Jameson Distiller’s Safe

43% alc./vol.
Jameson Distiller’s Safe est un pot still whiskey élaboré par le Maitre Distillateur, Brian Nation. Cette sélection spéciale de distillats montre à quel point la douceur des notes subtiles des whiskies de grain irlandais s’associent bien avec le côté plus intense des Irish Pot Still.

André 78.5%
Avec le virage au No Age Statement, on ne sait plus quoi inventer comme nom afin de rendre le whisky plus attrayant. Le nez présentes un mélange de saveurs florales, herbeuses et épicées. Pomme verte, raisins verts, herbe mouillée, oranges. Rien de bien sophistiqué et de raffiné. La bouche est au départ épurée et sans passion, les saveurs n’étonnent en rien le dégustateur sauf les épices (gingembre) qui est un peu plus punché qu’au nez, la vanille. Un second survol nous fait découvrir des notes de poires et d’agrumes ainsi qu’une volée de poivre. La finale s’étire sur les épices et le poivre. Ce whisky, bien qu’agréable, est déséquilibré, un peu trop dilué et sa texture en bouche est presque inexistante. Le rendu au final hésite entre l’ambivalence et le manque de créativité.

Patrick 90%
Une belle surprise, le côté doux de Jameson à son meilleur. Un whiskey idéal pour les chaudes soirées d’été. J’aime ! Nez : Parfum de beurre et de fruits subtils et sucrés typique d’un whiskey de grain. Bouche: Wow! Le beurre, le sucre, quelques fruits et une délicate touche d’épices très appétissante. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les épices du bois.

Martin 81%
Nez: Pommes, miel, crème et herbe. Raisins blancs et chêne. Une petite poignée de fruits au passage, mais pas bien plus. Bouche: Fruits, bois et poivre, le tout sur une texture qui ne réussit pas tout à fait à garder les saveurs bien longtemps. Finale: Trop courte et un peu décousue. Poivre agressif, planche de chêne, fruits rouges et chocolat au lait. Équilibre: Jameson est habituellement considéré comme un whisky doux, mais ici j’ai l’impression que petit côté bourru et unidimensionnel lui cause plus de tort que de bien. Je m’attendais à plus, bien que je ne refuserais pas un verre si on me l’offrait.

Glenfarclas 30 ans Warehouse

43% alc./vol.

André 89.5%
Sherry festif et un peu éclaté, ça me donne l’image des jupes des danseuses espagnoles qui tournent et dansent par une soirée endiablée; fruits rouges, cerises marasquin, les raisins mauves, chocolat au lait, gâteau au fruits frais (pas celui qui baigne dans son jus depuis une semaine), blood oranges. C’est toute qu’un party dans la bouche ce whisky… Cerises marasquin, gâteau aux fruits, cosses d’oranges, le tout saupoudré de gingembre et de poivre, un peu de prunes séchées aussi. Même si le whisky a passé 30 ans dans le fût, il a gardé une vivacité extraordinaire et une souplesse pleine de fraicheur et d’innocence. Le whisky est pas licoreux mais bien liquide est souple. La finale est moyenne longue, belles cosses d’oranges et nectarines, jus de cerises et épices plus discrètes, jus de raisins…et une fine touche fumée. Glenfarclas offre un whisky à pleine maturation de sherry qui est plus ‘’grand public’’ que bien d’autres whiskies du même style, ce qui est aussi en accord avec son prix, fort abordable, pour un 30 d’âge on s’entends…

SMWS 119.14 Yamazaki 11 ans

53.9% alc./vol.
« Rasberry imperial stout » – Distilled April 2003 from 1st fill bota corta cask, 538 bottles.

