Càrn Mòr Mortlach 11 ans 2010-2021

54.3% alc./vol.
Sherry hogshead, 346 bouteilles – Exclusively for Craft Cellars

André 83%
Gâteau aux fruits humide, sherry pompeux et fruits secs, oranges, raisins. La bouche est remplie de chocolat à l’orange et de fruits secs. Sensation très tannique, à la fois terreuse et boisée, tannique aussi. Le sherry est puissant et pas subtil pour deux cents, cask dans le fond du chais humide. Finale très sèche et épicée, poudre de cacao, prunes et filling pour les tartes aux cerises et grosses notes de caramel.

Patrick 92%
Un autre superbe Mortlach… Superbe ? Spectaculaire en fait, grâce à sa couleur, son parfum et son goût, tous extrêmement intenses. Une belle surprise ! Couleur: Je ne décris habituellement pas la couleur de mes whiskys, mais ici, c’est vraiment exceptionnel comment c’est foncé, avec du rouge brûlé très profond. Je ne suis même demandé si c’était trop beau pour être vrai Nez: Du chocolat noir, des noix de Grenoble, du caramel et beaucoup de fruits séchés. Oh que ça sent bon! Bouche : De gros fruits mûrs intenses, du cacao, du cuir, des épices, du bois brûlé et une touche très discrète de vanille. Finale : D’une belle longueur, avec des notes d’orange amère, de café noir et de gros-fruits-mûrs-pas-subtils-et-j’aime-ça-de-même.

Càrn Mòr BenRiach 7 ans 2013-2021

47.5% alc./vol.
Oloroso sherry butt, 652 bouteilles – Exclusively for Craft Cellars

André 82%
Nez un peu meaty au départ, puis migrant sur des notes de gâteau aux fruits, d’oranges et de sherry opulent, le raisin et les prunes. Bouche sucrée et pulpeuse, figues et dattes, oranges sanguines, caramel. Au fil des gorgées, les notes de viande, de cuir et de coffee beans reviennent progressivement. Malgré ces saveurs lourdes, la jeunesse du spirit transparait et c’est ce que je craignais de voir l’alcool jeune caché derrière un rideau de sherry pas subtil. Finale moyenne en longueur, sherry puissant avec une petite touche de soufre, fruits séchés et dattes.

Patrick 90%
Nez : Miam miam! Du vrai dessert, avec des biscuits avec des grosses pépites de chocolat, du caramel, des fruits des champs sucrés et une goutte de vanille. Bouche : Plus chaleureux que ce que le nez laissait présager, avec du bois brûlé, des fruits mûrs, des oranges, du gâteau aux épices et du gazon humide qu’on aurait tenté de brûler. Finale : D’une longueur moyenne, pleine de bois et de fruits mûrs.

SMWS 112.75 Loch Lomond Inchmurrin 12 ans

59.1% alc./vol.
“Queen of Tarts” – Distillé le 19 décembre 2007, âgé pendant 10 ans dans un hogshead de bourbon avant d’être transféré dans une barrique STR de 1er remplissage – 243 bouteilles

André 88%
Nez chargé de fruits séchés et de prunes, réglisse, oranges trempées dans le caramel, céréales Sugar Crisp. La bouche est un mélange de fruits rouges séchés et de réglisses saupoudrées de gingembre, de caramel et de raisins mauves macérés dans le rhum. Finale fruitée, épicée et céréalée. Vraiment pas un fan de Inchmurrin mais cette version est kick-ass.

Patrick 84%
Un gros scotch intense, vieillit dans un fût de type “STR” qui semblait encore plein de vin rouge. Assez bon, mais un peu rough. Disons que je comprends de moins en moins le buzz envers les fûts de type “STR”. Nez : Parfum débordant de fruits mûrs et de gros vin rouge, du sirop de poteau, des pommes rouges et une touche de caramel chaud. Bouche : Des fruits des champs mûrs et chaleureux, toujours du gros vin rouge, des amandes, beaucoup de bois brûlé de l’eucalyptus, du caramel brûlé et des oranges. Finale : Assez longue, pleine de fruits mûrs et de bois brûlé.

