Braeval 17 ans – The Distillery Reserve Collection

56.4% alc./vol.
Distillé 26/3/2002, embouteillé 30/5/2019 – Cask 13913 First Fill Barrel

André 88%
Framboises, pommes et poires, vanille crémeuse. Simple mais efficace. La bouche est bien sucrée et fruitée; Cream Soda, sirop de poires, pommes, poivre concassé et chêne blanc. Malgré le taux d’alcool, la texture est douce et offre beaucoup de corps. Aux gorgées subséquentes, mangue, oranges et abricots. Finale souple, sucrée et vanillée, de très bonne longueur, où les épices se donnent sans retenue.

Patrick 90%
Un beau whisky, le meilleur dans le style “first fill barrel”. J’ai manqué de mots pour décrire un scotch si délicieux et complexe. Nez: Un superbe parfum présentant un beau mélange de chêne et d’orge, mais aussi des fruits tropicaux et une touche de vanille. Frais et alléchant. Bouche: Un beau whisky frais et intense, avec une bonne dose de chêne sec et brûlé, des fruits tropicaux et une discrète note de vanille.  Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, très boisée. 

Connoisseurs Choice Gordon & Macphail Braes of Glenlivet (Braeval) 31 ans

44% alc./vol.
Distilled 1975, Bottled 2006.

André 91%
Pommes vertes, melon au miel, citron, jus de poires, côté sucré qui rappelle presque le vin de Sauternes, très sucré et sur les fruits exotiques. Belle texture bien ronde et grasse en bouche; herbe verte, melon au miel et poires, céréales nappées de miel et de trait de crème à la vanille, pommes poires, touche épicée et boisée en finale de bouche. La finale est soutenue en longueur mais sur des arômes relativement doux, sur le sucre des fruits et les fruits tropicaux frais. Un whisky étonnant et festif. Thirty is the new twenty?!

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Braes of Glenlivet 1975

43% alc./vol.
Distillé en 1975 et embouteillé en 2007. Distillerie ouverte en 1973, fermée en 2006.

André 81%
Le nez est à l’odeur de gin tonic ainsi que du pétillant des bouteilles de Perrier au citron. La bouche est à l’image de ce que le nez nous a dévoilé mais l’apport du citron et des épices est plus présente. Finale brève, sans persistance. En résumé; ordinaire mais agréable d’avoir l’opportunité de prendre un single malt d’une telle rareté et d’un âge si vénérable. Pour le prix payé, honnête et sans prétentions.

Patrick 82%
Agrumes malté, d’accord avec André, me rappelle définitivement le gin tonique : le Bombay Sapphire dry gin, l’eau tonique, et la petite tranche de citron… mais avec une touche de malt. Au goût, le chêne vient se marier au gin tonique et au malt. Huileux. Herbe fraîchement coupée. Finale de céréales. Très bon whisky, mais on ne lui donnerait d-é-f-i-n-i-t-i-v-e-m-e-n-t pas 32 ans. Une pièce de collection compte tenu que la distillerie est fermée.

Martin 82%
Nez: Assez doux, sur des vagues de fleurs blanches, de sirop simple et d’un peu de bois. Un peu de malt grillé et de citron. Bouche: Encore doux, eau sucrée, malt et vanille, touche de chocolat blanc. Chêne à peine épicé. Finale: Moyenne, sur des notes de malt épicé, de foin et de bois. Équilibre: Un exemple d’un whisky que j’ai l’impression qu’on a embouteillé trop tard, on a manqué le « sweet spot ». 32 ans peut-être, mais ça n’en fait pas nécessairement un grand whisky.

RV 78%
Sprite citron/lime. Très frais au début, il semble s’évaporer en limette térébenthine aigre-douce. Un peu trop polie, distinctivement passagère avec une bouche près du genièvre de vodka. Pas mon genre de baboche, à quoi sert le vieillissement si ça ne se goute pas? Trop cher pour le goût, mais pas si pire pour l’âge. Fallait s’attendre à quoi quand le nom du whisky contient le sobriquet Glenlivet?

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Braeval 1995

46% alc./vol.

André 82%
Tiré des plaines herbeuses du Speyside avec un petit côté agrumes des Highlands et de la Mer du Nord. Herbe vertes et citron-agrumes, sucre et xérès presque effacé. Le nez est doux et racoleur, très « grand public ». En bouche le whisky est amical et bien sucré, les notes herbeuses prédominent, le xérès est bien réservé. Le taux d’alcool est approprié et n’efface en rien les douces et fines saveurs de la bouche. Finale verte, herbeuse, chlorophylle. Rare sont les embouteillages de cette distillerie, mais ne vous attendez pas à être bousculé dans votre découverte du monde du whisky.

