Jameson Black Barrel

40% alc./vol.

André 84.5%
Hyper fruité, avec de savoureuses notes d’orange et de nectarine, vanille crémeuse, céréales et le fût brûlé. Ce qui étonne, c’est définitivement les saveurs intenses de fruits et de bois brulé. La texture en bouche est crémeuse et cache bien sa force latente. Céréales grillées, fût brûlé, fruits exotiques, vanille, banane. Le whisky est costaud en bouche et les saveurs du fût brûlé masquent un peu les autres saveurs. Rétro-olfaction épicée au gingembre. Finale longue, copeaux de bois brûlés, épices. Un Jameson qui tranche d’avec les autres expressions de la série. Ce whisky est plus ‘’sale’’, plus période industrielle, ça me rappelle ce que devait être travailler dans les mines de charbon et lorsque les gars allaient au pub se taper un dram avant de revenir à la maison. Un whisky Irlandais avec une forte personnalité et des saveurs définies.

Patrick 85%
Un whiskey qui livre ses promesses! Un très bon Jameson marqué par le bois brûlé. J’en ferais bien mon dram quotidien. Excellent rapport qualité/prix. Nez : Savoureux parfum épicé et marqué par le bois brûlé, avec des notes d’orge intense et de vanille. On jurerait presque avoir affaire à un single pot still au lieu d’un blend. Bouche : Épices, orge, bois brûlé et vanille, le tout porté par une belle texture huileuse avec des notes d’agrumes des plus subtiles. Finale : D’une belle longueur et marquée par le bois brûlé.

Martin 85%
Non seulement ambré, mais graine de citrouille. Nez : fruité et boisé tel qu’attendu d’un Jameson, mais avec une touche de douceur qui est quant à elle inopinée. Miel et céréales complètent bien le tableau. Légère sécheresse. Toffee. Bouche : frais et épicé à la fois, fruité et boisé. Légèrement fumé, avec de douces vagues fleuries. Vanille et noix. Orange et clémentine séchée. Finale : les saveurs de la bouche continuent et se transfigurent en notes de caramel et de chêne carbonisé. Équilibre : un excellent Jameson, une belle édition qui, quoi qu’abordable, reste malheureusement rare.

Powers John’s Lane

46% alc./vol.

André 85%
Épicé, réglisse rouge, vanille, miel, fruits sauvages. Beaucoup d’effluves du fût, on ressent beaucoup le bois charred, moue de café dans le budum. Texture huileuse, étonnante, mais beaucoup d’épices prononcées et la cannelle. Bonbons en forme de poissons rouges, amandes grillées et bananes. Finale, fruité, épicé, gingembre, un peu courte. Étonnant par son puissant côté fruité mais légèrement débalancé par les notes de fût brûlé un peu trop présentes en bouche.

Patrick 88%
Un beau whisky savoureux et très bien construit. Définitivement, Powers, une marque qui gagne à être connue! Nez : Réglisse rouge, vanille, fruits et de subtiles épices. Bouche : Une bonne dose de bois épicé, des fruits, de la cannelle et des amandes grillées, le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une longueur moyenne, et délicatement épicée.

Martin 86%
Nez: Fruité et épicé, framboises et réglisse rouge. Touche de bois et de miel. On sent qu’on a affaire à quelque chose de pas mal doux et sucré. Le bois semble sec et poussiéreux. Bouche: Sucre blanc, fraises et framboises, toujours réglisse et poivre. Les accents de bois y sont toujours. Finale: Miel et épices, bois et fruits. Équilibre: Un beau voyage de saveurs, c’est bien fait. Habituellement les blends irlandais sont d’une grande douceur, mais ici on brouille les cartes et on nous garde alertes avec un poignée d’épices ici et là.

The First Editions Mortlach 24 ans 1989

49.7% alc./vol.
212 bouteilles.

André 88.5%
Nez relativement plat au niveau arômes ; beaucoup de vanille, bananes en purée, petits fruits presque muets, raisins secs, un brin d’agrumes et une belle fraicheur générale. Difficile de savoir si au final c’est un bourbon cask ou un affinage car les saveurs sont contradictoires. En bouche, miel, agrumes, oranges, poivre et gingembre. J’aime beaucoup la texture, un peu huileuse que nuance les épices. La finale est douce malgré les saveurs pointues et le taux d’alcool. Dualité de saveurs ; miel, vanille et bananes contre épices, fruits séchés et poivre. Un Mortlach complètement différent de la ligne habituelle, offrant un défi de saveurs au dégustateur.

Glen Moray 25 ans 1986 Portwood Finish Batch 1

43% alc./vol.

André 86%
Sherry puissamment doux, bois humide dans la terre, fruits sauvages, compote de fruits, chocolat noir, miel. Superbe nez, balance exacte des éléments, les saveurs sont définies mais le nez équilibré avec brio. La bouche est épicée et un peu astringente, le sherry est domestiqué et les épices un peu trop fortes versus les saveurs fruitées ce qui déséquilibre le whisky. Fruits secs, cannelle, poivre, réglisse rouge, sherry, chocolat. La réalité de la bouche n’est pas à la hauteur des promesses du nez. Finale courte, orientée fruits séchés et épices. Un bon whisky, avec un léger déséquilibre en bouche mais qui me laisse un peu sur mes attentes.

