SMWS 3.306 Bowmore 18 ans

59% alc./vol.
“Summer on Islay”, Distilled 17/02/1999 from 2nd Fill Toasted Ex-Hogshead, 222 bottles.

André 91%
Ananas et oranges, crème vanillée, fumée de feu de tourbe lointaine, mangue, poires, limonade au citron, miel, une touche de sel bien discrète. Très délicat et nuancé. Grosse tourbe terreuse et salée en bouche, ananas rôti, cosses d’oranges, citron et agrumes, sel de mer, terre humide et vieux cuir, herbe verte mouillée, caramel. Un whisky puissant avec une texture délectable. Longue finale, s’asséchant rapidement suivie d’une montée de sel de mer, de poivre et d’épices. Du beau travail d’utilisation du bourbon cask.

Patrick 94%
Un gros Bowmore intense, avec une superbe balance. Tout ce que j’adore dans un whisky s’y retrouve, miam miam miam. J’adore. Nez : Sel, fumée de tourbe, avec une belle petite dose de xérès. Bouche : Wow, un superbe sel, du xérès, de la fumée de tourbe et une bonne dose de bois brûlé. Intense. Finale : Très longue, avec énormément de bois brûlé, de la fumée et un peu de xérès.

Martin 93.5%
Nez: Sel marin et citron. La tourbe est là mais elle est lointaine, fidèle à l’habitude de Bowmore. Bois et vin. Bouche: Tourbe, malt salé, chêne grillé, vin rouge et raisins. Épices et xérès. Finale: Belle descente boisée et épicée. Équilibre: Un superbe Bowmore qui malgré son degré d’alcool se prend tout en douceur et en élégance.

Jack Wieber’s Classic of Islay #3

55.7% alc./vol.
Embouteillé en 2018 – Cask Nos. 1802 – Selon des sources généralement bien informées, il s’agirait d’un Lagavulin semblable aux « Distillers Editions », mais en version cask strength.

André 88%
Vieux fût de sherry poussiéreux, embruns maritimes, cendre refroidie, viande fumée sauce BBQ, fumée de bois de cerisier, ananas, fruits de mer, médicinal. Bouche; cerises terreuses, tourbe animale genre fourrure mouillée, xérès poussiéreux mêlée de chocolat noir, sel de mer, fruits de mer sur le feu de camp. À l’aération, de grosses notes de caramel apparaissent et les notes animales tendent à disparaitre progressivement sans amputer l’aspect phénolique de la tourbe. J’ai aussi des notes de citron et d’oranges qui prennent place et s’entremêlent aux saveurs de fruits rouges séchés et poivrés. Superbe texture grasse et bien enrobante. Douce finale, la sensation médicinale et phénolique s’est adoucie, le sherry est plus plat et laisse même la place èa des saveurs d’agrumes, de caramel et de cassonade.

Patrick 95%
Lorsqu’on m’a vendu cette bouteille comme étant “fort probablement” un Lagavulin Distillers Edition Cask Strength, j’avais de gros doutes, surtout qu’il s’agit de l’un de mes whiskys favoris. Mais oui, j’en mettrais ma main au feu, c’est bel et bien ce que ça goûte. De plus, l’étiquette n’est pas la seule chose à sembler provenir d’une époque révolue, le prix, fort raisonnable, aussi! Nez : La fumée de tourbe et les arômes d’un beau xérès sucré se chicanent pour être à l’avant-scène. Le parfum me fait penser à un Lagavulin “Distillers Edition” sur les stéroïdes. Bref, c’est rudement alléchant. Bouche : Superbe fumée de tourbe adoucie par le fruité et le sucré d’un délicieux xérès, et complété par de belles notes salées. Finale : D’une superbe longueur, fumée, fruitée et salée.

Martin 92%
Nez: Tourbe verte bardée d’un vent de vin fortifié, de vanille et d’air salin. Fruits, agrumes et crème viennent compléter le tableau. Bouche: Fruits sucrés, tourbe bien affirmée, épices dominantes sur la fin. Citron, pierre et vent du nord. On aime bien. Le taux d’alcool est moins agressif que je ne l’aurais cru. Finale: Longue et chaude. Tourbe bien présente, xérès goulu, chêne bien gorgé. Cannelle et poivre. Fleur de sel. Équilibre: Un bon Islay bien ficelé. Je ne sais pas d’où ça vient, mais je suis bien prêt à croire en la théorie d’un Lagavulin Cask Strength oublié…

