Ardbeg Twenty Something 22 ans

46.4% alc./vol.
Ex-Bourbon cask, édition limitée de 2200 bouteilles. Un des derniers distillats fabriqués avec les anciens équipements, dont l’alambic trônant maintenant dans la cour à l’entrée de la distillerie. Distillé en 1996 alors que Ardbeg était sous la menace de la démolition… On l’a échappé belle.

André 93%
Si le ciel existe nous en sommes pas très loin. Comme les Fugees chantaient ‘’ killing me softly’’ ou que Sharon Stone envoûtait ses proies dans Basic Instinct, l’approche de tourbe feutrée de cette édition est remarquable. Le nez est très doux et raffiné, notes de TCP et de réglisse noire, d’oranges, fruits tropicaux, chocolat noir, la tourbe est camphrée mais habilement feutrée, notes d’herbe verte, de poires et de vanille. Première impression en bouche; la sensation cireuse qui me rappelle les Clynelish, le sirop de fruits tropicaux, abricots, poires, pommes vertes, miel. Fine tourbe diaphane sensuelle, camphre éventé et anis. J’ai même quelques notes de fruits rouges venues de nulle part ainsi que de belles agrumes et du citron pulpeux. Je dois avouer qu’à la première gorgée je trouvais la finale un peu courte en bouche mais que cela se corrige rapidement aux gorges subséquentes. Celle-ci est tourbée, poivrée et épicée et adoucie à la fois par les notes de miel et de vanille. Un savoureux 2eme opus de la série. Something very special…

Patrick 89%
Il est toujours émouvant de boire un si vieux scotch, surtout lorsqu’on sait que la production était très sporadique dans les années 90! La grande surprise vient de la tourbe qui s’est grandement adoucie, ce qui confirme mon feeling qu’un scotch est à son meilleur entre 15 et 20 ans. N’empêche, j’adore! Nez : Un parfum très léger à ma grande surprise. Il semblerait que la fumée de tourbe légendaire d’Ardbeg se soit adoucie avec les années! Bref, légère fumée de tourbe, poivre, du malt et des fruits tropicaux des plus subtils. Bouche : La fumée n’est pas subtile, mais pas si intense que ça non plus. Ce sont plutôt les épices et le poivre qui dominent, avec de belles notes de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et le bois brûlé.

SMWS 73.98 Aultmore 17 ans

54.1% alc./vol.
‘’Layers of harmony’’, Distilled 08/06/2000 from 1st Fill Oloroso Hogshead, 186 bottles – Seize anées en ex-bourbon cask et affinage d’un an et quelque en Ex-Oloroso Sherry Hogshead.

André 86%
Fruits sauvages et wine gums, une touche herbeuse en background, apricots et raisins secs trempés dans le chocolat, canneberges. La bouche au départ amère, se gorge rapidement de petits fruits sauvages et de raisins séchés. Notes d’oranges et de chocolat noir ainsi qu’une poignée d’épices dont le clou de girofle, la cannelle et le gingembre, la compote de pommes. Le sherry prend place au nez après un bon 15 minutes et son édredon fruité se fait amoureux et réchauffant. La bouche elle aussi prendra quelques gorgées pour s’équilibrer. La texture est douce et feutrée et l’alcool se niche habilement au travers les notes de sherry puissantes. La finale cède la place au retour prononcé des épices et un éclat frivole d’alcool. Intéressant et savoureux.

Patrick 90%
Wow, le genre de whisky avec tous les bons ingrédients. C’est savoureux, c’est bien balancé, c’est exactement ce que j’aime dans un whisky. Nez : Oh que ça sent bon ça! Crème brûlée, xérès subtil, abricots et miel. Savoureux et intriguant. Bouche : Du miel, du caramel salé, des fleurs, un peu d’épices boisées et du xérès. Finale : D’une belle longueur, épicée et trèèès subtilement fumée.

Martin 89%
Nez: Poignée de petits fruits des champs, pointe de miel et de céréales. Raisins secs, sherry et vin chaud, touche de poivre noir. J’achète pour l’instant. Accent mentholé. Bouche: Orge, miel et herbe, sirop de table, poivre, clou de girofle et chêne. Assez musclé mais très très agréable. Finale: Boisée, longue, chaude et poivrée à souhait. Menthe, miel et cassonade. Une subtile tourbe encadre le portrait. Équilibre: Un beau malt bien séduisant. Je me contenterai de mon échantillon, mais comme bien des SMWS je n’aurais certainement pas craché sur une bouteille.

