Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Allt-A-Bhainne 1996-2014

46% alc./vol.

Patrick 81%
Si vous achetez cette bouteilles, svp, contactez-moi pour m’expliquer pourquoi vous avez mis plus de 180$ sur un embouteillage si ennuyant. Nez : Parfum frais et léger, avec des poires, des pommes, quelques amandes, une touche de limonade sucrée et un beau bouquet floral. Bouche : Poivre blanc, chêne, agrumes (pamplemousse?) et une note fruitée des plus subtiles. Finale : D’une longueur moyenne et se terminant un peu abruptement.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Mannochmore 1994-2014

46% alc./vol.

André 84%
Nez : beau fruité de sherry discret, fortes odeurs florales, vanille, fleurs blanches, pas mal d’épices au nez qui tranchent avec la tranquillité générale. Bouche très épicée, un peu sèche, herbeux, vert, poivre, puis ensemble de fruits divers ; sherry, bananes, oranges, pommes rouges et chocolat. Finale épicée, sèche, caramel et toffee, très douce, crémeuse, de belle longueur.

Patrick 84%
Un embouteillage qui ne permettra pas à cette distillerie de sortir de l’ombre, mais qui n’est tout de même pas mauvais. A plus de 180$ toutefois, on repassera. Nez : Parfum fruité, avec des notes de xérès, de poires, de pommes vertes, de caramel et une subtile note de menthe. Bouche : Orange, bananes, poivre pétillant, quelques noix et une touche de cacao subtile. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse, avec des notes mentholées et d’eucalyptus.

Benromach Organic 2008-2014

43% alc./vol.

André 83%
Premières impressions, bananes en purée et virgin oak citronné, vanille, grains de céréales séchés au soleil, oranges, gingembre. La bouche est fade et effacée, presque aucune texture et manquant de structure; beaucoup d’oranges, bananes, miel, essence de vanille, citron et poivre en grain, poires, gingembre et cannelle. Finale sur le bois de chêne séché, chocolat au lait, miel et vanille, bananes et oranges, léger fumé en retrait. Pas mauvais mais juste bon ordinaire.

Patrick 80%
Un mélange original de saveurs, mais pas nécessairement équilibré. Bref, un peu n’importe quoi. Trop cher pour un produit qui ressemble à une expérimentation de débutant. A moins que ça soit simplement que j’aie une aversion envers les « virgin oak cask » pour le scotch. Nez : Quelqu’un a laissé une banane verte dans une poche de hockey pas propre, après un tournoi. Bouche : Malt, bois, fumée, poivre et café, le tout accompagné d’agrumes assez relevés et de fruits exotiques. Le taux d’alcool semble beaucoup plus fort que les 43% annoncés. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Martin 81%
Nez: Assez épuré et/ou timide. On doit faire preuve de patience avant d’être servi au niveau des arômes. Bananes, vanille, oranges, gingembre et bois. Meh. Bouche: Miel, épices, bois. C’est ici qu’on réveille un tout petit peu la bête. Allez! Donnez-m’en plus! Vanille, caramel chaud et touche de cannelle et muscade. Meh. Finale: Poires et chêne. Légèrement mielleux et fumé. La texture s’estompe rapidement et on oublie les saveurs proposées avec une vélocité déconcertante. Équilibre: Les promesses sont louables, mais l’exécution est juste un peu trop à côté de la plaque. Comme on dit, over-promise, under-deliver…

BenRiach 18 ans Latada Peated

46% alc./vol.
Pour sa nouvelle gamme « très tourbé », Benriach propose cette version âgée de 18 ans. D’abord vieillie en fût de chêne américain, elle est ensuite affinée en fûts de Madère. Latada tire son nom de la culture traditionnelle de la vigne sur l’île de Madère : les vignes sont disposées horizontalement sur des treillis proches du sol.