Finlaggan Cask Strength

58% alc./vol.
Selon des sources généralement bien informées, il s’agirait d’un Caol Ila, version cask strength

André 87%
Cendre citronnée, lampe à huile, camphre, bacon cuit sur un peu de plage au déjeuner, sel de mer, peppermint, pitch à toiture. La bouche est franche, aiguisée par l’alcool, cendreuse, salée et camphrée, notes de citron et de vanille, bois verdâtre, motte de terre parsemée d’herbe, poivre broyé. Selle de cuir tout juste enlevée du cheval qui vient de traverser une plage des Iles Hébrides, fumée de feu de camp mélangé de mottes de tourbe terreuse, bonbons peppermint. Ce qui déçoit c’est la structure et la texture qui s’époumone rapidement, c’est dommage car l’amalgame des saveurs est intéressant. Finale pointue et sucrée aussi, cendreuse, un brin huileux, tourbe citronnée et camphrée, menthe poivrée, eucalyptus, chlorophylle.

Patrick 92%
De la fumée de tourbe portée par une belle texture huileuse comme ça, et le tout à un prix aussi raisonnable, oui j’en veux! Tout ce que je recherche dans un dram d’Islay s’y retrouve. Nez : De délicieuses volutes de fumée de tourbe et de bacon gras s’échappent joyeusement de mon verre. Le tout accompagné de bois, de céréales, de vanille et d’une touche fruitée très discrète. En fait, à part la fumée, pas mal tout est discret. Bouche : De la belle fumée huileuse et savoureuse, du sel, du bois brûlé, voire carbonisé, du cuir, une bonne dose d’épices (en particulier du poivre), et une discrète touche sucrée. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et salée.

Martin 91%
Nez: Bien sûr, tourbe et herbe nous partent le bal. Vanille et fruits, malt grillé et crème. On est loin de se douter ici qu’on approche les 60% d’alcool. Bouche: Tourbe huileuse et grasse, à la Ardbeg ou Caol Ila. Épices et citron en puissance. Sel marin et cuir, chêne et tartinade choco-noisettes. Finale: Bien épicée et boisée, bien chaude et longue, elle nous livre des notes supplémentaires de cacao, de vin chaud, de fruits et bien sûr de tourbe bien grasse. Équilibre: Un excellent dram d’Islay, des saveurs franches, un taux d’alcool explosif, un prix raisonnable, difficile de demander plus…

Tamdhu 15 ans

46% alc./vol.
Maturation en Oloroso sherry cask, édition de 24000 bouteilles.

André 84%
Sherry un peu à saveur de viande de bois style Mortlach, caramel, petits fruits sauvages, cerises noires, chocolat noir, gâteau aux fruits du temps des fêtes, confiture d’oranges, une touche de cannelle épicé. La bouche est évasive, sur les notes de sherry un peu poudreux s’arrondissant progressivement. Raisins, figues, cerises, oranges, fruits sauvages, chocolat et caramel, café noir, cannelle, poivre broyé. Je suis ambigu sur la comparaison entre un Mortlach ou un Glendronach mais la lignée est sur le sherry intense un peu vieillot. Belle sensation texturale avec une finale poivrée et épicée mais une pérennité un peu courte. Finale de bois brûlé et de cuir huilé, sur la pâte de fruits et les raisins secs.

Patrick 83%
Mes attentes envers ce scotch étaient élevées, très élevées, trop élevées, je l’admets. J’ai adoré les autres récentes éditions de cette distillerie grâce à la maîtrise impeccable du vieillissement en fûts de xérès, mais ici, on semble avoir essayé d’en faire un peu trop. Bref, c’est intense, c’est bon, mais ce n’est pas le chef d’œuvre que j’espérais. Nez : xérès marqué par des fruits mûrs, très mûrs, trop mûrs. Et un peu d’orge et de bois, mais pas trop, pas assez. Bouche : Du gros xérès puissant et des fruits “très trop” mûrs, un peu de bois épicé, de chocolat noir et quelques gouttes de vanille. Finale : “Très trop” longue, le bois brûlé trempé dans les fruits “très trop” mûrs nous poursuivant “très trop” longtemps.

Martin 88%
Nez: Beau bois sec pour commencer, suivi de notes de fruits des champs, de malt et de caramel. Raisins secs et xérès. Bouche: Retour des raisins, chocolat au lait, cerises et framboises. Chêne, vanille et caramel. Écorce d’orange et petit cuir épicé. On touche toutes les bonnes notes d’un nice sherry cask. Finale: Pas longue à couper le souffle, mais fait une belle job au niveau de la diversité des saveurs. On touche à plusieurs dimensions. Équilibre: Sans me scier les jambes, c’est un superbe dram pour ficeler la fin du souper.