SMWS 66.110 Ardmore 12 ans

60% alc./vol.
“Peat for beginners”, Distilled 21/06/2005 from 2nd Fill White Wine Barrique, 186 bottles – Dix ans en ex-bourbon hogshead plus deux années d’affinage en white wine cask de second remplissage. La distillerie Ardmore est une des rares distilleries à chauffer ses alambics au charbon.

André 89%
Viande fumée sur le feu de plage, citron, banana split, sel de mer. Frais et maritime, presque Islayesque, ce qui est étrange pour un whisky du Speyside. Superbe texture huileuse en bouche, beau camphre terreux, iode, fraicheur maritime avec ses saveurs de fruits tropicaux qui tranchent avec les feux d’artifice de poivre annonçant la finale. Viande fumée, feu de bois mort trouvé sur la plage, amandes, citron. La finale est un peu crasseuse, très poivrée, ce qui accentue de beaucoup la morsure de l’alcool. Bien que relativement rectiligne côté saveurs, cette édition montre bien que la notion de région dans le domaine du whisky, repose sur bien peu de choses.

Patrick 91%
“Tourbe pour débutant”? Sérieusement? C’est ce que j’ai pensé pendant quelques secondes, probablement influencé par le nom du whisky, puis j’ai plutôt découvert un whisky très original, du genre que même un gars comme moi qui en a bu des milliers y trouve son compte. Comme quoi qu’il ne faut jamais se fier aux gars du marketing, même si des fois ça réserve de belles surprises, comme ici! Nez : Un steak qu’on aurait laissé vieillir dans le sel puis qu’on aurait fait fumé un peu. Bouche : Oh la belle fumée de tourbe! Une tourbe maritime, sur laquelle flotte des herbes fraîchement coupées. Étrange et enivrant. Finale : Très longue, intense, et marquée par un vieux goudron huileux.

Martin 91.5%
Nez: Steak et céréales grillées. Tourbe sèche d’un feu de camp sur un vent maritime. Comme un terreau humide quand on part ses semences au printemps. Punch aux fruits, avec une proéminence de l’ananas. L’alcool se fait bien sournois. Bouche: Texture agréable, notes de meringue, de crème fouettée et de vanille. La tourbe iodée et camphrée est bien présente, quitte à nous faire même douter de la provenance de ce whisky. Le steak bien vieilli se décuple au nez suite à une première gorgée. Finale: Longue, fumée et bien tourbée. Touches de goudron, de citron et de sel marin. Bois et poivre blanc. Incroyable. Équilibre: J’essaie de penser à des embouteillages de la SMWS qui ne repoussent pas les limites, et ils sont bien rares. Ce Ardmore ne fait pas exception à la règle. Peat for Beginners? je dirais plus Peat for Everyone!

SMWS 3.300 Bowmore 17 ans

59.7% alc./vol.
‘’Dirty margarita on a yatch’’, Distilled 17/02/1999 from 2nd Fill Hogshead, 231 bottles – Dix-sept ans en Ex-Bourbon cask et retransféré dans un ancient fondre de second remplissage Retoasted Hogshead ayant servi à la maturation de l’édition SMWS 35.147 (Glen Moray 21 ans).

André 79%
Compote de pommes et violettes dans un champs, miel, vanille, notes typiques de Lavande savonneuses, barbe à papa, feu de plage mal éteint et sel de mer sur les lèvres après une longue marche sur la plage, quelques tonalités tirées du bourbon cask. La bouche manque définitivement de nuances et de contraste malgré sa texture soyeuse ainsi que légèrement aqueuse en fond de bouche. Ananas, bananes, lime et citron, violette et lavendre, herbes médicinales, iode, fumée de tourbe hyper discrète. Finale salée et poivrée, avec des notes de tourbe plus prononcées mais qui demeurent dans l’ensemble rectiligne. Je ne sais pas si c’était juste pour ne pas perdre le fût tellement il était mauvais mais même l’affinage supplémentaire n’aura pas réussi à réchapper ce qui cloche dans la maturation initiale.

