BenRiach 20 ans Pedro Ximenez 1994

51.7% alc./vol.
604 bouteilles, embouteillé exclusivement pour le New Hampshire.

Patrick 91%
Vraiment surprenant!  Tourbe fruitée et complexe, chêne (vraiment très boisé), framboises et épices brûlées.  Bref, le meilleur match possible : Vin, tourbe et chêne!  Tellement complexe, si bien balancé, j’adore!

BenRiach 20 ans Burgundy Finish 1994

54.2% alc./vol.
272 bouteilles, embouteillé exclusivement pour le New Hampshire.

Patrick 89%
Belles notes de guimauves au bord du feu, le tout accompagné d’un bon verre de vin pimenté et marqué par les épices du chêne.  Un dram chaleureux, épicé.  Pour une soirée romantique, dans un chalet de luxe.

Dun Bheagan Islay 2008

46% alc./vol.
Sherry butts, fût #315764 sur 315770, 5376 bouteilles.

Patrick 90%
Une belle surprise que cet embouteillage mystère.  Toujours est il qu’il s’agit d’un digne représentant d’Islay!  Nez : Belle tourbe délicieuse, portée par les arômes fruités du xérès et une fumée envoutante rappelant un excellent cigare cubain.  Bouche : texture huileuse, idéale pour la chaleureuse fumée de tourbe.  Ici encore, le xérès et les notes rappelant un bon cigare viennent compléter le tout avec brio.   Finale : Longue et savoureuse, marquée par la fumée de tourbe et le xérès.

Martin 87%
Un feu roulant d’orange vif saute aux yeux. Nez: Douce tourbe grasse avec des accents de gazon terreux. Caramel, bois, bruyère et algues séchées. Orange et soupçon de cuir. Bouche: Arrivée en bouche sèche et tourbée. Légère mais pas trop. Avalanche de fruits et d’herbe. Finale: Longue, poivrée et fumée. Vent de tourbe et de fruits, festival du peated sherry cask. Équilibre: Un malt intéressant, un beau dram qui réchauffe au coin du feu.

Old Malt Cask Glenlossie 10 ans 1989

50% alc./vol.
1839 bouteilles.

Patrick 85%
Le parfum qui émane du verre n’est pas vraiment agréable, mais une fois en bouche, le tout est exquis!  Nez : Herbe verte, chêne et petite pointe de soufre.  Bouche : Herbe, pointe de tourbe et de chêne.  Texture très huileuse.  Finale : Longue et marquée par les épices du bois.

Craigellachie 13 ans

46% alc./vol.

André 83%
Poires poêlées, miel bien chaud, caramel, poires, pommes vertes, céréales avec une touche verdâtre, vanille. Le whisky est plus franc en bouche que le calme du nez, bonne rasade de poivre broyé et un fond de fumée lointaine, poires caramélisées, essence de vanille, miel, ananas, abricots, la banane peut-être et passablement d’épices aussi avec une prédominance de cannelle. Finale très épicée, poivrée, avec un p’tit quelque chose d’industriel en toile de fond. Un amalgame de saveurs un peu bizarre, un nez fruité invitant et une finale dominée par le poivre et les épices. Un rollercoaster d’arômes et de saveurs.

Patrick 85%
Marqué par les céréales et les fleurs, des violettes en fait.  On détecte ensuite des agrumes, des notes de biscuits et un peu de menthe.  L’ensemble est léger et chaleureux à la fois.  Pas mon style de whisky, mais dans le genre, il s’agit d’un scotch très bien réussi.

Martin 85%
Nez: Pommes et poires, miel et vanille, céréales maltées et touche d’herbe. On semble vouloir tomber dans les arômes légers et frais, mais un petit cuir de sherry nous tape sur l’épaule et nous garde dans le Speyside. Bouche: Poivre et fumée, cuir et bois, orange et touche de chocolat au lait. Ça se défend tout de même bien. Finale: On surfe sur la planche de chêne qui a baigné dans le jus de raisin dilué, avec une touche de cuir et de caramel poivré. Pas mauvais, mais un peu décevant. Équilibre: Un bon single malt représentatif du style, un pilier. C’est sûr par contre que mon opinion est teintée du fait que ce dram n’est pas une licorne.