Douglas Laing Scallywag 10 ans

46% alc./vol.
Certains disent que ce Scallywag 10 ans est en fait âgé de 70 ans, et si vous comptez en âge canin c’est le cas. Cet embouteillage sort à l’occasion des 70 ans de la Maison Douglas Laing fondée par Fred Douglas Laing en 1948. Ce blended malt est le fruit d’une combinaison parfaite entre plusieurs Single Malt du Speyside vieillis en fut d’Olorosso et de Pedro Ximénez. Ce whisky rend hommage à la longue lignée de Fox-Terriers qui accompagne la famille Douglas Laing depuis tant d’années. Production limitée de 4.500 bouteilles.

André 87%
Fruits rouges divers, pommes, cerises, prunes, gâteau forêt noire avec coulis de cerises, chocolat noir et grains de café moulus. À l’aération, le sherry devient de plus en plus important. En bouche, la texture est ronde et sucrée, appétissante à souhait, poivrée et gorgée de sucre de fruits. Prunes séchées, cerises, bleuts, raisins mauves, une touche de cannelle et de poivre, mélange de cappucino glacé et de chocolat noir amer, vanille et cassonade. Le sherry a un léger aspect austère et sérieux. Finale de fruits rouges poivrés, de cassonade et de chocolat noir. Une belle simplicité avec de la complexité bien cachée.

Patrick 93%
Oh que c’est bon! Un superbe blend qui a profité d’une maturation exceptionnelle en fûts de xérès. Un rapport qualité prix excellent, je recommande sans hésiter. Nez : Un superbe xérès riche et onctueux, avec des oranges, du chocolat noir sucré, des fruits mûrs et quelques épices. Bouche : Wow, du xérès rempli de fruits mûrs, d’orange, de chocolat noir, de bois, d’épices et de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par le xérès et le bois brûlé.

Martin 90.5%
Nez: La chaleur du xérès vient nous chercher ici. On sait tout de suite qu’on a affaire à un gros joueur. Chocolat noir, zeste d’orange, fruits des champs et chêne gorgé de xérès épicé. Irrésistible et accablant à la fois. Bouche: Raisins rouges, raisins secs, marmelade à l’orange, cannelle et muscade, bois et fruits rouges. Touche de tabac aromatisé. Caramel. Finale: On demeure dans une longue finale qui étire les notes du reste de l’expérience sur une belle ligne droite. Équilibre: On se retourne et on reflète sur la dégustation et, bien que c’est un blend délectable, j’ai l’impression qu’on se la joue safe au niveau de la diversité des saveurs. En venant jouer dans la céréale, le cuir ou la fumée, je crois qu’on aurait pu scorer mieux. Mais il ne faut pas trop lever le nez, ça reste un superbe produit.

Glenlivet Nàdurra Oloroso • Batch OL0117

60.3% alc./vol.

André 84%
Habitué aux embouteillages de cette série, je m’attendais à un nez beaucoup plus rond même si boosté d’alcool. Celui-ci est plutôt relativement franc et dégage des flaveurs de cannelle et de gingembre assez pointues. L’Influence du fût de sherry est tout de même évidente; cerises, framboises, prunes, chocolat noir et oranges. Avec un peu d’aération, notes de bois calciné. Il y a quelque chose qui m’accroche dans le nez que je n’arrive pas à identifier. Belle rondeur en bouche, on tombe rapidement sur les saveurs de raisins secs et de prunes, la pâte de fruits puis des oranges, des cerises et du gâteau aux fruits nappé d’un coulis de chocolat noir amer. Sensation terreuse et de chais humide, bois brûlé. La bouche confirme la cannelle et le gingembre. Aux gorgées subséquentes, le bois sec est très ressenti, je trouve l’accord avec les saveurs de fruits très discutable. Finale sèche et très épicée, très (trop) influencée par le bois de chêne aussi.

Martin 86%
Nez: Sherry astringent, cuir et sirop pour la toux. Cerises confites, chêne et gingembre. Chocolat noir, oranges et terre humide après une nuit pluvieuse. Tout qu’un cocktail! Bouche: Orge et touche de tourbe mielleuse et de cuir. Les tannins du fût de xérès sont au rendez-vous, et étonnamment le taux d’alcool ne nous éjecte pas par la fenêtre. Bois brûlé, terre mouillée et compote de framboises. Finale: Longue et chaude, avec un paquet de notes agréables tirées de son fût. Équilibre: J’adore l’audace de Glenlivet pour cette série d’embouteillages. Même si ce n’est pas dans le mille à tous les coups, ca change du quotidien.

