : D’une longueur moyenne, chaleureuse et épicée.

BenRiach The Twelve 12 ans Three Cask Matured

46% alc./vol.
Élevé en fûts de Xérès, de Bourbon et de Porto.

André 85%
Beau mélange de fruits rouges séchés et de fruits tropicaux, caramel et cosses d’oranges, miel. Superbe texture goulue et pulpeuse, notes de céréales séchées et de miel, sirop de fruits, fruits secs, morceaux d’oranges trempés dans le chocolat au lait, poires nappées de miel, abricots, bon kick de cannelle et de tarte aux pommes. Finale relevée et de bonne longueur, poivre, gingembre, cannelle accompagnée de notes boisées. Une belle surprise pour le prix.

Patrick 84%
De belles saveurs, mais il manque un petit quelque chose pour que ce soit vraiment bien. Nez : Un beau parfum chocolaté, avec des fruits des champs, des oranges et une goutte de miel. Ça augure bien! Bouche : Du chocolat épicé aux cerises, avec du bois sec, des noix et un peu d’oranges. Savoureux, mais manque un peu de texture. Finale : Un peu courte, mais tout de même plaisante.

Martin 86%
Nez: Caramel, miel et fruits rouges, touche de paille et de chêne. Malt grillé, salade de fruits. Quand même alléchant. Bouche: Céréales, miel, poivre noir et fleurs blanches. Caramel et sirop de table au menu. Fruits tropicaux, bois et pointe de cannelle. Finale: Longue, épicée et savoureuse. Belle chaleur du poivre et de la cannelle, le malt, les fruits et le caramel restent avec nous un petit bout. Équilibre: Quand même assez solide ce dram, Un bel exemple du Speyside à garder chez-soi.

Isle of Raasay Mòine Lightly Peated Batch R-01

46.4% alc./vol.
Premier single malt de cette distillerie disponible au Canada. Produit à partir de 100 % d’orge Concerto écossaise, tourbé à 48-52 ppm et mûri dans un mélange de Ex-Rye casks, Virgin Chinkapin Oak Casks et Ex-Bordeaux Red Wine Casks. Édition de 26,000 bouteilles distillées en 2017 et 2018.

André 87%
Un jeune whisky encore très axé sur les céréales mais une douceur tourbée superbe. Céréales séchées, fruits tropicaux, légère tourbe, une touche citronnée et d’abricots également. Belle onctuosité et texture huileuse en bouche, céréales séchées et tourbées, notes herbacées et citronnées, panier de fruits tropicaux, pincée de poivre entremêlée avec le nuage de fumée de tourbe et de gingembre. J’adore le mélange de miel, abricots, poires et de citron. Notes iodées en background. Pour être franc, j’ai bien de la difficulté à saisir l’influence apportée par les fûts de Bordeaux. Au fil des gorgées, la texture continue sa lancée huileuse d’où émerge les bonnes notes tourbées. Certaines notes que l’on pourrait associer au rye se développent en finale, fine réglisse et beaucoup de poivre qui danse avec la fumée de tourbe, grains de céréales séchés, poires, accompagnés d’une touche herbeuse, sel de mer et cœur de pommes caramel.

Patrick 90%
Simple et efficace… En fait, peut-être pas si simple, mais rudement efficace. Prochaine fois que je vais en Écosse, faut que je trouve où est cette île ! Nez : Ça c’est mon genre de parfum, avec de la fumée de tourbe fruitée, du bois frais et… plein de bonheur ! Bouche : Toujours la savoureuse fumée de tourbe fruitée ainsi que le bois frais. Le tout porté par une belle texture. Finale : D’une belle longueur, fumée et boisée.

Glenallachie 15 ans Édition 2021

46% alc./vol.
Fruit d’une maturation en fûts de Pedro Ximerez & Oloroso Sherry Puncheon.

André 86%
Pommes caramel et cerises, raisins, fruits séchés, dattes, oranges sanguines. La texture est divine en bouche mais offre peu de pérennité. Le temps aide beaucoup à équilibrer les flaveurs. Pommes, cerises, caramel, oranges, dattes, raisins secs, miel. Courte finale, bien fruitée et nappée de miel.

Mannochmore Loch Dhu 10 ans – The Black Whisky

40% alc./vol.

André 45%
Si v’la 45-50 ans, les gens couraient pour aller voir les shows de Bébé Papillon, les amateurs de whiskies ont maintenant leur curiosité sadique à vouloir trouver ce ‘’Frankenscotch’’. Produit exclusivement durant les années 96 & 97 cet embouteillage culte (mais pas pour les bonnes raisons), fait partie des whiskies que tout amateurs ayant un background appréciable veut reviewer un moment donné. Alors quelle surprise de voir un ami partager sa bouteille dans un tasting. Juste à sa couleur, on voit qu’on a quelque chose qui est singulier. Je dirais que ça ressemble à un verre de Coca-Cola dégazé laissé sur le comptoir quelques jours. Au nez, je présume que c’est ce que doit sentir un verre de Caramel E150A… J’ai l’image de mélasse et de sirop d’érable caramélisé dans le fond de la pan qui est en train de brûler, le Coke aux cerises noires et la réglisse noire. En bouche, la texture est faut l’avouer au départ pas si pire mais ça se gâte rapidement. Tsunami de caramel brûlé et de réglisse noire, chocolat amer, pneu brûlé et bébelle en caoutchouc du Dollarascrap, grains de café tofférié (le gars était chaud et est passé tout droit dans l’opération probablement) puis des notes de sauce Soya sans sel. Finale de Coke aux cerises dégazéifié, de grains de café hautement orréfié trempés dans le chocolat noir amer, de réglisse noire et de caramel brûlé. Vous allez vous dire ‘’45% pour un whisky si horrible?’’ Et oui, car, juste pour l’expérience ça en valait le coup et aussi que parce si l’on veut vraiment apprécier les bons whiskies, il faut avoir un barème de camparaison!