Loch Lomond Organic 12 ans 2013 Release

48% alc./vol.
Le whisky Loch Lomond 12 ans organic est produit avec des céréales issues de l’agriculture biologique.

André 72%
Pas pour convertir personne et devenir Organic friendly. Nez d’odeur de ferme, terre d’étable mouillée, foin, mélange de bois mouillé et de céréales aromatisées aux agrumes. En bouche, poires, céréales, agrumes, pomme verte et des saveurs bizarre et très difficiles à cerner en arrière-bouche. Chose certaine, ce n’est pas agréable comme sensations et saveurs. On a aussi droit à des saveurs qui rappellent le virgin oak et ça c’est ce qui manquais à ce cocktail de flaveurs pas agréables. La finale est épicée (ce qui masque les saveurs discutables) et goûte affreusement le bois vert. Sérieusement, c’est à se demander si ce whisky a été goûté avant sa distribution ou s’il devenait embêtant d’annuler sa mise en marché vu la hauteur de la subvention du gouvernement pour les affaires agricoles. Quoi qu’à la veille de l’Halloween, un whisky tel que celui-ci serait idéal dans un tasting avec thème « whiskies qui font peur »…

Patrick 75%
Come on, ont voudrait convaincre les gens que les whiskys organiques ne sont pas bons, on ne s’y prendrait pas autrement! Nez : Agrumes, sucre blanc, chêne, vanille et caramel. L’ensemble n’est pas excitant. Bouche : Chêne sucré, tonne d’agrumes, vanille et quelque chose de bizarre que je n’ai pas vraiment le goût d’approfondir. Finale : Trop longue et goûte le jus de bas.

Redbreast 12 ans Cask Strength Batch B1/15

57.4% alc./vol.
Redbreast 12 ans Cask Strength est la version non-réduite du célèbre Single Pot Still irlandais Redbreast 12 ans. Élevé en fûts de xérès Oloroso et mis en bouteille sans filtrage à froid.

André 93%
Évidentes notes de sherry, gâteau forêt noire, fruitcake, poires, vanille onctueuse, oranges. Simple, direct, efficace. Texture hallucinante en bouche, huileuse et fluide, superbe. D’abord les fruits séchés tirés du sherry, puis les épices astringentes et sèche – la cannelle principalement, la pomme rouge, le xérès, la vanille. L’alcool est puissant mais ne monopolise pas la bouche. Chocolat noir, café budum. Une autre gorgée et la texture étonne autant, cette sensation huileuse et presque visqueuse, le mélange de fruits et de vanille crémeuse, intense. Pour la finale, nous aurons droit à un retour sur la pomme saupoudrée de cannelle, cuillerée de vanille. Une belle expression apportant un nouveau jour sur les whiskies Irlandais. Cette version savoureuse et bien alcoolisée démontre qu’il est possible de livrer un whisky Irlandais de qualité, avec des saveurs distinctives, un grain de singularité et une texture unique. Définitivement dans mon top 10 de la section Irish whiskies.

Patrick 91%
Une belle et savoureuse surprise! OMG, les Irish devraient plus souvent embouteiller leur whiskys à la force du fût! On y découvre toute la complexité qui avait été diluée dans le 12 ans régulier. Nez : Superbe parfum de xérès et de gâteau aux fruits, chocolat intense, raisins, dattes, épices et une note subtile de chêne. Bouche : Wow! Le xérès est intense, autant que les épices et le chêne, le tout avec de la vanille, des raisins secs, du gingembre et du miel. Intense, complexe et savoureux. Finale : Longue, intense et savoureuse.

Dewar’s Special Reserve 12 ans

40% alc./vol.

André 87.5%
Amandes roulées dans le miel, céréales maltées, vanille fraiche, une touche fruitée et finement florale, genre fleur blanche. Équilibre et consistance, ce qui est rare dans le milieu des blends, mais ce whisky a de quoi étonner. La texture est divine en bouche, hyper sexy, soyeuse et souple, même si un peu rectiligne au niveau des saveurs – miel, vanille, discrète touche de fumée, grains de céréales séchés. La finale dévoile quant à elle quelques accents épicés. Ensemble harmonieux, saveurs agréables, superbe texture, le tout livré à prix d’amis de surcroit. On en redemande.

Patrick 90%
Facile de comprendre le succès de ce whisky : Superbement construit, avec tout ce qu’il faut à la bonne place. J’adore. Nez : Succulent raisins secs, pomme verte, caramel, touche d’épices et de chêne. Superbe parfum. Bouche : Raisins secs, épices, chêne, pommes et vanille. Le tout superbement mélangé et balancé. Finale : Dune belle longueur, fruitée et vanillée.

Warenghem WB Whisky Breton

40% alc./vol.
Ce Blended whisky est distillé deux fois dans des alambics, puis vieilli durant trois années.