André 95.5%
Couleur hallucinante, très bois foncé, du rarement vu… Avalanche de cerises noires, chocolat noir et café expresso, boisé élégamment et qui rappelle le vieux fût vieillissant dans un entrpôt de terre légèrement humide, la pâte de fruits et la confiture de cerises. Ce whisky offre tout le savoir faire, l’exactitude des saveurs et des textures, l’accord des saveurs, toute la qualité et le détail que l’on retrouverait dans un kimono fait main et artisanal. Incroyable texture moelleuse et duveteuse en bouche. La pâte de fruits, les dattes et les pruneaux séchés, les figues, beaucoup de gingembre et d’épices, cerises noires et chocolat un peu amer, oranges, le toffee chauffé et la cassonnade, gâteau aux fruits. Léger pâteux en finale de bouche avec une montée à la Buzz Lightyear (up to the stars et beyond) des épices, ensemble un peu sec et astrigent. La finale est presque éternelle, sur toutes les nuances de fruits livrés en bouche, ensemble consistant et pâteux, mais combien réconfortant. Ce whisky a un sérieux et une noblette fine et raffinée, les saveurs sont intenses et inspire à la reflexion et presque à l’introspection. Chaque gorgée est un voyage de découverte de saveurs et une variante que l’on prend plaisir à découvrir et analyser. Ce whisky est dans mon top découverte de l’année…

Patrick 95%
Un grandiose whisky d’une complexité hors du commun, superbement original. Yamazaki? Incroyable! Nez : Parfum de vin sucré intense, chocolat au lait et framboises. Diablement appétissant. Bouche : D’une grandiose intensité, du bois brûlé, et… Oui, ils ont bien fait de le nommer « stout impériale à la framboise », ce fut exactement mon premier feeling! Aussi un peu de café, de chocolat noir et de pain de viande. Finale : D’une belle longueur, du bois brûlé, du café noir et du chaleureux vin épicé.

Martin 95%
Juste au visuel on comprend parfaitement le p’tit nom de ce SMWS. Nez: Café espresso et cerises noires, malt carbonisé et xérès poussiéreux, retour des cerises, avec une appréhension au niveau du taux d’alcool, comme se préparer à sauter à l’eau quand on sait qu’elle est frette… Bouche: Chocolat, xérès, café, noix, explosion d’épices. Bière brune, bacon et cerises. Solide sherry cask, belle puissance. Finale: Boisée, fruitée et sèche. Belle puissance et intensité. Équilibre: Damn you SMWS, quand tu nous tient! Alliage de probablement la meilleure distillerie japonaise et du club de whisky au plus grand pouvoir d’achat au monde… Insane.

Laphroaig 25 ans édition 2015

46.8% alc./vol.

André 93.5%
Nez envoûtant, l’apport du sherry surprends beaucoup avant même la finesse de tourbe, fine et distinguée qui vient vous chatouiller les narines, un peu verdâtre et mentholée, l’eucalyptus et la chlorophylle, les agrumes et le citron frais dans l’eau, cendreux, mais beaucoup plus fruités des autres éditions de 25 ans d’âge que j’ai eu la chance de goûter. La bouche est un peu poreuse, genre de pierre ponce, les fruits rouges, le chocolat noir, notes de tourbe médicinales, sans agressivité, herbe verte, lime et citron. La texture est soyeuse et raffinée, le temps à beaucoup calmé la fougue de la tourbe qui est posée et incroyablement douce. Une fine pellicule de sel de mer vient couvrir le tout. La finale est douce et longue, presque langoureuse, les particules de tourbe pétillent lentement en bouche et se dissolvent lentement dans des vagues de fruits rouges et tropicaux. Une édition remarquable, amalgame de saveurs uniques, texture de rêve. Un Laphroaig avec de la classe et beaucoup de savoir faire.

Patrick 89.5%
Un très bon Laphroaig, mais qu’on aurait probablement été mieux d’embouteiller il y a cinq ans. Il semble en effet avoir perdu un peu de son punch. Ça demeure un très bon whisky, mais avec un petit manque au niveau de la finale qui m’empêche de dire qu’il est excellent. Mais tout de même très bon. Nez : La tourbe goudronnée, poivrée et maritime de Laphroaig, mais adoucie, et avec une savoureuse dose de fruits et de chocolat noir. Bouche: Chêne fumé et tourbe salée, avec une subtile note de caramel sucré. Finale : Longue, épicée et fumée, avec une belle pointe de sel. C’est malheureusement ici que ce scotch perds quelques points au niveau de la texture en bouche.

