Deanston 9 ans 2008 Bordeaux Red Wine Cask Matured

58.7% alc./vol.
Édition limitée de 3240 bouteilles.

André 90%
Nez licoreux et très bold; fruits séchés, cerises, raisins secs, miel, caramel salé chauffé, poires poêlées, poivré broyé et épices, framboises et petits fruits sauvages. L’influence du wine cask est prédominante, tout comme l’alcool qui rend la présentaiton un peu franche dans l’approche. Premières impressions en bouche, morceau de chocolat noir amer, cassonnade, poignée de fruits secs saupoudré de cannelle et de poudre d’épices broyées, cosses d’oranges, raisins mauves, gâteau Forêt Noire. Finale épicée et légèrement tannique et sèche, bien fruitée. Un Deanston qui, encore une fois, se prête bien au jeu du cask matured sans se faire assimiler, du beau travail.

Patrick 90%
Yep, les éditions spéciales de Deanston semblent toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres. Et celle-ci fait bien partie du lot! Nez : Parfum dominé par un vin rouge très chaleureux, avec des raisins de secs et un peu de caramel salé. Bouche : Toujours le vin rouge, mais avec une bonne dose de chocolat noir, l’ensemble étant très tannique. Finale : D’une très belle longueur, marquée par le chocolat noir et le vin rouge.

Martin 90%
Nez: Belle force tranquille. Raisins juteux, fruits séchés, miel et caramel salé. Vin rouge et épices, beau bois brûlé, ça promet. Bouche: Belle texture ronde et enveloppante. Fruits rouges, caramel et dattes. Malgré la force du whisky, les épices prennent leur temps à pleinement se manifester. Exquis. Finale: Longue, chaude et langoureuse. Le chêne gorgé de vin nous emmène sur un voyage où l’on verra raisins, orange, caramel et épices chaleureuses. Gâteau au chocolat. Équilibre: Bel embouteillage, qu’on voudrait garder pour les occasions spéciales, et qui nous fait aussi souhaiter que tous les jours soient des occasions spéciales.

Bowmore 27 ans The Vintner’s Trilogy 3 of 3 – Port Cask

48.3% alc./vol.
Vintners Trilogy est une collection de Bowmore qui cherche à mettre en avant l’impact que peuvent avoir de très longs affinages en fûts de vin. Cette édition de 27 ans d’âge a débuté sa maturation de 13 ans en ex-bourbon cask pour ensuite être transférés en Port Pipe Cask pour 14 années supplémentaires.

André 93.5%
Notes phénoliques, salées, tourbe terreuse et vieux tonneau reposant dans les chais humides en terre, dattes, petits fruits sauvages, oranges, cerises, caramel. Les notes maritimes sont bien affirmées, la tourbe étonne par sa puissance en bouche, les notes de caramel salé également. La tourbe est puissante et très phénolique, raisins secs et le chocolat au lait. Petits sourires de violette ou de lavande, herbe mouillée, cerises, confiture de framboises et de fraises. La texture est exquise, très veloutée et avec beaucoup de texture. Longue finale maritime et poivrée, chocolat noir, caramel et confiture de fruits ainsi qu’une douce fumée camphrée.

Patrick 96%
Un whisky magistral, aussi bon que possible. Tout ce que j’aime dans un whisky s’y retrouve, et dans une proportion parfaite. Nez : Oh wow. Le nez magique et incomparable des vieux Bowmore, avec une vague maritime, du beau xérès sucré, du camphre et la fumée d’un feu de camp. Bouche : Le sel, la fumée, les épices, le chocolat noir et une belle dose de fruits mûrs venant du fût de porto. Finale : D’une belle longueur, marquée par le sel, les fruits et le chocolat.

Macallan Sherry Cask 25 ans (2018)

43% alc./vol.

Patrick 95%
Un whisky grandiose. Le genre de whisky qui sert de barème qu’on utilise pour dire à quel point un whisky est bon: “hey, ce whisky est presque aussi bon qu’un Macallan 25!”. Nez : Une tonne de chocolat au lait sucré, qu’on a fait fondre pour les couler sur un panier de fruits des champs, avec un zeste d’orange et quelques gouttes de miel. Bouche : Wow, prunes, abricots, lait au chocolat, quelques oranges et du miel. Finale : D’une superbe longueur, marquée par le bois brûlé et le miel.

Macallan 12 ans Sherry Cask Matured (embouteillage des années 90)

40% alc./vol.