Patrick 91%
Wow, un autre superbe Bowmore avec tout ce que j’aime dans cette distillerie, le sel, la fumée de tourbe bien mesurée, et plein d’autres bonnes saveurs! Nez : Parfum salé, de la bruyère, des biscuits et un peu de sucre. Bouche : Oh wow, des sel, des fleurs, des fruits discrets et surtout de la belle fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

SMWS 2.106 Glenlivet 10 ans

61.3% alc./vol.
‘’Develishly Opulent’’, Distilled 16/08/2007 from 1st Fill Ex-PX Sherry Butt, 576 bottles

André 91%
Superbe nez de sherry intense et rond à la fois. Oranges, fruits séchés, raisins secs, framboises et cerises sauvages, chocolat. On décèle aussi une touche de bois de chêne sec, feuilles mortes. J’adore la rondeur de la bouche qui, sa texture moelleuse qui, jumelée à la finesse du spirit de Glenlivet, donne un whisky d’une grande délicatesse caché sous ce drap relativement opaque de sherry puissant et épicé. La marmelade d’oranges, avec des chippit de chocolat au lait, gingembre, pâte de raisins, fruits séchés, dattes. Riche finale tannique, grains de café, sherry opulent, poivre broyé, raisins, figues et oranges, sensation pâteuse très intense.

Patrick 84%
Un bon whisky, surtout pour un amateur de xérès. Mais je crains que le Glenlivet ne soit un whisky trop délicat et complexe pour bien se prêter à une telle sorte d’embouteillage. Genre, c’est bon le xérès avec le scotch, mais ici, c’est un peu trop. Nez : Ok, un whisky vraiment pas subtil sur le xérès! Fruits mûrs, gingembre, noix, caramel, fudge, chocolat au lait. Appétissant! Bouche : Wow, le xérès est encore plus intense que le nez le laissait présager. On sent d’abord le fudge et le chocolat, puis les épices tels le gingembre, et enfin des notes de caramel et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le caramel et les fruits mûrs.

Martin 92%
Nez: Framboises et xérès, bois, oranges et vanille. On reconnait tout de même la colonne de Glenlivet, mais avec une vague fruitée et sucrée qui ne visite pas souvent la distillerie, mis à part peut-être les quelques embouteillages Nàdurra Oloroso. Cacao et chêne. Bouche: Belle texture, le sherry est à l’honneur, bois sec, cerises, oranges, raisins juteux, poivre rose et tannins du vin fortifié. Un vrai délice. Un p’tit carré de fudge au passage. Finale: Encore le bois et le xérès qui mènent le bal. Une forte ostentation, oranges, dattes, poivre et fruits mijotés. Équilibre: Un excellent malt, avec une belle complexité et une approche audacieuse. Les malts sont comme les gens, c’est en quittant la zone de confort que de grandes choses peuvent se passer.

SMWS 37.89 Cragganmore 17 ans

53.9% alc./vol.
‘’A cozy slipper sipper’’, Distilled 11/02/1999 from 1st Fill French Oak Hogshead, 227 bottles – Maturation initiale de 17 ans en Ex-Bourbon Hogshead et affinage pour les mois restants en 1st Fill French Oak Hogshead.

André 91%
Retour à mes premiers amours du whisky car lors de ma toute première dégustation officielle avec les deux autres fondateurs du club, un Cragganmore 12 ans faisait parti du line-up. Je n’avais pas – de mémoire – regoûté à un embouteillage de ce whisky depuis près de 10 ans… Au nez; Tarte aux pommes et cannelle, raisins secs, sherry onctueux, pincée de clou de girofle, fruits séchés, réglisse rouge, dattes. J’adore la quiétude du nez présenté avec des éléments qui ont dans l’ensemble beaucoup de personnalité et qui s’affirment avec candeur. Belle douceur en bouche, mélange de confiture de fruits sauvages, raisins secs, dattes, oranges et cerises. La table est mise pour statuer sur les épices; cannelle, clou de girofle. L’alcool est bien niché dans l’écrin de saveurs de fruits légèrement pâteux. Chaque gorgée supplémentaire confirme ces saveurs avec assurance. Longue finale posée mais d’une longue persistance, mélange d’épices et de cerises trempées dans le chocolat et cosses d’oranges. Sublime.

Patrick 88%
Un superbe whisky, qui démontre que pour subir un tel vieillissement, ça prend un whisky qui est à la base assez intense, comme Cragganmore. Bref,u e belle réussite. Nez : Du beau xérès sucré, du chocolat au lait, des noix et une touche d’oranges. Bouche : Les oranges, les fruits mûrs, puis la fantastique, quoique discrète, tourbe de Cragganmore. Le tout complété par du chocolat noir, du bois brûlé, quelques épices et de la rhubarbe épicée. Finale : Très longue et intense, boisée, chocolatée, épicée et sucrée.

