Glenkinchie 24 ans 2016 Release

57.2% alc./vol.
Bottle 5030 of 5928. Maturation en refill European oak butts, cette édition est la parution la plus agée distribuée en version cask strength provenant de cette distillerie.

André 85%
Poires et pêches, oranges, fruits à chair, voluptueux et à l’approche un peu noble. Pas l’approche tape à l’oeil qu’on pourrait s’attendre. Certains amateurs ne jurent que par des whisky coup de poing, sur l’alcool décoiffant et la tourbe sans subtilité, mais on a autre chose ici, un travail de nuances et de tonalités olfactives. La bouche est juteuse; le jus de salade de fruits en canne, sirupeux au départ puis s’aiguisant par la suite avec les épices et le poivre. Salade de fruits, un brin de sherry, les poires, pomme-poire, vanille onctueuse puis grosse astringence un peu sèche du bois, ce qui débalance beaucoup l’histoire de saveurs qui étaient, jusqu’ici, très douces, presque féminines. Le bois est peut-être un peu trop présent en bouche, surtout en finale où, avec les notes de poivre, laissent une sensation bizarre qui tranche abruptement avec l’avalanche de fruits divers. Une expérience en queue de poisson, je pointe du doigt le choix du fût de chêne Européen.

Patrick 70%
Autant le Glenkinchie 12 ans est une valeur sûre que celui-ci est une catastrophe. Je n’ai jamais goûté un whisky aussi mauvais qui soit si dispendieux. À suggérer à quelqu’un que vous haïssez à vous en confesser. Nez: Baptême! Ça sent le vestiaire de hockey après les séries. Bouche : Le goût de vestiaire pas propre évolue sur une note sucrée et feuillue. Au mieux, on pourrait le qualifier de bizzare. Finale : Trop longue à mon goût.

SMWS 50.72 Bladnoch 25 ans

50.2% alc./vol.
“Summers night in lover’s lane” – Distillé le 26 Janvier 1990, ex-barils de bourbon, 94 bouteilles.

André 91%
Raisins verts, gingembre, cannelle, herbe mouillée, pommes vertes, agrumes, oranges. Une orchestration adroite et au tempo exact. Frais, Jello au fraises, plaine herbeuse après un orage. La bouche est soyeuse et calme, pommes vertes sucrées et juteuses, raisins verts pressés et encore cette vague d’orange et d’agrumes. C’est déroutant comme présentation à la fois simple dans l’approche mais complexe dans la présentation et le souci du détail. L’amalgame de saveurs de ce whisky est tout à fait unique, sa texture est sensationnelle, la présentation pratiquement sans reproche. Si l’on ajoute à cela que la distillerie est fermée, on a ici un dram hors du commun.

Patrick 87%
Complexe et savoureux, léger et frais, appétissant et impressionnant ! Le genre de scotch que je boirais toute la soirée sans me tanner. Nez : Pommes vertes, raisins verts, agrumes verts, herbes vertes et gingembre… heu, frais ? Bouche : Agrumes, gingembre, épices, herbes, pommes vertes, oranges amères et chêne brûlé. Finale : Longue et savoureuse, avec une tonne d’agrumes et d’épices.

Martin 90%
Nez: Pommes et cannelle, raisin blanc, fleurs, gingembre et agrumes. D’une belle fraicheur, son taux d’alcool est sournois. Bouche: Encore des pommes et la cannelle, les raisins blancs juteux qui explosent en bouche avec quelques touches d’agrumes séchées. Finale: Chaude et pleine de personnalité, elle s’étire passablement longtemps sur des saveurs vertes et fraiches telles celles qui ont été mentionnées précédemment. Équilibre: Encore une bouteille unique de la SMWS. Et le fait que la distillerie soit fermée ne fait qu’accroître les chances qu’on ne reverra plus jamais un dram de cela.

Clan Denny Single Cask Strathclyde 9 ans Vintage 2005

55.7% alc./vol.
Embouteillé depuis le fût de sherry #DH10710.

André 82%
Céréales Sugar Crisp, cassonade, miel chauffé, vanille, agrume, vanille crémeuse. Belle texture en arrivée, mais ça ne tarde pas avant que les céréales séchées et concassées prennent le dessus. Je ne trouve pas le fût de sherry bien présent en bouche, je trouve que cela ressemble pas mal plus à un fût de bourbon que de sherry. La bouche est très rectiligne, sur les céréales, le miel et la vanille et une poignée de fruits séchés très discrète mais relevée d’une touche de clou de girofle et de gingembre. Finale puissante mais pas musclée, bien adoucies par les sucres, la vanille et le caramel brûlé.

