Glenfiddich Havana Reserve 21 ans

40% alc./vol.
Ce single malt vieilli en fût de bourbon a été affiné dans des fûts ayant contenu un rhum produit dans la région de Sancti-Spiritus, ville située au cœur de l’île de Cuba.

André 84%
Pied de nez aux américains de prendre un fût cubain et de rapporter le tout en Écosse, j’crois que ça vaut l’achat juste pour ça. Vraiment agréable, les caramels et chocolats sont accentués par le fini différent.

Patrick 80%
Nez: Définitivement un léger arôme de rhum … et de biscuit que l’on a fait un peu trop chauffer; Goût: Doux, un peu sucré. Un peu de chocolat aux cerises en arrière goût. Global: Ce scotch m’a renversé la 1ère fois que j’y ai goûté au Pub l’Ile Noire à Montréal. Mais depuis, plus rien…

Glenfiddich 19 ans Age of Discovery Madeira Cask Finish

40% alc./vol.
Véritable ode à l’Esprit Pionnier, amené à maturation dans des fûts de vin de Madère. Glenfiddich 19 ans Age of Discovery est dans un premier temps vieilli en fûts de Bourbon et fûts de Xérès. Puis, pour ses dernières années de vieillissement, le liquide est transféré dans des fûts de chêne ayant préalablement servi pour vieillir du vin de Madère. Glenfiddich rend hommage aux explorateurs portugais avec la sortie d’un Single Malt d’exception, le 19 ans Age of Discovery. Après avoir été le premier à créer un Single Malt et à l’exporter hors des terres écossaises, la maison Glenfiddich célèbre ces hommes qui ont ouvert la voie à un monde nouveau. Alors qu’ils cherchaient un passage par la côte Ouest de l’Afrique pour rejoindre l’Inde, les explorateurs portugais furent en effet les premiers à découvrir les îles de Porto Santo et Madère en 1419. Ces îles, avec celles des Açores, sont ainsi devenues des ports de ravitaillement incontournables lors de ces extraordinaires expéditions maritimes – marquant le début de « l’Âge des Grandes Découvertes ».

André 84%
Brioche, feuilleté à la vanille, orange-abricot, poire. En bouche, relevé par les épices, principalement le gingembre. Quelques notes éparses de miel et de vanille greffés sur une texture clairsemée. Un filet d’orange et passablement de fruits tout en demeurant tout de même assez sec en bouche. Finale qui étonne par sa longueur, toujours sur les notes de miel et de vanille épicée. Plus j’en prend, plus je l’apprécie. Un single malt qui cache bien sa complexité.

Patrick 80%
Un nez d’une belle complexité, présentant un mélange de confitures de fruits dans un pot de chêne légèrement épicé. En bouche, les épices prennent le dessus, étant accompagnées de notes de chêne brulé. La finale s’étire sur un léger sucre typique à Glenfiddich, avec quelques notes florales et mielleuses. Un whisky qui semble très bien, ne serait-ce de son manque flagrant de punch provenant du taux d’alcool trop bas pour un whisky de cet âge. Cette tentative boiteuse d’économiser quelques sous vient définitivement ruiner l’ensemble, qui aurait pu se mériter de très nombreux points supplémentaires. Même si ça me déçoit, je peux comprendre la logique d’embouteiller les produits réguliers de cette distillerie à 40%… Mais une édition spéciale comme celle-ci? Come on, ceux qui sont assez « fan » de cette distillerie pour acheter une édition spéciale méritent plus de respect.

Martin 84.5%
Ambre presque abricot, avec de jolies jambes dodues pas trop pressées. Nez: Le chêne et le miel frappent en premier, suivi d’orge, de vanille et d’orange. Rien d’extraordinaire, je m’attendais à un peu plus. Bouche: Texture huileuse, réglisse noire, touffe et épices. Clémentines, miel et chêne sec. Beaucoup plus de personnalité qu’au nez. Finale: Moyennement longue, elle nous sert des flaveurs de miel, de sucre brun et de fleurs. Léger pneu et cuir. Équilibre: Un solide Glenfiddich, malgré qu’on perçoit moins qu’on le voudrait l’influence du madère. Il y a bien sûr aussi le fait que ce n’est pas parce qu’un whisky est obligé d’être à 40% minimum qu’il faut s’en tenir à ça.

RV 78.5%
La découverte de quoi au juste? La bonne – disons – vieille herbe traditionnelle de Glenfiddich se débat toujours dans l’orge, mais est un peu trop abasourdie par un grand coup de planche un peu trop trempée dans le raisin rance. Trop peu gouteux en bouche sauf un peu de carton, il faut attendre longuement pour que le lent liquide amène son fruit aux papilles. La finale débute par un très étrange et désagréable croche, mais reprend le droit chemin, clôturé de part et d’autres d’un champs remplis de dattiers. Estival peut-être, mais rien de bien merveilleux à célébrer dans ce whisky dont le caractère semble s’être beaucoup trop amenuisé avec les années.

Glenfiddich 15 ans Solera Reserve

40% alc./vol.

André 86%
Frais, très frais… et fruité, un peu floral, petit fond de cannelle, pomme??? Je l’aime beaucoup, il est pas trop intense; chocolat; bon malt d’initiation.

Patrick 85%
Floral très sucré, enveloppe bien la bouche; chocolat, cacao. 2ème dégustation 82%: poires, poires, poires, fonds de chocolat. Sucré.

Martin 88%
Beau coloris de “Pledge” doré. Nez: Pommes fraîches et croquantes avec bâtons de cannelle. Chêne, miel, clou de girofle et amandes. Très prometteur. Bouche: Huileux, sirop de caramel, pommes et poires, amandes, touffe et épices, particulièrement la cannelle. Rappelle une croustade aux pommes noyée dans le coulis au caramel, sans oublier sa boule de crème glacée on the side. Finale: Plaisante et épicée, criante de cannelle et de muscade, de chêne gorgé de cidre et d’amandes. Réconfortant. Équilibre: Absolument killer pour son âge. Je ne sais pas trop quelle sorcellerie ils exercent dans leurs “solera vats”, mais ça marche en ciboire.

Kim 85%
De grosses effluves de caramel, vanille, sucre, pouding chômeur se dégagent de mon verre. Au goût ,j’ai l’impression de lécher une planche de bois recouverte de caramel. Il offre une belle rondeur, un goût de dattes et de cassonade, mais avec une forte charpente boisée. Idéal pour un débutant farouche, mais rien de spectaculaire.

RV 81%
Fleurs de trèfle (sucré), beurre, très lointain épicé qui revient en finale, se réparti bien dans la bouche. Comme un GI Joe fondu dans la gravelle. Poires, mures sauvages? Chocolat. Fruits (baies) sauvages murs dans la bouche.

Glenfiddich 15 ans 102 Proof

51% alc./vol.

André 85%
Étonnamment plus arrondi que l’édition régulière. L’effet du boisé est très présente, le fruité d’une belle générosité. Le nez est plus agressif et soutenu. Sherry et boisé, chocolat noir, les dattes et la vanille, la bouche très agréable, une belle mixture bien balancée soutenue par la vague d’alcool qui fait exploser le tout en bouche. Cette même vague est rapidement calmée en finale par le sherry, le chocolat et les essences de vanille. Une belle découverte que l’on aimerait voir disponible au Québec.

RV 86.5%
Les pommes de cire, le whack-a-mole, les manèges pas tout à fait réglo; bizarre mais invitant (sauf la femme à barbe). Le Glenfiddich affublé d’une tenue de sucre et de miel de trèfle, over the hills and far away. En bouche, le toffee domine de concert avec le caramel brûlé, avant que la fleur alcoolisée ne s’empare du trône. La finale reste elle aussi atypique en conservant un sucre bien dosée et un souvenir de toile de vinyle de cirque. Aller savoir… mais quand c’est bon…

Patrick 90%
Parfum de malt et fruits mûrs. En bouche, un côté épicé est marié avec un côté raisin par un sucre très agréable et un soupçon de fleurs. La finale est sucrée et intense. Très bien équilibré, à un taux d’alcool idéal, le Glenfiddich que j’attendais depuis longtemps.

Glenfiddich 14 ans Rich Oak

40% alc./vol.
Neuf années d’un apprentissage exigeant auprès de David Stewart, son prédécesseur, auront permis à Brian Kinsman de devenir le 6ème maître de chais Glenfiddich. Et pour sa première création, il ose bouleverser le petit monde du whisky, en proposant un Single Malt fini en fûts de chêne neufs. Cette finition délicate en fûts de chêne neufs, américains et espagnols, est une première. Pourtant, Brian Kinsman a su préserver la légèreté et la richesse de nuances caractéristiques des Single Malts Glenfiddich.

André 91%
Wood finish au visuel et à l’olfactif…et en bouche. Fumée sucrée, raisins blancs, sucre de bois. En bouche, ce sont plus les zeste d’oranges et les fruits confits qui apparaissent avec ferveur. L’alcool est plus relevé en bouche, et on ne devinerait jamais qu’il est seulement embouteillé à 40% d’alcool, l’effet en bouche est plus soutenu qu’un single malt habituellement embouteillé à ce degré d’alcool. La finale est clean, sur des notes de sucre en cube et de bois. Ça sent la naïveté du whisky livré « tel quel », parce que le résultat donné après la maturation était plus qu’à la hauteur. À la différence des derniers embouteillages de Glenmorangie, où même si les notes présentées ici sont du même acabit et le résultat en bouche du même genre, celui-ci ne sent pas « l’arrangé » et le défini mais plus la naïveté du résultat inattendu tout en étant superbe.

Patrick 90%
Chêne et épices au nez. Définitivement boisé, il semble très bien porter son nom. En bouche, la texture est riche et huileuse, et le goût offre un agréable mélange d’épices, de cannelle et de cassonade, le tout marié par un chêne puissant et une touche de vanille. La finale s’étire agréablement longtemps, ce qui est une belle surprise. Le mélange est parfait, l’équilibre atteint, et il est idéal autant en mode « dégustation » qu’en mode « j’ai soif! », le tout pour un rapport qualité/prix qui devient de plus en plus rare! Me rappelle le whisky bu directement au fût, ce qui est plutôt rare, encore plus compte tenu de son taux d’alcool.

Martin 89.5%
Ambre riche et précieux comme un rayon de miel doré. Nez: Le fût de chêne saute au nez, suivi de malt grillé, de beurre fondu et de caramel. Légères épices, avec fruits et fumée de bois. Bouche: Texture assez riche et empreinte de chêne grillé. Douces épices, muscade, cannelle et poivre blanc, qui fondent en bouche comme du beurre. Caramel salé. Finale: Moyennement longue sur vanille, épices et miel. Équilibre: Une incroyable marche de plus sur le Glenfidich 12 ans, en plus à un prix qui ne ruinera pas beaucoup de gens. Un petit 3% d’alcool de plus les mecs?

RV 86%
Glenmorangie, n’est-ce pas? Au nez, c’est le bois et le miel, un peu vert dans les deux cas. L’arrivée se poursuit dans la même mode, alors que les deux opposants s’offrent des volées franches et sucrées. En finale, le bois remporte le point avec un goût de beam de pin fraîchement coupée. À la manière du regretté Artisan Cask mais en moins élégant, s’il avait été Glenmorangie il aurait probablement perdu quelque points au niveau de l’originalité, mais venant de Glenfiddich et à un prix comparable à l’infecte Special Reserve, il s’agit d’un choix beaucoup plus judicieux.

Glenfiddich Caoran Reserve Peated (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
Le Caoran (prononcer Kou-Rane) résulte de l’assemblage de fûts de bourbon, de fûts de sherry et de quelques fûts ayant préalablement contenu des malts d’Islay.

André 79%
La célébrité n’est pas nécessairement gage de succès. Le nez est incroyablement doux et passablement fruité, avec un côté effervescent pas désagréable du tout. Si la tourbe est là, elle est bien discrète. Céréales Puff saupoudrées de sucre, de vanille, un peu de boisson à l’orange Fanta. La bouche est inexpressive et nous refroidit pas mal, surtout qu’au nez il semblait invitant. Texture plate et molle où la fine tourbe demeure bien cachée en laissant l’avant-scène aux fruits qui ont déjà perdu de leur vitalité. Finale pétillante mais sans originalité. Un whisky que j’aurais pu simplement sentir sans m’en abreuver.