Patrick 75%
Le whisky le plus foncé que je n’aie jamais vu! La couleur est impressionnante, mais le goût l’est moins. A mettre dans la catégorie « too much of a good thing ». Je comprends pourquoi ce whisky a eu une telle réputation car c’est une expérience que je recommande à tous les fans de whiskys pour voir c’est quoi un whisky avec trop de colorant E-150. Même si ce n’est pas bon, j’en voudrais une bouteille! Et compte tenu du prix que celles-ci se revendent, je ne crois pas être le seul! Nez : De gros fruits mûrs intenses, du bois brûlé, du caramel brûlé. Intense. Bouche : Oh, intense. Du gros xérès intense pas sucré pantoute, voire même amère. Aussi du gros bois brûlé et du sucre brûlé. Trèèèès intense, on jurerait que le taux d’alcool est plus élevé. Finale : Assez longue, amère, pleine de fruits trop mûrs et de bois brûlé.

Glendronach 19 ans Hand-Filled Sherry Butt Single Cask

60.5% alc./vol.
Sherry Butt Single Cask #1610, Distilled 24/09/1993, Bottled 2/5/2012, Bottle #361. Rempli à la main par Frank Scott à la distillerie le 5 mai 2012 à partir d’un « sherry butt »

André 87%
À la fois noble et intense. Prunes et figues, cerises noires, confiture d’oranges, vieux cuir, chocolat noir amer. Bouche amère, le sherry est très musclé, chocolat noir amer, cannelle et réglisse noire, vieille pochette de cuir remplie de tabac, cerises noires et fruits murs. À l’aération, les cerises noires prédominent. J’adore habituellement les single cask de Glendronach mais là, y’a un p’tit quek chose qui m’agace un peu, l’amertume importante peut-être… L’alcool se dévoile un peu plus en finale de bouche, qui est aussi plus épicée et poivrée mais toujours monopolisée par les fruits rouges et le sherry crissement intense.

Patrick 93%
Wow, ça c’est un whisky spectaculaire… Si on aime le xérès. Gros, intense, « in your face », et s’il semble manquer de subtilité au premier abord, chaque gorgée apporte un petit quelque chose de nouveau. J’adore ! Nez : Un parfum débordant de gros xérès chaleureux et de gros fruits très mûrs. Et quand je dis débordant de xérès, ayant dégusté ce whisky à l’aveugle, je me suis demandé si ce n’était pas en fait un verre de xérès qu’on m’avait servi, au lieu d’un whisky ! Bref, xérès, fruits mûrs, cuir, caramel et un peu de chocolat noir. Bouche: Wow ! Du beau gros xérès, des fruits mûrs, du caramel écossais, du chocolat noir, du chêne et une goutte de vanille. Le tout porté par une belle texture suave, et on ne sent pas du tout la force de l’alcool. Finale : D’une belle longueur, pleine de xérès et… Une pointe de fumée de tourbe?

Springbank 12 ans Single Cask Port Pipe

58.3% alc./vol.
Distilled 04/2003, Bottled 04/2015, Limited Edition of 696 bottles. Acheté à Cadenhead sur la péninsule de Campbeltown en 2015.

André 87%
Nez plutôt neutre et qui demande du temps pour exprimer ses saveurs. Cosses d’oranges, fruits rouges divers, miel chaud frais, caramel, fond céréalé et de fumée de tourbe terreuse mais qui demeure très lointain. Plus le whisky s’aère, plus les notes de caramel chaud et d’oranges prennent en importance. L’alcool est complètement imperceptible en bouche. La texture est soyeuse et grasse. Grosses notes de cannelle et de raisins secs, oranges confites, poivre moulu, prunes, framboises, fruits secs. Finale de chocolat fourré au caramel, oranges sanguines et une touche de fumée de tourbe.

Patrick 49%
Le pire whisky que j’aie eu depuis longtemps. Ça devrait illégal de vendre une affaire de même. Ceci étant dit, plusieurs personnes qui participaient à la même dégustation virtuelle que moi ont adoré, alors soit qu’ils étaient polis, soit que mon échantillon avait un problème. Nez : Ouf, erk ! Pénible. Du vin pourri, du métal, et une pointe de fumée de tourbe, mais plutôt faite à base de pourriture. Bouche : Aaaaaark !! &%$#@%!!! C’est dont bien dégueulasse cette affaire-là ! Ok, du porto plein de champignons (pas ceux que tu veux manger), du bois carbonisé, du métal et une dump d’usine de produits chimique dans un pays en voie de développement. D-É-G-U-E-U-L-A-S-S-E. Finale : Pénible.