Martin 92.5%
Nez: Tourbe verte et mentholée, avec un paquet de notes de feuilles vertes, chlorophylle, coriandre, persil et eucalyptus. On perce la couche de phénols pour trouver pierre lavée à l’eau de mer et citron frais. Bouche: Fruits rouges, touche de poivre et de cannelle. Le chêne semble bien gorgé de sherry. Le degré d’alcool supporte bien le reste des saveurs telles cacao, pâte de fruits, cuir et caramel vanillé. Finale: L’élégante texture transporte bien les sensations au prochain niveau. Fumée, épices, bois, xérès, vanille et touche d’agrumes, en terminant la promenade sur la plage au matin, près des cendres encore fumantes du feu de la veille. Équilibre: Vraiment bien construit, un scotch maritime dans la plus fine des traditions. Si le portefeuille ou l’occasion le permet, c’est un dram à définitivement essayer.

Bowmore 25 ans Small Batch Release

43% alc./vol.

André 93%
Sublime… Fruits rouges se noyant dans des vagues de mer salée et de tourbe bien dosée, poussière de pierre et xérès, gâteau aux fruits, caramel, chocolat noir fumé. La douche est souple et grasse, le nez a bien préparé la bouche et les arômes sont maintenant saveurs; sherry typique des vieilles éditions Bowmore, cerises noires, fumée un peu lasse et molle s’évaporant dans l’air marin du port de mer de la bourgade de Bowmore, chocolat noir, quelques timides épices. Ce sherry est tellement unique, presque savonneux et avec une touche de lilas en fleur. Finale salée et fumée, se mélangeant aux cerises marasquin et au chocolat noir aux noix, gâteau aux fruits. Un superbe whisky, comme Bowmore en fait maintenant trop peu. Comparable au ans Darkest avec beaucoup plus de raffinement et de distinction.

Patrick 90%
Bon. Semblerait que pour retrouver le « bon vieux Bowmore hyper maritime » d’il y a une douzaine d’années, (comme dans l’ancien 12 ans, que ce whisky me rappelle énormément), il faut maintenant acheter le 25 ans. Mathématiquement, c’est logique. Bowmore à son meilleur. Nez: Maritime, fruits mûrs et fumée. Le tout, intense et envoûtant. Bouche : Toujours le sel et un intense xérès chaleureux. Le tout enveloppé par la fumée tourbée si typique de Bowmore et avec une touche de caramel. Finale : Longue et intense, marquée par le sel, la fumée et le xérès.

Martin 93%
Nez: Tourbe et chêne poussiéreux, compote de fruits, xérès vineux, retour du chêne. Posé et distingué. Dattes et raisins rouges juteux. Bouche: Raisins, xérès, épices, belle tourbe maritime contrôlée. Chaleur agréable. Finale: Chaude et réconfortante, presque tranquille. Vin chaud, tourbe accueillante. Équilibre: Sans être extravagant ou trop loud, c’est un whisky extrêmement confortable auquel on retournerait plus souvent si ce n’était de son prix ou de son accessibilité.

Strathmill 25 ans 1988/2014

52.4% alc./vol.
Vieilli en refill American Oak casks, édition limitée de 2700 bouteilles seulement.

André 84%
Agrumes et gingembre, très influencé par le bois un peu verdâtre, herbe verte mouillée, un peu franc au nez, ormis pour les odeurs de vanille crémeuse. En bouche, les céréales et les agrumes, la pomme verte, la texture est huileuse mais l’ensemble est un peu robuste et épicé; poivre noir, menthe verte & eucalyptus, miel, vanille, agrumes, poires. Jumelé avec l’alcool, le poivre aiguise la finale, le whisky est puissant et astrigent. Finale de raisins verts, agrumes, céréales au miel se drapant de poivre, gingembre et d’épices. Point fort; texture, points faibles; astringence et trop franc en bouche.

