The Irishman Small Batch Founders Reserve

40% alc./vol.
Irish blend compose de 70% de single malt whisky et de 30% de single pot still whisky.

André 81.5%
Nez tout en douceur; poires, toffee, vanille, sucre à glacer, pelures de pommes. Sans être un whisky qui étonnera au premier égard, il offre une belle complexité et un équilibre indéniable en bouche malgré les limites de sa gamme de saveurs. La texture est souple, les saveurs typiques ; poires et vanille, cannelle fraiche. Légère sécheresse épicée et poivrée en finale de bouche, ce qui nuit à l’équilibre générale du whisky. La rétro-olfaction est fortement axée sur le bois de chêne qui masque toutes les saveurs plus délicates. Un whisky qui expose bien le style mais qui ne renouvelle pas du tout le genre.

Patrick 84%
Un bon Irish, frais et délicieux. J’aime mes whiskeys avec plus de punch, mais je dois admettre ici que c’est tout de même bien fait. Les amateurs de whiskeys Irish devraient aimer. Nez : Pommes vertes et un peu de miel, de fleurs et de caramel. Bouche : Panier d’épices et de fleurs séchées, avec une bonne dose de chêne. Après quelques gorgées, la pomme verte revient, avec un caramel des plus subtils. Finale : Courte, mais tout de même ok.

Martin 82.5%
Nez: Pommes-caramel, vanille sucrée et purée de poires. Assez intéressant. Bouche: Doux, belle texture, malt, miel et pommes mijotées. Épices et chêne, poire et cannelle vers la fin. Finale: Chêne sec, poivre blanc, belle longueur. Équilibre: Un bon Irish, bien fait, mais qui gagnerait à être un brin plus agressif.

Kilchoman Loch Gorm 2016

46% alc./vol.
La micro-distillerie de l’île d’Islay lance la troisième version de la cuvée Loch Gorm. Distillé en 2010 et embouteillé en 2015, ce single malt d’Islay a vieilli 5 ans intégralement en fûts de xérès oloroso.

André 89%
Fuck les distilleries qui font du whisky depuis 150-200 ans. Fuck les jupes qui distillent des whiskies plattes et prévisibles qu’on dilue dans des blends. Fuck les distilleries qui se sont assises sur leur histoire et leur marque et qui font fi de l’innovation. On peut produire un whisky kick-ass de 5 ans d’âge, dans une micro-farm-distillery tout en ayant une ligne directrice singulière et de divines saveurs. Non mais ça bottes-tu le derrière à certains dinosaures de l’industrie Écossaise ça…?!? Être passé maître dans l’exécution de la création d’un single malt en l’espace de 10 ans est unique en soi. Au nez; tourbe terreuse puissante mais feutrée à la fois, notes de fruits rouges et de chocolat noir amer salé. Médicinal et phénolique. Mélange singulier mais qui se marie étrangement ensemble. La bouche livre une bonne dose de tourbe mouillée et d’herbe verte, fumée de tourbe grasse et phénolique, fruits rouges avec de belles pointes de gingembre, de poivre moulu et d’agrumes citronnées. La texture est grasse et huileuse, amoureuse à souhait. Je m’attendais à une finale plus soutenue. La texture du whisky semble s’affaiblir rapidement malgré les saveurs de tourbe épicée persistante. Dans l’ensemble, ce Kilchoman a moins de punch que les précédentes versions, il est peut-être aussi plus nuancé, moins coup de poing, preuve que la distillerie grandit et trouve sa niche dans le marché des whiskies d’Islay.

Patrick 92%
Un superbe whisky aussi intense qu’un cask strength, complexe, bien balancé et savoureux. Nez : Parfum très fruité, fumé, tourbé, poivré et salé. Complexe et appétissant. Bouche : Poivre, sel et fumée intense. Puis, un léger fruit subtil. En fait, subtil à cause de l’intensité de la fumée et du poivre. Après quelques gorgées, on détecte même un beau sucre délicat. Finale : Très longue, épicée, poivrée et fumée.

River Queen Blended Scotch Whisky

40% alc./vol.

André 63%
Cuba c’est pas Islay alors lorsque tu voyages, tu prends ce qu’il se trouve sur les tablettes, ce qui en général, est de qualité douteuse et en plus conservé de façon très discutable. Alors voici une des 4 bouteilles trouvées lors de mon dernier voyage. Vanille, banane, banana split, nez de céréales nappées de miel, oranges. La bouche est très orientée sur les céréales et les saveurs sont fortement reliées au whisky de grain cheap, malgré les efforts déployés par la vanille et le miel afin d’arrondir les céréales concassées et la sécheresse générale pointue, presque épicée, la texture du whisky est fade et alcoolisée, franche. La finale est rapide (et c’est une bonne chose) et les saveurs d’alcool de grain cheap s’attachent en bouche. Rétro-olfaction de pelure de banane.

