Compass Box Lady Luck

46% alc./vol.
Édition limitée à 754 bouteilles, septembre 2009. Assemblage de seulement 3 fûts: Caol Ila 29 ans 1980 fût #8165, Caol Ila 25 ans 1984 fût #5384 et Imperial 14 ans 1995 fût #100049.

André 91%
John Glaser est définitivement un génie du whisky. Texture huileuse au nez, sérieux c’est du solide côté textural au nez. Hyper soyeux mais très défini dans les saveurs. Belle fumée de tourbe, agrumes juteux, cannelle mélangée de cosses d’oranges, vanille crémeuse, tarte aux pommes. La texture en bouche est unique, huileuse à souhait, soulevée par les notes de feu de plage presque éteint. L’influence du Caol Ila est indéniable, les origines maritimes s’esclaffent au travers de vagues de fruits exotiques, d’agrumes, de tourbe huileuse et de fumée un peu grasse. Peut-être pas la plus grande variété aromatique mais la justesse est incontestable. Finale longue, un brin astringente et épicée, agréable mélange de fruits exotiques et de tourbe de fumée huileuse. Pointe d’herbe verte en toute finale de bouche. Si vous avez une bouteille, vous êtes définitivement un Lucky Guy.

Patrick 85%
Un autre blend complexe et admirablement équilibré de la part de Compass Box. Mais… J’aurais tout de même préféré en boire les composants (Caol Ila et Impérial) séparément. Nez : Parfum riche, profond et chaleureux. Très boisé, fumé, cendré, sucré et marqué par les agrumes. Une touche herbeuse complète le tout. Bouche : Arrivée en bouche très épicée et marquée énormément par les agrumes. Le tout est enveloppé de fumée, de charbon et de cendres. La texture est riche et huileuse. Finale : Longue, fumée et épicée.

Lagavulin 8 ans 200th Anniversary

48% alc./vol.

André 89%
Après les déceptions des éditions 200eme anniversaire des distilleries Ardbeg et Laphroaig, j’attendais avec expectative et un peu de crainte l’édition de Lagavulin soulignant aussi leur ‘’deux-centenaire ‘’… L’édition 16 ans d’âge trônant tout au haut du palmarès des meilleur whisky sur le marché (dans mon livre à moi comme on dit), la barre était haute. Ne fût pas la surprise d’apprendre que la distillerie optait pour un 8 ans d’âge pour souligner cet événement. Synonyme des tendances du marché, pénurie de vieux fûts (et de whisky âgé), hausse faramineuse des prix, plafonnement des ventes de single malt au niveau mondial (les amateurs eux-aussi sont peut-être plus éveillés au marché des micro-distilleries et du nouveau-monde) mais cette édition avait donc une grosse responsabilité envers ses amateurs. Distillerie chérie de plusieurs hardcore fans, on attendait avec une pelle et un fanal comme on dit… Donc, au nez; directement dans le style Islay, pas de Lagavulin comme on le connait, plus artisanal et brut comme les Kilchoman peut-être. Tourbe et fumée, huileux et bizarrement un peu sec aussi. Beaucoup de toffee, de vanille, motte de tourbe mouillée, terreuse et herbeuse. Mélange bizarre de poivre et de fruits tropicaux. La texture offre une approche douce, le whisky semble un peu dilué malgré son 48% d’alcool. Au fil des petites gorgées, les strates de tourbe fumées s’accumulent et gagnent en puissance. Cela amplifie les saveurs de poivre et d’épices. Au final la tourbe semble plus mentholée, un peu comme les bonbons casse-grippe. Les fruits encerclent bien le tout; poires, pommes vertes, un brin d’agrumes. Côté médicinal omniprésent en finale, les bandages et l’antiseptique médical, sel et poivre, menthol, tourbe grasse, beaucoup de poivre (encore une fois) et de gingembre astringent. Un superbe whisky dans le style, mais j’ai de la difficulté à lui faire passer la barre du 90%, surtout pour un manque de « wow factor » au niveau texture. J’adore les effluves de chocolat noir qui s’échappent du verre une fois le whisky terminé. Alors fans de Lagavulin; BUY!