Patrick 92%
Ce scotch m’a offert une superbe expérience de dégustation : l’évolution des saveurs tout au long de la dégustation saurait satisfaire le plus blasé des amateurs de whisky. Son seul défaut est d’être si rare! Nez: Parfum de pommes vertes et d’agrumes, d’orge et de chêne subtil. Bouche : Ooooooh. C’est de l’excellent whisky ça messieurs-dames. De l’orge, du bois, de la vanille sucrée, du caramel, un peu de bois fumé et épicé… Complexe et savoureux. Finale: Très longue, s’étire sur de délicieuses notes boisées et épicées.

Martin 84%
Nez: Gingembre mariné et céréales. On s’attendrait à un plus grand potluck venant d’un malt de cet âge. Pomme croquante, butterscotch et vanille. Touche de crème anglaise. Plus on le laisse respirer, plus je regrette mon commentaire précédent sur son côté ennuyeux. Légère pointe de bois et de poivre blanc. Bouche: Fruits blancs, agrumes, bois, menthe, herbe et raisins verts croquants. Moins de tannins et plus de fumée augmenterait l’expérience, qui jusqu’ici m’épate moins qu’anticipé. Finale: Poivre, miel et chêne. La texture semble vouloir s’essouffler un peu à cette étape. Agrumes et quelques fruits tropicaux ne sont pas assez pour ramener la coupe à la maison. Équilibre: Très affirmé pour un whisky de cet âge qui devrait normalement être bien plus suave et subtil. Je ne déteste pas cependant certaines notes plus vertes ou blanches disons, mais à l’aveugle je me serais perdu dans le champ.

Glengoyne 25 ans

48% alc./vol.
Élevage principalement en fût de chêne européen de premier remplissage ayant contenu du sherry Oloroso.

André 94.5%
Raisins séchés, dattes, prunes séchées, oranges, résineux et compact mais avec une souplesse de la texture du nez (et de la bouche) tout fait unique, sherry onctueux. La douceur et la distinction version liquide. Le whisky coule en bouche comme une rivière tranquille, texture bucolique, un fil de soie de sherry. Chocolat noir à l’orange, sherry, cerises noires, dattes, prunes, gâteau aux fruits, pâte de fruits avec une finale de bouche finement épicée et boisée. L’onctuosité du sherry est déroutante, la texture onctueuse et moelleuse, pleine et qui se donne avec passion. La finale est plus relevée mais le sherry soutient agréablement bien les saveurs de poivre noir concassé, des bâtons de cannelle, de gingembre râpé, réglisse, fine couverture résineuse et pâteuse. Avec le 21 ans, Glengoyne avait établi un haut niveau de qualité et mes attentes étaient très élevées mais force de constater que l’on a livré la marchandise de façon magistrale avec ce sherry cask d’exception.

Patrick 94%
Quand je pense à un whisky de 25 ans, c’est exactement ce que j’ai en tête. Définitivement le genre de whisky qui te laisse dans un état contemplatif à chaque gorgée. Si j’avais un sceau « approuvé par Patrick », ce whisky y aurait définitivement droit! Nez: Riche et profond xérès, avec des notes d’oranges, de chocolat noir et d’un subtil caramel. Le parfum d’un scotch peut difficilement être meilleur. Bouche : Riche et chaleureux, avec du chocolat noir, un peu d’orange et du raisin. L’ensemble fait penser en fait à du gâteau au fruit avec un trait de chocolat. Finale: D’une superbe longueur, marquée par le chocolat et le raisin et une subtile note de bois brûlé.

Martin 94%
Ooh, la belle couleur foncée. Ça donne soif. Nez: Raisins, fruits séchés, agrumes, cuir, chêne, caramel, cerises, poivre et xérès. Beaucoup de trucs à assimiler. Le nirvana à l’horizon. Bouche: Cuir et raisins goulus, dattes, fumée, chêne poussiéreux. Poivre noir, cerises, gâteau aux épices, cacao en poudre, marmelade d’orange de Séville. Finale: La planche de chêne gorgée de xérès est notre plateau de base ici sur lequel repose oranges, raisins secs, cannelle, gingembre, muscade, poivre, caramel et vanille fumée. Équilibre: Un grand scotch comme on en voit peu. Un exceptionnel grand cru sherry cask. Je ne voudrais pas non plus passer sous silence le fait qu’on a embouteillé un whisky de 25 ans à 48%, comme quoi on n’a pas peur de créer un peu de rareté.

