Bunnahabhain 2007 Mòine Oloroso Fèis Ìle 2018

59.5% alc./vol.
Distillé 12.12.2007, embouteillé 26.02.2018, fût Oloroso – 1881 bouteilles

André 94%
Belle tourbe sexy, enrobée de chocolat noir et de mottes de terres humides, fruits secs, dattes, raisins, tabac, prunes, anis, sherry, caramel. La bouche est exquise, viande fumée sur feu de tourbe, sauce caramélisée, anis, sherry vieillot et bold, raisins secs, prunes, chocolat noir roulé dans une préparation de poivre, cannelle et clou de girofle. Intenses notes de fumée de tourbe mélangée de terre et d’herbe humide. Impression un peu cendreuse et légèrement tannique en fond de bouche recouvert d’une texture onctueuse et amoureusement collante du sherry cask qui éclipse totalement le bon taux d’alcool. Bacon à l’érable et cassis, compote de fruits, purée de prunes, pochette de cuir mouillée. Longue finale, costaude mais de style vol en planeur sur des courant ascendants d’épices un peu pointues et des nuages de fruits séchés.

Patrick 94%
Sublime. J’espère que l’équipe de Bunna a pris la recette en note, car ça peut difficilement être meilleur que ça! Nez : Une belle fumée de tourbe, posée délicatement dans un sublime écrin de xérès fruité et sucré, le tout assemblé par un trait de caramel. Bouche : Ce que j’ai senti au nez se confirme, mais avec une dose d’épices supplémentaire, ainsi que du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et la fumée de tourbe.

Martin 94.5%
Nez: Ouff, on est en territoire A’bunadh ici, cask strength sherry bomb city, terminus tout le monde descend… Tourbe, raisins, chocolat, vin rouge, cuir, dattes, tabac et caramel. Ça tire partout, mais aucun coup de feu ne se perd. Bouche: Coulis d’érable chaud, miel et raisins, pâte de fruits, chêne et poivre blanc, cannelle. Le tout bien enrobé d’une soyeuse fumée de tourbe. Hallucinant comme présentation. Finale: Longue et épicée, sur des accents de xérès, de beurre d’érable, de pommes, de raisins et de boucane tourbée. Caramel et chocolat, framboises. Équilibre: Un superbe dram, à garder pour les grandes occasions. Bunnahabhain nous allonge par terre de plus en plus avec ses éditions spéciales.

Bunnahabhain 17 ans Fèis Ìle 2014

53.4% alc./vol.
Fût d’ex-Cognac Cask avec une finition en fût de Sauterne – 301 bouteilles

Patrick 90%
OK, vous n’aurez pas de surprise en buvant ce whisky, ça goûte le Cognac, le Sauterne et le vieux scotch. Quelqu’un a un problème avec ça? Nez : Parfum avec une touche de Cognac, mais un Cognac plutôt sucré. Et aussi un peu de bois, typique d’un bon vieux scotch. Bouche : Du Cognac, du Sauternes, du bois brûlé, pas de surprises… Mais who cares? Finale: D’une belle longueur, plein de belles saveurs.

Glen Scotia Double Cask

46% alc./vol.
Maturation en first-fill bourbon barrels et Pedro Ximerez Sherry casks.

André 81%
Beau panier de fruits frais; poires poêlées, pêches, pommes, cerises. L’influence du bourbon cask autant que du sherry cask est bien représentée. Vanille et xérès. En bouche; une pincée de sel, poires, oranges, cerises, raisins secs, prunes, d’agrumes et même une touche de poivre en background. Bonne dose de sucre aussi et une texture bien ronde très agréable malgré une légère touche tannique apportée par le fût de chêne. Avec le temps, le whisky s’arrondit sur des notes de toffee, de miel et de caramel chaud. Finale un peu trop abrupte, tannique et liquide avec une touche de cannelle et de menthe en toute finale. Un bon dram de semaine.

Patrick 89%
Oh, c’est très bon ce whisky-là! Surtout pour un no age statement de ce prix-là! Nez : Un beau parfum complexe et intriguant, avec des notes maritimes, fruitées, fudge, vanille et de subtiles épices. Bouche : Beau mélange de xérès et de sel au premier abord, puis une touche discrète de fumée de tourbe et du fudge sucré. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices, un peu de jus de fruit sucré et quelques volutes de fumée.

