Old Malt Cask Mortlach 15 ans

50% alc./vol.
Distillé 08/1996, embouteillé 08/2011 depuis le fût #DL REF7647, 350 bouteilles.

André 81.5%
Nez franc et affûté, fruité à souhait et très vanillé. Oranges fraiches, noix de macadam, vanille, miel, avec une astringence citronnée. J’avoue que le nez me laisse froid… Petit conseil, prenez votre temps pour laisser l’alcool quitter le verre et les arômes prendre leur place confortablement. Chocolat aux noisettes. Plus costaud en bouche, texture agréable et huileuse et toujours cette astringence en finale jumelée d’épices, léger citronnée de nouveau et petite touche de noisettes brûlées, de chocolat ou de moue de café. La finale est parsemée d’herbe verte au citron et épices. Décevant et manquant de caractère. Après avoir goûté aux éditions en fût de sherry plus typique, je le trouve bien fade et timide.

Patrick 84%
Un bon whisky, mais pas du tout ce que j’attendais d’un Mortlach, ce qui fait que je suis un brin déçu. Nez : Beurre frais, touche d’agrumes et de suède. Bouche : A ma grande surprise, celle-ci se révèle être très épicée! Puis, arrive le zeste d’agrumes, le suède et le chêne auxquels je m’attendais. Texture en bouche assez huileuse. Finale : Très longue, sèche et épicée.

Martin 82%
Jaune foin presque transparent, que qui est étonnant vu son âge important. Nez: Légèrement agressif, sur des notes de vanille et d’orange. Un peu d’amandes, de citron et de miel prennent leur place avec un peu de patience. Bouche: Huileux et mielleux à la fois. Citron et épices, vanille et un tout petit peu de bois. Belle surprise. Finale: Assez longue et sèche, ponctuée de touches de citron, de chocolat et encore d’épices. Équilibre: Le choix du type de fût laisse j’ai l’impression à désirer, malgré que son taux d’alcool se veut un peu rédempteur. Toutefois ça revient un peu cher pour se débarrasser d’un rhume.

Mortlach Rare Old

43.4% alc./vol.

André 83%
Nez attirant et doux; noix, caramel, orange et sherry, cannelle, gingembre. Les odeurs du nez se retrouveront aussi en bouche sans aucunes surprises, la texture est soyeuse et visqueuse, pleine de toffee et de caramel. Les épices ont plus de présence qu’au nez, le whisky est aussi plus sucré, avant que n’apparaissent un petit poivré jumelé de fruits secs et de sherry. Les épices se décuplent encore en finale et la douceur et la texture huileuse du whisky contraste fortement avec ses saveurs. La finale est moyennement longue, épicée et assaisonnée de fruits secs et de sherry. Un whisky prudent et conservateur, de belle conception mais aussi sans points forts.

Patrick 89%
Un très bon dram, très bien balancé. Idéal pour le lounge. Nez : Parfum opulent, avec des prunes fraiches et juteuses et une touche de noix et de caramel. Bouche : Toujours les fruits, mais aussi avec de belles notes épicées venant du chêne. Aussi, après quelques gorgées, on ne peut ignorer le goût de la viande rouge (cuisson medium!). Finale : D’une belle longueur, marquée par le chêne et le poivre.

Martin 85%
Belle robe riche et ambrée pour une entrée de gamme de distillerie. Nez: Orange et citron, rayon de miel et marguerite, figues et noisettes. Assez intéressant et attirant. Son fût de xérès ne fait pas de doute. Bouche: Texture chaude et huileuse. Miel et toffee, réglisse rouge et noire. Poivre noir, chêne et raisins. Très bon, mais garde tout de même un caractère un peu timide. Finale: Moyenne avec des pointes de caramel, de cuir, de cannelle et de fruits secs. Sherry. Équilibre: Un tram très appréciable, malgré qu’on dirait qu’il a été conçu comme une valeur sûre. Pourtant, 43.4% je n’appelle pas cela prendre des risques.

Glenfiddich 15yo Sherry Cask Sample

61.4% alc./vol.

André 94%
Un fût de Aberlour Abunadh a dû être mêlé dans le warehouse de Glendiddich… Nez goulu et entier, agréablement doux malgré le taux d’alcool, la pâte de fruits, les raisins secs, le gâteau aux fruits, les dattes, le sherry à l’état brut. Je suis conquis! La bouche est musclée mais tout de même douce et ronde, les fruits sont pâteux et les saveurs concentrées, le whisky coule en bouche comme une marée huileuse et explose littéralement dans l’estomac. La palette de saveurs est limitée mais les variantes de fruits rouges sont superbes et la qualité de présentation impeccable. Légère sensation poussiéreuse épicée en finale de bouche menant à une finale interminable de fruits rouges, de dattes, de raisins secs et de xérès s’évaporant très lentement dans des nuées alcoolisées et de vanille caramélisées. Je redécouvre cette distillerie de mes premiers jours de dégustation. Cela me fait aussi regretter que les majors du domaine du whisky ne présentent souvent pas de version « from the cask » à leur hardcore amateurs.