Patrick 80%
Un whisky tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Nez: Orge, chêne, vanille. Semble être un whisky plutôt platte. Bouche : Même affaire qu’au nez, mais avec une touche d’épices et de poussière en plus. Finale: D’une longueur moyenne.

Deerstalker Braes of Glenlivet 20 ans

48% alc./vol.
Distillé à la distillerie Braeval – Distillé le 8 décembre 1994, embouteillé le 7 janvier 2015 – 276 bouteilles – Cask 159164.

Patrick 88%
Un très bon whisky, avec un beau mélange de saveurs superbement équilibrées. Nez: Parfum léger, avec des agrumes, un peu de chêne frais et un soupçon floral. Bouche : Porté par une belle texture, un beau whisky frais et riche, avec du bois, des fleurs et des fruits tropicaux bien mûrs. Finale : D’une belle longueur, boisé, avec de fruits tropicaux.

Martin 89%
Nez: Céréales un peu fades, on se rattrappe avec des belles notes de bois, d’herbe et de sucre à glacer. Bouche: Sucre en poudre, cantaloup, poivre et bois. Finale: Longue et poivrée, elle nous gâte avec un restant de cassonade, de chêne et d’eau de rose. Équilibre: Excellent dram, bien monté, bel héritage, on se sent privilégié de pouvoir y goûter.

Duncan Taylor Octave Braeval 25 ans 1996

51.1% alc./vol.
Cask #11430813, 86 bottles.

André 88%
Confiture de fraises et framboises, noix cuites au four enrobées de miel, abricots, bois enduit de cire d’abeille. Exquise texture en bouche. Le sherry est plus épicé et affiche une touche effervescente singulière. Céréales séchées et sucrées, miel et sirop d’érable, pincée de gingembre, gâteau aux fruits secs, réglisse, abricots et raisins. Changement de cap pour la finale qui, sans se départir de ses atours de xérès à saveur de réglisse, se dévoile maintenant sur des notes plus prononcées de fruits tropicaux drapés d’épices bien ressentis. Vraiment bien comme embouteillage, on repassera pour le prix par contre.

Patrick 84%
Un bon whisky riche et savoureux. Nez: De la compote de fruits mûrs, avec du jus d’orange très sucré et une goutte de chocolat. Bouche: Des oranges bien mûres, du bois sec, de la vanille, du chocolat. Complexe et porté par une belle texture. Finale: D’une belle longueur, du bois, des épices et de la salade de fruits.

Old Malt Cask Braeval 15 ans

50% alc./vol.
Sherry Cask. Décembre 2001-Février 2017 – 677 bouteilles – Ref HL13270

André 84%
Confiture de framboises, caramel et toffee, fruits secs. Un peu unidimentionnel dans sa présentation. Belle texture en bouche, huileuse e qui transporte bien les saveurs de petits fruits sauvages, une touche de cannelle et d’épices qui pourrait peut-être à la limite passer pour du seigle, caramel et vanille, amandes, puis amertume du bois et s’asséchant rapidement sur une finale épicée. Il y a une amertume persistante en finale qui me chicotte un peu et qui joue sur l’équilibre général.

Patrick 88%
Un très bon whisky, avec un superbe mélange de fruits, d’épices et de sucre. Nez : De belles notes de vanille, avec de beaux fruits sucrés. Appétissant! Bouche : Oh, c’est bon ça! De beaux fruits des champs sucrés, avec un trait de vanille et un peu de bois épicé. Finale : D’une belle longueur, légèrement fruité et surtout épicée.

Old Malt Cask Braeval Cigar 10 ans Sherry Cask

50% alc./vol.
761 bouteilles, distillé en juin 1998 et embouteillé en octobre 2008.

André 86.5%
Très vineux et liquoreux. Vin blanc fruité, chocolat blanc. En bouche c’est plus le cendré mouillé d’un feu de camp après une pluie qui retient notre attention ainsi que la citronnelle et le sherry épicé. La finale est maintenant plus épicée que fruitée, longue et alcoolisé. Celle-ci est difficile à décrire et très singulière de par son épine dorsale de fruit alcoolisé allié d’un mélange acide de fruits tropicaux (mangue ?). Un Speysider ? En tout cas, pas à l’image de ce que l’on aurait pensé. Une belle surprise.

