Balvenie 15 ans Sherry Cask Single Barrel #11309

47.8% alc./vol.
bouteille #113.

André 94.5%
Souvent éclipsée par sa sister distillerie Glenfiddich, Balvenie est une des distilleries sous-évaluées dans le domaine du whisky. Pourtant la plupart de ses embouteillages sont de vraies pépites, l’utilisation de différents types de fûts font en sorte que l’offre des profils aromatiques distribués sont variés et la qualité supérieure est généralement au rendez-vous. Cette édition avec mention d’âge ne fait pas exception. La maitrise de l’art de l’assemblage, de la sélection de fûts et de l’équilibre du whisky tel que livré par David Stewart est indéniable. Au nez, gâteau aux fruits et fruits séchés, oranges de Séville, cerises noires. Superbe texture soyeuse au nez, c’est rond et très féminin comme présentation. La bouche est hyper fruitée; cerises noires, fruits secs, chocolat noir aux oranges, saupoudré de gingembre. Quand un whisky se prend pour un dessert, c’est exactement ce qui se passe. La finale est douce même si ponctuée de belles notes d’épices. La rétro-olfaction est constellée de fruits rouges, de prunes, cerises, fruits séchés. Un whisky dessert savoureux et exact, tant au niveau des saveurs que de la présentation irréprochable.

Patrick 90%
Un excellent whisky, riche, chaleureux et complexe, le xérès à son meilleur ! Nez : Doux fruits séchés et chaleureux, avec une pointe de sucre. Bouche : Extrêmement intense au niveau des fruits, avec de chêne, des épices et du bois brûlé. Finale : Dune belle longueur, intense et boisée.

Gordon & MacPhail Connoisseurs Choice Imperial 1993

43% alc./vol.
Distillé en 1993, fûts de xérès de premier remplissage, embouteillé en 2011.

André 84.5%
Nez exquis; fruits rouges, cerises, gâteau aux fruits, chocolat, légère touche florale en background. La bouche développera les mêmes saveurs auxquels s’ajoutent une bonne rasade de poivre et d’épices. Le whisky est costaud malgré le 43% d’alcool. La finale est poivrée avec une forte morsure d’épices et d’importantes influences du bois. Le sherry est peut-être trop puissant pour un embouteillage normalement si subtil et nuancé, cela donne l’impression qu’on a bâillonné les arômes les plus subtils et discrets et dénature le whisky. Sans être un mauvais whisky l’importance donné au sherry est trop importante et les épices poivrées beaucoup trop puissantes pour la douceur générale des saveurs.

Deveron 12 ans

40% alc./vol.
Ce single malt léger est élaboré au sein de la distillerie Macduff qui se situe à l’est des Highlands, à la limite du Speyside.

André 78%
Pommes vertes nappées de miel, agrumes, vanille, herbe verte peut-être. Nez agréable et calme, un peu effervescent. Ce whisky possède une joie, quelque chose de festif au nez que la bouche trahira dès la première gorgée. L’arrivée est fade, la texture plate avant que n’arrive la forte vague d’épices qui désarçonne légèrement. Heureusement, les fruits secs et la pomme verte émergent avec bonne force de l’ensemble et nivellent l’équilibre général. Finale épicée, herbeuse très bizarre. Un whisky à la palette aromatique singulière et à l’équilibre discutable. Un échantillon fera l’affaire si vous pouvez vous passer d’une bouteille.

Patrick 85%
Un très bon whisky de semaine qui nous change de l’ordinaire. Une belle surprise qui gagnerait à être plus connue. Nez : Grain légèrement grillé et couvert d’une couche de miel, d’une touche de pommes vertes et de fleurs. Bouche : Céréales sucrées avec une touche subtile de fumée, d’épices et de sel. On est à des lieues d’Islay, mais ça demeure un très bon whisky de semaine. Finale : Marquée par l’orge salée, mais malheureusement un peu courte.