Patrick 92%
J’ai rarement autant de plaisir à boire un scotch! Doux et intense tout à la fois, et surtout sans aucun défaut! D’accord avec André, il me rappelle l’un des meilleurs A’Bunadh d’Aberlour. Nez : Gâteau aux fruits, avec un saveur de fruit et un sucre très intenses. Malgré la force de l’alcool, le parfum semble extraordinairement doux. Bouche : Fruits sucrés et brûlants, avec une délicieuse touche de chêne. Sans être complexe, la douceur et la chaleur du whisky sont incomparables. Finale : Longue, chaleureuse et sucrée.

Don Julio Reposado

38% alc./vol.

Patrick 78%
Manque de balance et plus agressive que plaisante. Définitivement, je ne comprends pas le concept des téquilas « reposados » : Pas assez vieilles pour être bonnes, et trop chères pour servir d’alcool cheap pour les cocktails. Nez : Agaves, citron et touche boisée. L’ensemble est frais et semble très jeune et agressif. Bouche : Texture aqueuse et goût dominé par le poivre. Quelques notes florales et d’agrumes viennent compléter le tout. Finale : Courte, présentant un mélange bizarre de fleurs et d’agrumes.

Jose Cuervo Especial

35% alc./vol.

Patrick 65%
On est en droit de se demander les raisons du succès d’un produit si médiocre, surtout considérant qu’il ne s’agit pas d’une téquila « 100% » agave. Bref, les saveurs chimiques qu’on goûte proviennent réellement de produits chimiques non identifiés (et au Mexique, ça peut vouloir dire n’importe quoi!). A éviter à tout prix. S’il n’y a rien d’autre à boire, rentrez vous coucher ou contentez vous d’une Corona! En fait, s’il n’y avait que ça à boire, je serais en faveur de la prohibition! Le fait que cette compagnie vienne d’acheter Bushmills m’inquiète énormément pour ce symbole Irlandais! Nez : Poivré et citronné, avec une touche chimique et sucrée. Bouche : Eurk. Plus chimique qu’autre chose. Un peu de citron et de poivre tel que senti au nez, mais très discret. Finale : Courte et chimique.

Kininvie 23 ans • Batch #2

42.6% alc./vol.
Distillé en 1990, bouteille #05164.

André 89.5%
La délicatesse du grain, la sagesse de l’âge et la saveur découlant de la sélection adéquate des fûts. Marée de fruits en compote avec l’intensité des fruits secs, l’onctuosité de la vanille découlant de l’utilisation du fût de bourbon, les poires, l’orange et la pêche, le fruité du sherry, gâteau aux fruits provenant des fûts de sherry. Délicat et raffiné, savoureux… En bouche, le whisky est souple, doux et soyeux, superbe texture huileuse rehaussée d’un soupçon d’épice (le gingembre particulièrement), la vanille domine au départ le nez avant d’être enrobée d’une couverture fruitée et épicée. La sélection des fûts de bourbon et de sherry est bien ressentie en bouche, l’apport de chacun se complétant mutuellement. Finale où s’éteint les notes vanillées, remplacées par une montée en crescendo des épices et des fruits trempés de sherry. Seules s’essoufflent les épices après un certain temps. Un whisky à découvrir si vous réussissez à en dénicher une bouteille et être prêt à allonger les 150$ pour 375ml.

Patrick 85%
Après avoir attendu des années un embouteillage officiel de cette distillerie, mes attentes étaient élevées. Et je ne suis pas déçu! Un très bon whisky qui saura satisfaire les « whiskys nerds » (comme moi!), auquel il s’adresse. Nez : Parfum de salade de fruits en canne « Del Monte » avec une touche de vanille. Une note florale vient compléter le tout. Ce whisky donne me donne l’impression d’être sur mon patio, l’été. Bouche : Épices, vanille et fruits mûrs et chaleureux. Le tout est complété par de subtiles notes d’agrumes. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur les épices de bois légèrement brûlé et les agrumes.

Duncan Taylor Big Smoke 60 Vatted Malt

60% alc./vol.

