Glendronach 15 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 78%
Voici un bel exemple d’un single malt qui aurait vraiment pu être bien mais qu’un manque énorme de subtilité vous fait vous dire, “merde, y ont-il goûté avant de le mettre en vente ???”. Le fruité et les saveurs sont tellement intense qu’on a l’impression qu’ils ont tout simplement fait ça pour les “aveugles gustatifs”, ceux dont le palais n’est pas fait pour les subtilités. Y’a quelqu’un qui a dû se dire “y’a des gens qui ont de la difficulté à trouver les arômes dans les malts…on vas régler ça !!!” … Mais trop c’est comme pas assez… 15 années passées à mûrir dans un warehouse, pour tout gâcher par la suite. Ça donnes envie de pleurer. Ah, BTW, ça goûte le sherry, juste le sherry !!!

Glen Turner 12 ans

40% alc./vol.

RV 85%
Dommage qu’on ne connaisse pas sa provenance, car j’aimerais bien faire la découverte de ses sœurs. Poussière de cerise très mûre, dès l’ouverture il parait assez typé pour un single malt de provenance douteuse. Arrive très soporifiquement en bouche, heureusement le grain brûlé se révèle plus tard, avec un petit côté floral pas trop puissant. Avec sa belle finale très fruitée, il s’agit d’une agréable surprise tout en grain (blé et orge) à un prix plus que respectable.

Glen Parker Single Malt

40% alc./vol.

André 77.5%
Lourdaud au nez; crème brûlée et sirop d’érable collé dans le fond de la benne, pelures d’orange. La bouche est claire et sans structure, un château de cartes gustatif qui s’effondre à mesure que respire votre verre. Profitez du peu qu’il offre au nez car en bouche c’est plus qu’ordinaire.

RV 78%
Une bouteille qui a l’air de la scrap… et qui goûte la scrap. Spray à chaussures de quilles et cire à boules. Arrivée repoussante mais un peu chaude, quelque peu en épices. En finale, un beurre doux s’exprime, mais trop peu trop tard.

Patrick 79%
Si c’était moi qui sentais ca, je me dépêcherais d’aller prendre une douche. Sent le vestiaire de lutteurs sumos après un entrainement intensif. Bon… Précisons. Disons que vous avez eu chaud sous votre costume de sumo, ca ressemble à ca. Au goût (heureusement que ce n’était pas le premier de la soirée, pas sur que j’aurais eu le courage!), on trouve du trèfle, de l’herbe fraîchement coupée, quelque chose de vraiment vert… Pas dans mes goûts, mais nettement mieux que le nez ne laissait présager, au point de regagner de nombreux points.

Glen Grant 5 ans

40% alc./vol.

André 84%
Quel single malt bizarre; très herbeux. Odeur de bubble gum? Bon whisky. Super doux. Sucré. Mais tellement difficile à trouver que c’est un réel plaisir d’y goûter juste pour ça. Merci Pat pour ce scotch rapporté d’Italie.

Patrick 85%
Herbeux, vert. Sec au goût. 2ème dégust: Nez: Léger et sec. On dirait un peu de vin. Goût: Léger, le vin se confirme. Huileux. Global: Délicieux, à 13,50 Euros, le deal du siècle! Je comprends aisément pourquoi c’est le plus populaire d’Italie!

Martin 84%
Nez: Sucre en poudre, herbe et bubblegum. Poire et pomme croquante, fleurs blanches et touche de cantaloup. Pas mauvais, très léger et croquant. Bouche: Vin blanc, raisins secs, touche de sucre blanc. Épices et chêne sec. Pointe de fruits tropicaux. Finale: Le malt grillé nous accueille, suivi d’une légère vague épicée et boisée. Équilibre: Un beau single malt d’entrée de gamme. Très populaire en Italie, son petit côté mordant doit bien faire penser à la grappa. Son plus grand atout est de ne pas effrayer les gens qui débutent. Le gateway highland scotch par excellence.

RV 82%
Mielleux, herbeux, fleurs de trèfles, rond en bouche. Sucré.

Old Malt Cask Glen Grant 18 ans 1990

50% alc./vol.
Embouteillé en 2008, 665 bouteilles.

André 82.5%
Assez relevé au niveau de l’alcool mais paisible au niveau des arômes. Bon fruité, sans trop d’exubérance, une belle dose d’épices. La bouche copie assez exactement le nez, sans surprises. N’eut été la bouche soulevée par la vague alcoolisée, cette salade de fruits et d’épices serait passée inaperçue. Décevant, surtout pour le prix payé.

RV 82%
Un voyage payé cher et étrange, du japon à la Caraïbe, mais qui se termine dans un champs d’houblon assez banal. Léger au nez, avec un aspect dessert de gâteau bananes et noix. Sur la langue, feuilles de feuille de bananiers, de lait de coco et de noix de Grenoble. Début de finale de grain et de feuille fumées et aftertaste qui se fait attendre, mais pour ne livrer que de la bière à l’image du Glenturret.