Auchentoshan American Oak

40% alc./vol.

André 69%
Pas de doute, on est dans le fût neuf avec ses arômes qui puent (et non sentent…) et que je déteste. Il faut avouer que depuis près de 2 ans, ce que nous présente la distillerie ne m’épate pas beaucoup… Nez présentant un mélange d’oranges presque pourrîtes et de vanille crémeuse, tombées dans un sac de pelouse juste tondue et humide. En bouche, le whisky est plus tolérable (je ne dis pas meilleur… ce n’est pas pareil), les épices tirées du fût sont plus frénétiques avant que ne reviennent les oranges et la vanille puis les agrumes et un citronné ensoleillé un peu acide (c’est peut-être la bile qui me remonte en bouche…) qu’enveloppera un nuage d’épices assez opaque qui demeurera en bouche de façon prononcée. La finale (souhaitée) est rêche et acide, oranges, vanille et agrumes.

Patrick 65%
Si vous être du genre à voler des sous-vêtements sales dans les bacs de lavage et vous les appliquer contre le visage, ce whisky est pour vous! Sinon, je peux vous garantir que l’expérience n’est pas du tout agréable. Nez : Sent le jus de bas pas propres qui dégoûtent de sueur acide. Bouche : Arrivée de bois épicé, avec une vague de miel rapidement engloutie par un raz-de-marée de jus de bas et de sueur. Finale : S’étire sur le chêne, mais laisse surtout une impression de sous-vêtements sales en bouche.

Martin 78.5%
Jaune doré tirant de peine et de misère sur tarte à la citrouille. Nez: Vanille, citron et orge quand même plaisante. Je suis agréablement surpris de moins retrouver la poche sale habituelle des lowlands que ce à quoi je m’attendais. Bouche: Chêne épicé plutôt discret. Retour de la vanille avec une petite vague de fenouil. Peu de citron et de meringue. Pas top, mais pas horrible non plus. Finale: Courte et sèche, sur quelques épices volatiles et un rayon de miel passager. Équilibre: Un autre triste NAS, sans plus, mais qui ne se prend pas pour un autre non plus. Plaira possiblement au néophyte, mais le connaisseur ne sera pas rassasié. Au mieux un whisky du mercredi soir.

Old Particular Auchentoshan 16 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en novembre 1997, embouteillé en août 2014 à partir du fût DL10453, 303 bouteilles.

André 87%
Céréales au citron, cosses d’oranges. Très porté sur les céréales maltées et le fût presque neuf, la vanille crémeuse saupoudrée d’épices. Le whisky offre une belle prestance en bouche, l’alcool est bien dosé, la texture huileuse et langoureuse. Les oranges et le xérès, le gâteau aux fruits, le chocolat noir. Un brin de sécheresse en finale, jumelé aux épices. Le whisky est un peu plus agressif. Belle longueur, bien que calme et posée comme les vallons des Lowlands. J’adore la présentation que Douglas Laing a pu faire d’un whisky que l’on écarte souvent de nos choix d’achats. Belle pléiade de saveurs, taux d’alcool approprié, single cask de surcroit. Cet embouteillage surclasse bien des produits officiels de la distillerie.

Patrick 89%
Le meilleur Auchentoshan que j’aie bu depuis longtemps! La preuve que cette distillerie peut produire de très bons whiskys, en autant que les comptables ne forcent pas les opérations à couper dans la qualité. Nez : Gâteau à l’orange, avec un peu de chêne et du chocolat. Bouche : Épices, bois, fruits mûrs, gingembre et chocolat subtil. Finale : Orange et biscuit.

Martin 85%
Jaune serin franc. Nez: Orge, citron et vanille. Pointe de minéralité plutôt évidente, mais je suis heureux de ne pas retrouver ici la classique sueur de pocheton des Lowlands. Un peu de craie, un peu d’épices. Bouche: Très doux et sucré, miel et citron, vanille et épices. Pamplemousse rose, céréales et chêne. Finale: Longue et agréable, quelque peu raffinée. La vanille et les épices persistent, accompagnées d’un petit côté minéral et poivré. Équilibre: Un cask que Toshan auraient dû garder pour eux. Bon taux d’alcool, belle progression, sans toutefois faire preuve de grande audacité ou complexité.