RV 78%
Un appel a personne. Nez insipide, qui demande une grande inspiration pour ne serait-ce qu’un peu de grain trop standard. L’Irlande – le cote ennuyant de ses whiskies – se poursuit en bouche, alors que les secondes s’écoulent et que n’arrive pas grand-chose; rien en fait. La finale est a mi-chemin entre le Canada et l’Écosse, disparu dans une mer liquide et fade. Une bouteille lancée pour on ne sait quelle raison. / 2eme tasting 84% Crasseux, la cendre de cigarettes d’un bingo illégal de p’tits vieux dans Hochelaga-Maisonneuve. En bouche, vraiment surprenant, c’est un peu le Glenfiddich Special Reserve qu’on retrouve, si ce n’est qu’affublé d’une légère fumée de cigare. La fumée revient en finale, pour ensuite migrer vers les épices en aftertaste. Toute une surprise quand on est habitué aux insipides Special Reserve et 18YO de la distillerie, un risque très intéressant lorsqu’on arrive à la croiser.

Patrick 86%
Cendres, épices, paradoxalement très doux pour les saveurs que l’on y retrouve. J’aime le mélange cendre-épice et douceur. Dommage et incompréhensible qu’il soit si dur à trouver.

Glenfarclas 40 ans

46% alc./vol.

André 87%
Forte arrivée à l’odeur de vernis à bois qui nécessite de le laisser respirer longuement avant d’en libérer les secrets et là, il s’avère très différent; raisins secs trempés dans le chocolat, cerises, caramel, bois du fût imprégné de sherry, cire d’abeille. Le sherry moins subtil en bouche mais tout en étant plus envahissant. La texture est maintenant plus huileuse mais très rectiligne au niveau des arômes car fortement dominé par le sherry et un côté “cerisé”. La finale est un peu courte, offrant caramel brûlé et un bon boisé.

RV 88%
Un meuble qui à défaut d’être extravagant, est très bien entretenu et qui a conservé son lustre. Bois très profond, l’âge et la classe se font immédiatement sentir malgré les arômes distinctivement fruités de la distillerie. L’arrivée est à mi-chemin entre le caramel et le bois, mais en finale, c’est la ripe, l’écorce les épines et les branches qui fouettent le palais. Peut-être un peu trop réservé en aftertaste, mais bien équilibré. D’accord, peut-être que l’attente ne valait pas financièrement le coup, tout comme son prix respectable mais quand même élevé, or ça reste vraiment très bien au niveau gustatif.

Patrick 91%
Raisins et fruits très marqués au nez accompagnés d’un chaleureux boisé « ciré ». L’arrivée en bouche est particulièrement agréable. Riche, chaleureuse, fruité, épicée, boisée avec une petite touche de fumée, avec un délicat mélange de chocolat noir et de caramel qui marie admirablement l’ensemble. Mais quel ensemble ! Vraiment exquis et riche en saveur, un whisky de la plus grande qualité! La finale, tout autant chaleureuse, s’allonge agréablement à notre plus grand plaisir. Un chef d’œuvre de complexité et d’harmonie dans le style « whisky chaleureux ayant vieillit dans le xérès ».

Glenfarclas 31 ans 1974 Cask Strength

57% alc./vol.

André 89.5%
Passer plus de 30 ans dans un fût de sherry ne se fait pas sans laisser de traces. Ça sent le bois gorgé et transpercé par le xérès. Un whisky lourd et costaud au nez. Du caramel, un nez amplement fruité (raisins secs principalement) cintré de bois de chêne assaisonné de sherry. Cette valse fruitée se poursuit en bouche sur la pâte de fruits et les raisins secs, en se présentant sous forme de texture liquoreuse fortement sucrée. Étant amateur d’affinage en fût de sherry, cette version comble mon amour pour ce type de finition. Les raisins se modifient un peu par la suite pour prendre un petit côté poudreux qui me fait penser au Kool Aid à saveur de raisins avec, en arrière-plan, une base résineuse. L’alcool s’est effacée presque complètement et le 57% d’alcool est presque imperceptible. Il se niche exclusivement en gorge et disparait de la bouche, confirmant un whisky d’âge respectable. Notre attente sera récompensée et la maturation de 31 ans aura porté fruit. Superbe ! … en autant que l’on aime les whisky puissant en sherry / xérès.

Patrick 79%
Nez suave, bois brûlé, fruits mûrs et touche d’agrumes. En bouche, caramel herbeux, touche de menthe, métal. Finale boisée intense et vanille. Ensemble de saveurs plutôt bizarre. Saveurs trop riches et, je me répète, bizarres.