SMWS 24.151 Macallan 12 ans

63.1% alc./vol.
“Meandering a Maze of Souks” – Finition en hogshead de chêne américain de 1er remplissage de Pedro Ximenez – 287 bouteilles

André 89%
Très musclé et costaud comme sherry. Pâte de prunes et de dates, oranges sanguines, fruilles de tabac mouillé, caramel. Bouche intense, notes de chocolat noir, de cerises noires et de prunes, caramel brûlé, rhum brun et cassonade. Aspect tannique qui développe par la suite des notes d’épices, de cannelle et de bois mouillé. La texture est duveteuse et reconfortante, le mot qui me vient en tête est ‘’noble’’. Longue finale épicée et boisée, sur la compote de prunes et de dates. Me rappelle le Master of Photography mais en version cask strength.

Patrick 94%
Du gros Macallan intense et délicieux d’une qualité qu’on retrouve habituellement dans des bouteilles hors de prix (bon, au moment où vous lirez ces lignes, ce flacon sera fort probablement aussi rendu hors de prix!). Nez : Les beaux fruits mûrs du xérès, une touche d’agrumes, de la crème caramel et une pincée de safran. Bouche : Oh toi, le gros Macallan intense!!!! Toujours du beau gros xérès plein de beaux fruits mûrs, des épices, de la noix de coco et du caramel chauffé. Finale : D’une superbe longueur, riche et succulente !

Martin 90%
Nez: Ample et goulu. Caramel épais, raisins secs et dattes. Pruneaux, tabac et épices en puissance. Oranges sanguines et chocolat noir. Le tout est un peu diffus à mon goût, mais on sait que c’est une bombe de saveurs qui s’annonce. Bouche: Sec et fruité, sherry, planche de chêne hyper-poussiéreuse, épices bien plantées en position défensive. Bois humide, vin et cannelle. Finale: Longue, chaude et épicée avec une superbe sécheresse. Plein de saveurs, xérès, épices, bois, oranges et caramel poivré. Équilibre: Un grand punch de xérès épicé en pleine tronche. Les flaveurs sont au rendez-vous, mais un traitement cask strength de cette envergure ne sied pa toujours à Macallan. Je trippe quand même!

Peat’s Beast Batch Strength

52.1% alc./vol.

André 84%
Nez un peu simpliste… Vanille, fumée lointaine, ananas braisé, agrumes et citron. La bouche a un peu plus à offrir; pommes vertes, citron, cendre froide, iode et poivre, fumée pausée maritime, compote de bananes et de poires, ananas, miel. Texture finement huileuse mais qui perd rapidement de corps une fois en bouche. Finale verdâtre et tourbée, cendreuse aussi. Beaucoup de fruits tropicaux et une sécheresse bizarre persistante.

Patrick 89%
Un très bon whisky très agréable, dont chaque gorgée apporte un petit quelque chose de nouveau à mon plus grand plaisir. Et, surtout, un superbe rapport qualité/prix. Nez: La fumée de tourbe est plus discrète que ce que je m’attendais, mais tout de même bien présente. Bref, fumée de tourbe, miel, vanille, cannelle et un peu de sel. Bouche : Wow, j’ai l’impression de me gargariser avec du sel, puis la fumée de tourbe vient compléter le tout avec brio. Et, après quelques secondes supplémentaires, le sel revient en bataillant ferme avec des notes de dessert, de fruits tropicaux et d’épices. Un gros party dans la bouche! Finale : D’une belle longueur, fumée et salée!

Peat’s Beast Batch Strength PX Finish

54.1% alc./vol.
Maturation initiale en Ex-Bourbon cask et affinage de 9 mois en Pedro Ximérès Sherry casks.