Tomatin 25 ans

43% alc./vol.
Le nom Tomatin signifie “la colline des genévriers“, un arbuste très apprécié des distillateurs clandestins, car il brûle sans répandre d’odeurs particulières, ce qui favorisait leur discrétion. Le lieu a donc probablement abrité de tels distillateurs, bien avant que la distillerie ne soit créée par trois investisseurs en 1897, en plein boom du scotch whisky. Tomatin a été la première distillerie écossaise à s’équiper pour le brassage d’un lauter mash tun, c’est-à-dire d’une cuve possédant un système de couteaux verticaux pour mieux mélanger le grain et l’eau. Ce système s’est révélé plus performant que le précédent qui comporte un simple agitateur situé à la base de la cuve. En évitant la formation de gros grumeaux, l’extraction du moût est ainsi améliorée. Les malts de Tomatin ont avant tout servis à élaborer des blends, notamment à sa grande époque J&B, Chivas Regal ou Johnnie Walker, et maintenant Antiquary et The Talisman.

André 88%
Nez à l’approche trèes fruitée, mais l’ensemble des saveurs sont légères mais soutenues. Oranges confites, poires passes à la poêle, raisins secs, miel, jus de salade de fruits en conserve. Bel équilibre en bouche, la salade de fruits et une touche herbeuse, style herbe verte mouillée le matin, raisins verts que souligne une touche d’épices et de poivre. Après 10 minutes dans le verres, onctueuses notes de miel et d’ananas, fruits séchés, beaucoup d’oranges, d’agrumes. Les gorgées succéquentes libèrent des salves de gingembre frais assez pointues. La finale est épicée, un peu sèche. Un superbe whisky, du style que plusieurs amateurs boudent à torts. Un single malt qui livre la marchandise sans grande pompe et sans trop de saveurs tape-à-l’œil mais qui mise sur un bel équilibre et une agréable simplicité.

Patrick 86%
Un succulent whisky auquel j’aurais sûrement fait passer la barre des 90% s’il avait été moins dilué. Une faute difficilement excusable pour un whisky de 25 ans si dispendieux. Nez : Poires et oranges très mûres, avec une touche de raisins et une note épicée rappelant vaguement des conifères. Alléchant! Bouche : L’arrivée en bouche est marquée par les poires et les oranges, mais la sève des conifères vient rapidement engloutir le tout. L’ensemble est enrobé d’un succulent miel riche et complexe. Finale : Marqué par du chocolat à l’orange, mais un peu trop courte pour être sublime.

Martin 88.5%
Nez: La pelure d’orange est à l’honneur. Raisins, dattes et muscade. Chêne, léger cuir et avalanche d’agrumes dans un sirop vanillé. Un peu d’herbe mouillée à la réception, mais je ne m’en plains pas. Bouche: Miel dilué, salade de fruits, ananas, poivre rose, cuir et bois. Herbe séchée et vanille. Cacao. J’aime bien. Un peu raide pour un 25 ans, mais bon. Finale: Longue, poivrée, supportée par le chêne, le sherry, le cuir et le poivre. Équilibre: Tel que susmentionné, je suis étonné de l’agressivité que dégage un malt de cet âge, mais c’est quand même solidement savoureux. Si le prix vous convient, ce qui n’est pas donné à tous, c’est un excellent achat.

Ardbeg Kelpie 2017 Committee Release

51.7% alc./vol.