André 87.5%
Audacieux, très audacieux. Nez de melon au miel passé à la fumée de tourbe, miel, les poires, abricots, beaucoup d’agrumes aussi. Ça court-circuite un peu le cerveau ce mélange inhabituel des fruits vraiment sucrés et de la tourbe terreuse. En s’évaporant, l’alcool laisse se libérer beaucoup de vapeurs de caramel et de toffee. Ces saveurs continuent leur évolution en bouche jusqu’à l’arrivée, avec tambours et trompettes, de la tourbe qui brise le tempo feutré et doux des fruits. Cela donne l’impression de prendre une gorgée du sirop de fruits restant dans la canne de métal et de prendre une bouffée de cigarette par la suite. Il y a aussi quelques épices et du poivre concassé qui assèchent la finale de bouche. Le nez m’a renversé mais le manque de subtilité masquant ces belles saveurs fruitées m’a fait décrocher lorsqu’est venu le temps de le savourer. Pas que c’est un mauvais whisky, loin de là, mais c’est un peu comme un film avec un scénario béton et des acteurs kick-ass à qui on a attribué le mauvais rôle.

Patrick 91%
Une tourbe balancée de façon extraordinaire par le fût de Madère qui nous offre une whisky complexe et savoureux qui saura plaire à tout ceux qui ont les moyens de se l’offrir. Trop souvent je goûte des whiskys dont l’âge indiqué sur la bouteille n’est pas reflété par le contenu de la dite bouteille, mais ici, on a vraiment affaire à un whisky costaud qui a été adouci de main de maitre par 18 années passées dans des fûts choisis avec soin. Nez : Tourbe fumée presque dominée par du bruyère mielleux, des poires mûres, quelques agrumes ainsi qu’une délicate touche de caramel et de vanille. Bouche : Fumée de tourbe délicate avec une bonne dose de sirop de fruits mûrs. Le tout est complété par un riche et intense bouquet d’épices. Finale : Longue, fumée et avec une belle chaleur provenant des fûts de Madère.

Kavalan Solist Ex-Bourbon Cask

57.8% alc./vol.
Fût #B090829055A

André 88.5%
Wow, quelle douceur, quelle exactitude dans la présentation. Nez de céréales au miel, vanille, banana split, crème Anglaise. Des odeurs qui sont dans la même gamme aromatique mais qui jouent la carte de la nuance et des variantes discrètes. Étonnamment, en bouche, le whisky est beaucoup plus fruité, les fruits rouges de surcroit, le chocolat au lait, la banane bien mûre, la vanille. En s’aérant, beaucoup de toffee et de vanille. Quelques notes d’herbe verte peut-être en finale de bouche qui est relativement douce pour l’alcool si soutenu. Mais la texture soyeuse, les saveurs en grande majorité sucrées aident à apprécier le whisky à sa juste valeur sans amputer les épices de la finale.

Patrick 87%
Un autre très bon Kavalan qui démontre encore une fois la maîtrise de ces artisans Taïwanais. Nez : Un parfum voluptueux, avec du bois trempé par la pluie, du caramel et quelques discrets fruits mûrs. Je pourrais facilement passer une heure à uniquement humer ces arômes. Bouche : Les arômes précédemment mentionnés sont aussi présents ici, présentés sur une belle texture huileuse. En fait, le bois est plus brûlé que trempé ici. Et je crois aussi détecter une note subtile d’oranges. Finale : D’une longueur moyenne, surtout boisée, mais avec aussi une touche de fruits mûrs et d’orange.

Booker’s Batch #C04-J-19

63.65% alc./vol.
7 ans, 11 mois

André 96%
Définitivement un des meilleurs bourbons à vie, dans mon top 3 ever… Bourbon à l’os dans le style, les fruits rouges, l’onctuosité du maïs, le piquant du rye, les pommes rouges, le vieux cuir et le chocolat noir. Cerises fraiches, oranges, poivre noir en finale de bouche. Texture hallucinante, huileuse et onctueuse, soyeuse qui supporte habilement le taux d’alcool. Encore une fois les bonbons plats et ronds rouges et blanc qui me rappellent les base-drum de White Stripes. La finale est hyper fruitée, pleins camions de cerises, un peu tannique, beaucoup de fruits séchés, de chocolat noir, mais encore une fois une texture hallucinante. Renversant, j’en veux une bouteille!

