John L Sullivan The Ten Count

46% alc./vol.

André 81%
Plein de miel, de pommes poire et de grain de céréales nappés d’un peu de fruits. Je dois avouer que la simplicité mais l’exactitude du nez me plait bien sans avoir le punch de bien des whiskies bien plus musclés. Dommage que le nez tourne en respirant, ça sent maintenant le petit bas pas lavé… La bouche est molle et évasive, les poires, le miel et les céréales encore… une pincée d’herbe verte. Le whisky manque de balance et de panache, donc la finale est appréciée même si celle-ci présente de savoureuses notes fruitées. Je ne m’attendais pas à un uppercut de la part de ce whisky, mais dans un combat, il ne passerait même pas les 3 premiers rounds…

Patrick 79%
Presque bon, mais l’ensemble manqué de balance. Dommage, ça semblait avoir le potentiel pour aller loin. Nez : Pieds pas propres, cuir et touche de xérès qui prends de plus en plus de place à mesure que le whisky respire. Bouche : Xérès intense, miel, céréales et bois brûlé. Et toujours la note bizarre de pieds pas propres. Finale : Un peu courte et marquée par les épices et le xérès.

Glenglassaugh Blushes

50% alc./vol.

André 73%
La couleur donne le ton immédiatement, un cuivré vraiment insolite. Le nez évoque une piscine remplie de grains de céréales trempant dans le vin rosé. Définitivement infecte… Touche sucrée et fruitée avec beaucoup d’influences de copeaux de bois verts suivie d’une résurgence de raisins mauves et une pelletée de fruits secs et de poires mûres d’où ressort les grains de céréales marinés. Finale sur le grain et la compote de fruits. Pour le moins déstabilisant ce spirit…

Patrick 55%
Me rappelle un goût de vomi où se mélange bière et vin cheap.  Nez : Étrange parfum où se combinent les odeurs de new make spirit, de vin et de fruits pourris.  Bouche : Salede de fruits passée date, caramel moisi et épices du chêne.  Finale : Longue, chaleureuse et nous laisse une impression persistante de vomi dans la bouche.

Jose Cuervo Reserva Extra Anejo

40% alc./vol.
10-10-14, bouteille #08668.

Patrick 93%
L’une des meilleures téquilas que j’aie goûté, mais à un prix démesuré. Ma suggestion : Regroupez-vous pour vous payer la bouteille! Nez : Agave brûlée et sucrée avec une touche de vanille caramélisée. Bouche : Donne l’impression de mordre dans l’agave en étant assis à proximité d’un feu de camp. Le chêne et la vanille viennent compléter le tout sublimement. Finale : Longue et épicée.

Saint James Rhum Agricole Blanc

50% alc./vol.
Sainte Marie, Martinique. Ce grand classique, à la base de tout ti-punch qui se respecte, aurait dû être l’un des premiers à figurer ici. Voici donc l’omission réparée et compte tenu de la faute, nous avons choisi de faire de ce rhum la 100ème évaluation de cette catégorie sur www.quebecwhisky.com.

Patrick 90%
Saint James mérite tout mon respect pour avoir conservé un taux d’alcool normal pour leur rhum phare. Les produits grands publics d’une telle qualité et d’une telle authenticité sont malheureusement trop rares. Un classique que tout amateur de rhum agricole se devrait de connaître. Nez : Parfum agressif de l’alcool augmenté du puissant parfum d’une canne à sucre déchaînée et de poivre débridé. Bouche : A ma grande surprise, l’arrivée en bouche est plutôt sucrée, puis évolue vers des notes végétales très marquées et enfin vers un mélange de poivre, de piments et d’épices à steak. Le tout présente une belle texture huileuse en bouche. Finale : Très longue et savoureuse, dominée par le piment et le poivre.

Glenglassaugh Spirit Drink Fledgling XB

50% alc./vol.

André 80%
Un nez de vodka ou de spiritueux pas vieillit, influencé par de jolies notes de vanille et de grains de céréales rôties. L’esprit du new make spirit est encore très présent mais je dois dire que la douceur du nez et de la bouche sont étonnantes, surtout le savoureux fruité du nez, principalement la pomme verte. En bouche; très “grainy” et “new make style”, beaucoup de vanille et de pommes vertes, un brin d’épices et une petite morsure d’alcool. Le whisky est facile à apprécier en autant qu’on aime les new make et les whiskies de jeune âge. Finale qui s’accroche en bouche, l’alcool est persistant mais les saveurs limitées. Une belle escale dans l’expérimentation de Spirit Drink et intéressant dans la démarche adoptée par la distillerie de présenter des whiskies en période de vieillissement.

