Blood Oath Pact #3 Kentucky Straight Bourbon Whiskey 2017

49.3% alc./vol.
Mélange de rye de 7 ans d’âge, affiné en California ex-Cabarnet Sauvignon cask et de bourbons de 7 et 12 ans d’âge.

André 88%
Quel mélange au nez, fruité à souhait avec une texture duveteuse et un arrière-plan épicé. Le nez offre une pléïade de saveurs allant des fruits séchés, aux dattes, prunes, le mélange pour la fondue bourgignonne, les cerises noires, le caramel, la réglisse. La bouche est capiteuse, de grosses lèvres de maïs pulpeuses, beaucoup de fruits rouges et d’apport du fût neuf qui s’allie merveilleusement avec les flaveurs tirées du wine cask. L’ensemble est malléable en bouche, les saveurs souples que soulignent les vagues de cannelle et de réglisse rouge. Cerises marasquin, les fruits séchés en plus d’une bonne texture épicée et poivrée, un peu astrigente en fond de bouche. On ressent avec beaucoup de force le rye en finale qui se découvre sous une couverture poivrée et épicée assez relevée. La rétro-olfaction est à saveur de cerises et de fruits séchés. J’adore ce whisky avec sa signature singulière, j’ai toujours aimé la conjonstion des wine cask avec les rye ou les bourbons, c’est comme un accord parfait avec un Whisky shery cask et du chocolat noir.

Patrick 95%
La recette semble simple, alors je me demande pourquoi personne ne semble y avoir pensé avant! Enfin, c’est souvent le cas de bien des innovations géniales. Un bourbon riche en seigle, vieillit dans des fûts de Carbernet-Sauvigon, j’adore!! Nez : Langoureux parfum de fruits mûrs, de maïs sucré, de café, de caramel, d’oranges et d’épices. Complexe, riche et appétissant ! Bouche : Wow! Les épices du seigle et du chêne, puis une vague vineuse avec des notes de mûres, de café et d’orange, le tout enveloppé de caramel et de vanille. J’ai rarement bu un whisky si riche et chaleureux. Finale : Longue et chaleureuse, s’étire sur les épices du bois brûlé.

Martin 89.5%
Nez: Fruits rouge cireux, miel et rye. Caramel, dattes et cerises. Oranges, maïs et café. Un petit côté vineux nous rappelle son fût de finition. Ensorcelant. Bouche: Réglisse, caramel, fruits rouges et épices. Touche de rye et de maïs. Bien dosé au niveau du degré d’alcool, avec une belle texture qui nous pousse vers la planche de chêne gorgée de vin. Finale: Longue, boisée et chaude, elle nous laisse sur des notes de fruits secs, de café, de réglisse et de cerise poivrée. Pointe de cannelle. Équilibre: Superbe, un heureux mariage entre un bourbon et l’esprit d’un sherry cask. Insolite, mais excellent.

Highland Park Valkyrie

45.9% alc./vol.

André 89%
Superbe nez, riche et généreux, beaucoup plus tourbé que le 12 ans d’âge, plus sur le sherry également. Fruits séchés, tourbe terreuse, chocolat noir, sherry et cerises, toffee, caramel, prunes, dattes et bonne dose d’épices également. La bouche est corsée et épicée, bien tourbée (étonnant), salée. Ensemble poivré et épicé, du gingembre râpé, notes de réglisse noire, de terre mouillée et de chocolat noir, cerises noires, dattes séchées, oranges. La finale est épicée, poivrée et salée, intense et relevée. J’adore cette nouvelle version, l’intensité des saveusr, le taux d’alcool, l’apport de la tourbe et des épices. Un mélange du Dark Origins et du 12 ans d’âge… sans le mielleux du bruyère.

Patrick 89%
Une belle complexité, une bonne balance, j’aime! J’ai vu mieux comme rapport qualité / prix venant de cette distillerie, mais ça demeure un très bon whisky. Nez : Parfum typique d’un Highland Park, avec une fumée florale subtile, des épices orientales, des fruits subtils, du miel et une touche de sel. Bouche : La belle fumée de tourbe florale et mielleuse d’Highland Park,, de la vanille, des épices, quelques pommes vertes et du sel. Finale : D’une belle longueur, épicée et salée.

Martin 89%
Nez: Le superbe mariage de l’orge et de la tourbe de bruyère unique à HP. Miel, fleurs, fruits et xérès. Caramel doux et cerise. Bouche: Miel, orge, cerise, épices boisées et fleurs de bruyère. Puissant gingembre, xérès. Finale: Les épices nous redescendent en douceur sur des notes restantes de cacao, de miel et de biscuits. Équilibre: Un bel embouteillage, malgré que pour une poignée de change de plus on peut se procurer un supérieur Dark Origins.