Patrick 65%
Un blend de mauvaise qualité. Tant qu’à boire ça, j’aime mieux boire de l’eau. Nez : Parfum de whisky de grain cheap, avec une touche boisée et vanillée. Bouche : Eeeeech, sans joke? Goûte le whisky cheap. Orge, un peu d’épices, une bonne dose de métal, de la farine ou plutôt de la poussière. Finale : Courte et sans intérêt.

Millbrook Distillery – Founder’s Rye Reserve

45% alc./vol.
139 bouteilles

André 83%
Un autre ‘’sourced Whisky’’, il est grand temps que l’industrie légifère afin de donner l’heure juste aux consommateurs. Saveur de rye typique, savate rouge, pelures de pommes, de poivre concassé. Le nez est cireux, tout comme sa sensation en bouche, genre crayons de cire Crayola, les banane flambée, le caramel et des saveurs de fût légèrement carbonisé, de rye poussiéreux et une sensation terreuse. On dirait que certaines saveurs ressemblent aussi à des pickes, c’est bizarre comme ensemble de saveurs. La finale est épicée et grandement influencée par le bois carbonisé. Le whisky est débalancé et la ligne directrice difficile à suivre.

Patrick 85%
Un bon rye, encore un peu jeune, mais on a habilement compensé avec un bon fût de bois brûlé. Un très bon whisky qui sera probablement exceptionnel dans quelques années. Nez : Nez fruité et floral, marqué par les agrumes et me rappelant presque un gin! Le tout est complété par du délicieux bois brûlé. Bouche : Grosse planche de bois brûlé, épices, un bon trait de vanille et une petite note fruitée agréable vient compléter le tout. Finale : Longue et savoureuse, marquée par le bois brûlé.

Martin 79%
Nez: Un peu de rye, un peu de fruits, pommes et épices. Un peu diffus dans l’ensemble. Bouche: Banane, fruits rouges, vanille et bois. Un peu de jeune mélasse aussi. Finale: Chêne carbonisé, vanille, herbe verte et seigle. Équilibre: Ce whisky tire dans toutes les directions, et de surcroît atteint des cibles de goût qui ne me rejoignent pas du tout.

Lombard Old Masters Freemason Blended Scotch Whisky

40% alc./vol.

André 75%
Nez de céréales maltées nappées de miel et d’agrumes, toffee & caramel. Dans le style, disons que l’on joue la carte de sécurité. Bouche; Épices, chêne séché, vanille, caramel, céréales au miel, agrumes, oranges. J’ai juste l’impression de prendre un whisky pour prendre un whisky, vous savez, quand vous tentez de trouver un sens à quelque chose, bien là, c’est un peu la même impression, on a voulu arriver à quoi en mettant un whisky tel que celui-ci sur le marché? La finale est alcoolisée, sèche et épicée, saveurs de noix et de céréales séchées.

Patrick 79%
Le scotch le plus ordinaire que j’aie jamais goûté. La définition même d’ordinaire. Une complexité minimale, une balance minimale et une note minimale. Nez : Parfum léger de scotch. Genre, orge, agrumes, pis pas grand-chose à part ça. Bouche : Orge, épices du chêne, sucre brun, biscuits, agrumes et kiwi. Finale : Épices et sucre brun. D’une belle longueur.

Cragganmore Distiller’s Edition 1997

40% alc./vol.
Embouteillé en 2009.

Patrick 83%
Comme toujours avec les whiskys de cette lignée, le porto a gommé la subtilité et la complexité du Cragganmore. Ça demeure un bon dram, mais c’est tout de même dommage. Nez : Porto dans un dé en chocolat, muscade , fruits légers et subtil bois brûlé. Bouche : Très vineux et fruité, avec une belle chaleur boisée et légèrement épicé. Finale : Astringente et longue, fruitée et chocolatée.

Jack Daniel’s 150th Anniversary – 50%

50% alc./vol.
Pour célébrer le 150e anniversaire de l’enregistrement de la distillerie Jack Daniel’s, le Master Distiller a créé un liquide unique et exclusif, alliant les techniques traditionnelles d’élaboration du whiskey au savoir-faire moderne et artisanal de la distillerie. Fidèle à la recette historique, le grain utilisé pour ce whiskey est le même que celui utilisé pour Jack Daniel’s Old No 7. Filtré goutte à goutte, à travers une couche de trois mètres de charbon de bois d’érable avant d’être mis en fûts de chêne neuf américain, ce liquide est un authentique Tennessee Whiskey. Pour l’occasion, les tonneliers de la distillerie ont revisité le toastage de fût tel qu’il était réalisé en 1866 : un toastage lent afin d’extraire toute la richesse des saveurs et des arômes du bois. Une fois remplis, les fûts ont été placés sur le « perchoir des anges » de l’un des plus anciens entrepôts situé à Coy Hill. Prisé pour son emplacement idéal, on y fait vieillir des fûts de Jack Daniel’s depuis des générations. L’altitude et l’exposition au soleil créent un climat parfait pour une interaction maximale entre le whiskey et le bois.