Patrick 94%
Complexe, profond, intense, bref, Booker’s! L’un des meilleurs bourbon que j’aie jamais goûté. Mes mots ne rendent malheureusement pas justice à ce whiskey. Nez : Savoureux parfum de seigle, de fruits rouges, de cuir, de chocolat noir, le tout accompagné d’une touche d’orange. Vraiment sublime! Bouche : Épices, poivre, pommes, rye, cerises noires, chêne brûlé, chocolat noir, cuir et pelures d’orange. Complexe et balancé avec brio! Finale : Longue et chaleureuse, très astringente.

Lagavulin 12 ans 1995-2008

48% alc./vol.
Embouteillé spécialement pour Friends of Classic Malts, bouteille #02976. Vieilli exclusivement en fûts de chêne de Xérès Européen.

André 92.5%
Classique Lagavulin dans l’approche mais attendri par les notes de fruits du xérès. Le nez est pleinement épicé mais garde une belle rondeur malgré les atours maritimes et tourbés, la réglisse noire, la vanille tendre, le miel. La bouche est vigoureuse mais langoureuse, affichant encore sa dualité masculine maritime de sel de mer et de tourbe phénolique s’opposant avec les saveurs de fruits rouges et d’épices mélancoliques. Texture huileuse avec accents d’agrumes et finale de bouche de tourbe terreuse-fruitée vraiment superbe. Étonnant d’avoir un whisky aux saveurs primaires si puissantes qui est si doux en bouche. Finale avec une touche de bois de chêne, vanille mielleuse, puis mélangé savamment orchestré de sherry-fumé-tourné.

Patrick 96%
Quand on dit « Lagavulin a son meilleur », ce n’est pas peu dire! A 48% d’alcool en plus, on ne saurait demander mieux! Un whisky stellaire, définitivement hors de ce monde! Ca fait 15 ans que je cherche, meilleur que ça, ça n’existe pas! Nez : Xérès intense, fumée délicate, touche de goudron, bon fond de tourbe et enveloppe malpropre des plus agréables. Bouche : Belle texture huileuse, xérès, chêne brûlé, épices, fumée, réglisse rouge subtile et chocolat noir tout aussi discret. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Martin 93%
Belle teinte profonde qui trahit son éducation dans le sherry. Nez: Tourbe légèrement salée mais qui sait se tenir droite. Belles notes de xérès qui viennent s’harmoniser avec la fumée. Raisins secs et chêne. Bouche: Fruits rouges pétillants, épices, raisins d’un côté, doux phénols de la fumée maritime de l’autre. Finale: Le chêne et le sherry sont dans une proportion qui épouse à merveille la tourbe parfaitement dosée de Lagavulin. Équilibre: Déjà un classique? On l’espère. Encore un peu loin de détrôner le 16 ans, mais c’est un malt qui exige sa place dans votre armoire à whisky.

Booker’s “Oven Buster Batch” Batch #2015-04

63.5% alc./vol.
6 ans, 5 mois, 20 jours, Mashbill: 76% Maïs, 12% Rye, 10% Orge Maltée.

André 87.5%
Nez fruité avec excès, vanille et chocolat au lait, fruits secs, pommes rouges. La bouche est un peu agressive, asséchée par l’alcool et les épices prédominantes. Même la vanille, avec son côté onctueux n’arrive pas à adoucir complètement. Les saveurs de fruits sont vraiment goulues et intenses, le rye est bien présent, vagues de cannelle. Petites saveurs de popcorn un peu brûlé aussi, bois de chêne sec, poivre en finale de bouche, qui est soutenue, sèche et épicée. Sans être un whisky ordinaire, cette batch n’a pas la prestance de la #C04-J-19 goûtée précédemment, surtout au niveau textural. Mais encore une fois, pour le prix, ce bourbon est définitivement un des meilleurs achats sur le marché.

Patrick 92%
Riche, complexe, intense et savoureux. Un autre excellent Booker’s, de l’argent bien placé! Nez : Parfum très sucré, avec de bonnes doses de vanille, de fruits, de chocolat ainsi qu’une subtile note boisée. Bouche : Sucre brûlant et intense, épices, chêne brûlé, poivre, cannelle, et touche fruitée. Complexe, intense et très bien balancé. Finale : Longue et savoureuse, s’étire sur les notes boisées et épicées.