Jameson Blender’s Dog

43% alc./vol.

Patrick 84%
Un bon whiskey, mais qui me rappelle les tentatives des nouvelles micro-distilleries de faire vieillir leur whisky plus rapidement dans un fût trop petit. Bref, pas exactement ce que j’attends d’un Jameson, mais tout de même intéressant. Nez: Une cour à bois, après la pluie. Épices, vanille et caramel subtil complètent le tout. Bouche : Comme mordre dans une planche de bois sur laquelle on aurait mis une pincée d’épices à steak et une goutte (pas plus) de vanille. Finale: S’étire assez longuement sur les épices.

Jameson Cooper’s Croze

43% alc./vol.

Patrick 88%
Un très bon whiskey irlandais qui saura plaire aux amateurs de whiskey boisé. Nez : Savoureux nez marqué par un caramel fruité, une note discrète de vanille, le tout servi sur une planche de bois mouillée. Bouche : Arrivée en bouche très épicée et boisée, avec quelques notes de vanille et de fruits mûrs. Finale: L’intensité diminue rapidement, mais s’étire ensuite très longuement sur les épices.

Arran The Bothy Batch #2

55.2% alc./vol.
Embouteillé en juin 2016. Maturation initiale en first fill ex-bourbon cask pour ensuite un affinage de 18 mois en quarter cask. Édition limitée de 12000 bouteilles. Hommage aux cottages appelés « Bothy » très présents sur les îles d’Écosse.

André 78%
Nez presque efface, maritime et s’exprimant au travers de notes citronnées et de fines agrumes, poires, ananas, vanille. Donc, somme tout, le nez est attirant. Après la texture de l’évaluation de Pat, je m’attendais à pire… au nez du moins… La bouche est malheureusement trop influencée par le fût, le quarter cask peut-être, forte tangente de bois ressemblant à du virgin oak. On y retrouve bien les mêmes saveurs senties mais elles sont diluées dans les saveurs de bois verdâtre bizarre, la banane verte peut-être, les oranges, présenté sur un coussin poivré, une pincée de sel de mer et de l’alcool un peu agressif. La finale est débalancée, démontre peu de subtilité. Mauvais choix de fût peut-être mais le rendu final est discutable.

Patrick 75%
Considérant l’excellence de la batch #1, mes attentes étaient élevées. N’empêche, lorsque que ma première réaction en sentant le whisky est de grimacer et de m’en verser un autre verre (au cas où le problème viendrait du verre), ça ne regarde pas bien. Nez : Bobettes sales. Et une subtile note de vanille et de fruits, qui pourraient nous laisser deviner ce que la personne qui portait les bobettes avait mangé pour le lunch. Au cas où ça nous intéresserait… Bouche: Épices sucrées, biscuits au beurre et vestiaire pas propre. Finale : Longue, épicée et pas propre.

Bruichladdich Octomore Edition 07.3 Islay Barley 5 ans

63% alc./vol.
169ppm. Octomore 7.3 est donc un pur produit d’Islay distillé en 2010 à partir d’une orge récoltée sur le champ Lorgba. Ses 5 ans de maturation ont été effectués à la fois dans des anciens fûts de bourbon mais aussi dans des fûts ayant contenu du vin espagnol de Ribera del Duero.

André 93.5%
Superbe nez onctueux, belles agrumes juteuses, poires, miel, vanille crémeuse, tarte au citron et meringue, sel de mer et fumée de tourbe musclée. Wow, la texture unique en bouche, moelleuse et souple, salade de fruits, agrumes et poires nappées de cuierrées de vanille fraiche. L’intensité de l’apport du fût de chêne arrondit passablement le whisky, tant au niveau alcool qu’au niveau tourbe, la morsure du phénol est douce et l’affinage en fût de vin embrasse l’ensemble des saveurs et rend le whisky goulu et très appétissant. Les céréales aussi jouent un rôle prédominant et servent de toile de fond aux saveurs plus corsées. Encore une fois, une nouvelle gorgée développe d’agréables saveurs de fruits et de poires dans leur jus, de céréales aux accents agricole, de paille séchée et de vanille fumée, d’agrumes et de citron. La finale, presque éternelle, est salée et tourbée et pleine de salade de fruits. Une superbe présentation, des nuances de saveurs exceptionnelles, une texture d’une désarmante voluptée. Buy!