André 89.5%
C’est en savourant une vieille édition telle que celle-ci que l’on se rend compte comment la qualité générale à baissé les produits de cette distillerie et comment on se fait rouler dans la farine avec les nouveaux embouteillages. Michael Jackson (le critique de whisky, pas le chanteur) idolatrait Macallan, il doit se retourner dans sa tombe depuis quelques années. Le nez est riche, le sherry est exact dans l’équilibre et sa présentation; gâteau aux fruits tout juste sorti du four, miel et caramel, cerises, notes boisées intéressantes aussi. En respirant, des vagues de toffee savoureuses apparaissent progressivement. La texture est onctueuse en bouche, le sherry tellement bien équilibré… Notes de toffee et de caramel, cerises, gingembre, céréeales Sugar Crisp, fruits séchés, quelques épices discrètes. Malgré la douceur du liquide, sa finale est étonnamment longue, surtout les notes de gingembre et d’épices qui étirent grandement le plaisir. Rien à voir avec les nouvelles éditions soporifiques que l’on nous livre depuis quelques années, mais à environ 700$ la bouteille, cette pièce de collection les vaut-elle vraiment aussi? Je tente de trouver ce qui s’approche le plus de cette édition dans ce qui est disponible présentement sur le marché présentement et je n’y arrive pas, preuve que ce whisky en était une d’exception d’un temps révolu chez Macallan.

Compass Box Delilah’s XXV

46% alc./vol.
8520 bouteilles

Patrick 74%
C’est pas bon ça. Pfff. C’est quoi ces saveurs là? C’est n’importe quoi! Nez : Oh, ça commence mal. Un mix bizzare d’herbe et de jeunes pousses d’arbres fraîchement coupés, avec un trait d’agrumes. Bouche : Un peu mieux en bouche grâce au fait qu’on retrouve ici une belle touche de bois. Mais c’est toujours le même mix de saveurs weirds à la base. Finale : Un peu courte, avec du clou de girofle, du gingembre, des herbes et de la sève. Puis on se dit, enfin, c’est fini!

Glenlivet 22 ans 1988

58.3% alc./vol.
Cask 14671, Cask Sample #3117, Bottled 2010, Sample Label #10-3117, Warehouse 15 – Cask sample qui deviendra l’édition officielle 2.78 de la SMWS – Single Malt Whisky Society.

André 86.5%
Nez franc; pommes vertes, miel, menthe verte, confiture de fruits, dans la ligne directrice de ce que l’on connait de Glenlivet avec son mélange herbacé et de pommes vertes. Le whisky demandera un bon quart d’heure pour s’ouvrir et se stabiliser. La bouche est superbe, texture dodue et pulpeuse, fruitée avec une fine morsure d’alcool et d’épices; pommes vertes, sucre à glacer, miel, melon au miel, herbe verte, épices avec une touche florale poudreuse, genre lilas en fleur. Finale moyenne longue, épicée et alcoolisée.

Gordon & MacPhail Distillery Label Mortlach 25 ans

43% alc./vol.
Assemblage comprend exclusivement des fûts de sherry, dont certains de premier remplissage.

André 91.5%
Très noble au nez, pulpeux et ample, on sent qu’on a affaire à un whisky qui a de la candeur et du raffinement. Pelures d’oranges, sherry un peu vieillot, boisé, une touche de viande rouge et de compote de pommes, toffee, cannelle. Quelle texture en bouche! Succulent mélange de fruits sauvages confits, de confiture de cerises assaisonnée de cannelle, oranges, pommes cuites, vieux cuir, dates, prunes, raisins secs, chocolat noir, wine gums, fruit cake. Longtemps après chacune des gorgées, les saveurs se développent lentement en bouche avec assurance. La finale est un bâton de cannelle trempé dans la compote de fruits et le chocolat noir poivré ainsi qu’une touche de viande rouge typique de la distillerie. Savoureux!!!

Patrick 94%
Ce n’est un secret pour personne, je suis un fan de Mortlach, et cette bouteille est une autre très bonne explication de cette passion. Le genre de whisky qui fait presque pleurer de bonheur. Unique et grandiose. Nez : Vieux cuir, caramel, fruits très mûrs et de subtiles oranges. Je salive. Bouche : Oh que c’est bon! Du vieux cuir, du vieux xérès caramélisé, du sirop de fruits mûrs et une touche de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le cuir et le bois brûlé.

Gordon & MacPhail Distillery Label Linkwood 25 ans

43% alc./vol.
Refill Sherry Casks.