Patrick 92%
Différent de tous les Lagavulin que j’aie jamais bu, avec un bon fond malpropre et une intensité débridée. Pas extraordinaire comme l’original (le 16 ans), mais c’est tout de même vraiment réjouissant de découvrir une nouvelle facette de Lagavulin. Nez : Oh que la fumée est intense ici! Intense et malprore comme je n’ai jamais connu Lagavulin, avec une bonne dose de charbon et d’huile à chauffage. Bouche : Poivre, sel et épices, avec une bonne dose de chêne brûlé. Intense, huileux, mais avec aussi une texture démontrant que le whisky est plutôt jeune. Finale : Fumée et intense.

Martin 90%
Blanc cassé, presque transparent. Nez: Thé, miel et cassonade. Pierre lavée, tourbe salée, phare du Fisherman’s Friend. Racé et robuste. Xérès. Bouche: Tourbe enflammée, algue et sel, miel et vanille. Bois sec et épices, le tout nappé d’une douceur insoupçonnée. Crème brûlée, noisettes et tourbe verte. Finale: Épices chaudes et bois gorgé de sherry. D’une belle longueur, la fumée iodée fait office de toile de fond pour épices, cantaloup et raisins blancs. Équilibre: À la hauteur de attentes et de la réputation de la distillerie. Très unique par rapport aux autres Lagavulins sur le marché. Un sacré beau coup pour souligner le bicentenaire de la distillerie. Un peu jeune, mais avec un taux d’alcool qui compense amplement.

Talisker Distiller’s Edition 2005-2015

45.8% alc./vol.
Embouteillé en 2015.

Patrick 93%
Talikser à son meilleur, un whisky savoureux et balancé admirablement. Un superbe scotch pour toutes les occasions. Dommage qu’il ait été sold out à la ASQ avant que j’aie le temps de mettre la main sur une bouteille L Nez : La belle fumée poivrée de Talisker, avec de belles notes épicées, et un fond fruité des plus subtils. Bouche : En bouche, on sent bien que la fumée, le poivre et les épices sont délicieusement tempérés par les fruits. Le tout est équilibré de façon magistrale. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Bunnahabhain XVIII

46.3% alc./vol.

André 90%
Wow, tout un changement de cap pour cette nouvelle édition boostée de 3.3% supplémentaires… Nez de sherry opulent et de caramel onctueux, fine touche maritime, chocolat fleur de sel. En s’aérant le whisky offre maintenant de belles notes de fruits tropicaux et un léger brûlé caramélisé. En bouche, le sherry est magnifique, la texture huileuse sert bien de toile de fond aux arômes de miel et de vanille. Une légère touche d’épice nuance aussi l’ensemble du whisky. Les notes maritimes de sel et de tourbe livrent une finale soutenue où le sherry et les raisins secs tranchent avec les épices d’une bonne force. C’est comme si Bunnahabhain venait de ressusciter !

Patrick 87%
Riche, profond, complexe et bien balancé. Un très bon whisky qui rencontre les attentes qu’on est en droit d’avoir de la part d’un scotch d’Islay de 18 ans. Nez : Xérès salé, huile de noix et vanille. Parfum très chaleureux et profond. Bouche : Toujours le xérès salé, avec un du vin sucré et de la vanille. Le tout est enveloppé d’un délicieux chêne brûlé et épicé. Finale : Longue et enveloppante.

Martin 88.5%
Orange bruni de sherry avec de généreuses jambes goulues et tranquilles. Nez: Raisins rouges et blanc écrasés, dattes et cuir, caramel, toffee et vanille. Assez doux et sournois, quoique peu fumé pour un Islay. Bouche: Une arrivée en bouche un peu plate se transforme rapidement en gâteau aux fruits et aux noix, doublé d’orange sanguine et d’épices. Vanille boisée. Savoureux. Finale: Incroyablement longue et chaude, caractérisée fortement par le cuir et le chêne. Petit retour des noix. Équilibre: Bien construit, bien vieilli. Un superbe exemple de sherry cask âgé. Un peu dispendieux diront certains, mais des fois y faut ce qu’y faut…

Kilchoman Machir Bay (no vintage date)

46% alc./vol.

André 91%
Encore une fois, nez typique de la distillerie. Huileux, tourbe grasse, agrumes, côté maritime indéniable, un brin d’acidité légèrement citrique. La bouche offre une texture encore une fois incomparable, soyeuse et huileuse, camphrée, pleine d’agrumes et de fruits tropicaux. Ananas, citron, vanille, fruits rouges, enrobés de fumée de tourbe grasse. La texture est étonnante pour un whisky si jeune livrant des saveurs si affirmées. La finale est épicée et un peu sèche mais demeure fruitée et puissamment tourbée. Un bel embouteillage pour découvrir le style peated des whiskies d’Islay. J’apprécie le petit côté artisanal de la présentation et la qualité supérieure de l’ensemble.

Patrick 90%
Le whisky d’été de l’amateur de tourbe. Frais, léger, voire même vivifiant, mais avec tout le punch de tourbe qu’on aime tant d’un scotch d’Islay. Nez : Belle fumée de tourbe et agrumes. Très huileux, avec un bon fond malpropre comme on aime. Bouche : Agrumes, vanille, sel et tonne de fumée de tourbe. Frais et intense. Finale : Longue et savoureuse.

Adelphi Selection Caol Ila 12 ans

58.1% alc./vol.
Distillé en 2003, embouteillé en 2015, 285 bouteilles, chêne espagnol, ex-fûts de xérès.

André 90.5%
Belle tourbe enrobant une poignée de fruits séchés, poivre noir moulu, bacon, suie de cheminée et asphalte chaude tombant de la benne ouverte du camion 10 roues. La bouche étonne par sa douceur et les saveurs sont bien variées et se présentent en montée crescendo. Douces au départ avec la vanille crémeuse et le chocolat noir, puis le poivre moulu et les épices des Caraïbes plus musclées précédent le bitume fraichement passé au rouleau compresseur et le feu de plage mourant dans la brise matinale. Notes ténues de sherry et de fruits secs. On a même droit à quelques soupirs de camphre en finale de bouche qui se mélangent avec la suie de cheminée et la tourbe maritime. Wow, du solide comme présentation.

Patrick 94%
Le meilleur Caol Ila que j’aie jamais goûté, présentant une belle complexité équilibrée à merveille pour permettre à chaque composante de s’exprimer à merveille. Nez : Fumée de tourbe et algues marines, vanille, chêne et quelques succulents fruits. Bouche : Sel intense, tourbe, poivre, épices et puissant chêne avec une touche de vanille. Le tout demeure enveloppé par les algues. Finale : Longue et savoureuse.

Bruichladdich Octomore Edition 06.3 Islay Barley Lorgba Field Octomore Farm

64% alc./vol.
Distillé en 2009.

André 84.5%
Fumée de tourbe souple mais puissante, raisins verts séchés, maritime et affichant sans gêne ses origines. Notes d’agrumes et de suie, beaucoup d’influences tirées du fût de bourbon. Je trouve le whisky plutôt rectiligne côté saveurs et le puissant taux d’alcool ferme beaucoup des arômes plus subtils. La bouche est caramélisée, mielleuse et vanillée, sans délaisser sa tourbe omniprésente. On perçoit aussi les saveurs provenant des céréales. Malgré sa texture huileuse, le whisky est franc et tranché. La finale est moyenne-longue, portée par les salves de fumée de tourbe, le feu de pneus brûlés et d’abondantes coulées de miel.

Patrick 75%
Ca commence bien, puis ça devient malpropre, mais genre vraiment trop. D’ailleurs, un vestiaire de hockey après les séries doit sentir meilleur. Tout de même moins pire qu’un jackstrap usagé, mais reste que je me suis tout de même posé la question et que la réponse ne fut pas évidente. Nez : Ok, pas de surprise, tourbe, tourbe et tourbe. Et touche de cacao. Et aussi quelque chose de malpropre. Malpropre comme quelqu’un qui ne s’est pas lavé depuis trop longtemps (imaginez un prisonnier dans une prison du tiers-monde). Bouche : Tourbe et toujours le prisonnier malpropre. Bref, mélange de tourbe, de sueur sale et de poche de hockey d’après-séries. Finale : Longue et malpropre.

Caol Ila 15 ans 1998-2014 Unpeated

60.39% alc./vol.

André 87%
Déstabilisant un Caol Ila présenté de cette manière. Beaucoup d’influences du fût de bourbon, le nez est crémeux et enjôleur, céréales dorées, un brin d’agrume, léger toasted caramélisé. Après un 10 minutes à respirer, fortes notes de chocolat. Sans être super variée, la qualité de la présentation est irréprochable. La bouche est hyper soyeuse, on ne devinerait pas le taux d’alcool à l’aveugle. Céréales Honeycomb, miel, vanille baignant dans de douces épices bien relevées, sensation huileuse et étranges saveurs rappelant la morte de tourbe avec une couche d’herbe verte tout juste tondue. La finale est étonnamment douce pour un si puissant taux d’alcool. Les notes de chocolats aux amandes reviennent aussi au-dessus de la mêlée et aident à adoucir l’ensemble de l’alcool. Malgré une grande qualité de présentation et une texture hors de l’ordinaire, le manque de variété des saveurs présentées amputera ce whisky de quelques précieux points.

Patrick 79%
Impressionnant de voir à quel point ils ont réussi à enlever toute la saveur du whisky (et pas seulement la fumée de tourbe)! Heureusement qu’il a été embouteillé à la force du fût car autrement, on aurait eu de la difficulté à l distinguer d’un verre d’eau sale. Nez : Malt, air marin, l’ensemble est très doux et sucré. Bouche : Caramel salé, chili et herbes. Plutôt léger, et sans grande personnalité. Finale : Courte et sans relief.

Gin St-Laurent

43% alc./vol.
Rimouski, Canada. Lot No 0007.

Patrick 94%
Je crois qu’il s’agit du meilleur gin que j’aie goûté à ce jour! Succulent et original, j’adore! Un gin qui se boira « straight » avec plaisir, ou qui saura faire de vos cocktails favoris de véritables chefs d’œuvres. En tout cas, l’amateur de scotch le trouvera certainement des plus intéressants! Nez : Wow! Un parfum unique où, au premier abord, se mélangent les effluves maritimes et le parfum caractéristique du genièvre. L’ensemble est frais et léger, voire fruité. Très estival! Bouche : En bouche, quoique le genièvre soit toujours très présent, les algues et les notes maritimes s’expriment avec force. Le tout est accompagné d’agrumes subtils et de quelques touches herbacées. Finale : Longue et savoureuse.

Jim Beam Bonded

50% alc./vol.

André 88.5%
S’il fallait que des whiskies comme ça, vendu 12.99$ US aux states prennent d’assaut les étagères, le marché du whisky s’effondrerait. Belle approche de nez, le maïs se présentant de façon habile et sucrée. Cela cachera bien les saveurs affirmées de fût brûlé omniprésentes dès les premières respirations. Les fruits rouges et la réglisse distinctives du rye sont aussi bien présentes, une pincée de poivre également… mais la sensation de fût brûlé revient constamment en avant-plan de façon soutenue. La bouche est musclée, mais incroyablement douce (merci maïs et vanille). Autant le maïs joue bien son rôle dans les éléments sucrés, autant le rye avec ses saveurs fruités, poivrés et de réglisse y trouve aussi son compte. Vanille et marshmallow brûlés, le charred du fût qui s’accompagne de puissantes épices en finale de bouche.

Patrick 92%
Incroyable! Un whiskey excellent, avec un taux d’alcool parfait, le tout à un prix fantastique (sous la barre des 50$, USA only évidemment! Bref, on ne verra jamais ce bourbon en SAQ). LE meilleur rapport qualité/prix de l’ensemble du grand monde du whisky. Nez : Savoureux parfum sucré et épicé. Un beau mélange de maïs et de seigle. Saveurs de cerise assez intense, et saveurs de bois brûlé plus légère. Bouche : Savoureuse, sucrée, fruitée, épicée et avec de bonnes notes de bois brûlé. Complexe, intense et savoureux. Finale : Longue et intense. Marquée par les fruits, les épices et le bois brûlé.