André 86.5%
Not so big au nez… Je m’attendais à un coup de pelle ronde trempée dans la tourbe en pleine face mais c’est plutôt posé comme whisky tourbé. Posé mais aussi sans ambiguïté, pour notre plus grand plaisir. Le nez se garde bien de dévoiler ses notes tourbées au départ, il affichera plutôt une belle rondeur vanillée tirée du fût de bourbon et de généreuses notes sucrées. Avec le temps, les notes de bitume apparaissent, la fumée de tourbe et les notes maritimes entrent en scène. Beau caméo des céréales en apparition surprise. La bouche est huileuse et très agréable, plus musclée que le nez (merci taux d’alcool), la pomme poire et les épices, le citron et l’orange, la tourbe et un côté épicé astringent en finale de bouche, peut-être un kick woody de chêne. La finale est longue, épicée et alcoolisée, ponctuée de notes poivrées et de saveurs tourbées.

Patrick 84%
Si on se bouche le nez, c’est un excellent whisky. Nez : Avec un tel nom, je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus agressif. En fait, il ne sent presque pas la fumée, mais plutôt une odeur de jus de bas acide. Bouche : Nettement mieux en bouche, avec une belle texture huileuse supportant une superbe vague de fumée épicée et sucrée par une touche de jus de fruits. Finale : Longue et intense, avec des saveurs de fumée et de fond malpropre de vieux réservoir à huile.

Orphan Barrel Release #04 • Lost Prophet 22 ans

45.05% alc./vol.

André 91%
Cannelle, réglisse rouge, cerises, rye, caramel, fruits rouges divers. J’adore la rondeur du nez, l’onctuosité du maïs et la touche épicée du rye. Le nez offre également de superbes arômes de café noir fraichement moulu et de chocolat noir. La bouche est souple et ronde, belle texture, mais les saveurs sont pour la plupart celles détectées au nez. Il y a un petit côté vieillot poussiéreux en fond de bouche et le whisky s’accroche en fond de langue ce qui confirme son âge vénérable. Belle explosion fruitée et épicée, le 45% est approprié et se niche bien dans l’avalanche de saveurs fruitées. Les épices se décuplent en finale et relèvent l’ensemble. Beaucoup de cannelle, presque pimenté sur la langue, ce qui prolonge agréablement la finale.

Patrick 93%
Un excellent whisky s’il en est un! Riche, profond, complexe et bien équilibré. Nez : Fruits rouges intenses, réglisse rouge, touche de cannelle et rye. Assez unique! Bouche : En bouche, les épices du rye sont beaucoup plus intenses qu’anticipé, mais la dimension fruitée du whisky demeure puissante à un niveau rarement vu dans un bourbon. Le tout est complété par une belle dose de chocolat noir et une subtile note de café. Finale : Très longue, marquée par les épices et la cannelle.

John L Sullivan The Ten Count

46% alc./vol.

André 81%
Plein de miel, de pommes poire et de grain de céréales nappés d’un peu de fruits. Je dois avouer que la simplicité mais l’exactitude du nez me plait bien sans avoir le punch de bien des whiskies bien plus musclés. Dommage que le nez tourne en respirant, ça sent maintenant le petit bas pas lavé… La bouche est molle et évasive, les poires, le miel et les céréales encore… une pincée d’herbe verte. Le whisky manque de balance et de panache, donc la finale est appréciée même si celle-ci présente de savoureuses notes fruitées. Je ne m’attendais pas à un uppercut de la part de ce whisky, mais dans un combat, il ne passerait même pas les 3 premiers rounds…

Patrick 79%
Presque bon, mais l’ensemble manqué de balance. Dommage, ça semblait avoir le potentiel pour aller loin. Nez : Pieds pas propres, cuir et touche de xérès qui prends de plus en plus de place à mesure que le whisky respire. Bouche : Xérès intense, miel, céréales et bois brûlé. Et toujours la note bizarre de pieds pas propres. Finale : Un peu courte et marquée par les épices et le xérès.

Glenglassaugh Blushes

50% alc./vol.

André 73%
La couleur donne le ton immédiatement, un cuivré vraiment insolite. Le nez évoque une piscine remplie de grains de céréales trempant dans le vin rosé. Définitivement infecte… Touche sucrée et fruitée avec beaucoup d’influences de copeaux de bois verts suivie d’une résurgence de raisins mauves et une pelletée de fruits secs et de poires mûres d’où ressort les grains de céréales marinés. Finale sur le grain et la compote de fruits. Pour le moins déstabilisant ce spirit…

Patrick 55%
Me rappelle un goût de vomi où se mélange bière et vin cheap.  Nez : Étrange parfum où se combinent les odeurs de new make spirit, de vin et de fruits pourris.  Bouche : Salede de fruits passée date, caramel moisi et épices du chêne.  Finale : Longue, chaleureuse et nous laisse une impression persistante de vomi dans la bouche.