Single Malts of Scotland Ben Nevis 22 ans

53.4% alc./vol.
Distilled 21/10/1996, Bottled 05/05/2019, Ex-Sherry Butt #1659, 440 bottles

André 91%
Un sherry cask puissant qui oscille entre les Glendronach Single Cask et certains Abelrour Abunadh. Sherry pompeux et austère, gâteau aux fruits baignant dans son jus, bois de chêne sec, un brin de cannelle, aspect vieillot, moue de café, raisins secs, caramel légèrement brûlé. En bouche c’est juste WOW. Texture grasse et intense, le sherry directement injecté dans les veines. Grosses notes de raisins secs et de xérès vieillot, tarte aux pommes et raisins, café expresso et chocolat noir, cerises noires, cannelle, prunes et figues. Très intense, condensé et compact. Malgré l’aspect vieillot, le sherry n’est pas envahi par des notes tanniques et terreuse mais a réussi à demeurer frais et authentique. Finale ou les oranges se dévoilent avec des notes aguicheuses de sherry épicées, un nuage de cannelle et de poivre et de gros fruits séchés (cerises, pommes, prunes, dates). Un beau tour de force d’avoir réussi à nuacer un whisky si intense. Une envolée de xérès épique mais hyper bien contrôlée. Bondage sherry.

Patrick 91%
Un whisky délicieux, intense, chaleureux et riche. Yep. Si vous n’aimez pas ça, vous n’aimez pas le scotch. Nez : Parfum de xérès intense et sucré, avec une pincée de café et du caramel. Bouche : Du beau xérès riche et chaleureux, du bois brûlé, un peu de caramel salé et toujours la pincée de café. Finale : D’une belle longueur, avec une touche de fumée de tourbe, du caramel salé et surtout du beau xérès.

Martin 90%
Nez: Une belle intensité qui nous ouvre les bras dès le départ. Fruits rouges, raisins secs, caramel et épices. Cerises noires et cacao. J’ai presque l’impression d’avoir affaire à un A’bunadh… Bouche: Caramel, miel, cuir et raisins. Épices endiablées du taux d’alcool. Très puissant sur les notes de sherry cask habituelles. Chose plutôt rare pour un malt de Ben Nevis. Fruits, bois brûlé et dattes. La texture est certainement au rendez-vous. Finale: Bien poivrée, longue et chaude. Accents de vin chaud, de raisins, de cuirette et de poussière. Équilibre: Un excellent scotch, avec des saveurs et un degré d’alcool si intenses qu’on peine à croire son âge.

Glen Scotia Victoriana Cask Strength

54.2% alc./vol.
Cette version ‘’brut de fût’’ est affinée dans des fûts de chêne fortement carbonisés, inspiré de l’époque victorienne. Glen Scotia est l’une des trois distilleries de whisky encore actives dans la ville de Campbeltown. À une époque, plus de 30 distilleries partageaient la petite ville. C’est aussi la région qui a été la plus touchée par les hauts et les bas du marché du whisky au cours du siècle dernier. Glen Scotia est une distillerie relativement petite qui produit 750 000 litres par an.

André 88%
Bizarre ça… Mélange d’odeurs citronnées et de virgin oak, puis oranges, fruits tropicaux, bois de chêne et crème à la vanille. Relativement simple au départ, la bouche nous amène à vitesse grand V sur une belle palette aromatique; caramel et fruits tropicaux, oranges, agrumes, xérès et fruits secs, chêne velouté, limonade au citron, le tout est couronné d’une bonne dose de tourbe terreuse légèrement crasseuse mais très persistante, de cannelle et de poivre. La texture est hallucinante, tellement ronde et huileuse et cache bien l’alcool. Douce finale de confiture de fruits sauvages et d’un murmure de tourbe terreuse. Je ne suis pas fan de cette distillerie mais cette édition mérite vraiment le détour.

Patrick 85%
Un whisky simple et efficace, mais dont je ne garderai aucun souvenir dans quelques jours. Nez : Des agrumes, de la vanille, du chêne et une belle touche sucrée. Bouche : Du bois sec, des fruits tropicaux, des agrumes et une touche de caramel. Finale : D’une belle longueur, boisée, avec des agrumes.