Martin 82%
Nez: Pommes, colle à bois, miel, melon et agrumes. Malt grillé et fleurs blanches fraîches. Invitant. Bouche: Miel sucré, melon et poires. fruits tropicaux, épices et chêne. La vague d’épices est plutôt surprenante et forte. Finale: Cantaloup et chêne, poivre blanc, sel et fruits secs. Équilibre: Les saveurs sont par définition plutôt douces, mais leur harmonie est mise en péril par la force démesurée de ses épices.

Two Brewers Yukon Single Malt – Release 02 – Special Finishes

46% alc./vol.
Bouteille 0911/1650, Février 2016. Single malt de 6-7 ans, vieilli en bourbon casks et virgon oak casks et affinés en PX Sherry casks.

André 92%
Si Goldorak arrive du fin fond de l’univers, bin, Two Brewers arrive du fin fond du Canada et transgresse la donne de l’univers du whisky Canadien. UNIQUE!!!, à tout point de vue. Nez de beaux fruits juteux, plus de la Vallée de l’Okanagan que des Territoires du Nord-Ouest; poires, pêches, fruits tropicaux, oranges, un brin de sherry, le tout nappé de miel onctueux. Le nez est très rafraichissant et bien fruité, sérieux je suis déstabilisé complètement… La bouche est plus soutenue, orage de poivre concassé, beaucoup plus épicé en général ce qui augmente la sensation d’alcool. Les fruits sont toujours aussi présents mais le sherry semble reprendre du gallon, tout comme les oranges-nectarines, les cataloupes, le melon au miel qui bonifient l’ensemble de façon extraordinaire. Après plus de 20 minutes dans le verre (je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas terminer mon verre avant…), notes de bananes en purée, caramel et sirop d’érable???? La conjonction du poivre et des fruits tropicaux étonne beaucoup et apporte l’expérience sensorielle à un autre niveau. Belle finale, longue et douce mais poivrée à souhait, planant sur des vents de sherry et fruits tropicaux. Où est-ce que je signe si j’veux acheter!?!

Patrick 91%
La preuve quel la distance n’est pas un handicap pour produire un excellent whisky. En fait, si on pense aussi à certains des meilleurs scotchs (Glenmorangie, Highland Park, etc… Oui, ce whisky est dans la même catégorie!), il semblerait même que ce soit un avantage! Complexe et bien balancé, j’adore! Nez : Extraordinaire parfum. Riche et complexe, avec des notes de céréales, de bois, de fruits, d’épices, le tout en retenue et en balance. Wow! Bouche : A première vue, me fait penser à un excellent Glenmorangie. Fruité, boisé, sucré. Tout y est et superbement équilibré de plus. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 92%
Nez: Vanille, fruits, sucre en poudre. Épices, bois et céréales. Pommes et xérès, un bel amalgame d’arômes plaisants! Bouche: Épices, herbe et fruits rouges. Sherry, caramel et oranges. Texture adéquate, mais superbe assemblage de saveurs. Finale: Chaude et poivrée, on aime bien la pente sur laquelle elle nous transporte. Cannelle, pommes, chêne et caramel. Compote de fruits rouges. Équilibre: Superbe complexité, soyez-en assurés, cette distillerie va établir un standard de qualité pour les single malts canadiens.

Bunnahabhain Darach Ur – Batch 10

46.3% alc./vol.

André 81.5%
Poires vertes, oranges, herbe avec terre mouillée, vanille crémeuse, léger menthol, côté maritime bien discret, sorbet à la vanille, une touche oaky. La bouche offre un bel amalgame de fruits exotiques nuancé par le poivre concassé et de fébriles épices. J’adore la texture très soyeuse parsemée d’épices, duquel émerge les saveurs d’herbe verte et de fleurs fanées. On dirait aussi que des notes citronnées prennent place au fil des gorgées. Il y a un petit quelque chose qui me dérange dans ce whisky que je ne réussis pas à m’expliquer et trouver. La finale est fraiche, sensation de gomme Dentyne verte, saveurs herbeuses drapées d’agrumes et de fruits tropicaux. La sensation d’herbe et de feuilles verte revient toujours en avant plan malgré toute la pléiade de saveurs qui se développeront en bouche. On a tout de même réussi à garder le backbone de la distillerie au niveau des saveurs primaires.