Martin 84%
Nez: Pommes mijotées, miel et sucre d’orge. Le fût de bourbon se fait bien sentir, plus que celui de xérès. Vanille et légère touche de feuille de menthe. Bouche: Miel et menthe, herbe et poivre, bois et xérès. Quelques clémentines. Le degré d’alcool nous présente une belle texture. Finale: Un peu courte, mais bien sucrée et épicée. Équilibre: Pour le prix, c’est un solide single malt de semaine.

Springbank 21 ans Single Cask

49.2% alc./vol.
Oloroso Sherry Cask, Bottled 16-06-2016, 691 bottles

André 93%
Au nez, full toffee, rhum brun, miel, salade de fruits tropicaux, chocolat au lait, sherry, agrumes. Complexe solide… Quelle texture de bouche, wow! Very silky et huileux, gras à souhait. S’ouvre sur de discrètes notes salines, avec une touche industrielle funky, genre huile à machine, puis oranges confites, framboises, purée de bananes, beewax, confiture de fruits tropicaux, sherry onctueux, raisins secs, tourbe terreuse, cuir, chocolat et toffee. La complexité de ce whisky est étonnante, l’éventail de saveurs est presque sans fin. Finale ponctuée de poivre et d’un nuage de tourbe industrielle, fruitée et un épilogue finement salé, orangé et parfumé de toffee. Ce whisky mérite du temps mais récompense tellement en retour.

Patrick 84%
Un beau gros whisky intense, peut-être même un peu trop. L’ensemble manque de balance et ne m’a pas apporté grand plaisir. Nez : Donne le feeling d’être en pleine mer, sur un bâteau qui sent l’huile, alors qu’on mange un plateau de fruits, du chocolat et du caramel. Bouche : De la fumée de tourbe qui laisse rapidement place à une tonne de sel, au chocolat noir, de l’huile à moteur, du poivre et de discrets fruits. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Gordon & MacPhail Discovery Caol Ila 13 ans

43% alc./vol.

André 84%
Nez étonnamment doux pour un Caol Ila parfois fougueux; poires, bananes, vanille, fumée de tourbe franche, pommes poires, abricots. Texture diffuse et épare en bouche, le whisky s’efface presque immédiatement après l’entrée en bouche; purée de bananes, tangerines, agrumes, vanille et fumée un peu brute. Courte finale poivrée finement et fumée, hyper douce et volatile.

Patrick 85%
Toujours une valeur sûre que ces Caol Ila de Gordon & MacPhail ! Bref, pas une bête de compétition, mais ma bouteille s’est vidée rudement vite le dimanche en regardant le football. Nez: Une belle fumée de tourbe très aromatique et très fraîche, avec de agrumes, de poires et des pommes. Bouche: De la fumée de tourbe bien mesurée, laissant ainsi s’exprimer les agrumes et les fruits du verger. La texture est un peu mince, mais pas au point que ce soit désagréable. Finale: Un peu courte, fumée et poivrée. Point bonus, la finale donne le goût de s’en servir un autre verre!

Clan Denny Loch Lomond 21 ans 1995 Single Grain

50% alc./vol.
Single Cask #DMG12087, Distilled November 1995, Bottled August 2017, 348 bottles.

André 78%
Nez franc, je ne sais pas trop si c’est de par l’apport des céréales séchées ou du taux d’alcool, ou les deux… Céréales sèches, caramel, Sugar Crisp, oranges. La bouche est agressive et franche, épicée de surcroit, mélange de miel et de toffee, d’oranges et de petits fruits sauvages. Finale longue, astringente, sèche. Un whisky a l’effet chirurgical, froid et vif. Je ne suis pas fan.

Patrick 90%
Oh que c’est le fun en bouche ça! Juste comme je commençais à me dire que les whiskys de grain étaient soporifiques, bang! Dans ma face, un superbe Loch Lomond! Nez : Des pommes jaunes sucrées, de la vanille et du chêne très discret, surtout pour un scotch de cet âge. Bouche : Oh! Quelle belle texture huileuse! Toujours les pommes jaunes, mais ici, le bois est plus présent, avec de belles épices et toujours une savoureuse vanille. Finale : D’une belle longueur, marquée par la vanille et le bois légèrement brûlé.

Old Pulteney 18 ans

46% alc./vol.
Située à l’extrême Nord-Est de l’Écosse, établie sur le port de Wick depuis 1826, la distillerie Pulteney a fondé son histoire grâce au commerce maritime. Les conditions de vieillissement dû à sa proximité avec la mer apportent au whisky un caractère particulièrement salin et iodé.