Old Pulteney Flotilla Vintage 2000

46.4% alc./vol.

André 83%
Douces arômes maritimes, abondante vanille, gélato au citron, coconut. Bouche épurée, caramel et vanille, appuyé par de bonnes salves épicées qui sont perceptibles en fin fond de langue. Celles-ci rehaussent ce whisky qui serait dans son ensemble, beaucoup trop doux. Il y a aussi un petit fond salé en background qui rappelle les origines maritimes du whisky. Finale un peu courte où la vanille saborde les autres saveurs et arômes (noix de coco, agrumes) qui demeurent presque muettes. Un whisky dominé par trop de vanille mais qui reste approchable et agréable.

Patrick 86%
Un très bon whisky, nous présentant une belle variation sur le thème de cette distillerie. Nez : Parfum fascinant présentant des notes de céréales inhabituelles. Le tout est complété par les agrumes et le chêne blanc sucré. Bouche : Épices du chêne, cassonade, fleurs, agrumes et oranges. Une belle complexité complétée par une belle note salée. Finale : Une belle longueur, le sel étant plus présent en finale.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Braeval 1995

46% alc./vol.

André 82%
Tiré des plaines herbeuses du Speyside avec un petit côté agrumes des Highlands et de la Mer du Nord. Herbe vertes et citron-agrumes, sucre et xérès presque effacé. Le nez est doux et racoleur, très « grand public ». En bouche le whisky est amical et bien sucré, les notes herbeuses prédominent, le xérès est bien réservé. Le taux d’alcool est approprié et n’efface en rien les douces et fines saveurs de la bouche. Finale verte, herbeuse, chlorophylle. Rare sont les embouteillages de cette distillerie, mais ne vous attendez pas à être bousculé dans votre découverte du monde du whisky.

Patrick 80%
Un whisky tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Nez: Orge, chêne, vanille. Semble être un whisky plutôt platte. Bouche : Même affaire qu’au nez, mais avec une touche d’épices et de poussière en plus. Finale: D’une longueur moyenne.

SMWS 9.77 Glen Grant 25 ans

56.8% alc./vol.
“A distinguished gentleman” – Embouteillé en 2014.

André 81%
Le nez est rond, doux et crémeux, avec beaucoup d’influences du fût de bourbon (je crois, j’y vais par déduction avec les notes du nez…) vanille, raisins verts, mélange de fleurs, d’orange et de citronnelle. De belles notes maltées aussi provenant du grain, genre céréales Cherios au miel et noix. Très fruité en bouche, la parade est conduite par les grosses notes d’agrume et d’orange, déstabilisé par la sécheresse des épices et la force de l’alcool. Le whisky s’accroche sur le fond de la langue et prouve son âge vénérable. Y’a contradiction entre les saveurs, la texture et les effets en bouche. Belle rétro-olfaction de fruits, d’agrume et d’herbe fraiche, mais encore cette sécheresse épicée en fond de bouche pas très agréable.

Patrick 88%
Comme la plupart des embouteillages de la Scotch Malt Whisky Society, ce dram présente une balance incroyable et trippante!  Nez : Cire d’abeille, agrumes et touche de cuir.  Bouche : Épices du chêne, poires, beurre et cuir.  Et surtout les agrumes!  Finale : D’une longueur moyenne et épicée.

Martin 87%
Nez: Suave et agréable malgré son degré d’alcool. Baies schtroumpfantes, crème et vanille. Cuir, miel et avalanche d’agrumes. Noix et malt grillé. On verra bien les surprises que la bouche nous apportera! Bouche: Céréales au miel et aux noix, fruits confits, cannelle et poivre. Bois de chêne et amandes. Écorce d’orange et raisins secs. Bien marqué par ses notes vineuses, j’aime bien avoir le temps de cibler toutes les saveurs avant que le feu du cask strength ne vienne tout balayer tel Michel Dumont dans les annonces du café Nabob. Finale: Chaude, longue et pimentée par des accents de cannelle, de chêne, de raisin rouge, de dattes, de cuir, de noix et j’en passe. Équilibre: Pour un 25 ans j’ai l’impression que ça devrait être un peu plus smooth. Un autre bon coup de la SMWS, malgré que je sois de plus en plus convaincu que certains embouteillages devraient être dilués un peu pour en apprécier la pleine qualité. C’est bien beau les single casks, mais parfois il faut savoir marcher sur son orgueil et laisser la qualité s’exprimer.