Hepburn’s Choice Auchentoshan Single Cask 11 ans 2001

46% alc./vol.
Embouteillé en 2013, 396 bouteilles.

André 88.5%
Un Auchentoshan Virgin Oak en plus docile, c’est frappant le lien qu’il y a à tirer entre les deux expressions. Poires et pêches, vanille crémeuse, fruits exotiques, citron, rehaussé d’une pincée d’épices poivrées avec parcimonie, touche boisée distinctive du fût de chêne. La bouche est un peu trop ‘’flat’’ en approche, je ne comprends toujours pas l’idée d’embouteiller un single cask à 46% d’alcool… Arrivée feutrée, belle texture huileuse, puis montée en puissance du poivre et des épices avant que le citron et les agrumes reprennent du terrain. Je dois dire que le poivre étonne étant donné la douceur du nez et du taux d’alcool. La sensation en bouche s’en retrouve décuplée, bien charpentée sans être agressive. Finale parsemée d’herbe fraichement coupée, de vanille, de citron et d’agrumes, de noix non salées, le tout recouvert de poivre et d’épices. Une belle découverte, qui a su garder la ligne directrice de la distillerie.

Patrick 77%
Presque mauvais, mais définitivement une déception. Nez : Poche de hockey après les finales. Puis, pêches crémeuses, fruits exotiques et vanille. Bouche : Arrivée sans relief, mais suivie d’une vague d’agrumes et de poivre, malheureusement démolie par le jus de la poche de hockey. Finale : Longue et poivrée, mais un peu tout croche.

McClelland’s Regional Lowland

40% alc./vol.

André 72%
Fruits nappés de vanille et de miel, saveurs rappelant les virgin oak casks, un peu citronné ou acidulé, le melon d’eau et les notes de céréales. En bouche; poignée de céréales et d’herbe bien verte…et encore ces saveurs qui rappellent les virgin oak casks. Texture épurée, presque diluée à l’eau, s’accompagnant des mêmes arômes du nez. Finale très courte, ce qui n’est nécessairement pas une mauvaise affaire. Du whisky juste pour s’appeler whisky…

Patrick 77%
Ben ordinaire. Ce whisky n’est pas vraiment bien balancé et comporte certaines saveurs presque désagréables. À conserver pour les cocktails. Nez: Orge, pointe de xérès et lointaine poussière. Bouche: Orge et xérès, le tout baignant dans la poussière. Finale: Poussiéreuse avec une pointe de soufre.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Bladnoch 1991-2004

40% alc./vol.

André 82%
Agréable nez sucré et fruité. Cosses d’oranges, sucre industriel pour confiserie, une pointe citronnée, sirop de poires, malt enrobé de miel, herbe séchée. La force et la structure d’alcool de la bouche surprend par sa relative force, je m’attendais à un whisky flat et sans vie mais le whisky s’exprime agréablement bien en bouche. Petits fruits sauvages et tropicaux, poivre et sel, vanille, mélange d’herbe verte et séchée bien jaune, poires, citron, céréales et une touche florale aussi. La texture n’est pas extra mais est bien structurée. Finale d’oranges, de poires et d’épices.

Patrick 80%
Exemple parfait d’un whisky sans faute, mais aussi sans rien d’excitant. Idéal pour débuter une dégustation de type « whisky 101 » pour expliquer à la base, ça ressemble à quoi un scotch. Nez : Parfum léger où domine orge et carton humide ainsi que quelques petits fruits. Bouche : Toujours l’orge et le carton, mais aussi de belles épices et quelques touches de chêne. Finale : D’une longueur moyenne, où domine le chêne.

Martin 83%
Nez: Petits fruits et céréales, crème fraîche. Oranges, vanille et citron. Touche de sel et de poivre, eau de rose. Bouche: Vanille et herbe, petits fruits et sucre d’orge. Petite pointe de fumée et de cuir qui précède une vague de chêne épicé et de crème. La texture est un leu diluée, et même ses saveurs n’ont pas l’intensité requise pour élever ce malt. Finale: Moyennement longue, avec peu d’impact durable. Chêne, crème, baies et touche d’épices. Équilibre: Pourtant au nez j’aurais cru pouvoir apprécier cet embouteillage… Malheureusement je dois passer.

