Glenglassaugh the Spirit Drink Peated

50% alc./vol.

André 82%
Typiquement new-make au nez, céréales un peu fumées et peu terreuses, souligné d’accents d’ananas. La douche surprend pas sa douceur, la fumée apparait progressivement en se mêlant à l’alcool, le feeling de terre est aussi de retour. C’est assez rectiligne comme présentation, mais je ne m’attendais pas à de grandes surprises. Mais la conception est bonne et agréable, tant et aussi longtemps que l’on garde en tête qu’on es dans la court des new-make.

Patrick 87%
Nez : Superbe vague de fumée de tourbe terreuse cachant sans peine les notes rappelant qu’il s’agit d’un new make. Bouche : Fumée de tourbe terreuse, ananas, orge et évidemment les notes alcoolisées nous rappelant qu’il s’agit d’un new make. Finale : Tourbe, terre et alcool. Balance : Pour un new make, ce dram est très doux et savoureux. Je ne suis pas fan de new make, mais je dois admettre que je m’en suis versé un second verre une fois la dégustation terminée.

Benromach Cask Strength 2002

60.3% alc./vol.

Patrick 83%
Nez: Vanille, petits fruits sucrés er fond de céréales. Bouche: Vanille sucrée, pointe de fruits, céréales et malheureusement une pointe métallique. Finale: Chêne brûlé et vanille. Balance: Serait superbe si ce n’était de la petite touche métallique.

McClelland’s Regional Speyside

40% alc./vol.
Le Single malt McClelland est conçu afin de représenter une région particulière d’Écosse, ou plutôt afin d’illustrer un style, celui de la région du Speyside. McClelland, propriété de Morrison Bowmore représente l’essence même de cette région.

André 68%
Menthe, herbe coupée, foin séché, miel, poires, céréales, pommes vertes. Nez générique et dilué, sans aucune passion. La bouche est aussi moche que le nez le laissait supposer, le menthol et l’herbe verte prédominent avec une poussée d’épices astringentes désagréables. La texture est diluée dans l’eau et n’aide pas aux saveurs afin qu’elles aient quelque chose sur quoi s’attacher. La finale est pauvre, insipide et n’a rien à dire, comme la famille Kadarshian en fait. À la différence de son petit frère McClelland Islay, ce whisky n’offre aucune plus value, aucun challenge (mis à part le fait de tenter de vider son verre sans recracher) et ne fait surtout pas honneur à sa région d’appartenance. Un autre whisky que les producteurs n’Ont probablement pas goûté eux-mêmes avant de le mettre en marché.

Patrick 70%
À éviter, même pour la curiosité. On essaie ici de nous passer du stock dont personne n’a voulu! Nez : végétal, en fait feuilles mortes en décomposition et recouvertes de champignons. Le tout enveloppe les céréales et quelques notes d’agrumes. Bouche : La description de Martin est parfaite : Beurre citronné, vanille, madère et oui, je confirme, colle blanche! Finale : Courte et portée par des notes florales.

Martin 68%
Robe qui oscille entre le jaune et l’ambre léger. Nez: Doux et réservé. Vanille, beurre, citron et fruits séchés. Touche de madère. Pas désagréable mais vraiment rien d’excitant. Bouche: Beurre citronné, vanille et madère avec une note de… colle blanche? L’alcool brûle un peu. Finale: Courte et sans intérêt. Un peu de citron qui laisse rapidement place à une quelconque amertume. Équilibre: La finale vient briser ce trop jeune whisky. Même s’il n’est pas cher, choisissez autre chose, je vous en prie.

Glenfarclas 30 ans

43% alc./vol.

Patrick 90%
Nez: Riche caramel avec pointe de fruit et une touche de terre noire. Bouche: Sucre du caramel et des fruits mûrs qui se mélangent agréablement avec une pointe d’épices boisées. Finale: Longue et chaleureuse. Balance: Wow. Un beau whisky de 30 ans. Encore une fois, dommage que le taux d’alcool se limite a 43%.

