SMWS 53.445 Caol Ila 15 ans

56.7% alc./vol.
« Nothing to see here », Distilled 24-09-2007, ex-bourbon hogshead, refill american oak PX hogshead, 271 bottles.

Martin 91%
Nez: Fruits rouges et caoutchouc, vieux pneu et essence de vanille. Caramel un petit peu cramé. La tourbe est représentée ici sous un air assez particulier. Bouche: Belle texture d’entrée de jeu. Poivre rose, bois, framboises, agrumes et vin fortifié. Ça dégage! Finale: Bien poivrée et dosée, on nous en met plein la gueule, et on en redemande! Équilibre: Solide dram malgré tout! Techniquement ces ingrédients ne devraient pas trop marcher ensemble, mais comme la soundtrack de « Howard the Duck » de John Barry, étrangement ça fonctionne tempête!

Kim 91%
Nez : embruns salins, pneus neufs, « rim » de verre de margarita, avec en trame de fond les petits caramels mous carrés emballés individuellement et populaires à l’Halloween dans les années 90. Bouche : douceur et décadence! Un soupçon de tourbe qui recouvre, comme un drap de soie tout léger, une solide charpente boisée, caramélisée et voire même sucrée. Wow!

SMWS Distillery 53 Rare Release – Caol Ila 8 ans

58.4% alc./vol.
« Throw the Cork Away », distillé 1er avril 2013, Ex-bourbon hogsheads, 1st fill Oloroso hogsheads, 2677 bouteilles.

Martin 89%
Nez: Tourbe crasseuse et caramel salé bien sirupeux, de la belle huile à moteur sucrée ça. Terre et cassonade, touche herbeuse et citronnée. Crème anglaise. Let’s goooooooo! Bouche: Caramel et vanille soutenus. Les épices du cask strength embarquent assez prestement. Sucre blanc, poivre rose, bois et céréales tourbées. Un bel équilibre de saveurs. Finale: Le tout est très bien transporté par une texture qui sait s’effacer au besoin. Cendre, chêne, vanille, caramel salé, crème au beurre, macarons, terre et retour aux cendres. Équilibre: Ça faisait un bon bout de temps que la SMWS m’avait impressionné de la sorte. Les beaux jours ne sont pas tous derrière nous…

Kim 88%
Nez : de la tourbe vive, ça existe? C’est tourbé mais un peu vert en même temps, comme un zeste de lime. Et pour mêler un peu les cartes, il y a un côté brioché, voire même crème pâtissière, qui pique ma curiosité. Bouche : une belle grosse brioche au citron confit et… au poivre! Le mariage peut sembler étrange, mais ça fonctionne drôlement bien.

Artist Collective Bunnahabhain Staoisha 5 ans 2014

61.2% alc./vol.
Collective 4.1 – Refill Sherry Butt

Patrick 94%
J’ai acheté cette bouteille en l’honneur de mon fils qui est né 2014, et je suis rudement heureux de mon achat! Bref, un whisky superbe, je serai heureux de lui offrir ma deuxième bouteille à ses 18 ans! Nez: Un beau mélange de xérès et de fumée de tourbe terreuse et une touche de crème et de caramel. Après quelques secondes, le xérès devient plus évident. Bouche: Ça ne m’est pas arrivé souvent : Je suis parti à rire en y goûtant la première fois tellement c’était bon! Du beau xérès chaleureux mélangé avec de la fumée de tourbe fraîche et terreuse ainsi qu’une note de fudge. Finale: D’une belle longueur, fumée, épicée et fruitée.

Martin 88.5%
Nez: Raisins secs et bois poussiéreux, fumée et citron confit. Bouche: Tourbe et sherry, quand tu nous tiens… extraordinaire! Fumée, raisins rouges, pamplemousse, poivre et cannelle. Finale: Xérès, tourbe et force du fût forment un mélange explosif qui ne nous laisse pas sur notre appétit. Équilibre: Un autre dram de licorne.

Signatory Vintage Bunnahabhain Staoisha 7 ans 2013

46% alc./vol.
Distillé 11.09.2013, embouteillé 01.06.2021, casks 900168+900169

Patrick 88%
Un superbe Bunnahabhain épicé, fumé et frais, dont le sel défaut est une texture un peu mince. Nez: De la belle fumée de tourbe avec une touche de guimauve sucrée et du bois cramé. Bouche: Chêne épicé, fumée de tourbe intense et une note de pomme verte caramélisée. Finale: D’une belle longueur, épicée, marquée par le bois brûlé et, à ma surprise, relativement fraîche.