Patrick 87%
Un beau whisky vineux, chaleureux et fruité. Bon, voire très bon ! J’aime bien, un beau mélange de saveurs, superbement équilibré. Nez : Parfum dominé par un xérès sucré et vanillé. Touche de chêne subtile, fruits exotiques, quelques herbes et fleurs fanées. Bouche : Toujours le xérès, mais avec des notes de citron, du chêne brûlé, des épices et du caramel. Finale : Finale marquée par de la menthe et un peu de caramel.

Mannochmore 18 ans Special Release

54.9% alc./vol.
Distillé en 1990, bouteille #538 de 2604.

André 89%
Un whisky rempli de challenge, pour amateur avertis. Nez rond et très sexy; bol de fruits séchés accompagnant des céréales maltées, raisins secs, prunes, chocolat noir, cosses d’oranges, cerises noires et indéniablement beaucoup d’influences du fût de sherry. Le whisky change beaucoup en respirant et demande de la patience afin que les arômes et saveurs atteignent leur équilibre. La bouche confirme les arômes du nez, très pointu sur les fruits secs, les prunes et le chocolat ce qui met la table avant l’arrivée des épices puissantes – cannelle, poivre, gingembre – qui seront à leur tour recouverte d’une belle couche de chocolat noir légèrement fumé qui s’accompagne de juteuses notes d’oranges. La faiblesse de ce whisky réside dans sa finale astringente et sèche, ou les notes de bois sont un peu trop présentes. Jumelé aux saveurs d’épices, on a un peu l’impression que le whisky est débalancé mais ce n’est pas le cas. Ce Mannochmore ne plaira pas à tous car les saveurs sont tranchées et presque diamétralement opposées entre le nez et la finale de bouche. La migration des saveurs hyper fruitées du nez aux fortes épices astringentes de la finale est assez drastique, mais comme un bon livre, on aime bien être surpris positivement de temps en temps avec de l’imprévu. Nicely done (sauf pour le prix exorbitant).

Patrick 94%
Un superbe whisky, impressionnant par sa chaleur, son sucre et sa surprenante douceur. En fait, il me rappelle certains whiskys de plus de 40 ans ! Nez : Riches fruits mûrs et chaleureux, avec de la vanille et un peu de bois. Intense et savoureux. Bouche : Beaux fruits mûrs, chaleureux et profonds. D’une belle douceur, surprenante pour le taux d’alcool. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Tomatin Cask Strength

57.5% alc./vol.
Fûts de bourbon et de xérès oloroso de premier remplissage, édition limitée à 15000 bouteilles.

André 82.5%
Pommes vertes, oranges, fruits séchés, gingembre, poivre. Saveurs opposées mais harmonie parfaite, balance exacte de l’intensité des saveurs. Ouverture sur la vanille en bouche, texture duveteuse agréable, les saveurs tirées du bourbon cask gagnent sur celles du sherry cask, les fruits séchés sont par contre plus apparents en finale de bouche ou le tango d’épices par en une envolée poivrée surprenante. Le taux d’alcool est lui aussi perceptible, ce qui était au nez presque une brise alcoolisée se transforme en vague soutenue de poivre et de gingembre râpé. Après environ 15 minutes à respirer, pulpeuses notes de poires et de caramel, légère astringence apportée par le fût de sherry. La finale est sèche, poivrée et épicée. Tout le velouté du nez est disparu, mis chaos par les épices et le poivre.

Patrick 89%
Un whisky dangereux pour 2 raisons: 1) Je n’ai pas senti la force de l’alcool (ou si peu) et 2) j’ai été incapable de résister à la tentation de m’en servir un autre verre (et un autre, et un autre et ainsi de suite…). Nez : Doux parfum de caramel recouvrant des morceaux de pomme rouge bien sucrée, ainsi que quelques gouttes de vanille. Bouche : La douceur du sucre fait qu’on sent à peine la force de l’alcool. Bref, caramel, vanille, épices et un peu de pomme rouge. Finale : Longue, épicée et sucrée.