André 88.5%
Beau sherry domestique, pas trop intense. Vieux fût de bois, cerises noires, warehouse en terre, oranges sanguines, chocolat. Sensation vieillotte un peu poussiéreuse en bouche. L’arrivée est fruitée, cerises hyper mûres, oranges sanguines, cuir, chocolat légèerement épicé, vieux bois mouillé sur le sol d’un warehouse en terre légèrement humide, truffes au choclat au lait fourré de pâte de cerises et de fruits, amandes grillées. Finale poivrée et épicée, café noir et chocolat, saveurs de fruits avec une touche boisée. Un beau Speysider représentatif.

Patrick 89%
Un whisky simple et efficace. Son manque relatif de complexité est surprenant, mais je m’en fous, c’est bon. Nez : Compte tenu de la robe du whisky, sans grande surprise on y trouve un parfum dominé par le xérès. Et aussi des notes de chocolat et de bois subtil. Appétissant! Bouche : Du xérès réchauffé, ou plutôt du bois brûlé et des fruits mûrs. Et c’est ça qui est ça. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Martin 88%
Nez: Xérès bien senti, pain d’épices, fruits séchés, pommes mijotées, cassonade et pelure d’orange. Bouche: Pommes, raisins secs, chêne tout aussi sec, vin rouge, sucre brun et cannelle. Finale: Chaude, longue, épicée et sèche. Équilibre: Un peu sucré, trop? Mais ça reste un bon dram. Comme disent les jeunes, ça le fait…

Gordon & Macphail Rare Old Lochside 1981-2015

46% alc./vol.
Bottled 2015, Lot #R0/15/10, Refill Remade Sherry Hogshead, Limited Edition of 173 bottles

André 91%
Wow, wow et rewow. Melon d’eau, sherry, ananas, coconut, cassonnade et tarte aux pommes, chocolat noir. Exquises textures raffinées en bouche, une dentelle de saveurs fines et distinguées; bananes et poires, pommes cuites, ananas, xérès, framboises bien mûres, sucre brun caramélisé. Avec le temps, on retrouve même des notes de zeste de citron rafraichissant, céréales au miel. La finale quant à elle nous amène dans un virage serré de poivre et d’épices qui surprennent un peu. Texture exquise du nez à la finale, saveurs singulières.

Patrick 89%
Exactement ce que j’attendais d’un Lochside. Très agréable à boire, il ne déçoit pas! Nez : Parfum subtilement maritime, avec une touche de pommes vertes. Bouche : Oranges, menthe, sel, miel et un beau bouquet de fleurs séchées. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par les fleurs séchées et le sel.

Wolfburn Langskip Cask Strength

58% alc./vol.
Maturation en first-fill bourbon cask.

André 81.5%
Fruits secs, oranges, sucre à glacer, vanille, grains de céréales séchés, gingembre, poires, herbeux aussi. La bouche est puissante et astringente, poivrée même si fruitée (genre salade de fruits tropicaux), oranges, agrumes, miel et vanille. On retrouve encore cette sensation minérale bizarre en bouche, qui rend le whisky un peu frileux à se dévoiler. Les herbes tendent vers la sensation de menthol fraiche qui tranche abruptement avec le poivre broyé et le gingembre. C’est un peu difficile à suivre comme épisode de saveurs. On ressent beaucoup l’apport du first fill bourbon cask mais les épices, jumelées au taux d’alcool rendent le whisky sharp et vif jusqu’en finale. Je reste sur ma faim.

Patrick 84%
Un beau whisky intéressant pour les “tronches” du whisky! Pour les autres, on attendra encore quelques années en sachant que ce qui s’annonce est toujours prometteur. Nez : Touche de fumée et pommes avec un trait de caramel et une subtile touche de vanille. Bouche : De belles épices, un peu de raisin, du bois carbonisé et quelques agrumes. Finale : Du bois carbonisé et des agrumes. Malheureusement, la force de l’alcool brut qui est discret au premier abord en bouche, ne l’est plus du tout rendu ici.

Martin 85%
Nez: Pommes, fleurs blanches, herbe jaune et vanille. Touche d’épices et de caramel léger. L’alcool se fait discret. Bouche: Miel, sucre en poudre, goutte de fumée. Raisin blanc, chêne et épices. Quand même fort savoureux. Finale: Longue et chaude sur de notes de poivre rose, de bois, de fumée et d’orange. Équilibre: Belle complexité, sans aller dans les extrêmes. Par contre on voit bien les mérites de la force du fût.