André 86.5%
Nez fruité, très typique des saveurs traditionnelles de JD et de bourbons également ; les petits fruits rouges sauvages, les oranges, nectarines dans leur jus, guimauves brûlés, charcoal et planches de chêne brûlées. Le taux d’alcool augmente l’intensité des saveurs. Superbe texture moelleuse et agréable. Finale épicée, portée sur le bois de charcoal, fruits rouges sur les stéroïdes, écorce de pommes rouges, beaucoup d’oranges et de nectarines dans du Jello. Un whisky de qualité indiscutable, à la trame distincte et saveurs intéressantes. En fait les distilleries comme Jack Daniels, Bowmore, Highland Park étant dans une classe à part se doivent d’être pratiquement comparées entre elles (les éditions d’une même distillerie je veux dire…). En ce sens, apprécies le taux d’alcool de 50% de cette édition à 150$ versus l’édition Sinatra à 45% et 300$, mais de vendre cette édition ‘’limitée’’ ne justifies en rien sa valeur versus les éditions Single Barrel à 55$ qui demeurent selon moi un meilleur achat global. Mais bon, si vous êtes fans…

Martin 87%
Nez : une fois une légère vague d’alcool passée, un caractère familier de JD nous revient au nez. Vanille, maïs, fumée et chêne sont des classiques au rendez-vous, avec de belles épices mises en valeur par le taux d’alcool. Bouche : beaucoup plus doux que ce à quoi je m’attendais. On reste principalement dans le charbon et le maïs. Vanille et épices emboîtent le pas pour nous emmener vers la finale. Cuir et bois chapeautent le tout. Finale : on reste sur le bois et la fumée, bien enrobés dans un sirop de fruits rouges inhabituel pour la distillerie. Équilibre : une belle surprise pour un Jack. Si le prix n’est pas trop prohibitif, ça peut être une sacrée belle addition à votre collection de Tennessee Whiskey.

Balvenie 25 ans Single Barrel

47.8% alc./vol.
Fût #162, bouteille #118, distillé 31-03-90, embouteillé 09-06-15.

André 77.5%
J’ai de la difficulté à croire que la pénurie de fûts dans l’industrie pourrait justifier la mise en bouteille d’un fût de si piètre qualité. Ma lune de miel avec Balvenie s’est terminée abruptement cette semaine avec la dégustation de cette édition, faut-il le rappeler, de 1405$ pièce. Difficile de ne pas comparer cette édition avec les single cask de 17 ans à 200$ et au céleste 12 ans à 130$… La déception n’en est que plus amère. Une édition qui pulvérise simplement les savoureuses saveurs habituelles de la distillerie par des notes de chêne et où le bois gâche le travail de 25 ans de vieillissement. Au nez, sans vie et effacé. Notes de bois sec, chêne épicé, clou de girofle, trace de vanille épurée, de bois vert et d’herbe verte mouillée. En bouche, quelques timides notes de citron et d’agrumes, un peu de miel et de vanille et avalanche de bois vert humide et de chêne épicé. Présentation maladroite et déséquilibrée. Le whisky est sec et épicé, nullement chaleureux comme on se serait attendu d’un whisky si vénérable. La finale est longue et aiguisée, longue pas pour les bonnes raisons. J’ai de la difficulté à coucher par écrit mon désarroi et ma déception.

Patrick 85%
Un bon whisky riche et intense sur le côté boisé. Un superbe whisky de 10 ans! Euh… Oups? 25 ans? Sans joke? Nez : Bois sec, oranges, miel, caramel et vanille. Bouche : Agrumes, miel, mélange de bois sec et de bois vert, le tout complété par quelques épices. Finale : Un peu courte, épicée et boisée.

Martin 81.5%
Nez: Orge et citron, chêne, orange et vanille. Manque cruellement de complexité, j’ai peine à croire qu’on a 25 ans. Bouche: Bois jeune et vert, épices, presqu’une impression de rye. Miel, vanille et soupçon de mélasse. Un peu décousu dans l’ensemble. Finale: Moins longue que d’autres expressions de cet âge. Chêne sucré, épicé et belliqueux. Âpre et acide. Équilibre: Pour un 25 ans single barrel on repassera. Comme quoi chaque fût est différent. On aurait peu-être dû utiliser celui-ci dans un autre single malt de la distillerie.