André 77%
Nez linéaire, axé principalement sur le miel et le caramel, où l’on aussi beaucoup de place aux céréales. En bouche, les amandes et une touche d’épices. Douces notes de céréales séchées, notes végétales aussi avec un accent terroir de craft distillery avec la vague de miel et de vanille de la finale de bouche. L’alcool prendra aussi plus de force en finale et rétro-olfaction. On peut facilement ressentir que le whisky est jeune par sa légère fougue en bouche et son manque d’équilibre maladroit. Ceci dit, il demeure un whisky qu’il est facile d’apprécier si l’on désire avoir quelque chose d’agréable et sans trop de complexité.

Patrick 79%
Un whisky pas cher, mais qui ne vaut définitivement pas cher non plus. Bref, pas une balance extraordinaire, mais si on est cassé, ça pourrait la job. Mais on pourrait aussi décider de passer quelques temps sans boire. Nez : Parfum de whisky de grain, avec du chêne, des agrumes, de la vanille, une touche de tourbe et des notes plutôt fortes d’alcool. Bouche : Agrumes, tourbe, bois brûlé et épicé et un fond intense de whisky de grain cheap. Finale : Courte et forte sur les saveurs d’alcool.

Martin 80.5%
Foin très pâle, comme un sauternes décoloré. Nez: Légère touche de céréales, couplée à une vague de miel sucré et de vanille. On termine sur quelques fleurs et épices. Honnêtement je m’attendais à bien pire. Bouche: Une pointe d’acidité nous assaille dès le départ, pour ensuite se transformer en un peu de miel et de sucre à glacer. Toujours fleurs et épices. Tout de même fade. Faible citron. Finale: Légèrement minérale, elle s’étire sur une courte piste de notes de chêne timide et de crème pâtissière. Équilibre: Peut-être que cette expression a de sérieuses lacunes au niveau personnalité, mais il faut toutefois avouer que mes attentes étaient extrêmement basses.

Teeling Single Grain Wine Cask Finish Batch 08/2015

46% alc./vol.
Embouteillé 08/2015. Teeling Single Grain, vendu sans mention d’âge, a été vieilli en fût de cabernet sauvignon avant d’être embouteillé à 46% sans filtration à froid.

André 82%
Effectivement alcool de grain au nez, très rectiligne et direct sur les céréales. Nez sec et légèrement brusque, s’adoucissant avec le temps, L’alcool s’évaporant, notes de vanille et de céréales au miel sucré, quelques fruits discrets mais présents, la pomme rouge et la cannelle. En bouche, l’alcool et le grain sec prédominent, on aurait pu atendre plus de raffinement et d’enrobage provenant des fûts de vin rouge mais ce n’est pas le cas. Le whisky est franc et tranché, très épicé de surcroit, ce qui le rend sans trop de subtilité… Singulier venant d’un Irish whisky qui, en général, sont trèes posés et doux. La finale est moyenne-longue, encore les grains de céréales séchés, les épices prononcées, cosses d’oranges nappés de vanille ontueuse.

Patrick 83%
Un bon whiskey facile à boire quand on aime l’alcool. Un peu trop vif, on dirait qu’on a tenté d’accélérer le vieillissement avec un fût trop intense. Nez : Parfum très sucré et fruité, avec un bon fond de grain et d’alcool. Bouche : Très intense sur le vin, très fruité et épicé, le tout sur un fond d’alcool et de grain. Pas subtil, mais efficace. Finale : Un peu courte et portée sur l’alcool, ce qui donne l’impression de faire affaire avec un whiskey très jeune.

Martin 80.5%
Nez: Alcool de grain en partant, pas la meilleure façon de me dire bon matin… Bois sec et céréale tout autant sèche. Brin de vanille et de sirop simple, pomme et cannelle, avec l’ombre de l’alcool qui plane au-dessus de tout. J’ai moins peur d’un cask strength. Bouche: Pommes rouges, cannelle, caramel et vanille. Bois sec et épicé. Une bonne intensité, habituellement l’Irlande nous sert des trucs plus doux, mais je ne peux pas me plaindre que le nez ne nous avait pas prévenu. Finale: Épicée, acérée même. Bois sec, cannelle endiablée, pommes et vanille. Caramel et poivre. Équilibre: Les saveurs y sont, mais l’agressivité est telle que je grince des dents à l’idée d’en prendre un autre verre.

Tomatin 12 ans Spanish Oloroso Sherry Cask Finish

43% alc./vol.

André 81.5%
Ce qui agrippe le nez dès le départ, ce sont les savoureuses notes de caramel écossais et de vanille super douces ainsi que les notes de raisins verts pressés. Insolite provenant d’un sherry cask. La bouche développera tranquillement ces mêmes saveurs auxquelles s’ajouteront de savoureuses notes de petits fruits, de poires, de pommes rouges et de sherry. La finale est à l’image générale du whisky, très douce, fruitée avec parcimonie s’évaporant dans de douces notes de sherry et de fruits. Une belle présentation, peut-être trop conservatrice dans l’approche et sa structure mais des saveurs présentées de façon juste et équilibrées.