Martin 86.5%
Nez: Melon miel, fruits tropicaux et poivre concassé. Bouche: Texture plutôt moche, mais les saveurs sont au rendez-vous. Toujours le poivre, le miel, mais on y ajoute des raisins verts avec une touche de tourbe verte. Finale: Fraîche et verte, raisin blanc et bois sec. Équilibre: Un bon dram, un peu raide par bouts, on dirait qu’il est beaucoup plus fort que son taux d’alcool réel. Bonne chance pour en trouver une bouteille par contre.

The Red Cask Co – Caol Ila 9 ans – Cask #319935

58.4% alc./vol.
Distilled 29-08-2013, Botlled 23-11-2022, 1st Fill Oloroso Sherry Finish, Cask #319935, 292 bottles.

André 88%
Nez costaud rempli de prunes, raisins secs et de cerises, le coté boisé est bien ressenti, la tourbe est prononcée, à la fois terreuse et industrielle. On peut tout de même percevoir l’utilisation première d’ex-bourbon cask au travers d’arômes de vanille, miel, oranges et d’ananas. La bouche affiche une belle texture huileuse et grasse qui sert bien de toile de fond à l’alcool et à la forte sensation terreuse de la tourbe. Notes de cerises trempées dans le chocolat noir, bois toasté, terre humide, prunes et oranges appuyé d’une touche maritime saline. Finale remplie de fruits rouges divers dans un nuage de fumée de tourbe grasse.

Bruichladdich 20 ans Micro Provenance 1992 Gaja Barbaresco Cask

49.5% alc./vol.
Cask #29, Filled 12-02-1992, Earthen Floor Traditional Storage, Position B06, Bottle #71 of 301.

André 90%
Nez très soyeux, gorgé d’oranges sanguines, d’abricots, de sirop de poires, prunes et cerises. Très gourmand à l’approche. À l’aération, l’ensemble tourne plus vers les fruits rouges, l’influence du wine cask prend place très confortablement. Fabuleuse texture, moelleuse et très onctueuse. Oranges sanguines, prunes, cerises et bleuets parfumés d’une pincée de cannelle et de bons tannins du bois de chêne. Après quelque temps, notes de chocolat et de café torréfié. Finale plus sèche, épicée de cannelle et de poivre avec l’alcool bien ressenti, le tout de bonne longueur et d’une souplesse incroyable.

Bruichladdich Octomore Edition 14.2 Ochdamh-mòr

57.7% alc./vol.
128.9 PPM – Distillé en 2017, embouteillé en 2023 – 4 ans dans un fût d’oloroso (40%), d’amarone (60%) suivi par 1 ans en fût de vin Pauillac.

Patrick 91%
Un whisky intense comme seul un Octomore peut l’être. Savoureux et complexe, avec une belle texture, j’en ai apprécié chaque goutte. Nez: De la fumée de tourbe très intense, avec du cuir, du tabac, du chêne grillé, de pommes vertes et de poivre noir. Alors quelques secondes, j’y retrouve aussi des prunes et des petits fruits rouges. Bouche: Intense, plein de fumée de tourbe, du bois épicé, des petits fruits rouges sucrés et séchés, des pommes jaunes, des poires et une pincée de sel. Finale: D’une belle longueur, avec la superbe fumée de l’Octomore, du sel, du bois et légèrement fruité.

Auld Goonsy’s Caol Ila 9 ans 2013 Amontillado Sherry

58.4% alc./vol.
Distillé le 29 août 2013, embouteillé le 6 février 2023 – Cask #319941 – Finition dans un fût de xérès Amontillado – 299 bouteilles.

André 87%
Nez ‘’meaty’’ accompagné de sauce au vin rouge, petits fruits sauvages, raisins secs, prunes, chocolat noir au poivre. Le sherry est puissant, épicé et sec. La fumée de tourbe est industrielle et crasseuse. La bouche est à la fois poivrée et assaisonnée de gingembre frais. L’alcool bien ressenti permet de gonfler les effets des épices et du poivre. La tourbe est sèche, maritime et malpropre, adoucie par les fruits rouges. Texture franche et sèche. Longue finale poivrée, tranchante où la fumée de tourbe mène le bal; vin rouge fruits sauvages, raisins secs. À plus de 160pour un 9 ans d’âge, c’est cher payé mais au moins le whisky livre la marchandise.