Benromach Sassicaia

45% alc./vol.
Distillé en 2007, embouteillé en 2016. Ce single malt est le fruit d’un vieillissement en fûts de Bourbon de premier remplissage, suivi d’un affinage de 24 mois en fûts de Sassicaia en provenance de la fameuse région viticole de Bolgheri en Toscane.

André 82.5%
Abondance de fruits rouges, fruits secs, oranges confites, toffee et chocolat au lait. Un nez délicat et approchable et certainement une belle façon d’attirer les novices au whisky. La bouche est relevée et très épicée avec des saveurs de gingembre, de cannelle et de poivre livré sur une texture astringente. Cette astringence s’accorde bien avec les saveurs de la bouche mais tranchent un peu abruptement avec les promesses du nez qui étaient beaucoup plus fruitées et souples. On ressent aussi beaucoup l’influence du wine cask en bouche, on se doute d’une finition quelconque parce que perçoit une pointe tricky difficile à expliquer niveau texture en bouche. La finale est sèche et passablement épicée, presque tannique malgré les notes de toffee, vanille et de chocolat. Un bon whisky avec des saveurs délectables mais une présentation légèrement débalancée.

Royal Lochnagar Distiller’s Edition 1998-2011

40% alc./vol.
Lot RL/98-11V

Patrick 82%
Un bon whisky avec un brin d’originalité qui a malheureusement été trop dilué. C’est quoi l’idée d’embouteiller un tel whisky à 40% d’alcool, surtout pour le vendre à un prix si dispendieux? Faut croire qu’il y a des poissons prêts à payer parce que c’est écrit « Royal » sur la bouteille. Nez : La tomate typique de Royal Lochnagar, mais plus subtile que d’habitude, enveloppée par quelques fruits mûrs, de la vanille et un chêne discret. Bouche : Une boîte de bois brûlé, remplie de fruits et de tomates, avec quelques épices saupoudrés en surface. Finale : Un peu courte et fruitée.

A.D. Rattray Cask Islay

46% alc./vol.

André 85%
Pas de doute, on est sur Islay. Belle tourbe un peu crasseuse et sucrée, grosse orange bien mûre, fruits verts, ananas, miel. Maritime tant au nez qu’en bouche, un brin de sel marin, sensation de cendre de foyer, au nez le whisky a un profil huileux qui en bouche se traduit par des saveurs d’huile à chauffage et des saveurs de tourbe camphrée que tentent d’adoucir les notes de vanille. Définitivement un jeune whisky avec la sensation de picottement sur le bout de la langue, donc probablement en bas de 10 ans. Les saveurs ressemblent pas mal à du Laphroaig de par le côté médicinal verdâtre de la distillerie. En tant que fan de whisky tourbé, j’aimes bien cette édition mais le côté jeune et ‘’gossé à la hache’’ me chicotte un peu, dans le seul que le whisky est un peu trop simple et manque de nuances et de finition. La finale est forte, tourbée et fumée, médicinale à souhait, mais prévisible et unidimensionnelle. Intéressant comme présentation mais on se lasserait rapidement d’en avoir une bouteille.

Patrick 88%
Un bon Islay crasseux et maritime comme on aime! Et de plus, il offre aussi une complexité intéressante. Nez: Riche fumée de tourbe, algues, sel et quelques agrumes. Bouche : Fumée de tourbe, poivre, agrumes, le tout porté sur une belle texture huileuse. Probablement jeune, mais pas trop quand même. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée et le poivre.

Martin 86%
Nez: Tourbe verte et un peu terreuse, fruits tropicaux et vanille, Sel marin, ananas et mangue, agrumes et miel. Sans oublier une petite planche de chêne. Bouche: Texture ample et huileuse, fruits, tourbe, bois, miel, vanille et poivre noir. La tourbe quitte un peu le côté terreux ici pour se diriger vers le médicinal. Finale: Un peu moins longue que la texture en bouche ne me l’a indiqué, mais on reste sur de fortes saveurs de tourbe, bien entendu, de vanille, de chêne et de salade de fruits. Équilibre: Comporte certains aspects je dirais jeunes ou agressifs, mais dans l’ensemble c’est une bouteille que je ne serais pas gêné de sortir à des invités avertis.