Auchentoshan Classic

40% alc./vol.

André 71%
Poires trempant dans leur jus presque ranci, miel, malt verdâtre encore mouillé trempant dans un baril de chêne pas encore sec, vanille, côté zesty, alcool encore jeune. Agréable texture en bouche, crème pâtissière, fruits tropicaux, malt vert, pincée de citron, poires, pelures de bananes, pointe de cannelle. Les saveurs s’étiolent rapidement en bouche, aucune longueur et la sensation de whisky diluée gagne rapidement l’ensemble des saveurs. Finale liquide et éphémère, poires et fruits tropicaux, diffus et anonyme.

Patrick 65%
Oh que c’est méchant ça. Tellement mauvais, je ne peux pas croire qu’on ait embouteillé ça sous le propre nom de la distillerie. Ceci étant dit, le mot “propre” ne m’est pas spontanément venu en tête en goûtant ce whisky. Nez : Oh que ça sent mauvais: ça me fait presque penser au jus qu’il y a dans le fond de mon bac à compost. À moins que ce ne soit une toilette bleue dont on a pas fait le ménage depuis trop longtemps, compte tenu des notes chimiques qu’on y retrouve aussi. Bouche : Définitivement plus la toilette bleue que le bac à compost, c’est comme trop chimique. Finale : Trop longue.

Martin 75%
Ambre pâle, or léger. Nez: Miel floral, avec notes de poire, d’orange et même de lime. Faible malt derrière tout cela, mais il est difficile de se faire un portrait précis tellement le nez est diffus. Bouche: Minéral sur des saveurs de sucre mielleux, limette, poire et cumin. Encore plutôt confus et propulsé par une vague d’alcool jeune mal placée. La lime aide à étouffer la minéralité exubérante de cet embouteillage, mais à peine. Finale: Très courte avec des accents de poire sèche qui déboulent rapidement sur un retour de la vague d’alcool mentionnée précédemment. Cruel manque de complexité. Équilibre: Tant qu’à se garder une expression de base, vaudrait mieux coller au 12 ans. Même pour le prix, donne plutôt envie de se tenir loin des Lowlands. Un bon coup de la SAQ de ne pas rentrer ça en succursale.

Auchentoshan Virgin Oak

46% alc./vol.

André 83.5%
Dans le monde des virgin oak, c’est le nez le moins désagréable que j’ai senti à cette date. Généreusement épicé (cannelle) et à l’opposé, abondance de vanille sucrée, toffee. En bouche, avalanche épicée, ananas, coconut, orange, cannelle, poires avec arrière bouche salée et épicée. Finale encore une fois épicée, éclisse de bois sec, longue et un peu astringent. Une belle présentation du style mais je n’achèterai pas de bouteille anyway…

Patrick 79%
J’ai déjà été un fan qui achetait tout ce qui sortait de cette distillerie mais depuis quelques années, leur qualité semble avoir énormément diminué. Comme s’ils étaient à court de bons fûts, mais tenaient tout de même à présenter de nouveaux produits… Nez : Cannelle, noix, vanille et… Flatulences de vaches. Bouche : Les flatulences des bovidés en premier, mais rapidement suivies de belles épices boisées, de pommes et de chocolat noir. Finale : Assez longue et marquée par l’orge épicée.

Martin 79.5%
Orangé plutôt riche pour un Lowland triple distillé vieilli en fûts de chêne neufs. Jambes moyennes qui perlent lentement de façon élégante. Nez: L’alcool prend beaucoup de place et laisse seulement sortir, en ordre de priorité, chêne, orge et petits fruits, miel et douceur gênée des Lowlands. Rappelle le Auchentoshan Classic, mais avec un peu plus de personnalité. Bouche: Un peu mieux en bouche, sur des notes de butterscotch, de réglisse rouge et noire, d’herbe et d’épices. Un peu de malt grillé se laisse deviner. Finale: Assez sèche et poussiéreuse. Chocolat, orge et cannelle nous attendent si on est patients. Équilibre: Serait égal au Classic, mais se démarque un peu par son audace fruitée et son taux d’alcool à la hauteur. Cependant cela est loin d’en faire un malt stellaire.