Finlaggan Cask Strength

58% alc./vol.
Selon des sources généralement bien informées, il s’agirait d’un Caol Ila, version cask strength

André 87%
Cendre citronnée, lampe à huile, camphre, bacon cuit sur un peu de plage au déjeuner, sel de mer, peppermint, pitch à toiture. La bouche est franche, aiguisée par l’alcool, cendreuse, salée et camphrée, notes de citron et de vanille, bois verdâtre, motte de terre parsemée d’herbe, poivre broyé. Selle de cuir tout juste enlevée du cheval qui vient de traverser une plage des Iles Hébrides, fumée de feu de camp mélangé de mottes de tourbe terreuse, bonbons peppermint. Ce qui déçoit c’est la structure et la texture qui s’époumone rapidement, c’est dommage car l’amalgame des saveurs est intéressant. Finale pointue et sucrée aussi, cendreuse, un brin huileux, tourbe citronnée et camphrée, menthe poivrée, eucalyptus, chlorophylle.

Patrick 92%
De la fumée de tourbe portée par une belle texture huileuse comme ça, et le tout à un prix aussi raisonnable, oui j’en veux! Tout ce que je recherche dans un dram d’Islay s’y retrouve. Nez : De délicieuses volutes de fumée de tourbe et de bacon gras s’échappent joyeusement de mon verre. Le tout accompagné de bois, de céréales, de vanille et d’une touche fruitée très discrète. En fait, à part la fumée, pas mal tout est discret. Bouche : De la belle fumée huileuse et savoureuse, du sel, du bois brûlé, voire carbonisé, du cuir, une bonne dose d’épices (en particulier du poivre), et une discrète touche sucrée. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et salée.

Martin 91%
Nez: Bien sûr, tourbe et herbe nous partent le bal. Vanille et fruits, malt grillé et crème. On est loin de se douter ici qu’on approche les 60% d’alcool. Bouche: Tourbe huileuse et grasse, à la Ardbeg ou Caol Ila. Épices et citron en puissance. Sel marin et cuir, chêne et tartinade choco-noisettes. Finale: Bien épicée et boisée, bien chaude et longue, elle nous livre des notes supplémentaires de cacao, de vin chaud, de fruits et bien sûr de tourbe bien grasse. Équilibre: Un excellent dram d’Islay, des saveurs franches, un taux d’alcool explosif, un prix raisonnable, difficile de demander plus…

Finlaggan Old Reserve Islay Single Malt

40% alc./vol.

André 83%
Un nez exquis et généreux à l’image de Islay (Lagavulin & Ardbeg ?). Le charme se brise une fois en bouche. Trop évasif et passager… Un “no man’s land” liquide qui nous laisse sur notre faim après de si belles promesses olfactives. Un single malt de politicien ? Ne livre pas ce qu’il promet.

Patrick 83%
Tourbe. Fumée, herbe séchée, malt. Le goût est décevant par rapport au nez. Deviens meilleur à chaque gorgée. Jeune…

Martin 82%
Pâleur classique de la tourbe, mais avec quelques degrés supplémentaires de richesse. Nez: Grosse tourbe sale et crasseuse comme on l’aime. Accents d’orge sucrée et terreuse. Surprenant et excitant. Bouche: Tourbe, cuir et chocolat blanc. Retour de la céréale. Extrêmement doux, peu d’épices. Sa texture légèrement aqueuse déçoit un peu. Finale: Courte et légère pour un Islay, on a de la difficulté à garder longtemps de bons souvenirs en bouche. Fumée et pierre lavée. Équilibre: Un effort plus que vaillant, mais il est cruellement handicapé par son taux d’alcool chétif et son price tag à près de 100$.

RV 84%
Une jolie rousse qu’on rencontre au bar et qui ne fait pas honneur à son stéréotype quelques heures plus tard. Couleur presqu’orange, annonciateur de la tourbe plus qu’évidente au nez, avec des notes d’agrumes à la Ardbeg. Pas très complexe au nez, mais envoûteusement efficace. En bouche, un peu trop simple, avec une tourbe plus discrète et un fumé juste assez piquant. En finale, la fumée cendreuse sort timidement, toutefois compensée par un aftertaste de douce tourbe.

Finlaggan Sherry Finished

46%
 alc./vol.

Patrick 79%
J’ai attendu plusieurs mois avant d’écrire cette évaluation. Ma première impression était loin d’être positive. Le whisky s’est depuis passablement amélioré, mais la saveur de plastique brûlé, malgré qu’elle ne soit plus à l’avant-plan comme le soir où j’ai ouvert la bouteille, est malheureusement toujours présente. Bref, heureusement que ça n’a pas coûté trop cher, car je vais m’en servir pour mes expérimentations de cocktails. Nez : Oh, miam miam! De beaux petits fruits des champs bien mûrs et sucrés et de la riche fumée de tourbe. Bouche : Toujours les petits fruits des champs bien mûrs et sucrés, mais la fumée de tourbe a ici un petit côté chimique, voire de plastique brûlé. Le tout est accompagné d’une grosse pincée de sel de mer. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée