Creative Whisky Company Bowmore 13 ans

55.6% alc./vol.
324 bouteilles, distillé le 12 mars 2002. Édition pour le 10 anniversaire de l’embouteilleur.

André 94%
Ce Bowmore sans l’artifice du sherry, c’est comme de constater que Gisèle Brundchen est encore plus belle le matin sans maquillage que dans les magazines de mode. Un Bowmore tout à fait dans le style de la distillerie avec sa pléiade de saveurs fumées et tourbées, ces nuances de vanille, des saveurs d’agrume goulues, poire, ananas, sel de mer, goudron, saveurs médicinales habituelles. Je lui trouve beaucoup de ressemblances avec les dernières éditions Tempest, ce mélange de saveurs maritimes prononcées adoucies par les agrumes et les fruits exotiques. Le nez est aussi huileux, c’est bizarre à dire mais on a vraiment cette sensation d’huile à chauffage que l’on retrouvera aussi en bouche. J’ai encore ces notes d’ananas, de poires et d’agrumes qui tranchent avec les saveurs traditionnelles de tourbe, d’asphalte, d’huile à chauffage. La finale est soutenue, légère sensation de l’alcool qui picotte sur la langue. Les saveurs de la bouche s’étirent longuement laissant une sensation de galet sur la grève sur lequel le sel de mer aurait séché au soleil et les odeurs d’un feu de plage mourant dans la brume maritime du matin.

Patrick 95.5%
Le meilleur Bowmore que j’aie eu! Et on parle ici de ma distillerie favorite, alors ce n’est pas peu dire. Nez : Le superbe parfum maritime typique de Bowmore, marqué par le sel et les algues, avec une touche de fumée huileuse. Le tout est complété par une subtile note boisée ainsi qu’une goutte de vanille. Bouche : Arrivée en bouche épicée, avec un belle note de bois brûlé, le tout savouré au bord de la mer. Avec la touche de subtile de goudron, quelques savoureuses notes de vanille sucrée et une belle texture huileuse, difficile de faire mieux. Finale : Longue, huileuse, salée, marquée par le bois brûlé et une subtile note sucrée.

Martin 92.5%
Nez: Tourbe maritime attendue de Bowmore. C’est rafraichissant de voir un de ces malts avec un peu moins de sherry. Bouche: Fumé, salé et mielleux. Tourbe et citron, épices. Finale: Longue, salée et tourbée, à l’image de la distillerie. Équilibre: Embouteillage qui rappelle les premières éditions du Tempest et fûts de bourbon. Comme quoi il est parfois bon de sortir de sa zone de confort.

Orphan Barrel Release #05 • The Gifted Horse

57.5% alc./vol.
Bouteille #31486. Mélange provenant de MGP et de Heaven Hill; 38.5% 17 yr Bourbon (Heaven Hill), 51% 4 yr Bourbon (MGP) et 10.5% 4 yr Corn Whiskey (MGP).

André 85.5%
Grains de maïs sucrés, fruits sauvages rouges, caramel brûlé, cire, rye épicé. Y’a une belle quiétude des vieux whiskies vénérables avec une fougue retenue en arrière-plan. Sécheresse épicée en toile de fond aussi et beaucoup de saveurs et de sensations du bois de chêne sec. La bouche est à la fois fruitée et sucrée avec une sensation épicée et sèche. Belle grosse pomme rouge cireuse trempée dans les épices dont la cannelle, le clou de girofle et une bonne dose de poivre noir moulu et de chêne. Personnellement je trouve le whisky un peu débalancé dans l’ensemble. Le bon point est que le taux d’alcool est vraiment bien caché et le whisky est facile à apprécier. La finale est aussi un peu courte et donne beaucoup trop de place aux épices et aux saveurs de chêne qui assèchent la bouche. Dans les éditions que j’ai goûtées de la série Orphean Barrel, celle-ci est celle avec le moins de singularité.

Patrick 89%
Pour un whisky âgé 4 ans, le m’a fait sursauter, mais bon, la qualité du produit et un taux d’alcool honnête font en sorte que je ne peux pas trop me plaindre (mais quand même un peu). Bref, un très bon whisky, mais on paie cher l’équipe de marketing derrière le produit. Nez : Épices, fruits mûrs, grain, vanille, caramel… Bref, un parfum alléchant. Bouche : Bois brûlé intense, épices, fruits mûrs, caramel, grain. Le goût est dominé par le bois brûlé et les épices. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé, le caramel et les fruits mûrs.

Martin 86.5%
Nez: Maïs et vanille sont les notes prédominantes quand on met le nez au-dessus du verre. Un peu de caramel et de fruits ferment le cercle. L’alcool est sournois… Bouche: Épices, fruits, chêne et maïs. Un peu de vanille, mais on se perd rapidement dans son degré d’alcool. Finale: Un peu déséquilibrée ici, on se fait donner un uppercut rendu ici par les épices, ou devrais-je plutôt dire qu’on se fait ruer par un cheval bien amanché. Équilibre: Ça commence bien, mais j’ai la triste impression qu’au cours de l’assemblage on a un peu perdu le contrôle.

SMWS B3.3 Rocktown 2 ans

54.3% alc./vol.
« Treacle buns in a sawmill » – Distillé le 7 novembre 2012, 221 bouteilles.

André 84%
Nez fougueux et vif, on sent que le whisky est jeune et alcoolisé. Sundae aux bananes, vanille en poudre, fruits rouges, céréales sucrées, poires, amandes au miel. En bouche, le whisky est sec et sucré, mélange d’alcool relevé, de vanille et de miel. Bel équilibre troublé par quelques notes de poivre. Je trouve que les influences du bois sont un peu trop prononcées, ce qui déséquilibre légèrement le whisky. Agréables saveurs de bananes nappées de miel et de vanille, de fruits rouges. L’éventail de saveurs est limité et je suis d’avis que l’on fait le tour du whisky rapidement côté saveurs. La finale est moyenne longue, bien sucrée mais n’offre que peu de surprises au niveau des saveurs.

Patrick 90%
Je m’attendais au pire, et j’ai eu le meilleur! Impressionnant, ça regarde bien pour cette jeune distillerie. Enfin, le genre de surprise qu’on souhaite trouver plus souvent quand on explore le fabuleux monde du whisky. Nez : Pop-Tart aux framboises nappé de miel. Très sucré et appétissant. Bouche : Le new make n’est pas loin. Les Pop-Tarts laissent la place aux graines de citrouilles, à la vanille, au maïs, aux bananes et aux crêpes dans le sirop… Un vrai petit déjeuner! Finale : Longue et savoureuse, avec de belles épices et des fruits surprenants.

Glenlivet Nàdurra First Fill American White Oak • Batch FF0115

59.8% alc./vol.
Embouteillé 01/2015

André 92%
Poires et pommes vertes nappées de vanille crémeuse, bananes. Nez bien enrobé et très rond apporté par la vanille onctueuse du chêne. Cela masque complètement le taux d’alcool relativement relevé. Belles vagues d’agrumes et de pommes. La bouche n’a pas la robustesse que l’emballage laisserait supposer, même si l’on ressent bien la jeunesse du whisky avec ses notes de bois de chêne, l’ensemble en bien crémeux et hyper vanillé. Cela sert bien de toile de fond aux agrumes, à l’ananas et aux saveurs d’oranges. Les bananes ont aussi gagné en importance et sont la saveur principale qui ressort de l’ensemble. Finale finement épicée qui s’accompagne de saveurs de bois de chêne séché au soleil et d’agrumes. Belle présentation, saveurs agréables et prix abordables. Avec la série Abunadh, les Glenlivet sont définitivement à tracer le virage de ‘’no age statement’’. Bravo Alan Winchester.

Patrick 91%
Un excellent Nàdurra comme toujours, intense, savoureux et bien balancé. Glenlivet à son meilleur. Nez: Délicieux parfum sucré et fruité, bourré d’agrumes, d’une touche de cassonade et de quelques notes de pommes vertes. Bouche : Chêne épicé, cassonade, fruits exotiques et agrumes frais. Explosif, savoureux et complexe. Finale : D’une belle longueur et rafraichissante.

Martin 91%
Nez: Épices et bois frais entourés de pommes vertes, de crème et de poires. Vanille, chocolat blanc et noisettes. Sucre blanc. Bouche: Pommes vertes, citron et épices. Sucre juteux, vanille, cannelle. Chêne robuste. Finale: Belle longueur, fraîche et chaude à la fois. Planche de chêne gorgée de vanille sucrée. Équilibre: Un cocktail explosif et assumé, un beau feu d’artifice de saveurs qui n’est pas discret, mais auquel on prend goût.

Kim 85%
Au nez : Alcool puissant, caramel très sucré et zestes d’agrumes confits enrobés de sucre. Au goût : Botte de foin sucrée recouverte de jus de citron, tellement sucré que ça masque l’alcool. Rappelle la sensation de mordre dans une canne à sucre, à cause du côté boisé. Si c’était un homme : Le type qui abuse du gym, a de gros muscles, mais porte un polo rose moulant et a une petite voix douce.

Glendronach 17 ans

54.9% alc./vol.
Distilled le 11/11/1994, embouteillé en août 2012 depuis le fût de sherry Oloroso #1503, 671 bouteilles.

André 86%
Nez un peu plus sec et épicé que le cask 1497 évalué précédemment. La couleur ambré est annonciatrice du style presque austère du sherry. Nez de raisins secs, de chocolat, gâteau aux fruits. Relativement fermé comme nez. Encore une fois, le taux d’alcool est bien niché au fond du divan de sherry, très relax. En bouche, le whisky est rond et feutré, malgré les épices et la sécheresse du poivre dans lesquelles sont trempées les cerises marasquin. Même si cette édition fait preuve de plus de caractère que le fût 1497, les saveurs sont encore plus limitées. Cerises fraiches, oranges, épices et poivre. Légère sécheresse en finale de bouche, saveurs très rectilignes, découlant de l’utilisation des fûts de sherry. N’eut été du manque de nuances dans la palette aromatique et une astringence un peu trop prononcée en bouche, ce whisky aurait franchi la barre du 90%.

Glendronach 16 ans PX

54.8% alc./vol.
Distillé en 1996, embouteillé en 2012 depuis le single cask de sherry Pedro Ximerez #1497, 465 bouteilles.

André 88%
Couleur distinctive des fûts de sherry, très foncé, annonciateur de la vague fruitée qui déferlera au nez et en bouche. Compote de raisins secs, c’est presque pâteux et compact, jaquette de vieux livre en cuir, figues, prunes. En bouche, le gâteau aux fruits, la pâte de fruits, les oranges sanguines, le caramel un peu brûlé, les dattes, le vieux fauteuil en cuir dans une whisky room, le cigare et le chocolat noir. Bon, faut définitivement aimer le sherry… La finale est souple mais bien définie, le taux d’alcool passe complètement incognito. La finale n’est peut-être pas assez nuancée par contre de par l’opacité du sherry, on a presque l’impression de croquer un bloc de fruits séchés compressé. Dans le style sherry cask, Macallan en prend pour son rhume…

Patrick 90%
Dans le style, difficile de faire mieux. Sera peut être trop intense pour certains mais personnellement, si j’aime le scotch, c’st que j’aime bien boire un bon dram intense! Nez : Wow! Pour un amateur de vieillissement en fûts de vin de xérès, le parfum est divin! Raisins secs, chocolat noir, cigare cubain, cuir, figues, prunes, oranges, caramel… Tout y est! Bouche : Xérès brûlant, chocolat noir, épices du bois brûlé et cuir chauffé au soleil. Très chaleureux, un dram suave. Finale : D’une superbe longueur, s’étire sur la chaleur du xérès et le sucre du caramel.

High West 21 ans Rocky Mountain Rye

46% alc./vol.
Mashbill de 53% de seigle, 37% de maïs et de 10% d’orge maltée. Étant vieilli en fût réutilisé, il ne peut techniquement donc ne pas s’appeler Rye Whisky, une technicalité mais qui lui fait perdre son appellation.

André 92.5%
Méga mélange de fruits, de caramel chocolaté, de vanille et d’épices. Onctueux et attirant. Pommes rouges, bonbons en forme de poisson goûtant la cannelle, légère sensation cireuse au nez. En bouche, le rye est en avant plan enveloppé de son côté cireux, les fruits secs, arrondi par les sucres apportés par l’important taux de maïs, puis migrant sur le poivre en fin de bouche. La texture est vraiment remarquable. La finale est le prolongement naturel du nez et de la bouche. L’intensité des fruits rouges et du seigle sec est bien balancée par les notes de caramel et de sucre apporté par le maïs et la sensation feutrée et cireuse sert d’écrin afin de présenter les saveurs de façon magistrale. Un must!

Patrick 90%
Un délicieux et chaleureux whiskey, complexe et bien balancé. Une superbe réussite, j’aurais aimé en avoir plus qu’un échantillon de 15 ml… Nez : Parfum d’une savoureuse complexité, présentant des fruits épicés, du chêne brûlé, de la vanille et une chaleureuse cassonade. Bouche : Arrivée en bouche chaleureuse et marquée par les épices. Ensuite, on détecte aussi des notes de bois brûlé, des fruits des champs bien mûrs et une note orangée des plus subtiles. Finale : Longue et chaleureuse, s’étirant sur le bois brûlé et une note orangée.

Glendronach 19 ans Madeira Finish

46% alc./vol.
Non filtré à froid et de couleur naturelle, le GlenDronach 19 YO Madeira Cask Finish a d’abord été élevé en fûts de chêne européen puis a terminé sa maturation dans un très petit lot de barriques de Madère.

André 93%
Purée de pommes, fruits tropicaux, jus de fruits, poires, un brin d’agrumes et une pincée d’épices. Nez onctueux et crémeux, très invitant. La texture du whisky en bouche est hallucinante, mais les saveurs n’offrent aucune autre surprise que celles s’étant livrées en bouche. Les épices sont par contre plus définies ; mélange équilibré de sucre mélangé de cannelle et de gingembre. Le temps passé en fût a beaucoup arrondi le whisky qui est velouté et très texturé. La longueur de la finale surprend aussi le dégustateur vu la douceur des arômes et saveurs. Les épices et quelques notes de poivre prolongent la sensation en bouche de façon soutenue mais sans brusquerie et laissent aussi une légère astringence agréable. L’utilisation des fûts de chêne Européen et l’affinage en fût de Madère est superbement bien présenté et on peut facilement en disséquer les influences apportées par chacun des types de fûts. Encore une fois, un merveilleux Glendronach… Dire que ces fûts trainaient dans les entrepôts avant le rachat de Billy Walker et de ses comparses. Ils doivent encore rire du méga deal qu’ils ont fait en 2008 en achetant la distillerie et surtout ses chais avec les tonneaux qui y dormaient…

Patrick 84%
Malgré que ne sois pas amateur de finitions en fûts de vin de Madeire, je dois admettre que celui-ci est au dessus de la moyenne. Pas au point de me réconcilier avec le style, mais tout de même agréable. Nez : Panier de fruits tropicaux, avec quelques agrumes, de la vanille et un trait de caramel. Bouche : Les fruits détectés au nez sont toujours présents, mais enveloppés d’un délicat écrin de bois légèrement épicé et poivré. Finale : Les saveurs s’étirent délicieusement longtemps pour notre plus grand plaisir.

Redbreast 21 ans

46% alc./vol.

André 88%
Grandement influence par le xérès, le nez est généreux et souple mais nuancé par de soutenues épices, tranches d’ananas nappées de miel, fruits tropicaux. Belle texture moelleuse et goulue qui sert bien de toile de fond avec les épices. Mélange de fruits rouges et de fruits tropicaux. J’aimes moins les saveurs herbeuses qui me rappellent les bonbons menthol défraichis. Le tout est enrobé de vanille et de beaucoup de miel desquels tranchent les épices aiguisées. La finale est longue, persistante mais je trouve que les épices sont un peu trop prédominantes pour les autres saveurs si douces.

Patrick 86%
Riche, complexe et savoureux. Mais mes attentes étaient plus élevées, alors je reste un peu sur ma faim, surtout qu’il s’agit du plus vieux Irish Single Pot Still jamais produit. Nez : Xérès et raisins trop mûrs, cerise, vanille, miel épicé et fruits tropicaux. Bouche : Chêne, épices, fruits mûrs, vanille, chocolat, ananas et une belle touche de gingembre et d’orange. Finale : Dune belle intensité et savoureuse.

Martin 87%
Sa couleur est plus vive même que le 15 ans. Nez : assez saisissant. Bois, prunes et gingembre, bois sec, verdure. Vin fortifié, Madère? Épinettes ou bois de pin. Bouche : miel et Madère, bois de pin encore. Sucre doré et épices. Caramel doux. Finale : toutes les saveurs précédentes convergent sous le signe de l’épinette. Équilibre assez solide et insolite, mais pour 400 $, on repassera.

Ardbeg Perpetuum 2015

47.4% alc./vol.

André 87.5%
Un Ardbeg rendu approchable pour afin de souligner le 200eme anniversaire de la distillerie. Le nez est domestiqué, mais on trouve rapidement l’origine du liquide avec ses saveurs maritimes, son sel de mer et sa tourbe apprivoisée. Notes de bitume, de tourbe presque propre au nez, beaucoup d’agrumes, d’oranges et de chocolat noir. Juste au nez comme ça, je le trouve trop rond et poli, presque feutré. La fougue cochonne du Ardbeg 10 ans et du Uigeadail me manque un peu. La bouche est plus musclée ; épices des Caraïbes, poivre noir moulu, gingembre, tourbe remplie d’herbe verte se terminant par des notes salées et d’asphalte qui brûle. J’aime beaucoup les saveurs inattendues que nous font découvrir la bouche mais j’accroche moins sur la façon qu’elles sont ficelées ensemble. La finale est souple et longue, étrangement fine pour la force des saveurs livrées. La tourbe est ronde, presque poreuse, un peu ashy et les saveurs herbeuses et de pelouse reviennent napper le tout avec une rétro-olfaction camphrée, d’eucalyptus et de chlorophylle. Un Ardbeg qui se fait plus docile afin d’attirer de nouveaux adeptes mais qui dans mon cas me déçoit un peu. On dirait qu’Ardbeg veut prôner l’ouverture et la tolérance comme Justin Trudeau, mais personnellement, je trouve ça plutôt ‘’phoney’’. On se reprendra au 225eme coudonc…

Patrick 93%
Ardbeg à son meilleur, riche, profond, complexe et balancé avec brio. Intensité et douceur, assez incroyable! Nez : Délicieuse fumée de tourbe au chocolat aux noix, air marin, touche de conifère, agrumes et bouquet de fleurs. Bouche : Semblable au nez, mais plus intense au niveau du sel et avec une touche de fruits, de poivre et d’épices intenses. Finale : Longue et savoureuse. Fumée et épicée.

Martin 90%
Nez: Belle tourbe asphaltée à la Ardbeg, mais avec une facilité d’approche un peu plus appropriée pour un malt anniversaire. Iode, vanille, agrumes et cacao. Bouche: Une fois la tourbe passée, on retrouve du poivre, des oranges, de la cannelle et de la vanille. Pas mal plus agressif qu’au nez, mais après tout, c’est un Ardbeg. Finale: Longue, camphrée, épicée et tourbée. Sel marin et bitume. Équilibre: Un nez qui trompe par sa douceur, couplé à une bouche puissante, bon bicentenaire!