André 84%
Grosse tourbe fruitée pâteuse, figues, barres de fruits secs, gras de bacon qui coule sur le feu de tourbe, aspect un peu sale et crasseux. En bouche, sensation de viande vieillie, dates, figues, cerises noires, tourbe à saveur de terre humide, chocolat noir amer, cendre froide, fruits de mer sur le quai. À l’ingestion, solide texture huileuse et grasse qui s’effile rapidement sur un important apport d’épices, le poivre particulièrement qui lui se drape d’un manteau de caramel chauffé à son tour. Finale de réglisse noire poivrée, de cannelle et de pâte de fruits. Décevant, tant au niveau textural que dans l’agencement des saveurs, sans être mauvais.

Patrick 78%
Ouf, une belle idée, mais ruinée par des fausses notes… Dommage, ça avait tout pour être une belle réussite. Comme le kid à qui tout réussit, qui pête des scores à l’école, et qui découvre la SQDC dans le milieu de son bacc… Nez: Fumée de tourbe fruitée et avec du… prosciutto salé? A moins que ce soit du cuir? Intéressant… Bouche: Ouf… Pas sur… Oui, la fumée de tourbe et le xérès sont bien présents, avec même un peu de chocolat, mais avec de drôles de fausses notes. En fait, l’arrivée en bouche est superbe, mais à mesure que ça évolue, j’y retrouve au travers des notes de légumes bouillis (dont je ne suis en général pas du tout fan) et de poisson plus-tout-à-fait-frais. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et salée.

Peat’s Beast 34 ans Islay Single Malt

47.1% alc./vol.
Cognac Cask Finished, Distilled 1985, Bottled 2020, Limited Edition of 1800 bottles.

André 92%
Fleurs mauves et légèrement savonneuses, violettes, melon au miel, oranges, petits fruits sauvages dans un nuage de fumée de tourbe maritime. La bouche rappelle définitivement les vieux Bowmore avec ses notes de gomme savon typiques. La tourbe est docile et apprivoisée, affiche ses accents maritimes indéniables. Beaucoup de sucres en bouche livrés sur une texture charnue et moelleuse, bien huileuse. Miel de bruyère, melon, fruits sauvages, gomme savon, pincée de cannelle et de gingembre, sel de mer. Finale sur les figues et la gomme savon, tourbe équilibrée, esprit maritime.

Patrick 96%
Une superstar… J’ai souvent parlé de la qualité des whiskys d’il y a 20 ans, lorsqu’à cause des surplus de stock, les distilleries mettaient des whiskys beaucoup plus vieux dans les bouteilles que ce que la bouteille indiquait… Et bien, si vous voulez savoir ce que ça goûtait, essayez de trouver une de ces bouteilles! Nez : Décadent, me fait penser à un beau vieux Bowmore comme on en trouvait partout il y a 20 ans… Air marin, bruyères, beurre, discrets fruits mûrs, chocolat blanc et une petite volute de fumée très discrète. Bouche : Oh. J’ai presque envie de pleurer tellement c’est bon, c’est spectaculaire… Caramel salé, marmelade, miel, bruyères et une touche de fumée. De l’or liquide. Incroyable. Finale : D’une superbe longueur, salée, sucrée, légèrement fruitée.

Peat’s Beast 30 ans Islay Single Malt

50.6% alc./vol.
Bottled 2021, Limited Edition of 1752 bottles.

André 85%
Délicate fumée de tourbe maritime, jus de citron, agrumes, Sensation un peu cendreuse, sel de mer. La bouche manque de texture et de support aux saveurs. Celles-ci semblent délavées et un peu fade. Algues de mer, embruns citronnés, mangue, abricots, cendre froide, sel de mer, fumée de tourbe camphée et médicinale. Sensation sèche et épicée, bois sec un peu brut. Finale sèche, sur les bois sec et épicé et la tourbe médicinale. Un peu simpliste comme édition de 30 ans, manque de complexité et de raffinement.