Patrick 90%
L’arrivée en bouche se compare à l’explosion d’un fût de xérès ! Ou serait-ce de porto ? Bref, une saveur vineuse intense, du chêne, une légère fumée et une touche de chocolat. Suave, chaleureux, équilibré de brillante façon. En fait, plus du quart de la bouteille a disparu lors de la première dégustation ! Toutefois, le mariage avec un cigare (testé avec un Davidoff) ne lui accorde pas de points supplémentaires.

Martin 89%
Nez: Suave et subtil, raisins secs, bois et cassonade. Fruits des champs, cuir et vin chaud, orange et dattes. Les notes de xérès sont à point. Bouche: Vanille, caramel et poivre rose. Chêne, sucre brun, cacao et oranges. Superbe. Finale: Le degré d’alcool bien adapté maintient les saveurs en place. Raisins, bois, cuir et caramel, le tout enrobé d’une enveloppe de tannins vineux. Infime pointe de tourbe sèche. Équilibre: Un superbe scotch, un bel embouteillage. Comme quoi avec les bon affinages et les bons choix de fûts on est pas obligés d’attendre un âge de fou pour avoir un dram de qualité!

RV 86%
En ouverture, très boisé et presque vineux, puis le sel et la fleur de lys de marais avec un peu d’orge au caramel. L’arrivée est riveraine avec le bois de plage et le sable pour s’enfoncer ensuite dans le bois. Le début de finale est assez étrange en popcorn au caramel tourbé suivi de bois plus salé que caramélisé. L’aftertaste est assez long et monocorde avec l’alcool faisant du bruit à la toute fin pour donner une belle chaleur. Rien de violent, une musique qui joue dans les graves suaves, pas nécessairement mon genre mais en bonne compagnie…

Premium Bottlers Braeval 18 ans

57.6% alc./vol.

RV 88.5%
Rien de nouveau mais en doses et en intensités savantes. Exactement à mi-chemin entre le bois et le grain (tous les deux sucrés) l’odorat est peu varié mais traditionnellement efficace. Il semble ensuite être très volatile sur la langue mais lorsque le grain prend place avec un peu de pruneau et de kiwi, il explose et l’alcool se fait sentir. La finale est un retour sur un grain peut-être vert, peut-être orange, certes très mystérieux. L’expérience se conclut avec un choc rémanent du fouet de l’alcool et du grain. Une bombe de lumière.

SMWS 113.35 Braeval 22 ans

57.8% alc./vol.
“Lemons on the Lawn” – Distillé le 30 mai 2001, âgé en Refill ex-bourbon hogshead – 237 bouteilles

André 86%
Nez gorgé de fruits à chair tropicaux; citron, ananas, poires assortis d’une touche végétale. La bouche est épicée sur une texture moelleuse et tendre assaisonnée sur les fruits à chair de la bouche, confiture de fruits tropicaux, oranges, feuilles mouillées, filling de tarte au citron, vanille, herbe mouillée coupée. La finale évoque effectivement un pique-nique sur l’herbe où l’on déguste une tarte au citron.

Patrick 79%
Un scotch un peu bizarre, définitivement sous les standards habituels de la SMWS. Je me demande pourquoi on n’a pas tenté de le changer de fût pour lui donner une chance. En fait, si on considère l’âge, il mérite presque son nom de citron! Nez: Un mélange peu orthodoxe de pamplemousse et de citron, avec une touche d’herbe. Bouche : Du gros citron, de l’herbe un peu brûlée, du pamplemousse et de grosses épices à BBQ et de la sauce épicée. Finale : D’une belle longueur, épicée et chaleureuse. 2e Tasting: 84% Un bon whisky porté par une belle texture, mais qui n’a pas réussi à m’exciter malgré son grand âge. Nez: Un beau parfum riche et sucré, débordant de miel, avec de la vanille et des fruits tropicaux. Bouche: Du gros chêne épicé et intense, des agrumes et de discrètes fruits tropicaux. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, huileuse, boisée et avec une petite note rappelant des fraises des bois.

Martin 86%
Nez: Un peu muet, laissons à ce 22 ans le temps de s’ouvrir. Fruits tropicaux, un léger goudron, suivi de pamplemousse et de citron. Poignée d’herbe. Bouche: On continue la lancée des fruits à chair blanche, un peu de citron et d’ananas. Sucre blanc et poivre rose. La texture est bien intéressante, on se tapisse la bouche de citron et de meringue. Finale: Peu boisée, on se laisse transporter par la chaleur du poivre ainsi que par l’acidité du zeste de citron. Équilibre: Un beau dram de la SMWS, un des derniers embouteillages de cet âge encore abordables, si vous le trouvez.