André 82%
L’attente était grande pour cette distillerie des Highlands avec les pieds dans la mer. Nez aérien frais et maritime, sel de mer, chêne sec, cannelle et chocolat noir, miel et gâteau aux fruits lointain. Les saveurs sont fades et molles tout comme la texture nullement amoureuse et sans passion. Oups… La bouche est un passage de saveurs diffuses et volatiles; vanille, chocolat, fruits secs et gâteau aux fruits, pincée de sel, oranges et agrumes, des prunes peut-être. Finale poivrée et salée, courte, Glosettes. J’ai décroché dès la première gorgée.

Patrick 90%
Un beau Pulteney typique de la distillerie, nous montrant ce qu’elle sait faire de mieux. (Définitivement, j’ai pas eu le même échantillon qu’André) Nez : Du malt, un peu de sel de mer, de beaux fruits des champs, de la vanille et un peu de chocolat au lait. Bouche : Du sel de mer, du chêne sec, des oranges, des fruits des champs et du cacao. Finale : D’une belle longueur, marquée par le sel et le chêne.

Oban 21 ans Special Release 2018

57.9% alc./vol.
Une édition de Oban très spéciale puisque c’est le tout premier de la série à venir en fûts de second remplissage en chêne européen. L’aigle des mers dépeint sur la bouteille est le plus grand rapace britannique, il vole aux alentours des falaises d’Oban et a une durée de vie égale à l’âge de ce whisky.

André 89%
De la douceur liquide comme seul Oban peut le faire, une des meilleures alternatives avant de plonger dans la gamme des whiskies plus maritimes et punchés. Superbe nez floral et fruité, oranges, pâquerettes, caramel et toffee, cerises et framboises, miel, abricots. On ressent de la délicatesse et de la texture sous-jacente, un souci du détail évident. La bouche offre une texture exquise, qui éclipse totalement le taux d’alcool. Côté saveurs; marmelade d’oranges, abricots, miel et poires, toffee, noix de coco, pommes vertes, agrumes et citron. Sensation huileuse et cireuse très enveloppante. Finale sur un rappel maritime discret de sel de mer et d’air frais.

Patrick 86%
Un très bon whisky, mais je dois admettre préférer les éditions plus jeunes de la distillerie qui semblent avoir plus de profondeur. On dirait que celui-ci s’est plutôt « éventé » avec le temps. Nez : Parfum très évanescent, avec de l’ananas, du malt et du sel trèèès discret. Bouche : Oh! Pas le même whisky une fois en bouche, mais pas au point de réellement m’impressionner! Du sucre, des épices, quelques fruits exotiques et un soupçon de sel. Finale : D’une belle longueur, marquée par le sel et les épices du bois brûlé.

Naked Grouse 2018

43% alc./vol.

Patrick 80%
La première version de ce scotch m’avait impressionné, mais ici, on dirait qu’on a réalisé que les gens qui achetaient ce scotch le buvait en cocktail… Alors on a rajeuni considérablement le mélange, pour en faire un whisky bien ordinaire, rapport que dans un cocktail, ça fait pas de différence. Nez : Parfum de whisky de grain, de crème brûlée et de caramel. Bouche : Jeune whisky de grain, bois frais, quelques épices et un peu de miel. Finale : D’une longueur moyenne, épicée et boisée.

Martin 84%
Nez: Grain, malt et vanille. Herbe et caramel salé. Hormis cela, ça reste un blend plutôt tranquille. Bouche: Caramel, vanille, fruits, épices et céréales au miel. Assez plaisant, sans toutefois casser la baraque. Finale: Chaude et épicée, sur des notes de bois, mais un peu trop marquée par l’alcool. Équilibre: Pas mauvais, un bon blend de semaine, mais on est loin des vatted malts de qualité.

Old Particular Craigellachie 10 ans

48.4% alc./vol.
Refill Hogshead #DL12542, Distilled January 2008, Bottled May 2018, 353 bottles

André 82%
Bois de chêne vert, céréales maltées, herbe, vanille, bananes vertes. Y’a quelque chose de pas trop palpitant dans ce nez parsemé de saveurs verdâtres. Heureusement, la bouche offre plus de challenge; agrumes, bananes et ananas, vanille et miel, fraicheur citronnée, céréales séchées. Le point fort de ce whisky est la texture grasse et ample qui nappe bien la bouche. Finale légèrement épicée avec un retour sur les saveurs verdâtres, les agrumes et la vanille hyper crémeuse.