Glenfarclas 15 ans

43% alc./vol.

André 84%
Très raisin, me rappelle le sac de Kool-aid qu’il fallait mélanger avec de l’eau. En bouche très clair et pas très huileux, très liquide, sherry et raisins très présents. Pas désagréable du tout mais loin d’être inoubliable pour le prix payé.

Patrick 84%
Nez ordinaire mais goût super. Explosion de saveurs. Caramboles du Brésil, papayes, fruits tropicaux. Arrière goût de sherry. Un peu décevant pour le prix mais quand même intéressant.

Martin 87%
Ambré orangé à la terre de sienne. Nez: Raisin, chapelure de biscuits graham, cassonade, dattes, cannelle, muscade, subtil clou de girofle. Xérès juteux et mature. Latte de chêne trempée dans le miel. Bouche: Fruité et sucré au départ, ensuite les épices savoureuses du xérès embarquent assez rapidement et nous font voyager sur de belles pointes de bois et de raisins secs. Vin rouge, cerise et frangipane aux amandes. Finale: Sherry cask et poussière sur une bonne longueur qui saura nous garder au chaud lors des pires tempêtes de janvier. Cerise et encore cerise. Chocolat noir. Équilibre: Un grand sherry bomb digne de ce nom, et un whisky à stocker ne serait-ce pour son prix par rapport à sa mention d’âge.

RV 80%
Une toile avec une belle scène d’arrière-plan gâchée par une tempête de coups de pinceaux et de vernis qui rend l’ensemble loin d’être réussi. Très bel équilibre au nez, avec un juste milieu entre le bois et le raisin encore une fois très caractéristique, quoique peut-être plus sucré qu’à l’habitude. L’arrivée est tranquille, en pente ascendante, mais seul du bois vineux l’accompagne et triomphe en finale avec du foin brulé détrempé. Dommage, tout avait si bien commencé avec un beau nez et une bonne attaque, mais quand ça se termine en pagaille totale…

Glenfarclas 21 ans

43% alc./vol.

André 85%
Abondamment fruité avec toujours cette grappe de raisins frais au nez, le sherry, les pommes et une insolente touche de fumée. J’aime la simplicité complexe des Glenfarclas, ce côté fruits frais estival, le sherry pétillant. Il ne faut pas se laisser aller au seul fait de son arrivée en bouche fluide et épurée car la livraison de fruits est abondante en bouche, le chocolat noir en addition chevauchant cette belle vague d’alcool étonnamment relevée d’ailleurs. Finale sur les fruits, jus de raisins et les grains d’orge. Longueur plus qu’appréciable surtout pour des saveurs si fraiches et légères.

Patrick 87%
Un très bon whisky, qui gagnerait à être embouteillé à un taux un peu supérieur pour lui permettre de montrer ses vraies qualités. Nez : Raisins mûrs, chêne et épices très subtiles. Bouche : De belles saveurs sucrées et fruités où le raisin domine, le tout enrobé de chocolat et de caramel. La sensation en bouche fait penser à des céréales pétillantes. Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.

Martin 84.5%
Nez: Le sherry cask discret est au rendez-vous. Raisins secs, vin, toffee et pelure d’orange. Touche de noix et de cacao, de fleurs et de petits fruits rouges. Malt grillé et bois sec pour arrondir le tout. Bouche: Miel et cuir, belles saveurs sucrées et à peine fumées, mais la texture laisse à désirer. Un peu de fumée, d’épices et de bois pour finir. Finale: Longue et chaude, bien garnie des saveurs exprimées précédemment. Équilibre: Habituellement on aime bien que l’âge d’un whisky ait adouci son parcours de saveurs fortes, mais ici on y est allé un peu fort. Peut-être qu’en embouteillant à 46% on aurait pu sauver les meubles.

RV 83%
Vente en vrac. Très présent olfactivement, rempli d’odeurs connues et conventionnelles. quoiqu’exacerbées d’une touche verte. Moite en bouche, le malt reste suspendu au-dessus de la langue avant d’y pénétrer lentement tout en la piquant. Ce whisky se conclut encore une fois de manière conventionnelle avec du Dalmore et du Glendronach, avec un caramel trop brûlé qui semble davantage appuyer la couleur que le goût. Le nez est bien; la sensation sur la langue est bien aussi; mais ça ne reste qu’un whisky bien.