Martin 89%
Nez: Belle vague de céréales sèches et de raisins secs. Cuir, poussière, xérès, chêne. Caramel, orange et cacao. Nuage de café au lait. Bouche: Caramel épicé, canne de Noël, gingembre, dattes et réglisse. Bois de chêne, colle à timbre et malt sucré. Fruits séchés. Fort agréable. Finale: On retombe doucement de la force du fût sur un voile composé des saveurs énumérées précédemment. Équilibre: Un solide Cragganmore, quoique j’ai un peu l’impression qu’avec un taux d’alcool plus raisonnable on pourrait en déceler encore plus. Par contre ce n’est pas le genre de game que joue la SMWS.

SMWS 58.21 Strathisla 11 ans

58% alc./vol.
‘’Old fashioned confectioners’’, Distilled 30/03/2006 from New Heavy Toast Medium Char Oak Hogshead, 220 bottles. Maturation initiale en ex-bourbon hogshead.

André 86%
Lavande et lilas en fleur, oranges, tarte aux pommes, amandes, sauce sucrée à côtes levées, sucre des emballages de gommes Bazooka. Texture grasse au départ qui préserve de l’alcool, puis arrivée massive d’épices; épices à chili, poivre, cannelle, clou de girofle, qui s’accompagne de saveurs de fruits divers : réglisse rouge, oranges, abricots, ananas, poires et une touche de fruits tropicaux citronnés. La bouche tranche beaucoup avec les douces saveurs du nez. La finale est poivrée, tonalités de noix de coco, réglisse et le bois de chêne.

Patrick 90%
Un très bon scotch, frais, riche et complexe. En fait, il semble s’améliorer à chaque gorgée. Nez : Parfum de fleurs légèrement moisies, agrumes et un peu d’épices. Bouche : Chocolat aux agrumes, des épices, du caramel salé, des fleurs et une discrète fumée. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse, épicée et avec une touche de fleurs sucrées.

Martin 86.5%
Nez: Fruits bien sucrés, fleurs et oranges. Eau de rose, pommes et touche de noix. Superbe. Bémol, une pointe d’alcool vient nous irriter vers la fin. Bouche: Raisins, épices, feu roulant du cask strength. Ayoye, pas évident de saisir tout dans une seule gorgée. Par la suite on décèle cannelle, flocons de chili, orange, pommes et ananas. Beaucoup moins subtil que le nez. Finale: Forte et chaude, sur des pointes florales de poivre blanc, de bois et de noix. Équilibre: On a toujours apprécié les scotchs de la SMWS pour leur franchise et leur approche sans artifices, mais ici on a droit malheureusement à un malt qui, malgré sa qualité, est un peu trop violent.

SMWS 96.12 Glendronach 9 ans

58.8% alc./vol.
‘’Sweet lemons and sour grapes’’, Distilled 20/06/2007 from Refil Ex-Bourbon Barrel, 193 bottles

André 88%
Ananas, bananes, raisins verts, wine gums, citron, oranges sanguines. Très aromatique et déboussolant de goûter un Glendronach dépouillé de ses saveurs de sherry cask. La bouche est douce comme une soie, l’alcool est inexistant et les saveurs hyper agréables; tarte au citron, oranges, raisins verts, ananas, vanille. Bon taux de sucre aussi qui rend ce whisky très appétissant. Douce finale avec beaucoup de corps, sucre à glacer, miel, oranges et salade de fruits. Cette version inusuelle de Glendronach vaut le détour!

Patrick 89%
Un beau gros SMWS intense comme d’habitude. Je suis toutefois agréablement surpris par ce GlenDronach non typique (on les connaît plutôt pour leur whiskys vieillis en ex-fûts de xérès), alors c’est rudement intéressant. Bref, une belle curiosité très agréable à boire. Nez : Parfum de fruits frais et d’agrumes, avec une touche de gelée de coing. Bouche : Toujours la gelée de coing, les agrumes, mais aussi les puissantes épices du chêne et du sucre de canne fraîchement coupée. Finale : D’une belle longueur, fraîche et épicée.