Cardhu 12 ans

40% alc./vol.
Speyside, 1824. La distillerie Cardhu, que l’on nomma aussi parfois Cardow, fut fondée en 1824 par John Cumming.Dirigée par Elizabeth Cumming à partir de 1872, la distillerie fut entièrement reconstruite en 1884 sur un nouveau site puis agrandie en 1887. Les anciennes installations furent partiellement cédées à W. Grant qui les utilisa pour équiper sa nouvelle distillerie Glenfiddich. Agrandie en 1960, le nombre d’alambics passa alors de 4 à 6 ; des travaux furent également entrepris en 1988 avec notamment la création d’un centre d’accueil pour les visiteurs. A noter que Cardhu fut en décembre 2003 à l’origine d’une polémique qui secoua momentanément le microcosme malté : afin de répondre à une demande sans cesse croissante des blended Johnnie Walker, les propriétaires avaient en effet décidé de commercialiser sous le même nom et avec le même emballage, non plus un single malt, mais un « vatted malt » (assemblage de plusieurs single malts). Face aux protestations des autres producteurs qui ne tardèrent pas à affluer, Cardhu a finalement retrouvé sa nature originelle…et tout est rentré dans l’ordre en 2006.

André 81%
Yaourt à la vanille avec morceaux de pommes vertes. Clean et aéré avec un manque au niveau de la substance. Finale légèrement fruitée, suivi d’un flash pas agréable au goût de rouille et de métal qui demeurera jusqu’à la rétro-olfaction. Une expérience de nez plus que de bouche et une mauvaise expérience pour le portefeuille compte tenu du prix demandé versus ce qui est livré. Un scotch ordinaire le sera encore plus lorsqu’il aura été payé chèrement.

Patrick 84%
Nez : Caramel, cassonade et biscuits, une pointe très subtile d’herbe. Bouche : Herbes, pomme verte et un peu de caramel et de vanille. Finale : Finale sucrée, d’une longueur moyenne. Balance :Définitivement meilleur que la première bouteille que j’avais goûté de cette édition.

Martin 69.5%
Entre or pâle et ambre, avec une goutte de rosé. Plutôt clair pour son âge. Nez: Orge, pomme verte et vanille. Acétone, savon et menthe avec une pointe d’herbe. Bouche: Peu de corps. Le goût prend du temps à se présenter. Ça commence par les épices, pour ensuite passer par caramel, menthe, chêne, noix et sel en finissant par une forte impression métallique. Finale: Comme un poignée de monnaie dans la bouche. Équilibre: Incroyablement surestimé et surévalué. Chapeau à Johnnie Walker pour avoir trouvé un profil utilisable dans ce malt.

RV 79.9%
Déception en deux temps, d’abord le portefeuille puis les papilles. Foin très ordinaire mais rien d’autre. (bon peut-être que ce n’est pas par le nez qu’elle essaie de charmer). Un peu plus sucrée et peut-être épicé mais pas de manière suffisante pour la certitude (on doit avoir gardé la surprise en finale). Finale dans le même ton, c’est à dire assez ordinaire. Comme achat de barils douteux d’un revendeur peut-être, mais à plus de 100$ trop cher, une honte comme produit phare d’une distillerie.

Aberlour A’bunadh – Batch 045

60.2% alc./vol.

André 88%
Un autre Aberlour livrant autant de générosité que son haut taux d’alcool. Nez de cerises moires et de pruneaux mûrs, du toffee et du chocolat noir orange et gingembre, un bel amalgame d’arômes très diversifié cachant bien l’imposant taux d’alcool. La bouche est ronde et pulpeuse, intense et cochonne mais un peu inexpérimentée mais qui connait aussi ses avantages. L’alcool surfera sur la vague épicée au gingembre principalement, les oranges et le clou de girofle. Belle longueur et forte rétro-olfaction, habituelle aux Aberlour Abunadh, à la fois épicée et fruitée. Au final il perdra quelques point au niveau texture mais pas au niveau des saveurs et arômes.

Patrick 90 %
Nez: Extrêmement sucré, un mélange de caramel et fruits mûrs. Appétissant! Bouche: Puissant xérès, beau fruit riche! La bête est facile a reconnaître! Finale: Longue et puissante, chaleureuse et envoûtante. Balance: Une autre batch classique!

Glenfiddich 18 ans (embouteillage US)

43% alc./vol.
Version embouteillée pour les États-Unis à 43% d’alcool, le reste de la planète devant se satisfaire de 40%, à l’instar du Macallan 12 ans.