Martin 89%
Nez: Épices, sherry et oranges. La puissance du taux d’alcool ne semble pas si discrète que ça ici. Cuir, chêne, confiture d’agrumes et infime fumée. Bouche: Vanille, miel, épices bien chaudes. Fruits secs, xérès et mijoté de fruits des champs. Cask strength assez rapide sur la gâchette, faut faire vite. Finale: Longue et fort agréable, sur de belles notes de sherry goulu, de chêne et de cannelle. Chocolat noir et raisins secs. Équilibre: Avec ce brillant contrôle des saveurs et de leur intensité, je dis bravo et j’en demande un autre verre. Un Glen Scotia qui dépasse les attentes.

Glenlivet 21 ans Archive • Batch 1012-L

43% alc./vol.

André 87%
Poires, ananas, sherry, sucre à glacer, fruits tropicaux, melon au miel, pommes vertes, céréales nappées de miel, gâteau aux fruits. Ensemble très invitant. La bouche est plus épicée et affiche de belles saveurs d’oranges et de cacao, gâteau aux fruits et fruits tropicaux, fruits séchés, ananas, xérès, melon, caramel, fruits secs, cannelle. Texture soyeuse sans être grasse ou licoreuse de laquelle émerge des épices relativement prononcées. Avec le temps, le nez migre vers le sherry qui pourrait aussi rappeler les notes de vieux porto. Finale de gingembre et de cannelle bardant le xérès et les fruits divers. Le whisky gagne en complexité si on lui laisse le temps de s’équilibrer. Une belle découverte, décevante au niveau textural mais qui livre la marchandise au niveau de la palette aromatique.

Patrick 88%
Un whisky présentant une belle complexité et une belle balance. Très agréable et facile à boire. Nez : Le parfum est surtout marqué par des céréales trempées dans le miel, puis on y détecte aussi des fruits tropicaux, des poires, des ananas et une touche de xérès. Bouche : Le xérès est ici plus intense, avec du miel, puis ici encore, on finit par y retrouver des pommes vertes et des poires pas tout à fait mures. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une longueur moyenne, avec du bois sec et quelques épices.

Cadenhead Royal Brackla 38 ans

52.9% alc./vol.
Distilled 1976, Bottled 2015 from Ex-Bourbon Hogshead, 150 bottles

André 85%
Très intéressant comme nez. Mélange de fruits rouges discrets et de fruits tropicaux, grosses tranches de melon d’eau bien fraiches, sirop de poires, pêches, miel, raisins verts. J’ai l’impression aussi d’une touche de sherry en background et de petit fruits sauvages éventés. Surprise en bouche, une pointe de fumée se révèle, melon au miel, poires, pêches, melon, miel, vanille, fruits sauvages et fruits tropicaux, agrumes, citron. Les premières gorgées en bouche me laissent sur une texture froide, mais à force de respirer une demi-heure, le whisky gagne beaucoup en équilibre et on dirait que ça texture se stabilise un peu et les notes de fumée gagnent en importance. Personnellement, je trouve le mélange de saveur peut-être singulier mais pas nécessairement réussi. Finale un peu franche, noix de coco cuite au four, fumée lointaine, fruits tropicaux.

Patrick 90%
Wow, ça c’est mon genre de whisky! Complexe, avec un style de saveurs que j’adore, avec une dose d’alcool bien mesurée – Le genre de whisky qui fait sourire! Nez : Un délicieux parfum de fruits tropicaux sucrés, des pêches et du miel. Et aussi une discrète note de xérès. Bouche : Oh! Ce n’est pas du tout la même chose! La première chose est de la fumée de tourbe évanescente, un peu de bois brûlé, du miel, du cuir, des raisins, un peu de vanille et une touche d’agrumes. Finale : D’une belle longueur, fumée et boisée, avec une touche d’agrumes.

Martin 85.5%
Nez: Pommes, poires et fruits tropicaux. Vin rouge et cuir, vanille et raisins. Planche de chêne pas toujours très très poussiéreuse. Bouche: Raisins, agrumes, caramel et épices. Touche de purée de fruits rouges. Le cask strength nous rattrape sans trop tarde. Un peu de fumée et de cuir nous mènent vers la finale. Finale: Cuir, pneu neuf et poivre blanc. Chêne, fruits et caramel. Assez direct comme prise de position. Équilibre: J’aime bien. L’alcool n’est pas trop violent, les saveurs sont au rendez-vous, la fumée est bien plaisante. Mais pour un 38 ans, le prix doit aussi être à la hauteur.