Famous Grouse

40% alc./vol.

Patrick 87%
Une complexité étonnante qui explique bien le succès de ce scotch.  Nez : Belle complexité, avec des notes d’orge, de rye, de fumée, d’épices et de miel.  Bouche : Le whisky de grain se démarque, mais délicieusement et avec quelques épices.  Aussi, fleurs, miel et une pointe de fumée très subtile pour couronner le tout.  Finale : Un peu courte, mais épicée et savoureuse.

Martin 79.5%
D’une teinte or absolu que je jugerais même parfaite, on croirait que c’est un résultat précis que les blenders de chez Edrington ont réussi à atteindre avec une maîtrise inégalée. Impressionnant, visuellement du moins. Nez: Après avoir dû contourner une infime touche d’alcool, miel, fleurs, cannelle et autres épices s’offrent à nous. Le miel semble particulièrement nous flâner dans le nez. Une légère note de fumée perce le tout. Une expérience qui n’est pas sans rappeler un Té Bheag. Bouche: Doux et crémeux, une texture incroyablement mielleuse. Le miel floral du nez à peine fumé revient à la charge. La bouche est définitivement son point fort avec un joyeux mélange de noix, raisins et vanille qui m’évoque un trail mix. Finale: Plaisante, quoique courte. Agréable pente déscendente pavée de caramel. Équilibre: Excellent scotch de semaine. Bon choix pour initier un néophyte à une dose de complexité pas trop décourageante. N’a rien à envier à son petit cousin, le Black Grouse. Et la cerise sur le gâteau, pour le même prix, il est disponible en format 1,14L au Duty-Free de Beauce/Jackman…

Laphroaig An Cuan Mor

48% alc./vol.

André 88.5%
Notes camphrées et médicinales habituelles de la distillerie. En bouche, le whisky offre une texture à prime abord un peu diffuse et claire mais cette sensation s’estompera au fil des gorgées. Beaucoup d’épices (merci à l’european oak casks) et de poivre noir, avant de passer aux notes de camphre et de tourbe médicinale jumelées de fruits rouges, de chocolat noir et de moût de café. Puis, oranges ou nectarines, agrumes maritimes. Bien qu’il ne soit pas le plus représentatif du style de la distillerie, cette édition s’en sort tout de même bien. Le taux d’alcool offre beaucoup de retenue ce qui rend le whisky un peu sournois. Il laisse aussi une pellicule un peu poreuse, pierreuse en bouche bien singulière. La tourbe gagne en intensité en finale, tout comme les notes de miel et de nectarines, mélange de tourbe et de poivre, épices. J’adore les saveurs et les arômes de ce whisky mais je le trouve bien discret au niveau alcool et un léger manque de nuance au niveau des textures.

Patrick 87%
Un très bon dram, tous les ingrédients y sont, ne manque qu’une touche de magie!  Nez : Notes médicinales de tourbe et de charbon.  Petite touche maritime.  Bouche : Texture huileuse et agréable.  L’arrivée est douce pour un Laphroaig, en étant dominée par l’orge.  Puis, les épices arrivent et on assiste à une explosion de tourbe intense, de poivre et de goudron.  Finale : Longue, intense, fumée, épicée et médicinale comme on l’aime!

Martin 88%
Ambre rosé, orange légèrement opaque. Nez: Iode et médicaments en puissance, comme à l’accoutumée. Charbon, citron et camphre. Toujours le feu de camp maritime. Bouche: Sucré, salé et épicé. Une belle tourbe citronnée et crasseuse nous accueille dans un tourbillon d’épices pas désagréable du tout. Fruits et asphalte, agrumes et vanille. On peine à croire que ça titre à 48% d’alcool. Finale: Perdure agréablement sur des planches de chêne poivrées et fumées au feu de tourbe. Équilibre: Peu varié au niveau des saveurs dans l’ensemble, mais ça reste un sacré bon Laphroaig, de quoi être fier d’y avoir son pied carré de terre.