Patrick 94%
Un extraordinaire whisky, complexe et superbement balancé. Une superbe réussite qui mérite qu’on la pourchasse! Nez : Parfum de tourbe fumée et étonnement sucrée, et de belles notes de céréales savoureuses. Bouche : Fumée de tourbe épicée, avec des céréales sucrées et de subtils petits fruits. Finale : Longue, fumée et épicée.

Martin 93%
Nez: Étonnant. Tourbe particulièrement fruitée. Agrumes, dont pamplemousse, miel, rosée du matin, pommes, feuilles vertes. Bouche: Texture mielleuse, notes tourbées bien sûr, mais extrêmement fruitées et florales aussi. Finale: Longue et chaleureuse, portant bien des notes de butterscotch, de vanille et de cacao sur une trame de fond de céréales, de tourbe et de melon au miel. Équilibre: Incroyable. Complexe, bien structuré. Modéré dans son approche, mais pas dans sa personnalité.

Bruichladdich Octomore 10 ans 2016 Ochdamh-Mòr 2nd Release

57.3% alc./vol.
167 ppm, limited edition of 18000 bottles.

André 86.5%
Grappe de raisins mauves, fruits tropicaux nappés de vanille et de miel, tourbe un peu animale et industrielle, graisse industrielle, nez un peu tranchant et sur l’alcool. Texture huileuse en bouche, duquel explose une salve toubée et phénolique aux accents industriels et bruts très intense, Chili Flakes, huile brute, sensantion industrielle presque que vieille cheminée crachant de la fumée noire sur l’album Animals de Pink Floyd, chocolat noir, terre mouillée parsemée de racines mortes. La finale est poivrée et sèche, l’alcool puissant, encore cette sensation industrielle et brute. Je m’attendais à une version plus posée et ronde. La présentation manque de fini et d’attention.

Patrick 90%
Complexe, superbement balancé et intense… Eh bien… Pas aussi intense que les autres Octomore. L’âge a définitivement fait son effet en adoucissant la bête… Dont il faut tout de même toujours se méfier de la morsure! Nez : Probablement la fumée la plus subtile (mais encore…) que je n’aie jamais senti venant d’un Octomore. Le tout avec une note subtile de fruits, d’épices et de poivre. Bouche : Ah ah! C’est ici que la fumée se cache! Fumée hyper intense, poivre de feu et, après quelques gorgées, les notes de céréales sucrées typiques d’Octomore font une discrète apparition. Finale : D’une belle longueur, savoureuse, fumée et épicée.

Martin 89%
Nez: Un vent de tourbe nous réveille avant même que nous plongions le nez dans le verre. Fruits rouges et grappes de raisin. Crème pâtissière et grains de céréales. Fraise. Bouche: Belle texture et beau poids en bouche. Épices, raisins et miel, le tout enveloppé dans une tourbe crasseuse. Finale: Assez solide et aggressive, sur à peu près les mêmes notes retrouvées en bouche. Longueur à la hauteur des attentes générées par son caractère et son taux d’alcool. Équilibre: À l’image du reste de la série, sombre, fumé as fuck et sans compromis.

BenRiach Cask Strength – Batch 2

57.2% alc./vol.

Patrick 91%
Un superbe whisky qui se boit comme de l’eau malgré son taux d’alcool élevé. J’en aurais bien pris une bouteille s’il était à un prix plus raisonnable. Enfin, ça dépends de votre budget! Nez : Parfum crémeux et marqué par des fruits subtils. Appétissant. Bouche : Sucré, épicé, fruité, poires, noix de coco, gingembre. Wow! Finale : D’une belle longueur et sucrée.

Bunnahabhain Ceòbanach – Batch 03

46.3% alc./vol.

André 89%
Une distillerie qui gagne définitivement à être découverte, l’ado boutonneux de v’la 10-15 ans a vieilli et même maintenant une vie de prince. Le passage à 46.3% a aussi été un deas meilleurs move de cete distillerie, là ou bien d’autres ont baissé les bras face à la tentation du profit facile. La tourbe est en avant-plan au nez mais pas comme un coup de 2×4 en pleine gueule, juste campée et bien définie, sel de mer, vanille crémeuse, terre mouillée, agrumes, tourbe un peu verte et jeune, huileuse. On n’est définitivement pas très loin de la mer dans l’approche générale. L’arrivée en bouche déçoit un peu, je trouve le whisky un peu dilué et anodin, l’onctuosité du nez ne se réflète pas en bouche au départ, mais une fois le whisky bien installé, les saveurs sont prononcées et définies; tourbe un peu verdâtre, eucaplyptus, pastilles au menthol, sel de mer. Finale cendreuse sur le toute-épices et le poivre, encore les influences maritimes et la tourbe verdâtre, sans brusquerie mais avec une assurance certaine dans le style.

