Peat’s Beast 27 ans Islay Single Malt

50.1% alc./vol.
Ex-Bourbon American Oak Cask, Limited Edition of 1170 bottles.

André 90%
Ananas cuit sur un feu de plage, citrons, sirop de poires, abricots. Tourbe médicinale et légèrement industrielle entre Laphroaig et Caol Ila. En bouche j’ai plus des notes de pommes côté fruits, la tourbe est plus effilée également, plus sale, assaisonnée de sel de mer aussi. Salade de fruits tropicaux, tourbe camphée industrielle, citron, vanille et ananas, réglisse noire. La texture est soyeuse et ronde, nappe bien la bouche. Longue finale, tout en douceur mais avec des saveurs affirmées, feu de camps sur la plage et une touche florale. Superbe présentation, très challengeant à évaluer comme embouteillage.

Patrick 93%
Oh que c’est bon ça! Un whisky de cet âge, d’Islay (probablement Laphroaig, mais peut être aussi Bowmore…), à ce prix, je crois que je vais m’en prendre une caisse! Nez : Oh, un beau parfum sucré et fruité, avec du caramel, un peu de chocolat et de la vanille. La fumée est discrète et prend du temps à découvrir. Bouche : La fumée était cachée ici! Pas une tonne de fumée par contre, une belle fumée délicate et savoureuse, mariée avec des notes salines, des pommes, du bois, des raisins et une touche d’épices. Finale : D’une longueur moyenne, mais tellement agréable! J’ai un grand sourire dans la face!

Peat’s Beast 30 ans Islay Single Malt

50.6% alc./vol.
Bottled 2021, Limited Edition of 1752 bottles.

André 85%
Délicate fumée de tourbe maritime, jus de citron, agrumes, Sensation un peu cendreuse, sel de mer. La bouche manque de texture et de support aux saveurs. Celles-ci semblent délavées et un peu fade. Algues de mer, embruns citronnés, mangue, abricots, cendre froide, sel de mer, fumée de tourbe camphée et médicinale. Sensation sèche et épicée, bois sec un peu brut. Finale sèche, sur les bois sec et épicé et la tourbe médicinale. Un peu simpliste comme édition de 30 ans, manque de complexité et de raffinement.

Patrick 94%
Un whisky grandiose, avec tout ce qu’on peut attendre d’un single malt d’Islay de 30 ans, et ça, c’est de grosses attentes! Nez : Envoûtant! Des pommes au caramel, de la mangue, de la fumée de tourbe, du chocolat et un peu de chêne. Sublime! Bouche : Une tonne sel, puis de la cendre, du bois épicé, des abricots séchés, du chocolat au lait des pommes cuites et de la poudre noire. Miam miam miam! Finale : D’une superbe longueur, surtout salée, mais aussi fumée et épicée.

Peat’s Beast 34 ans Islay Single Malt

47.1% alc./vol.
Cognac Cask Finished, Distilled 1985, Bottled 2020, Limited Edition of 1800 bottles.

André 92%
Fleurs mauves et légèrement savonneuses, violettes, melon au miel, oranges, petits fruits sauvages dans un nuage de fumée de tourbe maritime. La bouche rappelle définitivement les vieux Bowmore avec ses notes de gomme savon typiques. La tourbe est docile et apprivoisée, affiche ses accents maritimes indéniables. Beaucoup de sucres en bouche livrés sur une texture charnue et moelleuse, bien huileuse. Miel de bruyère, melon, fruits sauvages, gomme savon, pincée de cannelle et de gingembre, sel de mer. Finale sur les figues et la gomme savon, tourbe équilibrée, esprit maritime.

Patrick 96%
Une superstar… J’ai souvent parlé de la qualité des whiskys d’il y a 20 ans, lorsqu’à cause des surplus de stock, les distilleries mettaient des whiskys beaucoup plus vieux dans les bouteilles que ce que la bouteille indiquait… Et bien, si vous voulez savoir ce que ça goûtait, essayez de trouver une de ces bouteilles! Nez : Décadent, me fait penser à un beau vieux Bowmore comme on en trouvait partout il y a 20 ans… Air marin, bruyères, beurre, discrets fruits mûrs, chocolat blanc et une petite volute de fumée très discrète. Bouche : Oh. J’ai presque envie de pleurer tellement c’est bon, c’est spectaculaire… Caramel salé, marmelade, miel, bruyères et une touche de fumée. De l’or liquide. Incroyable. Finale : D’une superbe longueur, salée, sucrée, légèrement fruitée.

Peat’s Beast Batch Strength

52.1% alc./vol.

André 84%
Nez un peu simpliste… Vanille, fumée lointaine, ananas braisé, agrumes et citron. La bouche a un peu plus à offrir; pommes vertes, citron, cendre froide, iode et poivre, fumée pausée maritime, compote de bananes et de poires, ananas, miel. Texture finement huileuse mais qui perd rapidement de corps une fois en bouche. Finale verdâtre et tourbée, cendreuse aussi. Beaucoup de fruits tropicaux et une sécheresse bizarre persistante.