Martin 87%
Nez: Raisins verts, raisins rouges, agrumes, belles notes de chêne frais. Vanille, maïs et bon vieux bourbon. Bouche: Soyeux et prudent, même si las épices du cask strength veillent au grain. Citron, agrumes, orange, caramel et chêne. Fruits et raisins verts, cacao et poivre infernal. Finale: Sucre en poudre, bois, citron et céréales. Le tout sur une longueur légendaire. Équilibre: Un beau Glendronach qui sort un peu des sentiers battus. Il sera un peu fort pour certains, mais il ne faut pas oublier de toujours laisser la chance à la SMWS car c’est un grand exemple d’une gang qui savent ce qu’ils font.

SMWS 4.240 Highland Park 14 ans

54.3% alc./vol.
‘’Drifting into a storm’’, Distilled 05/09/2002 from Refill Ex-Bourbon Hogshead, 259 bottles

André 89%
Ananas nappés de crème fouettée, poires, melon au miel, cosses de pommes, miel et raisins verts. La bouche est finement fumée, sirop de poires, raisins verts, miel, oranges. Vraiment porté sur les fruits divers mis à part la fumée de tourbe de bonne puissance. Légère touche florale en finale dans un nuage de fumé de tourbe.

Patrick 92%
Un autre excellent Highland Park, plus salé et moins fumé qu’à l’habitude, mais avec toujours le succulent miel et les superbes fleurs. J’adore. Nez : Oh que ça sent bon ça! Des fleurs, du miel, des pommes sucrées, du sel, des algues et un peu de goudron. Bouche : Ça ne fait pas que sentir bon, c’est bon en titi! Des pommes sucrées, recouvertes d’un filet de miel et saupoudrées de sel, présenté sur un lit d’algues et entourée de fleurs avec quelques volutes de fumée dans l’air ambiant. Finale : D’une belle longueur, salée, sucrée et fruitée.

Martin 89.5%
Nez: Sel marin et ananas. Autres fruits tropicaux en salade dans leur sirop. Pommes et miel, raisins blancs et poivre timide. Bouche: Bois et épices, herbe et céréales. Tourbe herbacée de grande puissance. Fleur de sel, algues et pierre lavée. Citron, miel et melon d’eau. Finale: Bien camphrée, longue et épicée. Notes de citron, de tourbe herbeuse, de chêne et de poivre rose. Équilibre: Un beau Highland Park, qui, sans se dénaturer de ses origines, nous offre une expérience à laquelle il faut s’habituer.

Tomintoul Tlàth

40% alc./vol.
Tlàth qui signifie « moelleux » en gaélique et est composé de whiskies de différents âges élevés en fûts de chêne américain.

André 79%
Je ne comprends pas pourquoi Tomintoul s’entête à demeurer dans sa zone de confort du ‘’gentle dram’’, mis à part le Peaty Tang… Encore une fois, on a droit à un whisky typiquement du Speyside comme plusieurs les connaissent, ligne florale, panier d’agrumes, vanille, jus de citron. La bouche est cruellement inexpressive, le taux de 40% d’alcool a amputé de beaucoup la texture impersonnelle; poignée de grains de poivre moulu, oranges, épices, bois de chêne sec, agrumes, herbe mouillée, lilas en fleurs, caramel. Aucune pérennité en bouche, le whisky est liquide et fluide, les saveurs éphémères. Finale; oranges sanguines, miel chaud.

Patrick 72%
Un whisky jeune et généreusement dilué, sans balance, et qui ne procure aucun plaisir en bouche. Mais vraiment aucun. J’aurais honte de mettre mon nom sur un tel whisky. Nez : Parfum de malt, agrumes, bois secs et une petite touche florale. L’ensemble est léger et sans relief. Bouche : Chêne sec, un peu d’épices de BBQ, de poivre et quelques agrumes. La texture plutôt aqueuse, et l’ensemble n’a pas une balance impressionnante. Finale : Un peu courte et boisée.

Martin 79%
Nez: Assez sobre et doux, notes de céréales mouillées, de fleurs, d’herbe et de melon miel. Agrumes, particulièrement le citron. Touches de chêne épicé ici et là. Pas désagréable du tout, mais plutôt “safe”. Bouche: Texture moyenne, saveurs avec plus ou moins d’intérêt. Miel, vanille, bois et céréales molles. Un peu d’épices et de bois. Herbe. Pêches. Finale: Plutôt courte et peu agressive, sur des pointes de chêne et d’épices. Un petit peu de raisin blanc. Équilibre: Assez rectiligne, vraiment très peu de surprises. Pas mauvais du tout, mais qui risque rien n’a rien.