Jack Wieber’s Classic of Islay #3

55.7% alc./vol.
Embouteillé en 2018 – Cask Nos. 1802 – Selon des sources généralement bien informées, il s’agirait d’un Lagavulin semblable aux « Distillers Editions », mais en version cask strength.

André 88%
Vieux fût de sherry poussiéreux, embruns maritimes, cendre refroidie, viande fumée sauce BBQ, fumée de bois de cerisier, ananas, fruits de mer, médicinal. Bouche; cerises terreuses, tourbe animale genre fourrure mouillée, xérès poussiéreux mêlée de chocolat noir, sel de mer, fruits de mer sur le feu de camp. À l’aération, de grosses notes de caramel apparaissent et les notes animales tendent à disparaitre progressivement sans amputer l’aspect phénolique de la tourbe. J’ai aussi des notes de citron et d’oranges qui prennent place et s’entremêlent aux saveurs de fruits rouges séchés et poivrés. Superbe texture grasse et bien enrobante. Douce finale, la sensation médicinale et phénolique s’est adoucie, le sherry est plus plat et laisse même la place èa des saveurs d’agrumes, de caramel et de cassonade.

Patrick 95%
Lorsqu’on m’a vendu cette bouteille comme étant “fort probablement” un Lagavulin Distillers Edition Cask Strength, j’avais de gros doutes, surtout qu’il s’agit de l’un de mes whiskys favoris. Mais oui, j’en mettrais ma main au feu, c’est bel et bien ce que ça goûte. De plus, l’étiquette n’est pas la seule chose à sembler provenir d’une époque révolue, le prix, fort raisonnable, aussi! Nez : La fumée de tourbe et les arômes d’un beau xérès sucré se chicanent pour être à l’avant-scène. Le parfum me fait penser à un Lagavulin “Distillers Edition” sur les stéroïdes. Bref, c’est rudement alléchant. Bouche : Superbe fumée de tourbe adoucie par le fruité et le sucré d’un délicieux xérès, et complété par de belles notes salées. Finale : D’une superbe longueur, fumée, fruitée et salée.

Martin 92%
Nez: Tourbe verte bardée d’un vent de vin fortifié, de vanille et d’air salin. Fruits, agrumes et crème viennent compléter le tableau. Bouche: Fruits sucrés, tourbe bien affirmée, épices dominantes sur la fin. Citron, pierre et vent du nord. On aime bien. Le taux d’alcool est moins agressif que je ne l’aurais cru. Finale: Longue et chaude. Tourbe bien présente, xérès goulu, chêne bien gorgé. Cannelle et poivre. Fleur de sel. Équilibre: Un bon Islay bien ficelé. Je ne sais pas d’où ça vient, mais je suis bien prêt à croire en la théorie d’un Lagavulin Cask Strength oublié…

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