Patrick 89%
Un très bon whisky très agréable, dont chaque gorgée apporte un petit quelque chose de nouveau à mon plus grand plaisir. Et, surtout, un superbe rapport qualité/prix. Nez: La fumée de tourbe est plus discrète que ce que je m’attendais, mais tout de même bien présente. Bref, fumée de tourbe, miel, vanille, cannelle et un peu de sel. Bouche : Wow, j’ai l’impression de me gargariser avec du sel, puis la fumée de tourbe vient compléter le tout avec brio. Et, après quelques secondes supplémentaires, le sel revient en bataillant ferme avec des notes de dessert, de fruits tropicaux et d’épices. Un gros party dans la bouche! Finale : D’une belle longueur, fumée et salée!

Peat’s Beast Batch Strength PX Finish

54.1% alc./vol.
Maturation initiale en Ex-Bourbon cask et affinage de 9 mois en Pedro Ximérès Sherry casks.

André 84%
Grosse tourbe fruitée pâteuse, figues, barres de fruits secs, gras de bacon qui coule sur le feu de tourbe, aspect un peu sale et crasseux. En bouche, sensation de viande vieillie, dates, figues, cerises noires, tourbe à saveur de terre humide, chocolat noir amer, cendre froide, fruits de mer sur le quai. À l’ingestion, solide texture huileuse et grasse qui s’effile rapidement sur un important apport d’épices, le poivre particulièrement qui lui se drape d’un manteau de caramel chauffé à son tour. Finale de réglisse noire poivrée, de cannelle et de pâte de fruits. Décevant, tant au niveau textural que dans l’agencement des saveurs, sans être mauvais.

Patrick 78%
Ouf, une belle idée, mais ruinée par des fausses notes… Dommage, ça avait tout pour être une belle réussite. Comme le kid à qui tout réussit, qui pête des scores à l’école, et qui découvre la SQDC dans le milieu de son bacc… Nez: Fumée de tourbe fruitée et avec du… prosciutto salé? A moins que ce soit du cuir? Intéressant… Bouche: Ouf… Pas sur… Oui, la fumée de tourbe et le xérès sont bien présents, avec même un peu de chocolat, mais avec de drôles de fausses notes. En fait, l’arrivée en bouche est superbe, mais à mesure que ça évolue, j’y retrouve au travers des notes de légumes bouillis (dont je ne suis en général pas du tout fan) et de poisson plus-tout-à-fait-frais. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et salée.

Peat’s Beast Single Malt

46% alc./vol.

André 83%
Voici une fille qui se vêt de cuir mais qui fait la roche au lit. Ardbegestre avec de bonnes touches de poisson. Créosote et coquilles de crevettes, douce tourbe. Le nez est sans ambiguïté et direct, tout le contraire de la bouche, sans passion, n’eut été des notes de chocolat noir et de grains de poivre il n’aurait livré que de timides notes fumées et tourbées assorties d’un punch maritime d’agrumes citronné insignifiant. La finale est plus courte qu’attendue en plus d’être prévisible. Ne vous laissez pas berner par la bête de l’étiquette, nous avons ici un « wee monster » très docile.

Patrick 92%
Nez : Tourbe, fumée et cendre! Pas de subtilité, pas de déception! Mais… mais… Hooo… Oui, de petites notes fruitées et maltées finissent par s’échapper du maelstrom de fumée tourbée. Subtil finalement… Bouche : Cendre, tourbe, fumée à la première gorgée. A la seconde, chêne, caramel, sel, malt et une petite note très subtile de fruits. Finale : Longue et savoureuse. Balance : Avec un tel nom, je m’attendais à un dram vraiment pas subtil… Mais non, à chaque gorgée, je découvre de nouvelles saveurs, de nouveaux arômes. Comme un champion de l’UFC qui gagnerait un prix de l’Académie française pour un recueil de poèmes. 2e tasting: 84% Nez: Me rappelle un bon Ardbeg, mais un peu light. Tourbe, poivre, sel et pointe de fruits. Bouche: Tourbe et sel, mais encore une fois, un peu light. On jurerait que le taux d’alcool est beaucoup plus bas. Finale: Fumée et offrant une belle longueur. Balance: Rappelle un Ardbeg coupé à l’eau.

RV 84%
Ardbeg version quilles du mardi soir.. Bel arrivée poivre et sel à la Blasda, Port Ellen sans le côté tourbé. Un peu à l’image du Big Peat mais un peu mieux construit, ça demeure beaucoup plus près d’une jeune bête sauvage que d’un vieux dragon puissant. Ok, mais il y a plus menaçant dans la tourbe.