Glen Deveron 10 ans 1990

43% alc./vol.
MacDuff Distillery.

André 78%
Grains d’orge et bananes vertes pas mûres, un peu d’herbe ou de foin mouillé peut-être. Belle texture en bouche; oranges et zeste de citron, un peu d’épices, principalement la cannelle. Très sec en bouche… le grain, le bois ou les épices, on ne saurait trop dire, peut-être même le jumelage des trois. Les épices prennent de la force en finale, ce qui fait taire les autre arômes, précipitant la tombée de l’évolution (déjà pauvre) des divers éléments dans une finale monochrome, sèche et poivrée.

RV 83.5%
Au cœur de prolifique Speyside, anonyme en milieu de parade, vaut mieux attendre qu’il enlève son déguisement. De l’ouverture de sherry et de grain beaucoup trop mûr, l’arrivée est très aqueuse, froide, de caramel foncé un peu trop habillé. Mais d’une bouche très ronde, on avait gardé du merveilleux trèfle pour la finale habile. Inaperçu mais efficace.

Finlaggan Old Reserve Islay Single Malt

40% alc./vol.

André 83%
Un nez exquis et généreux à l’image de Islay (Lagavulin & Ardbeg ?). Le charme se brise une fois en bouche. Trop évasif et passager… Un “no man’s land” liquide qui nous laisse sur notre faim après de si belles promesses olfactives. Un single malt de politicien ? Ne livre pas ce qu’il promet.

Patrick 83%
Tourbe. Fumée, herbe séchée, malt. Le goût est décevant par rapport au nez. Deviens meilleur à chaque gorgée. Jeune…

Martin 82%
Pâleur classique de la tourbe, mais avec quelques degrés supplémentaires de richesse. Nez: Grosse tourbe sale et crasseuse comme on l’aime. Accents d’orge sucrée et terreuse. Surprenant et excitant. Bouche: Tourbe, cuir et chocolat blanc. Retour de la céréale. Extrêmement doux, peu d’épices. Sa texture légèrement aqueuse déçoit un peu. Finale: Courte et légère pour un Islay, on a de la difficulté à garder longtemps de bons souvenirs en bouche. Fumée et pierre lavée. Équilibre: Un effort plus que vaillant, mais il est cruellement handicapé par son taux d’alcool chétif et son price tag à près de 100$.

RV 84%
Une jolie rousse qu’on rencontre au bar et qui ne fait pas honneur à son stéréotype quelques heures plus tard. Couleur presqu’orange, annonciateur de la tourbe plus qu’évidente au nez, avec des notes d’agrumes à la Ardbeg. Pas très complexe au nez, mais envoûteusement efficace. En bouche, un peu trop simple, avec une tourbe plus discrète et un fumé juste assez piquant. En finale, la fumée cendreuse sort timidement, toutefois compensée par un aftertaste de douce tourbe.

Singleton of Dufftown 12 ans

40% alc./vol.

André 79%
Dash de char neuf nettoyé avec des produits aromatisés au citron, on a peut-être mangé du McDo dernièrement aussi car l’odeur de sel est très présente. Faux cuir kitch-cheapo. Finale unidirectionnelle alcoolisée. Un single malt maigre avec peu à livrer. What’s next ?!

RV 80%
C’est l’hiver, ce que ça sent quand on va écrire son nom dans la neige après avoir bu un king can de Bull Max et un 2 litres de Sprite. Heureusement ça se corrige pour devenir pêches à la cassonade. Plus piquant au nez, de la broue… de bière? Manque un peu de finale, avec du malt ennuyant. Et demain une fois que la neige aura tombé, j’aurai facilement oublié.

Patrick 80%
Nez feuillu et mentholé. Goût très marqué par les feuilles de menthe et le citron. Léger fruits rouges en finale. Une saveur de métal fait perdre quelques points.

Drumguish 3 ans

40% alc./vol.
Speyside, 1990

André 60%
Donner à l’invité tannant ou au vieux mononcle vicieux qui “cruise ta blonde” lors du party de Noel… PLEASE SAVE ME !

RV 68%
Drumguish: un exemple de courage. Le courage d’oser lancer une bouteille aussi minable sur le marché!

Patrick 69%
1ère dégust: Poche; Je n’ai pas encore compris ce qui me retient de le vider dans l’évier. A éviter à tout prix. Si on vous l’offre gratuitement, utilisez-le comme antigel. 2ème Dégust: Mentholé, légère fumée, définitivement jeune. Intéressant car très différent, peut servir de “Réserve Spéciale” cheap si vous êtes convainquant!