Martin 91.5%
Couleur brun sherry, comme la bouteille. Nez: De la vanille boisée saute au nez en partant. À peine salé, un curieux mais séduisant mélange de sucre caramélisé, de toffee, d’orange sanguine, de mélasse et de pétrole. Bouche: Orge et dattes trahissent tout de suite le fût de sherry, mais ce n’est pas long avant que le fût de bourbon se montre le bout du nez par le biais de cassonade, marmelade et Golden Grahams. Extrêmement doux. Finale: Fumée de charbon. Pruneaux et poires. Moelleuse et savoureuse. C’est comme les matins d’hiver où l’on est si bien au chaud dans son lit et que juste l’idée d’en sortir est épouvantable. Équilibre: Remarquable. Supérieur à ses petits frères. Très abordable pour un malt de 18 ans. Définitivement à mettre sur ma liste d’épicerie de la SAQ.

Macallan 18 ans

43% alc./vol.

André 89.5%
Fruits secs, caramel croquant brûlé, beurre. Très sherry et boisé avec un soupçon de fumée en finale.

RV 81%
Un whisky qu’on boit sans s’en rendre compte. Et sans goûter. Encore du malt un peu douillet et légèrement boisé qui s’approche des canadiens, à la manière des distilleries anonymes. L’arrivée est fruitée avec du sucre cassé, rien pour déplaire mais beaucoup trop conservateur, à la limite un peu austère. Une coche au-dessus des single malt sans nom, un beau sucré bien wavé, mais rien d’excitant.

Patrick 91%
Se boit tellement facilement. Du vrai bonbon. Très doux, sucré et fruité. Marqué par le sherry de façon très intense. Caramel et vanille.

Martin 88.5%
Couleur ambre roux, acajou. Nez: Le vent de sherry est moins présent à mon avis que dans le 12 ans, mais on accorde rapidement son pardon à son aîné quand il nous prend au dépourvu avec des arômes de raisin, vanille, fruits secs et mélange à gâteau, sans oublier le caramel, le miel et une délicate pincée de coriandre. Bouche: Caramel, crème brûlée, beurre. Poivre noir. Moins complexe que ce que le nez nous annonçait. Se boit pourtant très bien. Finale: C’est enfin ici que le sherry fait son apparition et s’étire doucement main dans la main avec le malt et les épices, pour finir avec une pointe de fumée qui vient délicieusement nous chercher. Équilibre: Je m’attendais malheureusement à plus. Il me semble manquer de colonne pour un Macallan. On dirait qu’il a laissé un je-ne-sais-quoi dans les six années de plus passées dans le tonneau. Pas mal dispendieux pour ce que c’est. 46% d’alcool l’aurait-il aidé?

Macallan 12 ans (embouteillage US)

43%% alc./vol.
Version embouteillée à 43% d’alcool uniquement pour le marché américain.

Martin 88%
Entre auburn, henne et acajou se situe le choix de la teinte la plus appropriée. Nez: Explosion d’épices et de xérès. Raisins secs, pruneaux et toffee. Miel et bois de chêne. Une touche de zeste d’orange vient couronner le tout. Bouche: Cerise, caramel à peine salé, très doux, onctueux et velouté. Vague de canneberges et d’essence de vanille. Finale: Douce et épicée à la fois. Pointe de feuille de tabac. Impression restante de beurre et de gingembre. Équilibre: Un solide Macallan. Un excellent sherry d’entrée de gamme. Un de mes whiskies de semaine aux États-Unis, quand le taux de change le permet.

Benromach Round the World Yacht Race

57% alc./vol.
Embouteillage commémoratif pour la “Round the World Yacht Race” de 2007-2008, Single Cask distillé en octobre 2000 et embouteillé en avril 2008.

André 91%
What a fucking sherry beast ! Noix, Christmas Cake, fruits secs, un peu d’épices, pruneaux. Très fort en bouche, le sherry en avant-plan et les fruits secs en accord avec le sherry. C’est très chaleureux en bouche, puissant et concentré. C’est d’ailleurs cet ensemble de saveurs qui exploseront en bouche avant de s’assécher tout juste avant la finale qui offrira quant à elle un retour plus prononcé sur les épices et l’alcool. Finale très longue surfant sur des vagues de sherry épicé. Un benromach « A’bunadh style » ! J’adore.