Creative Whisky Co Irish Whiskey 13 ans Cask Strength

51.8% alc./vol.
Distillé le 21 Janvier 2002, embouteillé en Mars 2015, fût #20021, 336 bouteilles.

André 94.5%
Belles notes de fruits séchés et de fruits tropicaux, caramel, vanille, beau taux de sucre qui balance bien le fort taux d’alcool. Les saveurs rappellent les red wine cask finish. La bouche est très huileuse, avec quelques sursauts d’épices, bouche pulpeuse de fruits séchés et de fruits tropicaux, l’ananas, les bananes et les bonbons-jujubes en forme d’oursons ainsi que les raisins secs. La finale est très fruitée, sucrée à souhait et encore ce plein sac des bonbons jujubes en formes d’oursons. Simplement superbe, festif et fruités. Superbe whisky; belle présentations, saveurs généreuses, équilibre digne de mention. C’est à se demander pourquoi il y a tant d’Irish whiskies si ennuyeux sur le marché…

Patrick 90%
Quoi??? Seulement 336 bouteilles? Je les veux toutes! Un super whisky, surtout si vous avez la dent sucrée. Nez : Nez fruité, chaleureux et sucré, avec un trait de vanille et de sève. Bouche : Fruité, sucré, épicé, avec de la vanille, un peu de bois brûlé et du beau sucre blanc et riche. Mais surtout, de beaux fruits chaleureux et sucrés. Finale : Longue et intense, marquée par le sucre et le vin.

Martin 93%
Ambre rosé. Nez : vent assez timide et posé. Caramel, xérès, vanille et vin rouge. Orge et fruits tropicaux. Bouche : punch aux fruits, miel, séduisant sherry. Épices, chêne. Une grande complexité qui se développe à un rythme qui nous rappelle une époque plus simple. Finale : le chêne poussiéreux et la cannelle dominent ici, couplés à des notes fruitées savoureuses. Équilibre : un mariage parfait entre le Kool-Aid et l’Everclear, un whiskey avec lequel on prend son temps. Ça rappelle le temps où les magasins étaient fermés le dimanche.

Glenlivet Master Distiller’s Reserve Triple Cask

40% alc./vol.
Édition limitée vieillie dans trois types de fûts différents. Les fûts de chêne traditionnels présentent le style classique de la distillerie tandis que les fûts de chêne Américain apportent profondeur et onctuosité. Enfin les anciens fûts de sherry sont à l’origine de la complexité et la richesse de ce whisky.

André 81%
Volée de pommes vertes, sensations poudreuses au nez, poires, purée de banane, toffee et vanille. Entre les nouvelles éditions et les anciennes avec mention d’âge. La bouche est légèrement débalancée, un peu trop sèche et épicée à saveur de cannelle et d’herbe verte (du style retrouvé dans les anciennes versions de Glenlivet). Heureusement les saveurs de tarte aux pommes bien chaude sont encore présentes en bouche car l’ensemble est pas mal rectiligne au niveau des saveurs. Oranges, poires, herbe verte coupée, pommes, un brin de sherry et de fruits séchés. Finale courte mis à part les épices, les saveurs se fanent rapidement en laissant une sensation sèche en bouche. Pour une édition hommage à Alan Winchester, je trouve le choix mal à propos si l’on compare le résultat final versus le talent d’Alan, quoique pour le prix il est difficile d’être déçu de son achat.

Patrick 81%
Un bon whisky, sans fautes, mais qui ne vous offrira pas grand frissons d’excitation non plus. Moi, tant qu’à boire ça, j’aime mieux me passer d’alcool. Nez : Parfum léger où se mélangent les effluves de malt et d’alcool, avec de subtiles notes de chêne et d’agrumes. Bouche : Sucré, boisé et épicé à la fois. L’ensemble est complété par des notes d’agrumes qui donnent à l’ensemble une sensation de fraîcheur, malgré la chaleur que ce dram procure. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les épices du bois et les agrumes.

Martin 83%
Nez: Malgré une timidité soporifique au nez, on reconnaît bien le malt signature de Glenlivet. Miel, pommes et fleurs, vanille avec une touche dominante de chêne. Bouche: Miel, crème anglaise, vanille et fleurs blanches sur une texture surprenamment et agréablement généreuse. Finale: Un peu étouffée par un alcool un brin maladroit. Chêne et épices. Touche de malt. Équilibre: Pas mauvais, mais tant qu’à se taper un NAS, on va rester avec le Founder’s Reserve.