Singleton of Dufftown Reserve Collection Unité

40% alc./vol.

André 79.5%
Nez herbeux et fruité au jus de salade de fruits dans le fond de la canne en aluminium. Melon au miel, poires, forte vanille. Le nez est dans l’ensemble onctueux et crémeux, les saveurs attirantes. La bouche est un peu monotone, portée par le toffee et le caramel, encore le jus de fruits, les poires caramélisées. Il semble avoir un brin de sherry (un peu douteux) en fond de bouche qui m’accroche un peu. Cela s’exprime au travers les notes de fruits rouges et d’un délicat fumé. La finale est axée sur les fruits rouges et les épices qui s’étirent dans les bras de la vanille et du butterscotch. Un single malt d’introduction. Quelques fausses notes dans les éclats de sherry mais l’ensemble des saveurs est aussi peut-être un peu trop conservateur.

Patrick 83%
Un dram d’entrée de gamme correct qui a ses bons moments. Mais, pour le même prix, poursuivez vos recherches, je vous garanti que vous trouverez mieux! Nez : Parfum de melon d’eau, de poires, de vanille, de chocolat au lait et de caramel. Bouche : Toujours le melon, mais avec de surprenantes notes de bois brûlé/fumé, de xérès et d’agrumes. Finale : Un peu courte, épicée et marquée par le bois brûlé.

Martin 80%
Texture visuellement grasse avec une généreuse teinte ambrée. Nez: Herbe et fruits dilués dans un fond de verre d’eau de rose. Vanille et poire avec un peu d’orge séchée. Bouche: Texture fade et transparente en bouche. Goût dilué de salade de fruits, de melon et de caramel au beurre. De bonnes saveurs dans l’ensemble, mais qui auraient pu être plus franches. Finale: Courte et fade sur des notes de bois, de cerise et d’épices. Équilibre: Pas méchant, mais beaucoup trop gêné. Peut-être que les saveurs auraient percé un peu plus à un taux d’alcool supérieur.

Murray McDavid Highland Park 20 ans 1988

46% alc./vol.
Limited edition of 495 bottles

André 90%
Pas facile de discerner la touche HP derrière ce rideau de saveurs tirées du fût de bourbon. La petite touche de miel est bien là, la fine touche salée aussi rappelant ses origines, mais les notes d’oranges et de poires… à peine perceptible en arrière-plan, un filin de tourbe très discret. Les céréales sont aussi bien présentes mais baignant dans les agrumes et la vanille fouettée. Avec le temps, la fumée devient plus présente sans masquer les autres saveurs. Après quelques gorgées, beaucoup de poires et notes d’amandes un peu salées, céréales au miel. La texture est moelleuse avec un retour un peu plus punché sur l’alcool, à la limite une touche camphrée et fumée. Finale calme et longue, mielleuse et sur les poires fumées.

Patrick 95%
Extraordinaire, extrêmement complexe et tout aussi bien balancé. Un chef d’œuvre! Nez : Parfum floral de bruyère avec une touche de miel, d’orge, de chêne ainsi qu’une touche subtile de caramel. Bouche : Fumée de tourbe marquée par le bruyère, épices du chêne et pointe poivrée. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 90.5%
Jaune doré un peu pâle et désaturé. Nez: Miel, orge et bruyère, la sainte trinité d’HP. Cassonade et caramel viennent parsemer le tout d’épices et de chêne. Bouche: Miel et sucre d’orge précèdent une procession d’épices, de chêne et de fumée de bruyère. Son 46% d’alcool rehausse la couleur de chacun de ces éléments. Finale: Longue et épicée, elle est plus portée sur la tourbe singulière de la distillerie que sur autre chose. Équilibre: Un bon exemple d’expérimentation avec les degrés d’alcool. Dans son état actuel, cet embouteillage a de quoi rendre jaloux la plupart des distillery bottlings officiels.