Patrick 89%
Un dram d’une balance étonnante pour un si jeune âge.  Si ce n’était de la loi qui exige un vieillissement d’au moins 3 ans en fût pour avoir le droit d’appeler ça un scotch, nous pourrions dire que celui-ci serait bien supérieur à la moyenne!  Nez : Orge et fumée de tourbe, accompagné de quelques notes épicées rappelant le fût de bourbon.  Bouche : Charmante texture huileuse.  La fumée de tourbe, quoique non subtile, laisse tout de même assez de place pour s’exprimer à l’orge, la vanille, le caramel et les épices provenant du fût de bourbon.  Finale : Longue et savoureuse, marquée par la tourbe et surtout les épices.

Martin 85%
Presque blanc. Nez: L’orge est à l’avant-plan, avec un léger caramel. Mais la mélasse de sa jeunesse n’est pas loin derrière. Bouche: Texture riche et juteuse avec des notes d’orge et encore de caramel. Un léger cuir se fait rapidement éclipser par la mélasse et les épices. Finale: Les épices sont tout ce qui nous reste de l’expérience. Équilibre: Il y a une raison pourquoi on doit faire vieillir son malt. Toute cette mode de new makes et de leurs dérivés saugrenus commence à bien faire. Pourtant cette expression-ci montre un peu de caractère.

Glenmorangie Taghta

46% alc./vol.

André 85%
Chocolat au lait et caramel, miel et noix, avec une texture de beurre crémeux au nez. La bouche est huileuse et chocolatée, butterscotch ou toffee, fruits secs et miel, caramel un peu salé et oranges confites. J’adore la texture qui me rappelle le Glenmorangie Signet, surtout avec ses saveurs chocolatées. Belles épices en finale de bouche s’agrémentant de poivre. Agréable séquence des éléments plus doux avant de passer aux saveurs plus soutenues d’épices et de poivre. La finale s’essouffle malheureusement trop rapidement, surfant entre la douceur soyeuse du chocolat, du miel et du caramel et les épices un peu plus relevées. Nez prometteur, bouche qui livre la marchandise mais finale qui tombe à plat. Coït interrompu.

Patrick 85%
Un digne représentant de la maison Glenmorangie, mais j’ai l’impression que le caramel est mal balancé.  Non, pas à la hauteur de mes attentes, qui étaient élevées, je l’admets.  Nez : Nutella et dates, avec une touche d’huile de lin.  L’ensemble est complété par un généreux caramel écossais qui donne au tout un profil plutôt sucré.  Bouche : Texture huileuse, avec de belles notes épicées rappelant le vinaigre balsamique, de l’orange, des fruits mûrs, un peu de chocolat et de caramel et un fond de jambon salé.  Finale : D’une belle longueur, un peu salée.

Martin 87%
Riche et ambré, généreux et sirupeux d’apparence. Nez: Le premier vent qui nous vient est celui d’un malt mielleux classique de Glenmo. Pêches et agrumes. Légèrement terreux. Dattes et chocolat. Bouche: Texture huileuse et assumée. Dattes et raisins. Très sherry, mais en plus terre à terre. Toujours sucré et mielleux. Un peu de chêne vers la fin. Finale: Épicée, boisée et chocolatée. Très intrigante, sur le xérès et un peu de minéralité. Planche de chêne sèche et fruitée. Équilibre: Fort intéressant, un whisky qui sait se démarquer, bien que la plupart des autres embouteillages limités de la distillerie se démarquent davantage.

Teeling Single Grain Wine Cask Finish Batch 03/2014

46% alc./vol.
Embouteillé en mars 2014.

André 87%
Rectiligne et porté sur les céréales et les pommes vertes coupés en dés. Beaucoup de vanille, de coconut, de sucre et de miel. En bouche, le whisky est très dans la ligne du style, je trouvais le wine cask bien effacé au nez et aurait aimé plus de vitalité au niveau fruité, ce qui est confirmé rapidement en bouche. Fruits rouges, raisins secs, caramel et toffee. La texture est moelleuse et attirante, agréable et sans prétention, relevé par quelques timides notes d’épices. Finale longue est soyeuse, rien de brusque et très nuancé, souligné par le sucre et les céréales.

Patrick 89%
Une méchante belle surprise venant d’un grain whiskey!  Nez : Parfum typique d’un grain whiskey, avec de belles notes fruitées et une touche florale.  Bouche : Grain et vin intenses, avec de belles épices venant du chêne brûlé.  Très chaleureux et riche, surtout quand on considère que c’est un grain whiskey!  Finale : Longue et fruitée.

Bain’s Cape Mountain Whisky

43% alc./vol.