André 89%
Tourbe animale discrète, moue de café et chocolat noir, odeurs un peu verdâtres, sensantion huileuse et soyeuse, herbe verte, poivre noir, olives. Le nez est étrangement effacé ce qui laisse un peu dibutatif. Ce whisky demande de la patience, beaucoup de patience qui sera récompensée. Je laisse donc le verre un 20-25 minutes nappé d’un couvercle… Au retour… bang!… La tourbe semble avoir décuplée, phénolique et poivrée, recouvrant des saveurs de café noir et de chocolat amer et…. Des fruits tropicaux et d’herbe verte rappellant l’eucalyptus! Ce whisky est passablement sucré et livre aussi une solide dose d’amandes non salées en bouche. Suivent le clou de girofle et le gingembre en finale de bouche, le miel et d’insistantes notes végétales et de poivre ainsi que de bitume chaud fraichement pavé. Un Ardbeg plus réservé que la plupart des éditions régulières, peut-être un peu plus grand-public qu’à l’accoutumée.

Patrick 95%
Ardbeg dans toute sa splendeur, avec sa tourbe, son sel, ses agrumes et son chêne dans un numéro d’équilibriste à couper le souffle. Un océan de bonheur! Nez : Tourbe, saumure, agrumes et sel de mer qui donne envie de croquer dedans! Bouche : Vague de sel qui semble vouloir tout engloutir, jusqu’à ce que la fumée de tourbe en émerge et vienne tout recouvrir. Et, au travers de ce maelstrom, on croit entrevoir quelques notes d’agrumes qui s’accrochent comme elles peuvent à une planche de chêne sur le point de sombrer. Finale : Longue et intense, marquée par la fumée de tourbe.

Martin 90%
Nez: Même si la tourbe huileuse caractéristique de la distillerie est à l’avant, on distingue bien de belles volutes de céréales grillées, de bois séché, d’agrumes et de poivre. Bouche: Miel sucré, texture ample et huileuse. Sherry chaud, tourbe accueillante, feu de foyer. Belles épices du cask strength. Cacao et café. Finale: Longue et chaude, elle garde les belles notes de chocolat, de bois, de café et de xérès bien vivantes. Équilibre: C’est ce genre d’embouteillage qui fait que ça vaut la peine de faire partie du Ardbeg Committee…

Gouden Carolus Single Malt

46% alc./vol.
Distillerie Molenberg. Gouden Carolus Single Malt est un whisky Belge, distillé à partir du moût de la bière Gouden Carolus Tripel. Une primeur pour la Belgique sont les cuves de distillation en cuivre martelées à la main, dans lesquelles le moût – composé uniquement d’orge maltée – est distillé. Le distillat est par la suite vieilli dans des fûts de bourbon de premier remplissage pour une période de 30 mois suivie par une période successive de 6 mois dans des fûts ‘Anker’ (des fûts en chêne retravaillés par un tonnelier selon nos propres spécifications). De 1637 à 1927, la « famille de meuniers” Van Breedam a exploité une petite distillerie au Molenberg à Blaasveld. En 1872, Louis Van Breedam et sa soeur Anne quittent le Molenberg pour devenir brasseurs à Malines. Le Molenberg reste aux mains de la famille et la tradition se perpétue. Charles Leclef, cinquième génération de la famille Van Breedam, passe son enfance dans la brasserie à Malines, mais connaît aussi le Molenberg à Blaasveld, où son oncle Michel Van Breedam habite. Alors qu’il est train de moderniser la brasserie en 1990, l’idée de distiller la bière en whisky mûrit dans son esprit. Il veut distiller au Molenberg : de la bière au distillat, c’est-à-dire au whisky. Cette distillerie devient la combinaison parfaite entre les deux traditions de famille: brasser et distiller.

André 84%
Beau mélange de poires vanillées, abricot, léger carbonisé du fût, belle vanile ronde et dodue, miel, amandes, biscuits Graham. Le nez est attrayant est bien présenté, sans être unique ou prétencieux. La bouche est fruitée, ronde et pulpeuse, beaucoup de poires et de vanille saupoudrée de gingembre et de poivre. Les notes de céréales sont bien en évidence sans monopoliser la bouche. Apparaissent ensuite les pommes vertes, puis des cerises, mais les épices regachent rapidement du terrain. La finale est en deux temps, douces sur les fruits et relevée sur les épices. Belle rétro-olfaction de fruits à chair. Agréable et facile à boire.