Patrick 90%
Un superbe whisky, intense, complexe, c’est tellement bon! Nez : Un délicieux parfum de fumée de tourbe, de viande rouge rôtie, de chocolat noir et de discrets petits rouges. Bouche : De la belle fumée de tourbe poivrée, avec de petits fruits rouges, de la viande rouge, du chocolat noir et une petite pointe sucrée. J’aime ! Finale : D’une belle longueur, avec de la fumée, des fruits mûrs et du chêne épicé.

Martin 86%
Nez: Tourbe discrète, raisins secs et paille. Bois, céréales et touche minérale et herbeuse. Bouche: Fruits rouges en pâte, poivre rose et touche de cannelle. Miel, caramel et raisins. Finale: Vin rouge sucré et fortifié, chêne sec, miel, dattes et raisins. Poivre blanc. Équilibre: Saveurs sucrées et plaisantes, bien qu’on tire un peu dans toutes les directions.

The Red Cask Co – Caol Ila 9 ans – Cask #319933

57.4% alc./vol.
Distillé 29.08.2013, embouteillé en 2023 – Oloroso hogshead #319933 – 269 bouteilles

André 88%
Nez costaud rempli de prunes, raisins secs et de cerises, le coté boisé est bien ressenti, la tourbe est prononcée, à la fois terreuse et industrielle. On peut tout de même percevoir l’utilisation première d’ex-bourbon cask au travers d’arômes de vanille, miel, oranges et d’ananas. La bouche affiche une belle texture huileuse et grasse qui sert bien de toile de fond à l’alcool et à la forte sensation terreuse de la tourbe. Notes de cerises trempées dans le chocolat noir, bois toasté, terre humide, prunes et oranges appuyé d’une touche maritime saline. Finale remplie de fruits rouges divers dans un nuage de fumée de tourbe grasse.

Patrick 86%
Un très bon whisky savoureux et intense que, si ce n’était de la force de l’alcool, je boirais en shots! Nez : Un beau mélange intense de xérès plein de fruits mûrs et de fumée de tourbe poivrée. Bouche : Intense, très fumé, tourbé, poivré et avec une bonne dose de chêne sec. Finale : D’une belle longueur, épicé, fruitée et fumée.

Martin 86%
Nez: Sherry en partant, bien sûr, raisins secs et dattes, oranges et toffee. Je suis en anticipation de la texture. Bouche: Bien astringent, raisins et fruits rouges. Épices, cannelle et poivre. La texture décoit un peu, bien que mes attentes étaient élevées. Finale: On surfe sur les saveurs susmentionnées, avec un peu de coeurs en bonbons à la cannelle. Équilibre: Bien agréable, un dram qui réchauffe le coeur, mais qui casse aussi la tirelire.

Caol Ila 12 ans

43% alc./vol.
Nouvelle évaluation 2024

André 77%
Signe que nos goûts et nos critères d’évaluation changent au fil des ans, ce Caol Ila en est la preuve. Lorsque dégusté voilà près de 25 ans, cette édition était dans l’extrême niveau palette aromatique. Dégusté maintenant, est-ce moi où la recette a changé? Mais ça goûte le whisky tourbé généreusement dilué à l’eau. C’est flat et sans vie, moche et ennuyeux à déguster. Au nez, fumée de tourbe évasive, herbacée et grandement influencée par le bourbon cask, vanille, poires et citron, menthol, camphre, cendre froide, le tout sur fond citronné. En bouche, la texture est diluée, la fumée de tourbe diaphane, le bois de chêne hyper ressenti. L’effet camphré et mentholé est verdâtre, amer et sec. La finale est salée et poivrée, camphrée et herbacée.

Patrick 80%
Mouin, dans mon souvenir, ce whisky m’avait plutôt impressionné… Mais aujourd’hui, je reste sur ma faim avec ce manque de texture et de profondeur. Est-ce mes standards qui sont plus élevés, ou est-ce le whisky qui en a perdu? Nez : Fumée de tourbe pleine de cendres, avec un peu de chêne séché. Bouche : La texture en bouche est malheureusement un peu mince, mais toute de même savoureuse, avec de la fumée de tourbe, de la cendre et des épices. Relativement simple, mais efficace. Finale : Un peu courte, fumée et boisée.