Patrick 91%
Aaaaargh!! Je m’étais dit que non non non, je n’achèterais pas une autre bouteille de whisky cette semaine. Et là, je goûte à ce Ceòbanach et je n’ai pas le choix, il me la faut! Nez : La tourbe comme on l’aime, avec une bonne dose de sel de mer et quelques fruits subtils. Bouche : Toujours la tourbe et le sel, mais avec une belle note poivrée et de vanille pour compléter le tout. Finale: Longue et savoureuse.

Laphroaig – Layers of Laphroaig Select Deconstructed

Une analyse de la session de déconstruction du Laphroaig Select, offert à la distillerie. La session se compose de 6 échantillons : Laphraoig Select en plus de 5 samples représentant les composantes à la création du Laphroaig Select.

Premièrement, de devoir analyser et décortiquer une des pires éditions de Laphroaig, déjà ça débute mal… Mis à part l’idée de trouver qu’est-ce qui a cloché, disons que la session débutait avec une strike avant même le premier lancer au marbre. Pour vous donner une idée, les notes de dégustation du Laphroaig Select se retrouvent ici :https://www.quebecwhisky.com/laphroaig-select/

À noter que bien que le taux d’alcool n’était pas indiqué sur les échantillons, il est fort probable qu’ils étaient tous à 40% mais on ne voulait pas nous confirmer sur place.

Définitivement la pire dégustation que j’ai eu à la distillerie Laphroaig à ce jour… Du marketing pas subtil pour deux cennes pour nous faire avaler que ce whisky est le fruit d’une création ingénieuse et d’une qualité irréprochable. J’ai quitté avant la fin de l’atelier et c’était la première fois que cela m’arrivait. Quelle déception provenant d’une de mes distilleries fétiche.

Sample #1 : Virgin American Oak Cask
Le nez est très doux et rond, onctueux et dodu, beaucoup de vanille et de miel, tourbe domestiquée, ensemble bien balancé. La bouche est pleine d’agrumes et d’oranges, texture diluée et flat, ensemble n’offre que très peu d’homogénéité et on ressent la dilution à son maximum. Ça me donne plus l’impression d’une eau aromatisée que d’un whisky. Les accents maritimes sont bien présents avec la touche de sel marin et la tourbe phénolique éventée et presque anonyme, une larme d’eucalyptus se noyant dans un océan de vanille et de miel. Finale rapide et éphémère.

Sample #2 : Ex-Bourbon American Oak Cask
Feeling de bourbon, sucré et crémeux mais aussi bien épicé; toffee, caramel, oranges, abricot. Le nez est tout de même un peu plus franc que le dans le Virgin Oak. La bouche est texturée et les saveurs plus intenses; plus de sel, plus de tourbe et plus d’agrumes. Finale offrant un peu plus de persistance en bouche et des saveurs avec plus de latitude et de pérennité.

Sample #3 : Ex-Bourbon Quarter Cask
La bouche est plus effilée bien que les saveurs soient délavées et ternes; agrumes, oranges, un peu citronné même, avec de bons accents de poivre et d’épices. L’apport du Quarter Cask est bien ressentie, beaucoup de vanille aussi et une touche de bois sec appréciable.

Sample #4 : Oloroso Sherry European Oak Cask
Beau nez rond et fruité, entier et généreux; fruits séchés, petits fruits sauvages, gâteau aux fruits, cannelle et beaucoup d’autres épices surtout en finale. Le jumelage avec les accents maritimes et salins apportent une toute autre dimension à la présentation. Marmelade d’orange et le caramel salé. Manque un peu de punch avec l’alcool timide mais il est indéniable qu’il y a quelque chose d’intéressant dans cet échantillon.

Sample #5 : Pedro-Ximerez Sherry European Oak Cask
Fruits très doux et plus goulus, ensemble plus équilibré aussi, peut-être plus juste comme accord de saveurs. Confiture d’oranges, miel et caramel salé, tourbe en bouche, fraises, framboises et cassis, cerises noires s’accompagnant d’une finale ou le sel de mer picotte sur le bout de la langue et une fumée de tourbe prononcés.