Patrick 94%
Un whisky grandiose, avec tout ce qu’on peut attendre d’un single malt d’Islay de 30 ans, et ça, c’est de grosses attentes! Nez : Envoûtant! Des pommes au caramel, de la mangue, de la fumée de tourbe, du chocolat et un peu de chêne. Sublime! Bouche : Une tonne sel, puis de la cendre, du bois épicé, des abricots séchés, du chocolat au lait des pommes cuites et de la poudre noire. Miam miam miam! Finale : D’une superbe longueur, surtout salée, mais aussi fumée et épicée.

Peat’s Beast 27 ans Islay Single Malt

50.1% alc./vol.
Ex-Bourbon American Oak Cask, Limited Edition of 1170 bottles.

André 90%
Ananas cuit sur un feu de plage, citrons, sirop de poires, abricots. Tourbe médicinale et légèrement industrielle entre Laphroaig et Caol Ila. En bouche j’ai plus des notes de pommes côté fruits, la tourbe est plus effilée également, plus sale, assaisonnée de sel de mer aussi. Salade de fruits tropicaux, tourbe camphée industrielle, citron, vanille et ananas, réglisse noire. La texture est soyeuse et ronde, nappe bien la bouche. Longue finale, tout en douceur mais avec des saveurs affirmées, feu de camps sur la plage et une touche florale. Superbe présentation, très challengeant à évaluer comme embouteillage.

Patrick 93%
Oh que c’est bon ça! Un whisky de cet âge, d’Islay (probablement Laphroaig, mais peut être aussi Bowmore…), à ce prix, je crois que je vais m’en prendre une caisse! Nez : Oh, un beau parfum sucré et fruité, avec du caramel, un peu de chocolat et de la vanille. La fumée est discrète et prend du temps à découvrir. Bouche : La fumée était cachée ici! Pas une tonne de fumée par contre, une belle fumée délicate et savoureuse, mariée avec des notes salines, des pommes, du bois, des raisins et une touche d’épices. Finale : D’une longueur moyenne, mais tellement agréable! J’ai un grand sourire dans la face!

Glenmorangie Barrel Select Release 13 ans Cognac Finish

46% alc./vol.
Embouteillé 05/2021

André 87%
Cosses d’oranges, prunes, raisins secs, tarte aux pommes, sucre des gommes ballounes et cassonade. Nez très gourmand et salement attirant. La bouche est remplie de compote de pommes, de prunes et de raisins, oranges, pincée de cannelle et sucre de confiserie, salade de fruits tropicaux. La texture est un peu quelconque mais prendra de la consistance au fil des gorgées surtout par l’apport d’épices qui est assez soutenu. La finale est chocolatée, nappée de caramel et de fruits tropicaux saupoudrés de clou de girofle et de cannelle. L’essence même d’un bon whisky est présent dans cet opus mais un manque un p’tit hook pour en faire un excellent whisky. Ceci étant dit, j’en ferais un très bon dram de semaine, c’est facile à boire et à apprécier.

Patrick 86%
Les Cognac Casks sont toujours relativement intenses, et celui-ci n’y fait pas exception. Bref, c’est très bien pour le style, mais je comprends pourquoi ce type de fut n’est pas plus utilisé que ça par l’industrie! Nez : Des fruits des champs, du caramel, du cuir et de la vanille. Bouche : Des fruits des champs, du cuir, du clou de girofle, un peu de poivre. Intense. Finale : D’une longueur moyenne, poivrée et boisée.

Martin 89%
Nez: Raisins, oranges, cassonade, sirop d’érable. Malt grillé et purée de fruits. Bien alléchant. Un petit peu de tabac à pipe. Bouche: Fruits rouges et épices, miel et raisins secs, touche de cannelle et panier d’agrumes. Pointe de chocolat blanc. Texture un peu légère à mon goût, mais on reste tout de même dans un univers de saveurs incroyables. Finale: Chêne sec, caramel salé, miel, fruits secs et vanille. Une belle boucle sur un beau cadeau. Équilibre: Bien que je parvienne difficilement à isoler le cognac, je n’ai pas besoin de le savoir tant que ça pour apprécier ce superbe dram.