André 76%
Purée de banane nappée de miel, de vanille et de toffee. Simple mais singulier. La bouche livre de savoureuses notes d’épices frénétiques, balancées par les vagues de fruits confits et de bananes, les céréales au miel. Texture un peu disparate, le whisky aurait facilement toléré un 3% d’alcool supplémentaire. Je n’aime pas particulièrement les notes de copeaux de bois de chêne en début de finale, cela déséquilibre ce whisky qui s’en tirait passablement bien jusque là. Finale courte et expéditive.

Patrick 88%
Un très bon whisky de grain, facile à boire et qui donne soif : Un whisky parfait pour une chaude journée d’hiver en Afrique du Sud! Nez : Parfum de grain léger avec une petite touche de fruit subtile. En fait, l’ensemble du parfum est léger. Bouche : Toujours le grain léger et fruité, avec une belle pointe de bois épicé. Simple, facile à boire et efficace. Finale : Un peu courte, mais donne le goût de s’en servir un autre verre le plus rapidement possible, ce qui est le meilleur compliment qui soit!

Martin 77%
Nez: Alcool à friction à l’avant-plan, colle à timbres, vanille et bois sec. Grain assez aiguisé. Miel, banane et fruits des champs. Crème fouettée. Bouche: Fruits en compote et épices. Céréales et vanille. Vague d’alcool mal maîtrisée. Finale: Chaude et épicée, sur des notes acidulées de grain, de bois et de fruits. Un impression générale désagréable s’en dégage. Équilibre: Beau whisky de grain, beau whisky d’entrée de gamme, mais ce n’est vraiment pas un whisky qui me rejoint.

Cameron Brig Pure Single Grain

40% alc./vol.
Distillerie Cameronbridge.

André 75%
Nez très aromatique, feutré mais direct et défini. Céréales Cheerios au miel, miel d’abeille, nuage de xérès, beaucoup de vanille et d’effet du fût de bourbon. La bouche est disparate, saupoudrée de quelques épices bien nuancées de notes fruitées et de miel, quelques notes de réglisse en fin fond de bouche. La texture est tout diffuse et diluée, le taux d’alcool inapproprié, le whisky est fort probablement aussi trop jeune. La finale est courte, axée sur le miel, la texture est douce mais sans passion, sans nuances.

Patrick 70%
Goûté en comparaison avec son « frère » le Haig Club, ce single grain m’a énormément déçu. Tant qu’à boire ça, prenez de la vodka dans un verre sale! Nez : Parfum plutôt absent. Grains, épices du bois et caramel légèrement brûlé. Bouche : Goûte l’eau dans laquelle on aurait ajouté quelques céréales, un copeau de bois (juste un!) et de la vodka, pour l’alcool. Me rappelle des alcools cheaps dégustés dans des pays du tiers-monde asiatique. Finale : Courte, me fait penser à de la vodka servie dans un verre à bière mal lavé.

Martin 68%
Nez: Grain très aiguisé, miel et touche de vin. Vanille et retour de la céréale. L’alcool n’est pas très puissant, mais j’ai tout de même l’impression qu’en bouche ça pourrait fesser fort. Bouche: Fruité et mielleux, pour ensuite s’évaporer dans une mer de grain maladroite, accentuée de fruits rouges, d’alcool et d’épices. Un fond de new make transpire à travers tout cela. Finale: Brûlante et épicée, sur une planche de chêne qui baigne dans un mélange de sherry et de Everclear. Équilibre: Probablement trop jeune, probablement servi comme un single grain alors qu’il aurait dû servir d’épine dorsale pour un blend. En tout cas peu importe, ce n’est pas une bouteille que je peux recommander.

Douglas Laing Premier Barrel Blair Athol 11 ans

46% alc./vol.
388 bouteilles.

André 77%
Un whisky qui m’a laissé indifférent du début à la fin. Bonbons en gelée, raisins secs, sucre blanc. Bouche fraiche, aérée et diffuse, texture plus qu’ordinaire. Finale courte, saveurs passagères. Pas nécessairement de fausses notes mais en jouant la prudente on termine dans la singularité et le banal…

Patrick 79%
Bien, sans plus.  Le finale est vraiment décevante.  A acheter uniquement si vous avez besoin de la superbe bouteille en céramique come bibelot.   Nez : Caramel et vanille.  Miel subtilement fruité.  Bouche : Comme le nez, mais recouvert de chêne carbonisé et légèrement fumé.  Petit fond de pina colada.  Finale : D’une longueur moyenne présentant un mélange d’épices et surtout de poussière.  Une bonne finale donne le goût de reprendre une gorgée du whisky, mais ici on a plutôt le goût de se rincer la bouche avec de l’eau.